Chronique de la ville. Inondations. Question posée par MM. NOLF et BUYL M. le minisire des travaux publics, le 4 Février Des inondations sérieuses se sont produites Oostvleteren, Renirighe, Westvleteren, Pollinchove et environs depuis plus de cinq mois, l'eau y cou vre les pâturages et les terres labour. Cette situation aurait été évitée ou, tout au moins, atténuée, dit-on, si l'évacuation des eaux avait pu se faire par le canal de Loo (canal de Fintelle Fumes) Y a-t-il eu des raisons pour ne pas utiliser ce canal et lesquelles Eu tous cas, M. le ministre ne vou drait-il pas donner d'urgence des in structions pour venir en aide aux inondés Itépon.xe «lu ministre. La question est l'examen. Il sera répondu ultérieurement. Séance du Mercredi 9 Février 1910. la Chambre a repris la discussion du budget du Congo, et entendu par mo tion d'ordre, M. Vandervelde, s'étonner que les deux derniers décrets déposés la Législature, concernant des con cessions de mises et des concessions agricoles, n'aient pas été soumis aux délibérations du Conseil colonial. Appuyant l'argumentation de l'ora teur, M. Tibbaut a condamné la procé dure employée. De son côté, M. Meche- lynck a blâmé le ministre de n'avoir pas réclamé l'avis du Conseil colonial. Les lumières de la Chambre suffisent, a répondu M. Renkin, et je suis prêt fournir tous les renseignements de mandés L'incident ayant été clos l'examen du budget a continué. Dans un discours développé, M. Flé- chet s'est particulièrement occupé de l'exploitation des mines et s'est efforcé de démontrer qu'elle restait incertaine. Il ne partage en rien l'optimisme de M. Renkin, ce Chantecler de la colonie belge. Le ministre îles colonies s'occupant des observations de M. Tibbaut, s'est plu défendre l'administration du Comité spécial du Katanga, qui aurait su limiter les prétentions de M. Wil- leams, tout en défendant les intérêts belges. Que veut M. Tibbaut? Défendre, un véritable monopole d'Etat. Il exagère, et quand il prétend que la majorité des actions de l'Union Minière sont allées aux Anglais, il se trompe ou veut éga rer l'opinion publique. En réalité, ce sont des maisons belges qui les possè dent. Le ministre ayant déclaré que les avances faites le sont sous la responsa bilité du gouvernement, M. Van Mar che a demandé si elles étaient contrô lées par la Cour des comptes M. Renkin a répondu négativement. Puis il a combattu l'idée de liquida tion préconisée par M. Tibbaut, parlé de sa légèreté de ses arguments déloyaux et affirmé que le gouverne ment ferait valoir ses droits, tous ses droits. A la fin de son discours, M. Renkin s'est attaqué M. Morel, la Congo reform association, qui avait mené une campagne odieuse de dénigrements et de calomnies et il a annoncé qu'il s'efforcerait d'empêcher les abus et qu'il avait donné des ordres pour que les nègres fussent traités avec équité. Le Séual Séance du Mercredi 9 Février 1910. Lcn Coiimi'IN (le prud'homme»». Le Sénat continue la discussion de la loi sur les Conseils de prud'hommes. Il repousse un amendement de M. Libioulle, réduisant l'âge électoral de 30 25 ans. Il repousse également un amende ment demandant l'obligation de savoir lire et écrire pour les membres des Conseils de prud'hommes. Al. Colfs n'est plu» dissident. M. Colfs a fait sa soumission. Il est rentré repentant l'Association conservatrice et a déclaré accepter la place qu'on voudra bien lui donner sur 1 a liste des candidats. Triomphe facile. Notre article consacré a la nou velle gendarmerie a eu la bonne for tune de toucher au vif ie rédacteur en chef du Journal d Yprestel point, qu'il ne trouve nous opposer que des citations tronquées et des affirmations mensongères. Le Progrès combattrait aujour d'hui un projet qu'il préconisait jadis et le Journal fait état d'un article paru dans nos colonnes le 29 Avril 1906. Or cet article, dont on ne relate qu'un passage, dit absolument l'op posé de ce que le Journal voudrait nous faire dire. En 1906 comme aujourd'hui, le Progrès combattait le projet d'établir la nouvelle caserne de gendarmerie l'Esplanade Voici, en effet, ce que le Progrès disait Nous apprenons l'instant la décision prise, de construire la nouvelle gendarme- rie l'Esplanade. Elle est bien regretta- ble, car elle pourrait, un moment donné, être la cause de la suppression d'une par- tiede notre garnison. En effet, l'infanterie n'aurait plus de plaine pour l'instruction des recrues elle serait obligée de faire usage de la Plaine d'Amour, dont dispose l'Ecole d'Equita- tion ce qui pourrait provoquer entre les deux armes des rivalités de nature sup- primer l'une ou l'autre. Que la ville réfléchisse une bonne fois cette éventualité, dont pourrait dépendre l'avenir de la ville. Comme elle n'a que peu de ressources, il ne faut pas que l'ad- ministration, par son insouciance, en sup- prime une qui porterait un coup sensible a beaucoup de contribuables vivant avec la garnison. Au surplus, le nouvel emplacement est bien mal choisi. 11 va enlever la plaine tout son cachet et la vue admirable des boulevards intérieurs et extérieurs Comme cette partie de l'article, paru dans nos colonnes le 29 Avril 1906 gênait le Journal d Ypres, celui- ci n'a rien trouvé de mieux, que de la supprimer. C'est un moyen facile de s'assurer la victoire. Mais quel moyen Au surplus les idées ont changé bien des actes vantés jadis seraient réprouvés aujourd'hui et considérés comme du pur vandalisme de plus en plus l'on se pénètre de l'idée qu Y près doit conserver son caractère d'originalité, et c'est heureux. Le Journal termine son élucubra- tion en se livrant quelques tirades plus jésuitiques les unes que les autres pour arriver démontrer que l'article du Progrès pourrait bien être l'œuvre dequelque fonctionnaire communal en mal d'écrire. Notre confrère se trompe; l'article n'a pas les origines qu'il soupçonne, il n'est pas le fait d'un correspondant d'occasion, mais puisqu'il plaît au Journal d'Ypres de nous révéler que nos idées sont partagées même dans son clan, nous accueillons l'aveu avec plaisir. Sans le vouloir, le Jour nal nous apporte ainsi une preuve de plus que le projet est repoussé par la majorité de nos concitoyens, ce que nous n'avons cessé de dire et ce que le Journal a essayé de contester. Merci. 1-e Goiivcrncment lilx'»i-;»I piMM'Iutiii iiHKiirern aux vailleura invalides et vieux une |»ei»f*ïoi» <le l francs l»j*e au. V11 Joui-nul d'Ypres Comme nos comptes-rendus des séances du Conseil communal ne sont pas triés sur le volet, c'est-à-dire qu'ils ne sont ni revus, ni corrigés, ni arrangés par le grand maître qui préside aux destinées de notre chère cité, il n'y a rien d'extraordinaire ce que nous ayons mal saisi la cita tion de notre Maïeur. Du reste, d'autres journaux ont fait la même erreur. Nous sommes vraiment heureux d'apprendre que le tableau du Siège d'Ypres n'a pas disparu et que cet acte de vandalisme n'a pas été. per pétré. Voilà pour le premier point Quant au second point, nous tenons a dire que la composition de notre journal était faite au moment où nous avons trouvé dans notre boîte les pièces dont s'agit. Or, Journal d'Ypres, comme vous les aviez publiées huit jours avant nous, nous avons donc trouvé super flu de les insérer. Vous radotez, cher confrère, quand vous affirmez que nous aurions fait un joli tapage si ces pièces n'avaient été communiquées qu'à vous seul. Ce qui le démontre c'est que nous avions annoncé cette publication. Le Journal et son patron seront-ils satisfaits Ecoles cl Prisons. En 1884, le parti clérical, en signe de joyeuse entrée, démolissait d'un seul coup de plume, des centaines et des centaines de bonnes écoles. En ce moment certains se permet taient de crier la prudence, on met tait devant les yeux des démolisseurs cet axiome: supprimer des écoles, c'est construire des prisons. Les VVoeste et compagnie n'y prirent garde et continuèrent la tâche de destruction. Le présent montre les résultats de leur œuvre les méfaits de toutes espèces sont si nombreux en Belgi que, que certains journaux catholi ques jettent un cri d'alarme et pleu rent sur le grand nombre de vols, meurtres, incendies, viols, qui se commettent actuellement en notre Belgique catholique. Les prisons de viennent trop petites, l'immoralité règne en maître, et que voit-on La presse catholique réclamant une nou velle loi sur l'enseignement Allons donc, qu'on fasse des lois tant qu'on voudra, elles seront toutes mauvaises, aussi longtemps que le parti catholique restera adversaire de l'enseignement obligatoire, qui forcerait le père de famille envoyer son enfant l'école, au lieu de le laisser vagabonder avec des vau riens. Mais les calomniateurs jettent aisément tout le tort sur les écoles neutres. Et cependant, voyez les crimes commis en Belgique. Sur 10 cas, il y en a peine 2 dans les grandes vil les, comme Bruxelles, Anvers, Liège, G<tnd, les autres ont pour théâtre, nos Flandres et le Limbourg, là où le crétinisme règne en maître. Les preuves Les catholiques oseraient-ils don ner la liste des méfaits les plus igno bles commis depuis 5 ans, avec indi cation des écoles où les auteurs ont reçu leur éducation MM. Golaert et Van Merris, représentants catholiques d'Ypres et de l'arrondissement ont voté contre la suppression du tirage au sort, l'abolition du remplacement, la réduction du temps de service. Le Caru:n:tl. Le Carnaval n'a pas été favorisé par le temps. Dimanche, il y avait peu de masques. Dans les salles de danse, le soir, l'animation était nulle. Le temps exécrable du Lundi a été cause que plusieurs groupes, disposés faire une tournée en ville, ont remis leur sortie Dimanche. Par contre, le Mardi/ les masques furent nombreux tant en rue que dans les différents bals. Il y avait beaucoup de mouvement dans les cafés de la Grand'Place et les mas ques ont circulé jusque fort tard. Espérons que demain Dimanche le temps sera plus clément qu'il y aura beaucoup d'animation et que les cafe tiers feront de bonnes affaires. Alise au point. Un de nos lecteurs nous signale que le Progrès s'est trompé en dé clarant que notre Bourgmestre, en séance du Conseil, avait affirmé une chose inexacte en disant que le toit des Halles a été recouvert jadis de tuiles plates, et qu'il s'était effondré sous le poids de ces tuiles. Notre abonné nous fait observer que ces détails se trouvent relatés tout au long dans les Ypriana, p. 114 et 117. Nous reconnaissons que notre cor respondant a raison, avec cette res triction toutefois que l'auteur des Ypriana, M. Alphonse Vanden Pee- reboom, est loin d'être affirmatif en ce qui concerne l'effondrement de la toiture des Halles. Voici en effet comment il s'expri me ce sujet Vers 1377, on remplaça l'an- çier.ne toiture en tuiles de tous les bâtiments l'ouest du beffroi, par une toiture en ardoises et l'on fit le même travail l'aile orientale, en 1393 I cette partie du toit s'était, par ait-il, effondrée sous le poids des lourdes tuiles qui le cou- vraient Ville d'Ypres. Société de Secours Mutuels De Oud-Leerlingen der Stadsschool. Tombola au profit de la section B, autorisée par le Collège des Bourg mestre et Eclievins, par décision du 9 Janvier 1909. Le comité porte la connaissance du public que les prix de la Tombola sont définitivement composés comme suit 15 obligations (lots de ville) d'une valeur nominale de 100 francs avec prime. lor prix (5 lots) Bruxelles 1905 Anvers 1887 Anvers 1903 Gand 1897 Liège 1897 2" prix (3 lots) Bruxelles 1905 Anvers 1903 Liège 1897 3" prix (2 lots) Bruxelles 1902 Liège 1897 4° prix (1 lot) Bruxelles 1905 5e id. id. id. 0" id. id. id. 7" id. id. Anvers 1887 8° id. id. id. 1903 A son grand regret, le comité a été obligé de demander l'administration communale de pouvoir reculer le tirage de la Tombola au Hiniuuclie Octobre 1910. Pardécision du2i Janvier 1910,cette remise leur a été accordée. Néanmoins, le tirage est irrévocable ment fixé cette date et ne sera plus remis. Le comité remercie de tout cœur les personnes qui ont acheté des lots et celles qui sont disposées en acheter pour l'aider atteindre son but philan thropique. Billets 0-10 c. Carnets de fo J fr. Au nom du Comité Le SecrétaireLe Président, A. Vanden Driessche. A. Stoffel. Grand STOCK «le cheminée» en tmirhrt? des prix très avantageux. GEOKGES L\PIERE, MARBRIER 50, rue des Chiens, YPRES. Société «les Anciens Pompiers. Cettesociété organise pour Dimanche 13 Février, 10 heures du soir, un G II A i>" D BAL Paré, Masqué et Travesti. Ce bal s'annonce comme devant avoir un gros succès et les concur rents la tombola du petit cochon de lait seront nombreux.

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Le Progrès (1841-1914) | 1910 | | pagina 2