Le CAFE LEOPOLD
F O L R R L R
2l,is 4, rue au Beurre, YPRES.
VÊTEMENTS FOURRURE
sa
Grand concours national
de tir, en 1909.
est ouvert.
Dégustation de
Munich 15 ii rgerbra «i
Bock Gruber
Blonde des Flandres.
Société des
Francs Arbalétriers.
Société
de Garde-civiques.
Sainte Cécile
UAISOX DE COXFIWCE
FONDEE EX 184-2.
c<
Grand choix de Skunks,Mena' ds, Martres, AstrakanCaracul, HerminePetit-Gris, Castor,
LoutreMongolie, VisonMurmel, Putois, Fouine.
Vente de pour vêtements elles sont coupées sur patron, suivant la demande.
Toutes les fourrures peuvent être changées de forme et réparées sans recourir des intermédiaires.
Seule maison faisant lapprêt, la confection, le lustrage et nettoyage des peaux.
Conservation et entretien des fourrures pendant l'été.
CHAPELLERIE DE LUXE ET ORDINAIRE
Atuiaveautcs pour caifaiKs (Jtapcm^x pour Prêtres.
Articles pour militaires, sociétés et administrations.
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Compagnie Coloniale en Vi-
nicole Le Lynx koloniale waren,
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i tôt 7, Adolf Lavallée straat te Mo-
lenbeek-Brussel, vestigt overal hulp-
huizen. Zich wenden aan het bestuur.
Vous conserverez tout
votre linge blanc comme
neige par l'emploi régu=
lier du Sunlight Savon.
Chronique Théâtrale.
LAKMÉ.
Thalie.
U,
-e V en u
Théâtre d'Ypres.
trompette,
(Sï—S e a tev-
la chaîne de montagnes, aurait pu
très aisément capter l'eau aux sour
ces mêmes des monts, au point ini
tial de cette façon, elle était ame
née dans notre ville, pure et exempte
de microbes et de pourritures diver
ses.
L'intermédiaire des étangs, eaux
stagnantes ou peu près telles, était
absolument inutile. Le mont Kem-
mel et les monts voisins, auraient dû
attirer l'attention des administra
teurs, pour en tirer parti sur place
même
Voisins des collines d'Artois, nos
monts pouvaient alimenter toute la
région.
Comme preuve irréfutable, disons
qu'à Y Ecluse (Sluys, Zélande) 3 mè
tres d'altitude, M. Pourbaix, ingé
nieur spécialiste hydrologue, a dé
couvert un puits qui donne 1 6,600
litres d'eau l'heure. Les analyses
bactériologiques faites Paris et
Bruxelles nous apprennent que l'eau
est merveilleuse.
En supprimant la distribution
d'eau des étangs et en prenant l'eau
sur place au mont Kemmel et, au
besoin, aux monts voisins, ce serait
le but atteindre pour donner aux
Yprois une eau pure et agréable
comme celle de Cassel. Les sources
sont suffisantes, M. Pourbaix me
l'a affirmé.
Il paraît que les amateurs de bon café
sont dans la jubilation depuis qu'ils em
ploient la chicorée des Trappistes Vin-
cart et Fils. D
En vente dans toutes les maisons Delhaize.
M. A. Salomé, d'Ypres, est nommé
tireur de Ie classe (35 points). M. H.
Dehollander, d'Ypres, est nommé
tireur de 2" classe (33 points).
Est nommé chevalier de l'ordre de
Léopold, M. J. Chevalier, commandant
l'école du 3° régiment de ligne, adjoint
d'état-major.
Par arrêté royal du 27 Octobre 1909,
la commune de Voorinezeele est auto
risé percevoir des Laxes sur les pro
priétés riveraines des chemins agrico
les améliorer.
GRAND'PLACEA YPRES
<-< feo.tsaeK..
Tir du 15 Novembre 1000.
Blason varié.
Moyen total Pintelon F.
Bas total Vermeulen B.
Tir ordinaire du 18 Novembre 1009.
Pintelon M. 25 25 25 25 25 125
Salomé A. 25 20 25 25 25 120
Vermeulen H. 25 15 25 25 20 110
Gaimant A. 20 25 20 20 25 110
Vandevyver A. 20 25 20 20 25 110
Hamendt A. 25 20 20 25 20 110
Dehollander II. 25 20 25 20 20 110
Burgho A. 25 25 20 20 20 110
Butave A. 25 25 20 20 20 110
Demain Dimanche 21 courant, la
Fanfare Royale, sous la direction de
M. Arschodt, donnera 6 1/2 heures
du soir, un Concert-Promenade, la
Salle Pauwels.
PROGRAMME
1. Cécilia Marche Sioul Tdohesra.
2. Sous la feuillée, ouverture
Jules-Emile Strauwen.
>IFFURE ET TOQUES POUR DAMES FIT ENFANTS
3. Ave Maria Franz Schubert.
arr. par Franz de Coninck.
4. Grande Fantaisie sur l'opéra
Lohengrin Richard Wagner.
4. La Madriparivienne, valse H. Telam.
(Communiqué
De Naamlooze Maatschappij
Instructions avec chaque brique.
Comme il s'agit d'une première
pour notre scène, il convient, nous
semble-t-d, malgré que Lakmé soit
universellement connu, d'exposer en
quelques mots le libretto de cette
pièce admirable dont le génie de Léo
Delibes a fait un chef-d'œuvre im
mortel.
Au lever du rideau, nous nous trouvons
devant une des rares pagodes de l'Inde, que
l'invasion anglaise n'a pas rasées. C'est
dans ce temple séculaire que les derniers
fidèles de Brahma viennent joindre leurs
prières celles de Lakmè, fille du prêtre
Nilakantha. Poussé par une téméraire cu
riosité, Gerald, un jeune officier anglais,
pénètre dans l'enceinte sacrée, où nul pro
fane ne peut mettre le pied sans se vouer
une mort certaine et vengeresse. Le hasard
l'y met en présence de la jolie prêtresse dont
il s'éprend follement, et qui finit par lui
rendre son amour. Le vieillard en apprenant
que sa demeure a été souillée par la présence
d'un de ces conquérants pour lesquels il
couve une haine inassouvible, jure de
retrouver le profanateur et de se venger du
sacrilège.
Au second acte, déguisé en mendiant, le
vieux prêtre erre travers le pays, accom
pagné de sa fille qu'il oblige chanter aux
réunions publiques où les Anglais ont accès,
espérant que s'il se trouve sur le chemin de
Lakmé, l'officier ne tardera pas se trahir.
Gérald, en effet, reconnaissant la jeune
prêtresse dans une fête, s'elance vers elle.
Le Brahmane est fixé sur la victime immo
ler pour apaiser la colère du Dieu profané,
et sa vengeance est prête tandis que ses
Hindous entourent Gérald, Nilakantha lui
plonge un poignard entre les épaules. Mais
Lakmé a épié les assassins et lorsque ceux-
ci se retirent, satisfaits et vengés, elle trans
porte le blessé dans une cabane dissimulée
au fond de la forêt, où par ses soins dévoués
elle ramène l'officier la vie.
Le dernier acte se passe dans les profon
deurs du bois où les deux amants se tiennent
cachés. Lakmé prépare leur union secrète,
selon le rit de Brahma quand ils auront
bu tous deux la source sacrée, ils seront
unis pour toujours. Mais au moment où
Gérald approche la coupe de ses lèvres, il
entend au loin la musique de son régiment
qui part pour la conquête. Le jeune officier,
aux sons de cette marche, comprend enfin
que son devoir l'appelle la tête de ses
soldats le patriotisme l'emporte sur l'amour
et il s'apprête quitter la belle Hindoue.
Lakmé, désespérée, s'empoisonne au moyen
d'une fleur, et expire dans les bras de son
amant.
C'est d'une façon bien méritoire
que cette charmante pièce a été re
présentée par le Théâtre de Tournai,
et nous sommes heureux de constater
que la troupe de l'opéra-comiquevaut
celle de l'opérette.
Certes, il a fallu, malheureusement,
éliminer maints passages de cette ex
cellente partition dont la moindre
mesure ne pourraitétreomise. Certes,
les chœurs, comme toujours, ont
laissé désirer, part, au premier
acte, le chant des Hindous, qui fut
bien enlevé. Certes, il a fallu sacrifier
le fameux ballet oriental, dont la mu
sique voluptueuse et entraînante a
tant de charme. Certes, les toiles
poussiéreuses et usées n'ont nullement
produit l'illusfon de se trouver dans
un coin féérique de cette riche et
riante végétation indienne.
Mais l'impossible nul n'est tenu
N'oublions pas que nous sommes
Ypres, Messieurs les Yprois. Sachons
rendre hommage l'ingéniosité du
directeur, M. Sabin Bressy, qui, la
seule aide d'un méchant clavecin,
dépourvu de choristes, de figurants
et de matériel convenable, nous a
néanmoins fait entendre les principaux
airs de Lakmé par des artistes
de talent auxquels le public n'a pas
marchandé des ovations enthousi
astes.
On a fait des coupures. On n'a pas
fait de massacre.
A notre humble avis, c'est le su
prême degré de perfection que nous
puissions exiger de notre.... Théâtre.
Le Dentiste H. lILILIt a I'Iion-
ncur «l'informer sa nombreuse
clientèle qu'il île pourra ns se
rendre PIIOYISOIIIEMEVT
Ypres pour y «>tre consulté et
qsri! ii'v sera reniplaeé par per
sonne. Les clients qui auraient
cependant le dc-sir de eonsnlter
11. tleier sont priés «le se rendre
sa maison si Courtrai, coin de Isi
rue «le Yionseron n '2. maison
porte eoeliér*», prés «le Isi prison.
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I .Sf P -S G S "3
Mardi 23 Novembre prochain,
8 heures du soir, la troupe d'opérette
du théâtre de Tournai interprêtera
MAM'ZEL LE
Opérette militaire en 3 actes.
f
Nous ne pouvons mieux faire que
de reproduire le compte-rendu publié
par Y Economie de Tournai
Nous avons eu Lundi la première de
Mam'zelle Trompette, une opérette mi
litaire qui rappelle la fois Mam'zelle
Nitouche et les Vingt-huit jours de
Clairette. Le sujet est mince, et l'opé
rette est longue, les auteurs ayant pro
digué autour de l'intrigue principale,
les épisodes accessoires et les scènes
côté. En réalité, y a-t-il même au fond
une intrigue Nos lecteurs en juge
ront d'après l'analyse ci-dessous.
Nous sommes l'école de Saumur.
Le lieutenant Martignol est amoureux
de Paillette, divettede café concert, qui
l'a soigné lors d'un accident produit
par une chute de cheval. Il a un ren
dez-vous pour le soir avec la belle fille
qui lui a promis de ne pas être farou
che. D'autre part Martignol est adoré
par la blanchisseuse de l'école, la môme
Carabine, dont il fait l'occasion son
ordinaire. Seulement, pour l'instant,
elle est réléguée l'arrière-plan de ses
affections et Martignol voudrait bien
manigancer une rupture en douceur.
La môme ne l'entend pas ainsi et se
cramponne. Elle se cramponne d'au
tant plus que Paillette, impatiente de
voir son ami, est venue le retrouver
l'école, et que les deux femmes se sont
rencontrées et devinées. Tout cela ne
serait pas bien compliqué, s'il n'était
arrivé Saumur un nouveau comman
dant, le capitaine Duruchard, qui trouve
que les officiers en prennent un peu
trop leur aise avec la discipline et
eut changer toit ça». Pour com
mencer il consigne tout le monde, de
sorte que Martignol est obligé de sau
ter le mur pour aller son rendez-
vous. De son côté, Paillette ne peut
sortir de la caserne que sous un dégui
sement militaire.
Le second acte se passe au château
de la Gitauguette où Paillette doitchan-