AU T 0 MOBILES.
l/abandon d'enfant.
La Chambre.
MM. Colaert et Van Merris,
La «jrauclie libérale
du Sénal
el la loi militaire.
Deux poids
el deux
mesures.
Le Sénat.
Adj udicaiions.
Un nouveau cabinet dentaire
est ouvert chez le Docteur DIE-
RYCK, rue deschiens25,à Ypres.
Chronique Théàlrale,
Le passage était citer tout en
tier parce qu'il marque bien l'état
d'esprit qui domine droite. Nos
adversaires savent pertinemment
qu'ils ne peuvent, en aucun cas,
mettre un terme aux violentes que
relles qui divisent la jeune et la
vieille droite seulement ils veulent
que ces querelles s'effacent devant j
le péril électoral ils veulent qu'on
les oublie tout au moins en face de
l'adversaire de gauche et qu'on n'y
revienne, puisque inévitablement on
doit y revenir, que lorsque l'épreuve
électorale aura été subie. C'est d'une
jolie sincérité, il faut en convenir.
Ces frères ennemis se réconcilieront
pour faire croire leur clientèle élec
torale qu'ils sont étroitement unis,
puis, la majorité maintenue, ils re
commenceront la petite guerre que
nous voyons se développer depuis
trois années.
Seulement, leur clientèle électorale
est en droit de se demander ce qu'il
adviendra dans tout cela de la puis
sance gouvernementale du parti ca
tholique Il ne servira pas grand'-
chose celui ci de triompher sur le
terrain électoral, s'il lui faut, ensui
te, s'exposer être battu tantôt par
la vielle-droite et tantôt par la jeune-
droite. Ce serait là un jeu dont le
pays serait bientôt fatigué et qui,
inévitablement, nous mènerait la
dissolution.
lu bureau «lu journal
Cartes de Visite la minute.
Il parait qu'un joli chiomo accompagne
maintenant les paquets d'un kilo Chico
rée des Trappistes Vincart et Fils. G
En vente dans toutes les maisons Delhaize.
Voilà enfin trouvé la clef du mystère
qui entourait le petit enfant déposé le
Jeudi, 2 de ce mois, chez les époux
Bolleyn Ypres.
Le petit enfant avait été placé en
nourrice par les soins de l'Administra
tion des Hospices chez la femme Ar-
leuille, rue S'Jacques.
Mardi soir, vers G 4/2 h., la mère de
l'enfant s'est présentée chez Bolleyn
pour s'informer de l'enfant. L'épouse
Bolleyn accompagna l'inconnue jusque
chez Arfeuille et se rendit ensuite au
bureau de police, où elle rendit compte
de ce qui se passait.
Un agent alla aussitôt arrêter l'in
connue qui a passé la nuit la bourse.
Jeudi matin, elle a été conduite au
Palais de Justice, mais elle est sortie
peu de temps après on n'a donc pas
maintenu son arrestation.
La femme est une nommée Marie
Lefever, âgée de 25 ans, native de
Westoutre et habitant Flers-lez-Rou-
baix. Le Jeudi, 2 Décembre, elle était
venue avec son enfant Ypres, avec
l'intention de le porter chez ses pa
rents Westoutre. Au dernier moment
elle a reculé devant la crainte d'une
mauvaise réception et a abandonné
son petit enfant dans les circonstances
que l'on connaît. Etant retourné son
sei'vice en France, elle fut prise de
remords et est revenue Ypres pour
reprendre l'enfant, ou tout au moins
pour le placer en nourrice. C'est le
cas, toujours le même, d'une malheu
reuse fille abandonnée, qui travaille
dans une ferme et où elle a accouché
le 15 Novembre dernier.
Je l'aime. 0ue veux lu Le lre*ors de Culcoud.
Vis «pour eu colliers tout lu Pérou loul l'art
Les poèmes fameux les étoiles le monde
Que veux-m - Je veux un i X LIS 1>E HLLK M.AfcK
Question posée par M. NOLF, M.
le Ministre des chemins de fer, postes
et télégraphes
De nombreux ouvriers de Vlamer-
tinghe, Ypres. Houlhem et environs
vont journellement travailler Confi
nes et Wervicq (France) ils sont obli
gés pour cela de partir le matin 4 h.
57 m. de Vlamertinghe, 5 h. 2 m.
d'Ypres, 5 h. 17 m. d'Houthem et ils
arrivent destination 5 h. 22 m. et
Wervicq 5 h. 31 m., soit une heure et
demie avant l'ouverture des usines et
ateliers, qui est fixée 7 heures.
Il existe un train au départ de Pope-
ringhe 6 h. 17 m. qui arrive Ypres
6 h. 32 m. et ne va pas au delà. Ce
train ne pourrait-il pas être avancé de
quelques minutes et continuer sur Co
nfines de façon y donner la corres
pondance au train qui quitte cette loca
lité G h. 42 m. pour arriver Wer
vicq 6 h. 40 m. et G h. 5G m. Me-
nin, où il assure la correspondance
pour Roulers
Hépoiise du tiiiiii*tt*«v
Un train nouveau suivant l'horaire
ci-après sera organisé dater du 3
Janvier prochain
Poperinghe oh. 31 m.
Vlamertinghe oh. 39 m.
40
Ypres ah. 4S m.
48
Confines 6 h. t m.
Wervicq
Courtrai
6 h. 9 m
10
6 h. 34 m.
Séance du Mercredi 8 Décembre 1909.
La Chambre s'est occupée du budget
des Voies et Moyens et a entendu le
rapporteur M. Léon Hubert, traitant la
question des impôts, soutenir que notre
régime fiscal était le plus démocrati
que de tous ceux des pays d'Europe.
On a augmenté l'impôt sur l'alcool,
mais l'alcoolisme a reculé. On a dégre
vé le sucre. L'orateur s'est prononcé
contre l'impôt sur le revenu. Toute
fois, l'impôt doit être proportionné
la fortune de chacun ce qu'il faut re
pousser c'est l'impôt progressif. 11 n'a
qu'un but la suppression de la pro
priété
En Angleterre, trois reprises on a
dû abandonner l'impôt progressif sur
le revenu. Jamais, d'après le rappor
teur, la Belgique ne l'acceptera.
M. Wauwermans, après avoir préco
nisé la réforme des droits d'enregistre
ment s'est occupé du drait de patente
et il a critiqué les nouvelles disposi
tions déposées par le ministre. Puis
l'on a entendu M. Maurice Lemonnier,
après quelques mots de M. Golfs rela
tifs aux pensions et aux frais de route
trop élevés de certains fonctionnaires.
Le député libéral de Bruxelles s'est
plaint vivement de charges écrasantes
qui pèsent sur les grandes villes loin
de les diminuer, le gouvernement les a
considérablement augmentées, met
tant leurs finances dans une situation
difficile.
Le prix de l'abonnement téléphoni
que l'a occupé ensuite il est beaucoup
trop élevé. Aussi la Belgique occupe-
t-elle au point de vue de ce service une
place fort inférieure en Europe.
Pourquoi ne pas le développer
M. Lemonnier a émis l'espoir que
l'on finira par tenir compte en cette
matière des'desiderata du public.
La question des péages sur les ca
naux a été traitée par M. Tonnelier.
Si l'on veut sauvegarder l'industrie de
la batellerie il est indispensable de di
minuer ces droits qui auraient dû être
supprimés depuis longtemps.
Au cours de la séance MBertrand
s'est plaint d'une rectification faite
par M. Ortegat la sténographie, pro
cédé qui n'a pas reçu précisément
l'approbation du Président. M. Ortegat
ne récidivera pas.
"rTr->mme-> gz -r -T- aERSi
représentants catholiques d'Ypres et de
l'arrondissement ont voté contre
la suppression du tirage au sort,
l'abolition du remplacement,
la réduction du temps de service.
Réunion de la gauche libérale du
Sénat, Mardi matin, sous la présiden
ce de M. Dupont. Objet la question
militaire. Assemblée très nombreuse,
qui a examiné dans tous ses détails le
projet de loi. Echanges de vues très
intéressants entre MM. Goblet d'Al-
viella, Wiener, Delannov, Hanrez de
Sélys-Longchamps, et accord parfait
pour décider qu'alin de ne pas retar
der le vote de la loi, aucun amende
ment ne serait présenté. Les obstruc
tionnistes de la Droite qui comptaient
sur des amendements pour allonger la
discussion en seront donc pour leurs
frais.
Le projet de loi a été adopté l'una
nimité.
Séance du Mercredi 8 Décembre 1909.
Lu mort «le AI. I>«" Mot.
Devant l'assemblée debout, M. le
Président fait l'éloge funèbre de M. De
Mot.
M. Schollaert, au nom du gouverne
ment, M. Dupont, au nom des libéraux,
M. Allard, au nom des catholiques, et
M. Coppieters, au nom des socialistes,
s'associent cet éloge.
M. Cateau, premier suppléant de la
liste libérale, est installé comme séna
teur.
Lu loi militaire.
M. de Favereau se place au point de
vue international et défend le projet.
M. Vandewalle déclare qu'il votera
le projet pour ne pas retarder l'heure
de la réalisation du service personnel.
M. Keesen déclare qu'il votera égale
ment le projet.
La séance est levée 4 h. 45.
Nos maîtres nous ont donné, au
cours de la dernière séance du Conseil
communal, un nouvel échantillon de
leur haute impartialité ei de leur sin
cère désir de mettre leurs concitoyens
sur un pied d'égalité. Plus d'adminis
tration, moins de politique, c'est bien
cela.
M. le Ministre des Sciences et des
Arts trouve qu'il est indispensable de
donner un cours de gymnastique en
plus l'Ecole Moyenne. Le ministre
en proclame la nécessité et on sait
qu'il est loin de combler de faveurs
l'enseignement public qu'il a mission
de diriger
Le Bureau administratif de l'Ecole
Moyenne, composé exclusivement de
cléricaux bon teint, émet un avis favo
rable Le Conseil refuse son interven
tion Pourquoi C'est inutile, dit M.
Biebuyck fils, quand, son père, mem
bre du Bureau administratif de l'Ecole
Moyenne, clame que c'est nécessaire
C'est toujours la même chose, faire de
la politique en tout et pour tout et
quelle politique 1
Autre fait La Société la Ylaamsche
Ster tolérait, lors de ses représenta
tions, que tles collectes fussent faites
au profit d'une œuvre éminemment
philanthropique, le Denier des Ecoles
laïques Ce fait encore a porté om
brage nos maîtres et il a fallu la lar
geur de vues d'un M. Bouqu.et pour le
dénoncer au Conseil. Les collectes se
ront supprimées sans doute l'avenir
les pauvres en pâtiront. Grâces soient
rendues au grand démocrate Bouquet
Cette belle séance devait naturelle
ment avoir son couronnement. Le
Conseil a voté un subside de 4000 fr.
une école professionnelle privée diri
gée par M. Albert Biebuyck, flanqué
de l'abbé Neuville 1 Des Conseillers,
dont M. Sobry, ont cru devoir s'abste
nir, d'autres ont proposé de réduire le
crédit de moitié La demande de sub
side était donc loin d'être justifiée
Cela n'a pas empêché le Conseil de
voter 1000 francs Tout pour les œu
vres cléricales rien pour l'enseigne
ment public, c'est bien cela que nous
devions aboutir, quand les cléricaux
nous promettaient égalité pour tous I
On sait qu'il faut toujours prendre le
contre-pied de ce qu'ils avancent.
Les Usines PAftiHARD LE-
VASSOR, ne prenant part au
cune exposition cet hiver, prière de
demander les nouveaux tarifs
l'agence officielle belge, 14. rue du
Magistrat, Bruxelles.
Malgré toutes les réclamations et
critiques formulées par les indus
triels, commerçants et boutiquiers
de notre ville contre la gestion par
tiale de l'administration des Hospi
ces, celle-ci s'obstine, au mépris de
toute justice et équité, ne pas se
conformer aux dispositions de la loi
du 16 Messidor an VII qui veut que
toutes les fournitures nécessaires aux
établissements soient chaque année
mises en adjudication publique.
Vendredi 8 courant, la dite com
mission a procédé l'adjudication,
réduite pour 1910 deux articles
seulement la viande et le riz.
Toutes les autres commandes et
elles sont nombreuses et importan
tes seront donc comme par le
passé réservées aux amis et adhé
rents politiques des administrateurs.
Ce système contrevient la loi en
restreignant ainsi la concurrence.
De plus, la commission hospitalière
brave l'opinion publique dont elle se
moque, agit contrairement aux inté
rêts des pauvres et frustre les négo
ciants ayant le droit d'être appelés
soumissionner.
11 faut que la Commission des Hos
pices et le Bureau de Bienfaisance
d'Ypres se conforment la loi com-1
me les administrations similaires de
toutes les autres villes du pays. Ceci
n'est que juste et équitable.
On sait qu'à la tête de l'adminis
tration des Hospices se trouve M.
Fraeys, que l'influence des prêtres a
fait placer dans toutes les commis
sions. C'est l'homme indispensable
dont l'échiné se plie toutes leurs
volontés. A côté de lui siège aux
Hospices un autre président, celui du
tribunal, qui devrait être le premier
faire respecter la loi du 16 Messi
dor et il ne le fait pas, ce qui étonne
tout le monde.
C'est encore M. Fraeys qu'on ren
contre l'Ecole de Bienfaisance de
l'Etat, comme président. Là, en
cette qualité, il a fait procéder le
22 Novembre dernier l'adjudication
publique des fournitures de tous les
objets nécessaires au dit établisse
ment en 1910 et comprenant 26 lots.
Il s'est ainsi conformé la loi de
comptabilité de l'Etat du 15 Mai
1846 qui porte en son article 21
Tous les marchés au nom de l'Etat
sont faits avec concurrence, publi-
cité et forfait.
En refusant ce coumpffrfl qoxv
prescriptions de la loi du 16 Messi
dor en ce qui concerne les fournitu
res faire aux Hospices, M. Fraeys
manque de conséquence et de logi
que.
Pourquoi agit-il différemment dans
les deux commissions dont il est le
président
C'est qu'aux Hospices il fait tout
sa guise et qu'il est assuré d'avance
que tous ses actes, fussent-ils dictés
par la plus révoltante partialité, se
ront approuvés par ses amis politi
ques du Conseil communal homo
gène où il est échevin tandis qu.e
pour l'Ecole de Bienfaisance il n'ose
pas encore appliquer le même systè
me de favoritisme qu'il se permet
aux Hospices, ce que, du reste, le
gouvernement ne permettrait sans
doute pas.
Cyrano «le Bergerac
C'est une salle comble, archi-
comble, qui a ovationné avec fréné
sie, il a quelques jours, l'œuvre
grandiose d'Edmond Rostand, cette
pièce héroï-comique qui s'en fut re
cueillir travers le monde entier les
succès incessants, les triomphes quo
tidiens, depuis le jour où Constant
Coquelin, joignant son génie celui
de l'auteur, fit, en incarnant le héros
Gascon, la plus belle et la plus bril
lante création de sa célèbre carrière
théâtrale.
Rien de plus étrange que cet extra
vagant Cadet de Gascogne, qui fait
des niches aux puissants de France,
que cet invincible bretteur qui pour
fend quiconque ose regarder son nez,
que ce critique impitoyable qui
chasse des scènes les faux artistes.
Mais, aussi, rien de plus tendre que
cet être repoussant qui adore la plus
romanesque des Précieuses rien de