E. ANGÏLLIS-BÛUQDET
Chronique de la ville.
Conférence
M.PERSOONS,
Caisse des Propriétaires
GEORGES LAPIERE,
C'est tort que l'on a dit et que
l'on dit encore que le journalisme
mène tout... condition d'en sortir.
Deuxième point non moins impor
tant
Ces temps sont bien changés et
c'est désormais vers le féminisme que
devront se tourner nos politiciens
s'ils veulent devenir ministres.
N'allez pas croire au moins que
nous exagérions La preuve en est
que M. le député Colaert, le très ca
tholique mai'eur d'Ypres, le défen
seur et le champion en titres des in
térêts féministes au Parlement, le
nouveau candidat ministre se fait
pendant vingt-quatre heures le mê
me raisonnement que nous...
Gageons même que la nouvelle de
sa candidature au ministère des
sciences et arts l'aura pour le
moins autant étonné que vous qui me
lisez.
11 a certes dû se demander d'où
lui venait cette aubaine et quels
mérites personnels il devait cette dis
tinction courue r
Puis, comme M. Colaert a de la
mémoire, il s'est rappelé le bon
temps, c est a-dire les effervescen
ces féministes, les lois revendicatri
ces inspirées par le sexe faible et la
constitution de la commission nom
mée pour les examiner.
Et la bonne étoile qui protégea M.
Colaert en cette circonstance, le fit
nommer rapporteur de cette commis
sion Dès lors ce fut pour le bourg
mestre d'Ypres la célébrité certaine
et nos bouillantes revendicatrices ne
juraient que par lui.
Elles disaient notre rapporteur».
Et, quand il se posa en champion dé
finitif de la bonne cause et s'enrôla
galamment sous la bannière du fémi
nisme chrétien, nous n'oserions affir
mer qu'il n'y eut un brin de jalousie
dans les autres clans un tantinet
rivaux.
Bref, tout alla bien. M. Colaert
sortit de la campagne avec les hon
neurs de la lutte. Et si les féministes
du dernier bateau l'ayant peut-être
trouvé un peu tiède, ont fait des res
trictions, les autres, ne fût-ce que
par reconnaissance, devront, dans
les temps de suffragettes qui se
préparent, jurer de lui rester fidèles.
Elles se seraient même montrées,
nous assure l'une d'elles, si incon
solables de ce que leur député ait re
fusé d'être ministre, que M. Colaert
risque fort d'être grondé. Un mi
nistre féministe, oh ma chère
Que l'on s'étonneencore aprèsde tels
succès que M. Colaert soit devenu
célèbre et de par ce fait jugé digne
du portefeuille des arts et sciences.
Quand je vous le disais que le
féminisme mène tout.
MM. Colaert et Van Merris,
Vingt millions
d'impôts nouveaux.
L'augmentation des droits que le
gouvernement se propose de perce
voir sera d'environ
Total fr. 18,048,000
Et ce n'est pas tout. II faut y ajouter
le produit de l'augmentation des droits
sur les tapis, les ananas, les pèches,
les abricots, les papiers de luxe, les ap
pareils photographiques etc. Nous dé
passerons certainement les vingt mil
lions.
Pourquoi le gouvernement s'est-il
tant hâté, de déposer ce projet de loi
C'est ce qui est plus qu'étrange.
On négociait avec la France. Le moyen
employé est bien fait pour l'indisposer,
et rendre rétives les Chambres françai
ses.
Chronique électorale.
La liste libérale pour les élections
législatives du 22 Mai prochain, pour
l'arrondissement de Furnes-Dixmude-
Ostende a été définitivement arrêtée
comme suit
suppléant Ostende.
M. Charles Barbier, docteur Furnes.
M. Joseph Vander Heyde, avocat la
Cour d'appel de Bruxelles.
M. Willy Van Sieleghem, avocat, repré
sentant suppléantsortant Dixmude.
M. Achille Decock, échevin Ostende.
M. René Van Imschoot, avocat, con
seiller communal Ghistelles.
M. Auguste LesalTre, avocat-avoué
Furnes.
L'Association libérale de Roulers a
tenu une assemblée générale pour pro
céder la désignation des candidats
pour l'élection législative de Mai pro
chain.
Ont été proclamés comme candidats
efi'ectifs MM. Gustave De Laere, ban
quier, Roulers et Van den Berghe,
fabricant, Iseghem.
Suppléants MM. Julien IJoste, avo
cat, Bruxelles et Eugène Mestdagh,
industriel, Roulers.
Garde Libérale.
Dimanche 10 Avril 1910,
Les membres de la Garde et ceux
de nos Associations libérales de la
ville et de l'arrondissement sont in
stamment priés d'assister cette réu
nion.
Elections législatives du
22 Mai 1910.
L'association libérale de l'arrondis
sement se réunira Dimanche lOcourant
10 heures du matin.
11il1111>Ie requête.
Jadis le carillon existait pour tout
le monde il annonçait l'heure
toute la ville il n'y avait pas un
quartier où on ne l'entendait.
Aujourd'hui nos concitoyens qui
habitent la Grand'Place et les alen
tours des Halles sont les seuls
bénéficier d'un avantage qui jadis
était commun tous.
Nous nous faisons l'écho de l'im
mense majorité, si pas de la totalité
de nos concitoyens, en demandant
notre édilité de rétablir l'ancienne
situation, pour l'annonce de l'heure.
L'ancien carillon existe toujours, il
rendait des services que le nouveau
ne peut rendre, pourquoi ne pas con
tinuer l'utiliser
Actes olïiciels.
Par arrêté royal du 21 Mars, sont
déchargés des fonctions de membres
du conseil de milice de l'arrondisse
ment d'Ypres, pour la levée de 1910, le
capitaine en second Lippens, du 3* de
ligne et le capitaine commandant Piers,
du même régiment, et sont nommés
membres du dit conseil le capitaine en
second Gaillet, du 3* de ligne et le
capitaine commandant Bosschaert, du
3* lanciers.
Un escroc.
Il v a quelques jours, M. Emile Bar-
tier, négociant Ypres, rue au Beurre,
reçut la visite d'un monsieur élégam
ment vêtu, la boutonnière ornée d'une
rosette multicolore. Il se présenta sous
le nom de de Pierpont se dit officier,
adjoint d'Etat-major l'Ecole d'équita-
tion d'Ypres et habiter un quartier
l'Hôtel de France. Il acheta un bel ap
pareil Kodak d'une valeur d'une
centaine de francs, qu'il ferait prendre,
dit-il, par son ordonnance, qui il
remettrait l'argent pour solder sa note.
M. Barder flairant un bon client, insista
pour que le monsieur emportât l'appa
reil, ce qu'il consentit finalement de
faire. M. Barder ne vit arriver ni ordon
nance ni argent.
Or, hier matin, parcourant son jour
nal, M. Barder y lut un fait divers ab
solument édifiant. Un monsieur de
Pierpont s'était fait remettre un appa
reil photographique par un négociant
Tourcoing, dans des circonstances
identiques.
Faut-il dire qu'à Ypres, personna ne
ConnaissaitM. dePierpontetqueM. Bar
der n'a eu d'autre ressource que d'al
ler conter sa mésaventure la police.
QUE VOTRE SAVON SOIT
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représentants catholiques d'Ypres et de
l'arrondissement ont voté contre
la suppression du tirage au sort,
l'abolition du remplacement,
la réduction du temps de service.
Sur le Champagne
les vins en bouteilles
les vins ordinaires
les eaux-de-vie et liqueurs
les truffes
la parfumerie
les soieries
l'huile d'olive
les raisins frais
les legumes en boîte
les fromages
les savons de toilette
les autres savons
fr.
o,04o,000
120,000
6,080,000
1,250,000
24'000
1,000,000
2,0o0,000
25 ',000
64,000
70,000
,400,000
400,000
850,000
i
A Ostende.
Candidats effectifs.
M. Adolphe Buyl, représentant sortant.
M. Désiré Serruys, Ingénieur, sénateur
Candidats suppléants.
A Roulées.
3 heures,
AU LOCAL DES ANCIENS POMPIERS,
PAR
député de SNicolas.
Il paraît que toutes les ménagères, ama
teurs d'une fine tasse, emploient mainte
nant la chicorée des Trappistes Vincart.
Elles savent bien ce qui est bon. F
En vente dans toutes les maisons Delhaize.
J'ai goûlé la douceur de Venise endormie
J'ai goùu- ton silence, lointain Alc^izar
Mais je n'ai rien goûte qui vaille, sur ma vie,
e dessert inei veilleux. I XQCJIS DE BKUKLLAF.K
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AUTORISEE
Société Anonyme
PAR ARRÊTÉ ROYAL DU 8 JUIN 1835
75" exercice social 1909-1910.
Conseil d'Administration AI VI. Eom Nerinck, vice-président de la Chambre des Représen
tants le Baron ue Moreau, ancien Ministre, directeur de la Banque Nationale de Belgique
Alb Glibeht, propriétaire Misonne, avocat, Bruxelles le Vicomte C. Desmaisiéres, mem
bre de la Chambre des Représentants.
Commissaires MAI le Comte de Ribaucourt, sénateur le Comte Fl. de Liedekerke le
Comte Et. Visart de Bocahmè H Berger
La Caisse des Propriétaires émet des obligations de 500 frtnes remboursables la quinzième
année de leur émission e' rapportant un intérê1 annuel de quatre pour cent (4 p c -La
Société se réserve la faculté de remboursement dès la dixième année.
I a Société a pour objet de prêter, sur garanties hypothécaires, des sommes remboursables
par annuités ou terme fixe. Elle peut participer la constitution d'établissements elle peut
aussi prendre des fonds et valeurs en dépôt, établir des caisses de service, accepter toutes gestions,
notamment de deniers publics, et faire toutes opérations et placements pour le meilleur emploi
des fonds qui lui soni confiés et la sauvegarde de ses intérêts (Extrait des statuts).
Le capital-actions est «le 15,000,000 francs, le capita'-obligations de 103,400,000 fr. au 31
Décembre 1909
AGENT A YPRES
