AUTOMOBILES. d'Extension Universitaire l/unioii indéfectible. OKKCLS] 1> ÉTUi>E Les (frondes découvertes géographiqu \s contemporaines. Université Populaire. llel leven in de diepe zee. TOMBOLA GRATUITE Les premiers effets de la loi militaire. VASSOR, ne prenant part au cune exposition cet hiver, prière de demander les nouveaux tarifs l'agence officielle belge, 14 rue du Magistrat, Bruxelles. Au Sénal. Le service personnel voté. Le vote sur l'ensemble. Le Roi a signé la loi militaire. L:i Chambre. Droits d'accises l'heureuse nouvelle au Roi et il lui confia les textes originaux de la loi militaireetde la loi sur le contingent. Le baron Goffinet déclara M. le vicomte Simonis et M. Schollaert qu'il s'acquitterait, aussitôt que l'au torisation en serait donnée par les médecins, de la mission qui lui était confiée. Le président du Sénat se retira alors avec M. Schollaert non sans avoir apposé sa signature sur le registre destiné aux visiteurs. Peu après leur départ le baron Goffinet, accompagné du docteur Thiriar, se rendait dans l'apparte ment du souverain et lui communi quait le vote du Sénat. J'ai le plaisir de vous annoncer, Sire, dit le secrétaire des commande ments du souverain, que le Sénat cet après-midi a voté la loi militaire. Quand plaira-t il Votre Majesté de signer la nouvelle loi A ce moment le souverain, qui était étendu sur sa chaise longue, se souleva et dit d'une voix énergiqne Je veux signer cette loi tout de suite, tout de suite Qu'on me don ne les documents. Les voilà, Sire, répliqua le ba ron Goffinet qui déposa sur une table près de Sa Majesté la loi militaire et le projet sur le contingent. Le docteur Thiriar autorisa le ma lade signer. On le souleva et, d'un trait ferme, le chef de l'Etat apposa sa signature au bas des précieux documents, non sans manifester une vive satisfaction. Il était alors exac tement 6 h. 40. Puis, le Roi demanda au baron Goffinet des détails sur la discus sion, s'intéressant tout particulière ment au vote. Il fallut lui commu niquer les détails apportés par le chef du cabinet le nombre de vo tants, le chiffre des voix pour et contre et celui des abstentions. (1) Mais le docteur Thiriar intervint et rappela au malade qu'il ne pouvait se fatiguer. Muni des documents signés, M. le baron Goffinet redescendit dans son cabinet où M. le bourgmestre Adol phe Max, qui venait prendre des nouvelles, avait été introduit. Monsieur le bourgmestre, lui dit le secrétaire des commandements du Roi en l'apercevant, j'ai le plaisir de vous annoncer qu'à l'instant Sa Majesté vient de signer la loi mili taire et en même temps le projet fixant le contingent. Le baron Goffinet plaça alors sous les yeux du premier magistrat de la capitale les deux documents portant la signature encore humide du chef de l'Etat. C'est là, dit M. Max, la preuve que l'état du Roi est satisfaisant. J'en suis très heureux et je vous se rais reconnaissant d'exprimer au souverain les félicitations de la capi tale, dit M. Max. Le chef de l'Etat tenait essentiel lement si mer l'importante réforme militaire. Son désir s'est réalisé. Aussi, diverses reprises dans la soirée, le Roi mamfesta-t-il sa très vive satisfaction Et voilà comment fut signée par le chef de l'Etat la nouvelle loi mili taire. MSchollaert a été immédiatement prévenu téléphoniquement par le lieutenant comte Cornet, officier d'ordonnance du Roi, de l'événe ment. Les importants documents furent renvoyés, dès Mardi soir, par exprès, au chef de cabinet. Le projet de loi a déjà été publié au Moniteur Le Journal de B ruxelles insère une longue lettre d'un militant catholique de l'arrondissement de Namur, où l'on formule contre les dirigeants de l'Association catholique les accusa tions les plus précises. Ils auraient (1) Il aura pu se rendre compte du patrio tisme des cléricaux Yprois de MM. de Vinck, Colaert et Van Merris. préparé la fameuse séance où l'on a voté un ordre du jour hostile la loi militaire comme on prépare un mau vais coup i on avait omis de porter la question militaire a l'ordre du jour pour surprendre la minorité on a menti en signalant dans la résolution la présence de 1,800 délégués, alors qu'en fait 300 seulement assistaient la séance, l'ordre du jour voté n'était qu'une attrape, un chef-d'œuvre de finasserie. Cela continue pendant une longue colonne, sur ce ton moitié miel, moi tié fiel, particulier aux habitués de sacristie. Il sera intéressant d'enten dre ce militant-la défendre la liste cléricale pendant la prochaine cam pagne. M. Mélot aura maintes occasions de répéter la prière bien connue De mes amis, délivre-moi, Seigneur. Voici comment la Presse, feuille catholique d'Anvers, traite M. Schol laert Les amis du ministère semblent sentir de plus en plus tout ce qu'a d'avilissant le «coupdu père François» familier aux apaches parisiens, et que M. Frans Schollaert a transporté sur le terrain parlementaire en l'appli quant la majorité catholique. D'après la Presse, M. Schollaert vaut un apache parisien, employant le coup du père François c'est-à- dire attaquant par derrière ceux qu'il veut dévaliser. Ce sont des métaphores, incontes tablement mais elles n'en sont pas moins injurieuses pour le chef du cabinet. c. .ssr rJBwœ. «s* v h* ET Y P R E S. A dater du 16 Janvier l'JlO Cours de M. le prof. PERG^MENl avec projections lumineuses. Dimanche 19 Décembre 1909 15 heures, Salle de la Bourse, rue Carton, Conférence publique avec projections lumineuses, par M. C. DE BFtUYNE, professeur l'Université de Gand. Sujet Entrée gratuite pour les membres. Entrée 0-10 c. pour les hommes. Gratuite pour les femmes. .-Jt-r. La nouvelle loi militaire, bien que non promulguée encore, commence cependant sortir ses premiers effets. Et ils sont des plus heureux comme on va pouvoir en juger. Dans nombre de villages et même de villes belges, les jeunes gens avaient l'habitude de mettre de l'argent de côté en vue des joies du tirage au sort. Ils fondaient de véritables sociétés d'épargne, avec président et trésorier, pour recueillir leurs cotisations chaque semaine. Comme ils s'y prenaient souvent plu sieurs années l'avance, ils réunis saient d'ordinaire des sommes assez rondelettes, parfois cent francs par tête ou davantage. Tout cet argent était dépensé le jour du tirage au sort et les jours suivants, on ne sait que trop de quelle façon déplorable en orgies scandaleuses, presque tou jours marquées par des rixes. Il était sans exemple que l'échéance fatale passât sans morts violentes, dans di vers coins du pays. A Hoeylaert, les miliciens de 1910 avaient fait comme partout ailleurs, et leur cagnotte se portait particuliè rement bien. Or, que vient-il de se passerdanslajoliecommune viticole C'est que le président a réuni tout son monde pour annoncer la suppres sion du tirage au sort et partager l'argent. C'est avec une joie délirante que chacun a reçu la bonne nouvelle et sa part de l'encaisse. On a bien un peu bu, chanté et dansé, le soir même, en des agapes fraternelles, pour fêter l'enterrement de l'odieuse loterie, mais, en somme, tout s'est passé le mieux du monde. Et les ex affiliés n'ont pas mangé beau coup près toutes leurs économies si heureusement reconquises et pour lesquelles ils trouveront sans doute un meilleur emploi que celui auquèl ils les destinaient. Les Usines PANHARD LE- Séance du Mardi 14 Décembre. La séance s'ouvre 2 heures sous la présidence de M. Simonis. Le prince Albert assiste la séance. Il est arrivé seul sans officier d'ordonnance. On continue le débat militaire. M. le baron d'Huart déclare qu'il votera le projet qui réalise des avanta ges appréciables. M. Lafontaine, bien que ses préfé rences aillent la nation armée, votera le projet. M. Dupont votera le projet sans au cun amendement parce qu'il apporte des améliorations importantes notre régime. 11 se félicite de ce que le gouverne ment ait accepté la main que la gauche lui a loyalement tendue. Il fait une déclaration en faveur du service personnel. (Applaudissements sur de nombreux bancs. Le prince Albert applaudit également.) M. Magnette déclare qu'il votera le projet. M. le Ministre de la Guerre fait un long discours en faveur de son projet. L'article premier, impliquant le Ser vice personnel, est voté par 08 voix contre 28 et 6 abstentions. Tous les autres articles sont adoptés. Enfin on vote sur l'ensemble du projet. Il est adopté par 71 voix contre 22 et 9 abstentions. (MM. Raepsaet, 't Kint de Rodenbeke, Van Ockerhout, A. Vercruysse, Berryer, Délia Faille, Wernerde Mérode, DerbaixetHanrez). Ce vote est souligné par les applau dissements de la gauche toute en tière. -» S. M. ayant pris connaissance du document, l'a parcouru plusieurs reprises, étendu sur sa chaise longue. Après avoir essayé deux ou trois signatures sur des feuilles volantes, pour affermir son écriture, il a signé définitivement. Cette signature a été donnée le Mardi soir, G h. 43 m. Lors de la discussion du budget des voies et moyens, M. Nolf a présenté les observations suivantes M. Lie- baert ministre des finances. M. Xolf. L'article 6 parle des droits d'accises sur le tabac, et, ce su jet. qu'il me soit permis d'attirer un instant l'attention de l'honorable minis tre sur une question qui intéresse les contrées houblonnières. La récolte houblonnière a été forte- meotcomprornise cette année par suite d'une attaque violente de vermine aphidienne. Ce genre de maladie, véritable cala mité quand elle s'abat sur une région, se représente périodiquement, en moyenne tous les trois ou quatre ans nous avons eu déplorer ses ravages en 1890, 1894, 1898, 1900, 1903 et 1909. Elle a des conséquences véritablement désastreuses, entraînant la perte totale d'hectares de culture. Si l'on tient compte des prix élevés auxquels les houblons se sont vendus au cours de cette campagne, grâce aux achats de l'étranger et principalement de l'Allemagne, où la même maladie a fait les mêmes ravages, de même que dans la plupart des pays européens, 011 peut estimer la perte subie des centaines, voire des milliers de francs par hectare de culture. Les hou blons se sont en effet vendus en moyenne raison de 115 180 francs les 50 kilogrammes. Seuls les cultivateurs qui ont com battu sans relâche la maladie par des aspersions de décoction de tabac ont obtenu une récolte atteignant et dé passant même 1,000 kilogrammes l'hectare, tandis que les autres, qui ont reculé devant les frais que ces lavages entraînent, n'ont eu que des rende ments nuls ou presque nuls. Ces lavages nécessitent, en effet, outre les frais de main-d'œuvre, qui sont conséquents, l'emploi, en moyen ne, de 500 000 kilogrammes de dé chet de tabac par hectare. La valeur marchande de ce déchet de tabac est de 25 35 centimes le ki logramme et les droits perçus sont de 15 centimes au kilogramme, soit 50 p. c. environ de la valeur de la marchan dise, ou une dépense de près de 100 francs par hectare. M. le ministre rendrait un service appréciable la culture s'il pouvait ac corder la ristourne de ces droits. Nous avons encourager l'emploi du remède. La fraude pourrait, me semble-t-il, être évitée en faisant subir au tabac employé certains mélanges qui, tout en lui conservant son efficacité pour combattre la maladie dont il s'agit, le rendrait impropre la consommation. Je demande donc que M. le minis tre veuille bien fixer son attention sur cette question, et si elle peut se résou dre pratiquement, de lui accorder son appui. (Très bien gauche) M. IJebaert, ministre desfinances. J'examinerai très volontiers la ques tion. Séance du Mercredi 15 Décembre 1909. Après que M. Schollaert eut déposé le projet du contingent qui a été ren voyé d'urgence une commission spé ciale, M. Renkin a ouvert la discussion sur le budget colonial par un discours qui a duré trois heures et pris toute la séance. Il a constaté que depuis l'annexion du Congo, la campagne menée jadis contre l'Etat indépendant s'est conti nuée en Angleterre contre la Belgique. Et il a opposé aux imputations diffama toires dont son administration et ses agents sont l'objet un démenti solennel et indigné. Citant ensuite diverses .accusations, il les a une une rétorquées. Bientôt l'Angleterre reconnaîtra les progrès réalisés par la Belgique. Le programme de 1908 a déjà été réalisé. Les indigènes auront toute notre pro tection et nous les pousserons dans la voie de la prospérité, a dit le ministre. Par l'application des règles nouvel les dans toutes les régions où l'exploi tation du domaine est abandonnée, les indigènes auront le droit de récolter les produits du domaine, caoutchouc et copal, et de les vendre aux particu liers. Quant la législation fiscale, elle devra être revisée et des mesures pri ses pour amener la perception des taxes et impôts nouveaux. Le gouvernement a décidé d'exemp ter les travailleurs des missions, l'instar de ce qui se fait pour les tra vailleurs de la colonie. M. Renkin a énuméré ensuite les diverses réformes annoncées par son exposé des motifs et il a cité toutes les mesures que l'administration coloniale

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Le Progrès (1841-1914) | 1909 | | pagina 2