Chronique de la ville. Nécrologie. Les libéraux des Flandres. La nouvelle G en da rm erie Service des eaux alimentaires. Notre population. Société des Anciens-Pompiers. tout l meeting n a jamais convaincu personne, qu il na d'autre ftTicaciie que de stimuler le zeie de no* homm s et de faire leur éducation politique Un uieilleui moyen de pénétration, c'est la presse Elle atteint I elect'-ur domicile et ce>l ce qu il faut recher cher, car la masse des électeurs se lient a l'écart des reunions politiques. Mais ce-l de^ maintenant que nos assoc ations doivent lancer leurs ma- nifestes. c'est une erreur d'attendre la Vi-ille de 1 élection Iélecteur campa gnard a ce moment est inonde décrits de tous les genres, qu il ne lit pas. Comment exiger, en effet, d hommes qui n'ont pas I habitude de lire, qui nonlpourla plupart qu une instruc lion i udimenlaire, qu ils absorbent en quelques jours les innombrables écrits que les divers partis politiques leur adressent Et puis comment veut-on que ceux qui lisent fassent en si peu de jours, I éducation politique de ceux qui n'ont pas d instruction Cai, ne Ioublions pas, c'est toujours la pro pagande individuelle qui prime tou tes le> autres. A l'œuvre donc et sans retard. Mais en dchor? du travail qui pie- cede les campagnes èleclmiles il y a mieux faire pour la propagation de nos idées. Travaillons I organisation sérieuse de notre parti, prenons exemple sur nos adversaires Créons des associa tion.-. dans chaque arrondissement. Ayons nos œuvres comme les cléri caux et les socialistes 11 faut que les adhérents puissent trouver dans no tre parti tous les avantages qu ils trou vent dans d autres. Ayons nos mutua lités de retraite, nos mutualités con tre les maladies, nos sociétés ouvriè res Groupons nos organismes et ne négligeons pas les encouragements que les pouvoirs publics leur accor dent Occupon--nous aussi de la petite bourgeoisie. Apportons notre appui ceux qui en ville et la campagne partagent nos idées. N'oublions pas que pour faire des adeptes il faut autre chose que des principes et de jolis programmes il faut que nos hommes se sentent soutenus dans la lutte pour la vie, car il faut vivre avant tout Les cléricaux avantagent leurs adhérents en toute circonstance. Agissons comme eux. Soutenons aussi nos sociétés d agré ment, elles constituent, dans nos Flandres, un excellent champ d'action pour la propagation de nos idees les libéraux ne sauraient assez les encou rager. Ne sonl-ce pas nos sociétés dramatiques, nos cercles de musique, de gymnastique, de tir ele qui ont développé et maintenu la vie politi que dans nos peu tes villes et nos com munes? Les hommes qui s'y dévouent sont les meilleurs artisans de notre parti, ils ne sont pas toujours soute nus comme ils devraient lèlre. Enfin, gardons-nous de critiquer tort et travers ceux qui se dévouent notre cause, la critique est aisee elle peut être nécessaire, mais il ne faut pas en abuser et surtout ne la produire quà bon escient et en prê chant dexemple. Sachons, enfin, que la propagande enlraine de grands frais et que nos deniers de la lutte peuvent èire mieux alimentés que par de simples conseils [Flandre Libérale La situation d Roulers. Voici ce que la Gaze te dan- son numéro du 21 Janvier 1910 impri mait Nous avons icçu hier la v site de plusieurs personnalités de Roulers i ce qn'elles nous ont dit nous a vivement élonne Nous avions cru jusqu'à présent que l'acti vité éta'l, à-bas, au*-i fiévreuse qu'aux envi rons de Bruxelles et que l'on travaillait ferme Détrompez-vous, nous a-l-on déclaré, on ne fui rien fis que cela Un ne songe pas tenter quelque chose Comment Mais il y a pourtant uo can didat, n'esl-re pas El l'Association n'a pas entrepris une campagne R en du tout rien Nous n'avons même pa-de canari Depuis deux an.- l'A-.-ocia- lioti d'arrondissement ne s'est plus leunie Nous tombions des nues, comme on pense Nous posâmes encore quelques qu >uoiis, et voici, eu lesume ce quon uous a atlirmé L'Association libérale ne bouge pas, et ne parait pas désireuse d'euliée en campagne actuellement fou quelles raisons, il nous est impossible de le savon Le- démarches que nous avons faites en vue de la convoca tion d'une assemblée n'ont pas abouti Nous voilà donc trois mots des élections I sans candidat et suis organisation El pourtant, uous avons le veut en poupe. Aux dernières élections coiomnuales, nous avons gagne beaucoup de terrain Vous savez qu'il ne nous manquait que 700 voix, aux der nières eclions législatives, pour avoir un élu Eh bien, rien que dans la ville, cous avons gagne ces 700 voix. D'aune part, la si tuation est tufiiiiiuent plus favorable qu'il y a quatre ans. Nous n'avons plus le cotu- bisme sur le nez II y a un mouvement géné ral. Il sufliraii d'eveiller un peu la popula tion. Mais ou ne fait rien, ou ne lente rien, on ne parait songer rien. C'est l'apathie, pis que cela la léthargie Voilà ce qu'on nou- a du. Nous avoirs pt ne v croire Cela n'est vraiment pas possible il doit y avoir quelque malentendu. Un nous presse d'inlervenir Mais de quel droit Nos amis I-., dirig-ants de Roulers, qui ont donné déjà des preuves fréquentes de leur dévouement, doivent avoir de bonnes rai sons d'agir comme ils le l'ont ou de ne pas agir... Quoi qu'il en soit, des députés libéraux au torisés ne pourraient ils s'occuper de la ques tion Roulers est, pour nous, une pliu e im portante Il faut que nous l'enlèvions, et il serait lamentable que nous allions échouer là quelques voix.. La réponse cet article ne s'est pas faitatlendre otelle est de bonne encre. Elle émane de M De Laere, le Prési dent de I Association Libérale de Rou lers, qui rappelle dans sa lettre qu'en 1906 il fui I objet des mêmes attaques Voici celle réponse Roulers, 21 Janvier. L'article de la Gazelle sur la situation Roulers m'étonne et les personnalités dora vous avez reçu la visite sonl bien peu au cou rant de ce qui se passe. C'est d'ailleurs la répétition de ce qui s'est fait en 1906 où, dans une visite que je fis dans vos bureaux, j'ai prouvé combien certaines communications qui vous avaient été adressées étaient peu fondées. Voudriez-vous prier les personnalités en question de se mettre en rapport avec moi Je leur donnerai les renseignements qu'elles dési rent et que je crois inutile de publier dans un journal aussi répandu que le vôtre ei que j'ap précie beaucoup étant son abonné peu près depuis sa fondation. Je puis cependant vous annoncerquc depuis le 11 courant trois réunions importantes ont eu lieu et que je ne compte absolument pas me soustraire aux engagements que j'ai pris envers nies -irais politiques. Je vous prie, etc. Le président de l'Association libérale, G De Laere. La Gazette s'est empressée d'insérer la lettre de M De Laere et elle conclut en disant qu il s'agit d'un malentendu et que le dévoûmenl des libéraux de Roulers ne peut être mis en doute. Que la Gazette soit de bonne foi, c'est certain Mais on avouera qu'il est regrettable qu'un journal comme la Gazettequi exerce une influence incontes'abk' dans notre paru, ac cueille sans contrôle des accusations imméritées contre des hommes tels que M De Laere, dont la longue car riere a ele toute de dévoûmenl pour notre parti. Nul en Flandre n ignore que si le libéralisme s'est maintenu Roulers, c'est grâce aux efforts constants de M De Laere et de ses amis. Que ceux qui les critiquent en lassent autant Le 20 Janvier est décédé Gand, l'âge de 8o ans, M. G. Van Al- leynnes, conseiller honoraire la cour d'appel de Gand, officier de l'Ordre de Léopold. Magistrat érudit, M. Van Alleyn- nes avait consacré les loisirs de sa retraite l'étude d'importantes ques tions juridiques intéressant spéciale ment la boucherie. Le service funèbre suivi de l'inhu mation a eu lieu Gand le 25 Jan- j vier. Xous présentons sa famille, nos plus sincères compliments de condo léance. Il s est donc trouvée} cojiseillers pour donner leur approbation au malen contreux projet d'ériger la nouvelle gendarmerie l'Esplanade deux ont voté contre MM. Iweins et D'Hu- vettere M. Fraeys, échevin des travaux publics et président des Hospices, a déclaré dans la séance du conseil communal du 22 Janvier dernier, que s'il avait été présent la séance du 15 Janvier, il aurait voté le projet du Collège. Xous regrettons cette décision et nos regrets seront partagés par la majorité de nos concitoyens, peut- être même par certains des conseillers qui, en émettant un vote affirmatif, n'ont pas eu le courage de leur opinion. Nous avons déjà dit que ce projet ne nous disait rien qui vaille qu'il marquait notre avis la première étape vers la démolition de la partie des remparts, que l'ancienne admi nistration a laissé subsister, après avoir commis la faute, aujourd'hui généralement admise, de démolir la partie de l'enceinte s'étendant du côté du Boulevard Malou actuel. Ce qui nous fait supposer qu'il en est bien ainsi c'est qu'il est question de tracer un boulevard qui contour nera l'Esplanade, en prévision, dit le rapport, de l'extension que la ville pour rait prendre de ce côté. N'est-ce pas là avouer implicite ment que la partie restante de l'en ceinte est condamnée et que nous aurons dans un avenir plus ou moins rapproché déplorer sa disparition Comment en effet la ville pourrait- elle prendre de l'extension de ce côté, si on laissait subsister le bout des remparts qui s'y trouve Nous nous trouvons donc bel et bien devant une volonté arrêtée de démolir. Nous n'en voulons pour seconde indication que la dépense de 40.000 45.000 francs que l'on va affecter pour donner la construction nou velle une façade en style yprois. Or cette façade sera tournée du côté des remparts elle sera masquée en grande partie Conçoit-on que l'on consacre 40.000 45.000 francs une façade si c'est pour la cacher et la reléguer dans un coin Il ne nous paraît pas que dans tout cela on agisse avec franchise. Nos conseillers ont beau nous dire qu'ils ne veulent pas de la démolition de nos remparts, nous ne sommes pas dupes. Ils cherchent leurrer l'opi nion publique, ou bien ils se laissent rouler. Et puis fussent-ils sincères, com ment donc empêcheront-ils l'Etat de poursuivre la démolition le jour où il estimera devoir faire usage de son droit d'expropriation Que pour l'un ou l'autre prétexte, il trouve que les remparts sont une gêne pour la gendarmerie construi re, il décrétera la démolition d'utilité publique et le tour sera joué ce sera une occasion de plus pour notre maïeur de dire 't en is ikke niet. La décision prise par le Conseil est regrettable tous égards. Elle s'explique d'autant moins qu'elle lèse gravement les intérêts de l'administration des Hospices, donc des pauvres de la ville. La gendarmerie actuelle est, com me on le sait, une propriété des Hospices civils. L'Etat, qui a cette propriété en location, paye de ce chef un loyer annuel de j.000 francs Une fois les gendarmes partis que fera-t on de cette propriété et que rappor- tera-t-elle encore L'administration des Hospices ci vils n'aurait-elle pas pu s'entendre avec le département de la guerre pour lui céder la gendarmerie actu elle et notre Maïeur qui a tout négo cié n'aurait-il pas dû user de son influence pour favoriser pareille opé ration r Mais non il na pas voulu démordre de son idée et quand les Hospices sont entrés, paraît-il, en pourparlers avec le -département de la guerre, Je siège était fait. Et cependant, l'emplacement de la gendarmerie actuelle était ample ment suffisant pour y construire de quoi loger. 18 ménages de gendarmes et 9 célibataires Mais non, on a préféré imposer la ville une solution que la majorité de nos concitoyens désapprouve, qui est la fois onéreuse pour nos finan ces et mauvaise pour nos Hospices C'était l'idée de notre Premier et nos conseillers, comme d'habitude, se sont inclinés. Les Yprois ont les ad ministrateurs qu'ils méritent. Quant l'État, s'il ne voulait pas s'entendre avec les Hospices pour reprendre la gendarmerie actuelle, n'avait-il pas un emplacement tout indiqué pour loger les gendarmes la caserne S,e Barbe C'était vraisemblablement trop simple. Il a trouvé plus logique de démolir et de désaffecter ce qu'il avait pour aller construire ailleurs On nous a habitué en haut lieu tant de gaspillages, qu'une folie de plus n'est pas pour nous étonner. Sous prétexte de repos dominical nos fanatiques cléricaux font couper la pression les Dimanches et jours fériés partir de neuf heures du matin, en été comme en hiver. De l'avis de beaucoup de person nes, il ne devrait pas y avoir d'inter ruption dans un service aussi impor tant qui a été établi en vue de l'hy giène et de la salubrité publique. Il nous semble que pour OOO francs par mois la moitié trop on devrait nous donner de l'eau les Dimanches comme les au tres jours, tout au moins jusqu'à midi. Et quelle eau, mon Dieu débite le fameux château construit grands frais au bout de la rue d'Elverdin- ghe Le plus souvent d'un goût dou teux, chargée de rouille et sentant le marais. Le relevé de notre population au 31 Décembre dernier, montre que celle-ci ne suit pas a la lettre les pré ceptes de Mgr Mercier. Les nais sances n'atteignent que le chiffre de 402 contre 408 décès, soit 22 par mille nouveaux nés, alors que la .moyenne en Belgique est de près de 28 par mille. Il faut encore déduire de ce relevé que les promesses électorales cléri cales de 1891 ne se sont point réali sées. Au lieu de devenir un centre im portant, notre population diminue en 1909 de 255 habitants (arrivées 768, départs 1015). Cette exode vers les grands centres et la France prouve qu'Ypres péri clite commercialement et n'était-ce que les Hospices et le Bureau de bienfaisance secourent 5000 indi gents, (1/3 de nos habitants) les dé parts seraient encore plus nombreux. Voilà où conduit ce beau régime clérical. Cette société donne Dimanche 30 courant, 7 heures du soir, en son local de la rue du Séminaire, un Con cert suivi de Redoute. Le programme est composé d'une partie pour harmonie, d'une autre

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Le Progrès (1841-1914) | 1910 | | pagina 2