AUTOMOBILES.
Chroniqusdela ville.
Victoires libérales.
Cautionnement
et remplaçants.
La question militaire
au Sénat.
Ecoles primaires gratuites
et payantes.
Un nouveau cabinet dentaire
est ouvert chez le Docteur DIE-
RYCK, rue deschiens25,à Ypres.
A la Garde libérale.
Chez les
Anciens Pompiers.
VASSOR, ne prenant part au
cune exposition cet hiver, prière de
demander les nouveaux tarifs
l'agence officielle belge, 14, rue du
Magistrat, Bruxelles.
En vol d'outils.
Compagnie Coloniale en Vi«
nicole Le Lynx koloniale waren,
wijnen en sterke dranken, hoofdzetel
1 tôt 7, Adolf Lavallée straat te Mo-
lenbeek-Brussel, vestigt overal hulp-
huizen. Zich wenden aan het bestuur.
45 aides-poseurs de la région de
Courtrai-Ypres
7 id.id. Bruges
32 id., id. Termonde-Zele
22 id., id. Gand
30 id., id. Grammont, et de
17 id., habitant sur le territoire
de la 1" circonscription technique
(partie nord-est du pays).
On voit qu'une grande partie du
personnel des aides-poseurs est de la
région d'Ypres (30 p. c. que les bri
gades ne possèdent que des éléments
flamands dont aucun n'a son domicile
dans la partie sud de la circonscrip
tion, c'est-à-dire en wallonie
D'ailleurs il est noter que les ou
vriers qui sont recrutés pour le service
général sont avisés, au moment de leur
admission, de ce qu'ils ne pourront
rentrer qu'exceptionnellement chez
eux dans le courant de la semaine ils
ne sont donc pas fondés se plaindre
de la situation que leur créent les né
cessités du service (obligation presque
permanente de découcher).
il s'est produit que des ouvriers de
la région d'Ypres n'ont pu rejoindre
leur domicile que le Dimanche matin
mais ce fait est absolument exception
nel et il est attribuable des circon
stances fortuites. Lorsque le fait s'est
présenté, les intéressés ont reçu l'in
demnité ordinaire de découcher.
Séance du Mercredi 1" Décembre 1909.
La proposition de loi relative aux
enfants naturels a été renvoyée une
commission spéciale; puis l'on a repris
la discussion sur la loi militaire.
Après que M. Baisse!eut défendu ses
amendements réclamant l'égalité entre
toutes les familles propos de l'exemp
tion du tils unique, M. Schollaert, de
son côté, a soutenu que l'on ne pouvait
assister ce spectacle singulier les
enfants uniques des familles non-aisées
seraient exemptés et les enfants uni
ques des familles aisées devraient
servir.
Il a réclamé donc la suppression du
paragraphe 3 de l'article 27.
Sera exempté seulement le lils uni
que nécessaire la subsistance de sa
famille.
Suppression qui a été combattue par
MM. Delporte, Woeste, Vandervelde
et approuvée par MM. Franck, Hubin,
Hambursin.
Ces derniers orateurs ont soutenu
que l'amendement du gouvernement
était nécessaire aux effectifs. Trop
d'exemptions, moins d'hommes.
Finalement, la proposition de M.
Schollaert a été adoptée par 70 voix
contre 75 et 1 abstention.
M. Vandervelde a défendu ensuite
l'exemption en faveur des enfants na
turels, mais M. Schollaert a déclaré
que ce n'était pas le moment de discu
ter leurs droits, et que l'on ne pourrait
introduire dans la loi aucune disposi
tion les concernant. Le président ayant
partagé le même avis, on s'est disposé
passer au vote sur l'ensemble, quand
MM. Liebaert et Davignon ont fait des
déclaiations annonçant qu'ils adop
teraient la loi, celle-ci étant supérieure
l'ancienne, en dépit de la suppression
du remplacement. M. Davignon a ajouté
qu'en sa qualité de ministre des affai
res étrangères il reconnaissait l'op
portunité de la loi.
Ces déclarations évolutoires ont été
formulées au milieu d'un tapage sans
précédent, et quand M. Beernaert, de
son côté a annoncé qu'il voterait
contre la loi abolissant le remplace
ment, lui qui se vanta d'avoir toujours
défendu le service personnel, le tumulte
redoubla. Dans le bruit, rappelé l'or
dre, M. Hubin protesta contre l'attitu
de de M. Beernaert qui n'avait pas eu le
courage de prendre la parole pendant
la discussion, et trop tard tentait de la
rouvrir.
A ce moment le tapage fut tel que le
président se vit obligé de susprendre la
séance.
Dix minutes plus tard la séance est
reprise et M. Hubin proteste contre le
discours de M. Beernaert et flétrit son
attitude ondoyante.
Il est de nouveau rappelé l'ordre.
M. Destrée appuie M. Hubin, et
M. Beernaert se défend d'avoir modifié
ses opinions.
N'est-il pas le plus ancien partisan
du service personnel
Cette assertion amène l'intervention
de M. Hymans. Le service personnel?
vous l'avez trahi. Et aux acclamations
frénétiques de la Gauche, l'orateur le
démontre avec véhémence.
M. Beernaert tente de se défendre.
Il déclare que son intention était de
s'abstenir, mais en. face de l'intoléran
ce de la gauche, il votera contre. On
crie minuit minuit Le cal
me se rétablit et M. Woeste déclare
qu'il ne votera pas la loi, loi de dupe
rie et de contrainte.
Cett séance orageuse se termine par
le vote sur l'ensemble. La loi est
adoptée par 104 voix contre 10 et 5
abstentions.
A l'élection qui a eu lieu Charleroi
pour les deux sièges vacants au Conseil
communal, ce sont les candidats libé
raux, MM. Cosset, notaire, et Delacu-
vellerie, ingénieur, qui ont été élus par
4,700 voix contre 2,200 données aux
candidats cléricaux, MM. Dermine et
Misonne.
Les cléricaux sont en recul de plus
de 300 voix sur l'élection précédente.
A Hevillers, c'est M. Cosse, candidat
libéral qui l'a emporté sur son concur
rent catholique.
C'était une élection partielle très
importante, puisqu'elle devait décider
de la majorité du Conseil.
f
La loi militaire est votée et entrera
en vigueur au début de l'année pro
chaine. Il n'y aura donc plus de tirage
au sort selon l'ancienne formule et le
funeste système du remplacement aura
vécu.
A ce propos, quels sont les droits de
ceux qui ont versé dès présent le
cautionnement de 200 francs exigé pour
s'assurer un remplaçant au cas où ils
tireraient un mauvais numéro de
l'urne
M. Schollaert a déclaré la Chambre
que les jeunes gens qui ont fait le ver
sement, il y a trois, deux ou un an, et
qui ont été ajournés, avaient en réalité
conclu un contrat avec le gouvernement
et que celui-ci entendait le respecter.
Pour ce qui est des autres, il a été
statué sur leur sort au second verte.
Leur cautionnement leur sera rem
boursé purement et simplement. On
ne peut, en effet, considérer que le
versement qu'ils ont fait a créé un
droit en leur faveur,
La gauche libérale du Sénat se réu
nira, Mardi prochain, veille du jour où
la haute assemblée abordera l'examen
de la loi militaire, qui lui aura été
transmise par la Chambre.
Dans un de nos précédents numé
ros nous avons émis des doutes au
sujet du grand nombre d'enfants que
les cléricaux ont fait inscrire comme
pauvres ayant droit l'instruction
primaire gratuite et pour lesquels
notre Bureau de Bienfaisance alloue
un subside de 1 2,000 fr. par an.
Notre confrère du Nieuwsblad nous
répond en nous invitant lire la loi
de l'enseignement primaire du 15
Septembre 1895 22 Juillet *897, où
nous verrons, dit-il, comment les
listes des enfants pauvres doivent
être dressées par les instituteurs res
pectifs, examinées par l'inspecteur
cantonal et approuvées par le Conseil
communal et par la Députation per
manente, et qu'après, si nous som
mes de bonne foi. nous n'accuserons
plus le Bureau de Bienfaisance et
l'Administration communale de par
tialité.
Nous ferons observer notre con
frère que ce sont précisément ces
dispositions que nous n'approuvons
pas parce qu'elles peuvent donner
lieu des fraudes.
En effet, le personnel dirigeant des
écoles libres est composé de person
nes sortant des écoles normales de
l'évêché et par conséquent la dévo
tion du clergé et des couvents.
Dans ces conditions son travail ne
nous inspire qu'une médiocre con
fiance.
D'autre part, l'Administration com
munale et la Députation permanente,
appartenant exclusivement au parti
clérical, ne sont que trop portées
favoriser les écoles privées au détri
ment des écoles officielles. Il va sans
dire qu'elles approuvent les listes
qui leur sont présentées par le clergé,
étant du reste dans l'impossibilité de
les vérifier en détail et de s'assurer
par elles-mêmes de leur sincérité.
Il n'existe donc en réalité aucun
contrôle sérieux et contradictoire
ce sujet.
Selon nous, les listes des enfants
admis la gratuité devraient être
examinées par des personnes désin
téressées et impartiales, sans parti
pris.
En 1888, M. Colaert mettait en
doute que les 674 enfants admis
alors bénéficier de l'instruction
primaire gratuite fussent tous pau
vres. Aujourd'hui que ce nombre
s'est augmenté des élèves des écoles
privées et porté par les cléricaux
1500, nous nous croyons en droit
d'exiger que les listes en soient pu
bliées, afin que tout le monde puisse
les examiner et contrôler. L'opinion
publique aurait ainsi tous ses apaise
ments et pourrait réclamer si on
constate qu'elles sont truquées, com
me on le suppose aujourd'hui.
Notre confrère du Nieuwsbiad nous
reproche encore de ne pas souffrir
l'existence des écoles du clergé et
des nonnettes par haine des servi
teurs de l'église catholique. C'est là
une vieille rengaine que personne ne
prend plus au sérieux. Nous n'avons
aucune animosité contre personne.
Nos observations sont faites par
esprit de justice et d'équité.
Seulement nous ne pouvons ad
mettre que notre Bureau de Bienfai
sance subsidie, avec la complicité et
l'approbation de l'autorité commu
nale, toutes les écoles privées. Nous
croyons même que la loi ne peut l'y
obliger. C'est là un abus qui, croyons-
nous, n'existe dans aucune autre
localité.
Si les riches couvents de main
morte ouvrent des écoles payantes en
concurrence des écoles publiques,
ils sont libres de le faire, mais qu'ils
en supportent tous les frais et ne re
courent pas l'administration chari
table pour s'en faire octroyer des
subsides au détriment des vrais né
cessiteux. Les parents qui envoyent
leurs enfants ces écoles ne peuvent
être considérés comme pauvres et la
loi ne leur est pas applicable. S'ils
ne sont pas en état de payer le mi-
nerval qu'on exige d'eux, ils n'ont
qu'à les placer dans les écoles gra
tuites, conformément l'opinion
émise par M. Colaert en 1890.
■uubmwiih illuminai gwwtf jÊEsunzjou
Nous avons assisté, Dimanche der
nier, au local de la Garde libérale,
une intéressante conférence donnée
par M. Vercouille, professeur l'U
niversité de Gand.
L'éminent conférencier flamand
avait pris pour sujet La légende
du Docteur Faust M. Vercouille a
été chaleureusement applaudi et
complimenté par le nombreux public
qui s'était donné rendez-vous la
Tête d'Argentlocal de la Garde
libérale.
Une tombola composée de^ nom
breux prix était offerte aux mem
bres.
La fête était présidée par M. Hec
tor Vermeulen, en l'absence de notre
député, M. Nolf, retenu Poperin-
ghe, par la fête de la Ste Cécile,
donnée la Philharmonie.
Nous avons été régalé, Dimanche
dernier, d'un magnifique concert et
d'un bel opéra comique.
Un programme alléchant avait at
tiré un grand nombre de* membres
de telle sorte que la Salle des An
ciens Pompiers était comble.
L'Harmonie nous offrait Le Vieux
de la Garde, marche par Bruce
Pique- Dame, ouverture de Suppé
Suite Printanière, trois ravissants
petits morceaux de Wesly et la ga
votte Les Vers luisants de Paul
Lincke.
Comme toujours nos vaillants mu
siciens ont enlevé ces différents mor-
ceaur, avec maestria, sous l'habile
direction de leur talentueux chef, M.
Henri Moerman.
La partie chantante a été assez
bien rendue par Mme Bromet, canta
trice et M. Donnay, baryton. M"'
Hayem, pianiste, les accompagnait.
Ces trois artistes de la Troupe des
Concerts artistiques de Lille ont eu
beaucoup de succès.
L'opéra comique «-Mariâge d'autre
fois clôturait la fête musicale. Ce
petit opéra a été exécuté a la perfec
tion et Mrae Bromet et M. Donnay
ont été vivement applaudis.
Chez les Anciens Pompiers toutes
les fêtes se terminent par une redoute.
Jeunes et vieux s'en sont donnés
cœur joie et ont promis de se revoir
au 31 Décembre prochain.
Les Usines PANHARD LE-
Le Conseil communal de notre ville
s'est réuni hier soir, 5 heures.
Voici les objets qui figuraient sou
ordre du jour
1. Bibliothèque communale budg%V
1910.
2. Ecole moyenne budget 1910.
3. Ecole moyenne cours de gym-
nasLique.
4. Ecole professionnelle S' Joseph
demande de subside.
5. Hospices civils vente d'arbres et
bois taillis.
0. Hospices civils vente d'une pâ
ture.
7. Messageries suppression d'un
service entre Ypres et Courtrai.
8. Bureau de bienfaisance compte
1908; budget 1910 (dépôt).
9. Finances communales budget de
la ville pour 1910 (dépôt).
Nous donnerons le compte-rendu de
cette réunion dans notre prochain nu
méro.
Il parait que toutes les ménagères, ama
teurs d'une fine tasse, emploient mainte
nant la chicorée des Trappistes Vincart.
Elles savent bien ce qui est bon. F
En vente dans toutes les maisons Delhaize.
Le nommé Pierre Vandenberghe,
charpentier en cette ville, travaillait
depuis quelques jours dans, une maison
en construction, située proximité du
pont du canal, chaussée de Dickebusch.
Chaque soir en quittant son travail,
Vandenberghe avait l'habitude d'enfer
mer ses outils dans un colfre, qu'il
cachait ensuite dans un coin du bâti
ment.
Samedi matin, a son arrivée l'ou
vrage, il fut douloureusement surpris,
en constatant que durant la nuit précé
dente, des voleurs s'étaient introduits
dans le bâtiment, avaient fracturé son
colfre et emporté la presque totalité de
ses outils. Vandenberghe évalue les
objets volés une cinquantaine de
francs. On n'a pas de soupçons.
De Naamlooze Maatschappij