Chronique de la ville.
"automobiles""
MM. Colaert
et Van Merris
La clôture est prononcée.
J\olre justice.
Les funérailles
de .11. De Mot
Le suppléant
de M. De Mol.
Instruction primaire
gratuite.
Rcuehéi issemeul subit
des pommes.
VASSOR, ne prenant part au
cune exposition cet hiver, prière de
demander les nouveaux tarifs
l'agence officielle belge, 14, rue du
Magistrat, Bruxelles.
Simple comparaison.
Au Berger-làlub Yprois.
Convenez qu'elle peut s'en passer...
On en arrive aux dispositions relati
ves la durée du temps de service.
M. Franck. Nous voulions le servi
ce personnel, nous l'avons obtenu.
Nous voulons une réduction du temps
de service et nous l'obtiendrons aussi.
Nous ne nous laisserons pas entraîner
sur un autre terrain.
M. Woeste constate que l'on élabore
une loi provisoire, car M. Vandervelde
nous a promis le service général dans
2 ans. Quelle est donc la comédie que
l'on joue ici Dans 2 ans les gauches
ne voudront plus du système de 1 fils
par famille ni des exemptions ecclé
siastiques.
Je ne veux pas jouer un rôle quel
conque dans cette comédie et je m'abs
tiendrai sur les stipulations relatives
la durée du temps de service.
M. Vandervelde. Toute loi est perfec
tible. Nous acceptons le service de 15
mois, mais nous continuerons lutter
pour une nouvelle réduction comme
pour toutes les autres réformes démo
cratiques.
M. Hoyois prétend que les gauches
jouent une comédie. On fait sur tous
les bancs un vacarme épouvantable.
On ne comprend pas un rnotdu discours
du député de Tournai. Dans les tribu
nes on se tord. M. Hoyois enfle la voix
au point d'en devenir rauque.
Après avoir rejeté l'amendement de
M. Maenhaut, fixant un an la durée du
temps de service, la Chambre vote,
sans opposition, le texte fixantà 15 mois
la durée du temps de service.
Question posée par M. Buyl M. le
ministre des travaux publics
Des cultivateurs de Reninghe se
plaignent de ne pouvoir laisser leurs
bestiaux dans leurs pâtures, celles-ci
étant inondées depuis quelques jours
déjà.
M. le ministre n'estime-f-il pas qu'il
y aurait lieu de demander son ingé
nieur de Nieuport de faire le nécessaire
afin de faire baisser le niveau des eaux?
lté|»oii*e «lu ministre.
La crue qui s'est produite dernière
ment sur l'Yser et qui n'a d'ailleurs
rien d'extraordinaire en cette saison,
est terminée. Les mesures ordinaires
ont été prises en temps utile, pour
l'évacuation de cette crue. Mais il reste
toujours dans les parties les plus basses
des Broeken de Reninghe une certaine
quantité d'eau qu'il n'est pas possible
d'évacuer sans interrompre la naviga
tion, laquelle est très active en ce
moment.
J'examinerai si des mesures ne peu
vent être prises pour porter remède
la situation dont on se plaint.
Les journaux font grand tapage au
tour de la mort (par suite de maladie de
langueur) de M. Vande Putte, l'ancien
échevin de Schaerbeek.
Voilà un an et demi, s'écrient-ils,
que dure l'instruction secrète contre
cet homme qui, par suite "de cette
lenteur (voulue, dit-on) ne pourra pas
se défendre...
Nous ferons remarquer nos confrè
res (qui semblent bien ignorants en la
matière) que depuis des années on
montre l'odieux de l'instruction secrè
te.
Les cas semblables, ou du même
genre tout au moins que celui de M.
Vande Putte, ne sont pas rares.
Pourquoi donc ne fait-on pas une
campagne énergique contre cette pro
cédure d'un autre âge
Ainsi s'exprime l'Indépendance Belge
et.elle a mille fois raison. On se sou
vient de la précipitation avec laquelle
la justice a agi Schaerbeek, procé
dant coup sur coup des descentes,
des saisies et autres devoirs d'instruc
tion pour aboutir, semble-t-il, rien...
Ailleurs, on a toutes les peines du
monde faire agir Dame Justice, même
quand les faits sont avérés et de noto
riété publique. Cela dépend des cas...
Ici on voit tout en noir, là tout en
rose. Ici on use de rigueur, là on
montre une complaisance coupable.
Aussi, Y Indépendance a raison. Tra
vaillons pour faire disparaître l'instruc
tion secrète: la publicité est une garan
tie aujourd'hui plus nécessaire que
jamais.
Jeudi après-midi ont eu lieu les funé
railles civiles de M. De Mot. Dès 2 heu
res, dans la rue du Sablon une foule
énorme se pressait. On remarque
presque tous les ministres et toutes
les personnalités du monde politique,
judiciaire, artistique, etc.
Le Roi s'était fait représenter par le
général Burnell et le Prince Albert par
le colonel baron de Moor.
Le défilé la mortuaire a duré plus
de 2 heures.
A 3 heures, le corps a quitté la mor
tuaire et un long cortège s'est acheminé
vers le cimetière d'Evere. Selon la
volonté du défunt, aucun discours n'a
été prononcé.
C'est Monsieur Nestor Gatteau, ori
ginaire de Neuve-Eglise, qui entre au
Sénat en remplacement de M. De Mot.
Nos meilleurs vœux accompagnent
le nouveau Sénateur pour Bruxelles.
les humbles et obéissants serviteurs
du clergé et des couvents ont, com
me les autres cléricaux du même
acabit, voté contre la suppression
du remplacement en matière de
milice.
D'après MM. Colaert et Van Mer
ris, l'odieuse loi du remplacement
devait être maintenue malgré l'oppo
sition, datant de plus de vingt ans,
des trois quarts de la population de
notre pays.
Le tirage au sort - cet autre ves
tige du siècle dernier qui, chaque
année, donnait l'occasion aux pires
excès, a vécu également.
Dorénavant les gens riches et aisés
ne pourront plus exempter leurs fils,
qui, comme les pauvres, seront con
traints de servir leur patrie et au be
soin de la défendre. Les fils des petits
bourgeois et des ouvriers ne seront
plus exclusivement chargés de cette
mission.
Voilà une injustice qui a pris fin.
Honneur et merci aux cent vrais et
patriotiques représentants, parmi
lesquels figure notre député libéral
M. Nolf, qui ont voté le service per-
sonnelV Us ont bien mérité de la
Patrie Ils ont droit la gratitude
du peuple belge
Leurs noms seront gravés en let
tres d'or dans l'histoire de notre
pays
Seuls MM. Golaert et Van
M erris et les autres partisans de
M. Woeste auront l'assentiment du
clergé, des séminaristes, des raco
leurs et des poltrons
Le 16 Octobre dernier, notre Con
seil communal a approuvé une déli
bération du Bureau de Bienfaisance
fixant son subside pour l'instruction
primaire des enfants pauvres âgés
de 6 14 ans. 8 fr. par tête, faisant
pour 14-52 élèves, la somme de
1 1,616 francs
Dans la séance du 13 courant, le
Conseil a approuvé, sans examen ni
observations, une liste arrêtée par la
dite administration charitable com
prenant cette fois exactement 1 500
enfants comme ayant droit l instruc-
tion primaire gratuite raison de 8
fr. par tête, ce qui représente une dé
pense globale de 1 2,000 fr.
Donc un mois de distance une
augmentation de 48 enfants et une
allocation en plus de 384 fr.
Nous trouvons cette intervention
excessive, et nous nous demandons
si, sur une population de 17,000 ha
bitants que compte la ville, il y ait
autant d'enfants réellement pauvres
comme on le déclare
Rappelons ce sujet qu'en 1888 le
Collège échevinal soumit l'appro
bation du Conseil, une liste des en
fants admis bénéficier de l'instruc
tion dans les écoles primaires com
munales. Elle comprenait 383 gar
çons et 291 filles, soit 674 élèves
pauvres pour lesquels aucune diffi
culté ne pouvait exister. Néanmoins
M. l'avocat Colaert, alors conseiller
pour les cléricaux, émit l'avis que ce
nombre était très élevé et contesta
que tous les enfants portés sur la
liste fussent indigents. Il demanda
communication de cette liste, se ré
servant de l'examiner.
Les deux années suivantes, il
chanta la même antienne et vota
chaque fois contre l'approbation de
cette allocation.
Dès que les cléricaux obtinrent la
majorité au Conseil communal, ils
adoptèrent l'école privée de S1 Louis
de Gonzague et le clergé leur imposa,
en outre, de faire subsidier toutes
les autres écoles libres.
Aujourd'hui il n'y a aucune loca
lité, que nous sachions, sauf Bruges
peut-être, où le Bureau de Bienfai
sance intervient dans les frais de
l'instruction des enfants fréquentant
les écoles primaires du clergé et des
communautés religieuses comme on
le fait Ypres.
A Poperinghe, entre autres, le
Bureau de Bienfaisance leur accorde-
t-il également des subsides Il n'y
est pas tenu. M. Timmerman, dans
ses commentaires de la loi du 20 Sep
tembre 1884, va même jusqu'à dire
Il y a défense absolue pour les Bu-
reaux de Bienfaisance et les fabri-
ques d'églises de subsidier une
école privée.
Ce que nous critiquons surtout ici,
c'est la subvention considérable
qu'accorde annuellement notre ad
ministration charitableàdes écoles
payantes telles que celles dites
S' Michel, N. D. de Tuine et S1 Jo
seph. Les enfants qui les fréquentent
n'appartiennent pas la catégorie
des indigents. Leurs parents qui y
paient une rétribution scolaire trou
veraient sans doute mauvais s'ils ap
prenaient que leurs enfants figurent
comme pauvres sur la liste de ceux
que le Bureau charitable subsidie.
A notre avis, tout ce que cette ad
ministration paie ces trois établis
sements de main-morte est de l'ar
gent distrait de sa destination directe,
c'est-à-dire au détriment des vrais
pauvres. C'est là un abus d'autant
plus criant que beaucoup de familles
assistées et surtout celles qui se per
mettent d'envoyer leurs enfants aux
écoles officielles ne reçoivent, paraît-
il, que des secours dérisoires.
Notre manière de voir au sujet des
écoles payantes est d'ailleurs con
forme l'opinion émise en 1890 par
M. Colaert, alors simple conseiller,
au cours d'une discussion au Conseil
communal sur la gratuité de l'ensei
gnement primaire.
Voici comment il s'exprimait
cette époque
Les écoles payantes sont faites pour
les enfants de parents qui sont en état
de payer l'écolage et on ne doit y ad-
mettre que les enfants de cette catégo-
rie. Les pauvres doivent être placés
dans les écoles gratuitesIl n'y a,
d'ailleurs, aucun déshonneur fré-
quenter l 'école gratuite.
Ce qui était juste et rationnel alors
doit l'être encore aujourd'hui, puis
que c'est la même loi de 1884 qui
régit l'instruction primaire.
M. Colaert, en approuvant actuel
lement comme Bourgmestre ce qu'il
désapprouvait en 1890, comme Con
seiller, est inconséquent et manque
de logique.
DuCapitole a la Roche Tarpéienne
On annonce de tous côtés que les
pommes déjà chères cette année
a cause de leur rareté ont atteint
des prix inabordables.
Et la cause
C'est que toutes les associations
cléricales du pays s'en pourvoient
avec frénésie, pour les lancer, préa
lablement cuites, la tête de l'hono
rable ministre de l'Intérieur que{
après l'avoir tant exalté et encensé,
elles considèrent maintenant comme
une simple poire
Félon lui crie-t-on de toutes
parts.
Félon, félonie, éternelle piperie
des mots, c'est vite dit. Mais est-on
bien sûr que le gros des électeurs
cléricaux, nous entendons les petits,
ceux une voix, ouvriers, artisans,
humbles cultivateurs, tous ceux, en
un mot, dont les enfants vont la
caserne et, éventuellement, aux
champs de bataille, ne se réjouissent
de voir introduire le service person
nel et, en temps de guerre, le service
général
Eh Eh Nous n'oserions en
jurer.
On verra bien, du reste, aux pro
chaines élections.
Les Usines RANHARD LE-
Les fonds d'Etat Français 3 se
cotent aujourd'hui 99 fr. 1 0 G.
La rente Belge 3 ne vaut plus
que 94 fr. 85 c. et a une tendan
ce baisser encore.
Cela n'est-il pas une preuve que le
gouvernement républicain français
inspire plus de confiance aux capita
listes et rentiers, que le gouverne
ment clérical Belge, qui ruine le
pays
De Naamlooze Maatschappij
Compagnie Coloniale en Vi-
nicole Le Lynx koloniale waren,
wijnen en sterke dranken, hoofdzetel
1 tôt 7, Adolf Lavallée straat te Mo-
lenbeek-Brussel, vestigt overal hulp-
huizen. Zich wenden aan het bestuur.
Décidément, on n'y va pas de main
morte au Berger-club Yprois. N'a-t-il
pas eu au saut du... berceau, l'in
concevable aplomb d'aller cueillir, il y
a quelques jours, l'exposition inter
nationale de chiens, organisée par la
Société canine du Hainaut, les palmes
que quelque cinq cents sujets, tous les
plus beaux spécimens du genre, soi
gneusement triéâ sur le volet, venus
de tous les coins de la Belgique et de la
France,sedisputaientà« fairele beau»?
La rénovation de la lutte du nain
contre le géant, alors Parfaitement
mais la rénovation, aussi, de la victoire
du premier sur le second.
Laissons parler les chiffres.
Notre jeune club y expose onze
élèves et remporte... treize prix Dé
taillons
En tête M. Raymond Libois, le sym
pathique président en président qui
se respecte s'adjuge les 1er, 2e et 4"
prix avec Marck et Ri ta.
Viennent ensuite Joncheere Arthur,
2 premiers prix, avec son Larxcelot du
Hainaut Morlion Robert, avec son
dogue de Bordeaux Lapiere Henri,
2e prix avec Nelly D'Ennetières J.-B.
2e prix, avec Becca Domicent Julien,
deux premiers et un 2e prix, avec son
berger belge, Black.
Un seul prix n'a pas été décerné, non
sans raison, cette société peine
formée et déjà notablement réputée
c'est le prixd'encouragement.
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