ouverte, E. GILLIS-BOUQUET Caisse des Propriétaires SANATORiUiYl Grand STOCK m, REPOS DOMINICAL TUBES COLONIAL. Colonial Rubber Le Conseil communal de notre ville s'est réuni hier soir, 5 heures. Voici les objets qui figuraient son ordre du jour 4. Propriétés communales procès- verbal de la location d'herbages Zille- beke. 2. Propriétés communales vente de terrains. 3. Propriétés communales deman de de réduction du prix de bail de la pêche dans l'étang de Zillebeke. 4. Hospices civils procès-verbal de ventes d'arbres. 5. Hospices civils vente d'un ter rain. b. Bureau de bienfaisance cession d'un bail. 7. Bureau de bienfaisance location de biens immeubles. 8. Culte compte 1909 de l'église.S' Martin. 9. Culte procès-verbal de vente de sapins de la fabrique d'église S' Pierre. 10. Culte procès-verbal d'adjudica tion de travaux l'église S' Pierre. 11. Subside en faveur de l'oeuvre de la Goutte de lait. 12. Garde civique compte 1909. 13. Enseignement moyen cours de gymnastique l'école moyenne de l'Etat. 14. Règlements communaux circu lation de vélos sur les trottoirs. 15. Sport hippique demande de subside. Nous donnerons le compte-rendu de cette séance dans notre prochain nu méro. Il paraît que nos maîtres viennent de reprendre au service de la ville, un ouvrier renvoyé, il y a plus de deux ans, pour faits graves. Sa réintégration dans le cadre des ouvriers de la ville est vivement commentée. Chronique Théâtrale. - LE FLIBUSTIER - Déclamer des vers fussent-ils de Jean Richepin pendant trois actes consécutifs, dans une salle quasi-vide, ■offre sans doute aux malheureux inter prètes des charmes fort peu goûtés. Elle pourrait nous en raconter là- dessus, la Tournée de Comédie Fran-- çaise qui donna, Mardi dernier, sa représentation devant quelques ran gées de chaises, alignées dans un ordre parfait, mais seules occupées, hélas par cette légendaire couche de pous sière qui recouvre, si paisiblement, la fois le contenant et le contenu du Grand Théâtre Municipal de la Ville d'Ypres Nous ne comprenons rien cette abstention en masse des habitués de la... Porte du Cloître St Martin. D'au cuns prétendent que la cause en est l'arrivée tardive de la Tournée après le Carnaval et la Foire qui ont sensiblement miné le gousset aux bons Yprois. D'autres soutiennent pré férer attendre la reconstruction du Théâtre, qui se fera dès l'achèvement du Stand de la Garde-civique une question de semaines, comme vous voyez... Quoi qu'il en soit, c'est bien tort que, alors que des conseillers commu naux soulèvent la question d'une nou velle Salle de Spectacle, les admira teurs des Lettres jugent utile de briller par leur absence, lorsqu'une troupe étrangère excellente d'ailleurs se risque venir jusqu'à nous. C'est un système de propagande dont nous ne voyons pas bien l'efficacité. Cela dit, revenons au programme de Mardi. Adrien ne est mariée de ce matin un lieutenant de navire. Un sien cou sin, amoureux évincé, lui apprend que le marin porte... perruque. par- exemple, c'est trop fort Que Georges ait eu des maîtresses, passe encore mais être atteint de calvitie, et n'en pas avoir prévenu sa future, c'est une supercherie qui doit conduire au di vorce. Par bonheur, avant d'en arriver là, la petite femme s'avise prendre son mari par les cheveux... qui ne lui restent pas dans les mains et la ca tastrophe est évitée. Voilà. Ce n'est pas bien compliqué, et cela ne pêche pas par excès d'esprit. C'est un simple lever de rideau, un premier numéro qu'on exécute pendant l'entrée du public. Mais cette fois, hélas le public n'entra. Heureusement il y eut autre chose et infiniment mieux Depuis dix ans que Pierre Legoéz est parti sur un corsaire, sa fiancée, Janick, n'en a reçu aucune nouvelle et le croit mort. Seul le vieux François attend avec confiance le retour du petit-fils. Un jour, en l'absence de l'aïeul et de la jeune fille, Jacquemin, camarade de bord de Pierre qu'il croit, lui aussi, tué, rapporte la mère de Janick, Marie- Anne, quelques souvenirs de famille que lui confia jadis le disparu. Afin de donner au Vieillard l'illusion d'un re tour, Jacquemin consent, sur les in stances de Marie-Anne, jouer le rôle de Pierre. Mais Janick, qui n'est pas du complot, se met aimer tout de bon le jeune homme. Celui-ci ne résiste pas aux charmes de la petite fiancée mais, honnête et fidèle au souvenir de son ancien compagnon, il avoue la substi tution et s'apprête partir, lorsque Pierre, qui a abandonné la vie maritime pour devenir un riche mineur, rentre l'improviste au pays. Le vieux Lergoëz maudit et chasse l'imposteur. Pierre s'élance pour le tuer mais Janick proclame son amour pour le tendre Jacquemin. Le mineur aban donne alors son camarade ses droits sur la jeune fille et unit les deux amou reux, la grande satisfaction de Fran çois Lergoëz qui, en vieux loup de mer, s'était pris d'amitié pour celui qui était resté, lui, rencontre du petit-fils, un fier et hardi flibustier. Œuvre extrêmement délicate, d'une grâce charmante, d'une conception ad mirable, écrite en un style adapté au milieu, aux personnages, aux mœurs de la Bretagne. Ne terminons pas sans faire l'éloge de la petite troupe, qui a donné cette œuvre une interprétation impeccable et digne des ovations répétées qdé lui prodigua la poignée de spectateurs éparpillés et clairsemés-oh 1 com bien dans la salie. Jamais on n'aurait pu s'imaginer que si peu de mains pus sent faire tant de tapage. La claque of ficielle en eût pâti. C'était réveiller un pauvre petit papillon qui, las de volti ger autour du lustre séculaire, s'était tristement endormi sur les tleui's fànées des lambris déteints. Voilà comment se termine notre saison théâtrale. Une vraie soirée de carême, quoi Thaly. Décoration civique. La croix de lr* classe est décernée M. Ferdinand Van Daele, juge d'in struction, au Tribunal de première instance de notre ville. J'ai goûte la doueeoi de Vroise endormie j J'ai goule ion silene**, 6 lointain Alcaiar j Mais je oVi rien goûte qui *.i«iie, sur m. vie, e dessert merveilleux^ l'cXOLIS Dh BEUKhLAKK des prix très avantageux. GLOfU.LS L VPIEttK. Vous conserverez tout votre linge blanc comme neige par l'emploi régu= lier du Sunlight Savon. DE MIDI A 10 HEURES DU SOIR. Dimanche Mars 19iO 11. L. ALiUSEVS, \l J. DUIIOUCK, UO Îfî 3tî O o c o SO 1- <X> -r- to O <3d - CQ Tt SC ce -îiîr-COOCÛOe- o o CCCCÎÛ w C: O O O O o <D <Z3 Cl O CD D cr «JJ S g E i.spg.2 e s a Avant de contracter pour vos be soins de la saison 1910 demandez prix et échantillons des PNEU M A TIQUES (MARQUE 2 ANCRES) ET DES Durant la saison écoulée ils ont une fois de plus prouvé être les plus solides, les plus durables et les plus doux au roulement. Guérisou ans opération BANQUIER KL'I CAIITOft, YPKES. qu'ils ne rétablissent que la forme si tant est encore qu'ils le font - mais extirpent toute âme, suppriment tout mouvement et toute allure et annihilent tout caractère C'est eux surtout que s'adresse ce repro che du poète de Toute la Flandre Vous ne comprenez plus les hauts beffrois [en deuil Ni ce que disent aux nuées Tant de pierres destituées De leur ancien et bel orgueil. Il faudrait que, négligeant toute considé ration d'un autre ordre ou tout esprit de pa/ti, ceux qui ont le sentiment du Beau, l'amour de leurs vieux monuments, le désir de respecter le cachet artistique de leur cité natale et, disons-le en un mot, 1 z respect de cette cité qui n'est plus au vent du monde qu'un tombeau d'orgueil flamand s'unis sent enfin pour arrêter la néfaste oeuvre de destruction méditée sous prétexte de res tauration. Il faut absolument enrayer ce fléau de la restauration et faire respecter par tout homme qui a l'honneur d'appartenir l'édi- lité d'une commune glorieuse par son passé esthétique, ces belles paroles de Charles Buis Conservons, avec un soin pieux, ces trésors pénétrés de la quintessence de l'âme de notre race et de l'esprit de notre nation. TOREX. (LustinJ. Maladie «lo poitrine. Pension 10 1:2 francs. Ascenseur. Chauffage central. Eclairage électrique. La Perruque. Le Flibustier. «le cheminées en marbre MARBRIER 50, rue des Chiens, YrRPES. Instructions avec chaque brique. Il parait que toutes les ménagères, ama teurs d'u e fine tasse, emploient mainte nant la chicorée des Trappistes Vincart. Elles savent bien ce qui est bon. F En vente dans toutes les maisons Delhaize. MARCHÉ A U HEU h RE. 9Y PRE fi Lundi Pâques. RUl DE DIX MU DE. n° 16 Y PRES r- r- o c i- c o oooooooo o o w o se s e o ce pi - t- co 51 ce ce <D U} <lj £L| Un Ph CC O Aux constructeurs (S» marchands de vélos. S. A., S. Quai «lu Strop, GA.YD. Lts frères Verdonck, bandagistes, ortho pédistes, renommés en lous lieux, trois fois brevetés pour leurs bandages sans ressort ei sans élastique Fournisseurs (le l'Etat et du Pilotage, des Hôpitaux civils et militaires dOstende (iliaque se maine il est fait appel notre aide par des personnes at teintes de her nies grosses comme unetête d'enfant, sur venues la suite d'opéra tions désas treuses ou oc casionnées par le port de ban dages défec tueux, surtout de ces banda ges élastiques qui par leur élasticité sont incapables d'ar rêter une hernie soit naissante ou complète. Demandez nous des centaine, d'adresses offertes par des personnes reconnaissantes opérées une. deux et même trois fois, qui, après opération, allaient mille fois plus mal, et qui maintenant, grâce nos bandages spéciaux, peuvent se dire guéries Remarquez bien que, par notre expérien ce de quaiante ans, nous pouvons tout vain cre-par nos multiples systèmes de bandages herniaires. 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M Fkançois Verdonck, rue de l'Eglise, An<eglieni-lez-Courtrai, est consulter le Lundi, de 9 4 heures de l'apiès-midi, la Vieille Pomme Quartier de Lille, Courtrai Et M. Honoré Verdonck, près de la nou velle Poste, Ostende, est consulter le Samedi, de 9 4 heures de l'après midi, l'Hôtel du Cornet d'Or Place Simon Siévin, Bruges. Les autres jours de la semaine on peut les consulter chez eux dans la matinée. V la dem uide des clients, les bandagistes Verdonck se rendent domicile. Voir l'Etat-civil la 4 page. Sociét«» Anonyme ALTO RISÉE PAR ARRÊTÉ ROYAL DU 8 JUIN 1835 75" exercice social 1909-1910. Conseil d'Administration MM. Edm Nerinck, vice-président de la Chambre des Représen- inuts le Baron de Moheau, ancien Ministre, directeur de la Banque Nationale de.Belgique Ai.b Clibert. propriétaire Misonnk, avocat, Bruxelles le Vicomte 0. Desmaisières. mem bre de la Chambre des Représentants. Commissaires MM le Comte oe Ribaugolrt, sénateur le Comte Fl. de Liedekerke le Comte Et Visart oe Rocakmè H Berger La Caisse des Propriétaires émet des obligations de 500 francs remboursables la quinzième année de leur émission e' rapportant un intérê1 annuel de quatre pour cent (4 p c La Société se réserve la faculté de remboursement dès la dixième année. I a Société a pour objet de prêter, sur garanties hypothécaires, des sommes remboursables par annuités ou a terme fixe Elle peut participer, la constitution d'établissements elle peut aussi prendre des fonds ri valeurs en dépôt, établir des caisses de service, accepter toutes gestions, notamment de deniers publics, >*i faire toutes opérations et placements pour le meilleur emploi des fonds qui lui sont confiés et la sauvegarde de ses intérêts (Extrait des statuts). Le capital-actions est de 15,000,000 francs, le capita'-obligations de 103,400,000 fr. au 31 Décembre 1909 AGENT A APRES s

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Le Progrès (1841-1914) | 1910 | | pagina 3