HERNIES
l ÂNGILL1S BOUQUET
Caisse des Propriétaires
Q«
>ui se seul morveux
se mouche
Quelle éducation.
A la Garde civique d'Ypres
A propos d'une prière.
Ça et la.
Vélodrome Yprois.
Guérisou sans opération
BANQUIER
être envisagée que comme un acte de
mauvaise administration ou plutôt
comme une preuve nouvelle de l'hos
tilité de notre administration pour
tout ce qui touche notre enseigne
ment public.
Comment c'est au moment où par
tout ailleurs on songe améliorer les
installations scolaires, les mettre
en état de répondre toutes les ex
igences de l'hygiène, fournir aux
jeunes générations plus d'air et plus
de lumière, développer les exer
cices corporels par des leçons de
gymnastique pour lesquels il faut de
l'espace, que l'on vend ici pour une
bagatelle, un terrain qu'une adminis
tration intelligente, s'il n'existait pas,
chercherait acquérir par voie d'ex
propriation
Nous disons tout bonnement que
c'est de la folie.
N'y a-t-il donc plus l'Hôtel-de-
Ville un conseiller suffisamment in
dépendant pour protester contre pa
reille aberration
Ah s'il s'agissait d'une école fré
quentée par des enfants de riches
Mais non, il n'y a l'école com
munale que des enfants d'ouvriers et
de petits bourgeois De là la scan
daleuse décision de nos maîtres et la
veulerie de nos démocrates de carton
Dans un de nos précédents articles
nous avions dévoilé l'attitude du
Journal d'Ypres l'égard des jour
naux anti-cléricaux, libéraux et neu
tres.
Nous avions, avec citations l'ap
pui, démontré que le pieux organe
n'a ni l'amour du prochain, ni la pra
tique de la doctrine chrétienne ensei
gnée par le Christ.
Il faut croire que le Journal
d'Ypres a été touché au vif puisqu'il
se met dans une sainte colère il er
gote tel point que ses citations vont
l'encontre de la thèse qu'il veut
défendre et qu'il se condamne de
nouveau lui-même.
Journal, mon bon, avant de con
tinuer dans cette voie, méditez bien
les préceptes du Christ, fixez les dans
votre mémoire ce faisant vous re
viendrez, peut-être, de meilleurs
sentiments
A l'occasion de la bénédiction du
drapeau de l'Union des Elèves du
Collège S' Vincent, un cortège, com
posé d'une douzaine de sociétés, ban
nière en tête et conduites par des
ecclésiastiques, a parcouru les prin
cipales rues de la ville en chantant,
criant et vociférant.
Devant le local de la Garde Libé
rale ainsi que devant diverses mai
sons particulières, habitées par des
libéraux, ces énergumènes poussaient
en chœur, les cris de Hou Hou
Nous signalons l'attitude de ces
prêtres l'attention des parents qui
leur confient l'éducation de leurs
enfants. Et cela se passait le jour
même où la Chambre votait i200.000
francs aux écoles libres
Nous supposons que ces actes de
voyoucratie commis au sortir d'un
banquet doivent être mis au compte
de l'ivresse, mais en ce cas la police
est-elle sans action pour assurer la
tranquillité de nos rues et protéger
nos concitoyens contre des perturba
teurs ensoutanés et autres
Le conseil de discipline de la garde
civique d'Ypres a siégé Vendredi 8
courant, au prêtoir de la Justice de
paix. Quatre gardes étaient poursui
vis pour absences non autorisées
aux exercices.
Le Conseil leur a infligé tous la
réprimande et, en outre, a l'un d'eux
1 franc d'amende ou un jourdeprison.
Ce fait divers assez banal a été
fort commenté dans le public, par le
fait qu'il s'agissait, en l'espèce, de
trois éducateurs de la jeunesse chez
lesquels il convenait mieux de prê
cher l'obéissance aux lois du pays,
que de montrer l'exemple de l'insu
bordination.
Ces poursuites ont révélé encore
que les plus coupables, comme sou
vent, sont restés dans l'ombre et que
les malheureux instituteurs poursui
vis n'ont fait qu'exécuter les ordres
de leurs directeurs cléricaux qui les
ont poussés se mettre en travers la
loi.
L'espace nous manque pour relater
les intrigues, les bravades, les inso
lences et les manifestations ridicules
et tapageuses auxquelles se sont
livrés les deux éducateurs de la jeu
nesse.
On a été jusqu'à mêler l'affaire
le nom du député de Poperinghe, qui
aurait bénévolement prêté son con
cours pour chercher désorganiser
la garde civique d'Ypres, alors qu'il
serait mieux dans son rôle d'organiser
celle de Poperinghe, ville frontière.
Notre confrère flamand le Weer-
galm ayant répondu d'une façon pé-
remptoire et catégorique aux mali
cieuses critiques de M. le député
Colaert, notre éditeur a cru inutile
de continuer cette polémique avec
des adversaires de mauvais vouloir,
Un dernier mot cependant.
Le très catholique (!?!)M. Colaert
qui a la prétention d'être si sévère
envers les éditeurs libéraux qui édi
tent et vendent les prières en ques
tion et dont l'auteur est non pas un
libéral mais un Fransciscaince dé
puté orthodoxe le sera-t-il aussi
l'égard des éditeurs et des libraires
catholiques de Poperinghe, de Bruges,
d'Ostende, d'Alost, de Gand et d'au
tres lieux, qui impriment et vendent
ces mêmes prières, et les dénoncera-
t-il également la vindicte publique
Ou bien aura-t-il deux poids et
deux mesures
Qui vivra verra (1)
m
<D
G
Qi
-0
A
o
c-i
ci
s
0
"O
G .S
P
n*
2 03
*8
s
<8
<Z) -+-1
G o
.ti ro
-M
G 0
b!o
s
- g05
-♦—O 0
G
03 ij)
xi r3 G
S bfl
H
<1
H
■W
s
2
p-i 5
x
Ph
M
Fg
cn
W
X
g
w 3
m e"1
T3 w
m
X
O
C iO O C OO
aoaos^t-oooo
•n 20 r— 20 'M r— 20 6^1
Çf T- M
0000000 ao
00000000
r- 30 L- 30 1 CD iC
CN -r- ««-r CO <3^ CO
OO OOOO^-
o O O O O O 20
20
G
o
<v
03
G
cr
<v
c/)
G 0 o a;
a S g
i.ëêg.ss s
co oh ph pq o
0 G
G l
Le désarroi et la négligence qui
caractérisent les services communaux
font toujours florès Nulle direction,
nulle surveillance.
Depuis des semaines, il s'étale sur
un des bancs des remparts, une ins
cription ignominieusement dégoû
tante, peinte l'huile en gros carac
tères, bien en vue et qui, dans toute
autre localité, ne subsisterait pas
vingt-quatre heures
La collection de pierres, jetées par
les gamins, se trouve, toujours sur la
base de la statue de Alphonse Van-
denpeereboom les inscriptions effa
cées par le temps, ne sont toujours
pas- rétablies.
Il nous semble pourtant que l'ad
ministration communale en prenant
possession du monument, s'était en
gagée l'entretenir
Evidemment on ne fera pas droit
notre réclamation, pour le simple
motif qu'elle constitue une critique
par un adversaire politique.
Ah S'il s'agissait d'un monument
mariai
i) C'est-à-dire que qui vivra ne verra
rien. (N. d. 1. R.)
Il parait qu'un joli chiomo accompagne
maintenant les paquets d'un kilo Chico
rée des Trappistes Vincart et Fils. G
En vente dans toutes les maisons Delhaize.
OUVERTURE.
Cette fois, au moins, le V. Y. dé
bute bien. Entre l'ouragan de la
veille et les giboulées du lendemain,
le soleil s'est levé radieux, et darde
sur le ring ses rayons bienfaisants.
Ce n'est pas encore une fête printa-
nière vu qu'on grelotte quelque peu
dans ses fourrures ce n'est cepen
dant plus une réunion hivernale, car
les jeunes pousses, dans la plaine
déjà verdoyante, dressent crânement
leur petite tête vers le ciel azuré...
Aussi, la foule est accourue en
rangs serrés. Lesgradinssontbondés,
les virages n'offrent plus de vides,
et l'énorme tribune s'est suffisam
ment garnie.
I. Match derrière grosse moto
Plateau, entraîné par Nevejans,
semble parfaitement en forme, et file
une allure superbe. Il gagne en
jouant, car sa supériorité sur les com
pétiteurs se dessine nettement.
Tichon, derrière Dumoulin qui le
mène, lutte héroïquement et fournit
une belle course, nese laissant voler
qu'un tour chaque manche par
Plateau. Son succès équivaut pres
que celui du vainqueur.
Marcelli n'existe pas. Trop grand
pour s'abriter efficacement derrière
le dos de Lepoutre, l'excellent coureur
de vitesse semble dépaysé dans ce
genre de lutte nous lui conseillons
un retour au passé, ce passé qui lui a
fourni tant de palmes. Nullement
secondé, d'ailleurs, par un entraîneur
en apprentissage qui fait, en zigza-
gant, un de ces essais qui ne man
quent pas de danger pour les concur
rents. Ce n'est pas de sa faute si on
n'a pas eu d'accident déplorer.
II. Course de vitesse
10 km. pour professionnels de 2rae
catégorie avec prime tous les 3 km.
ire manche 1 Dorvillers, - 2 Burg-
graeve, -3 Coussement, -4 Lamon.
ier prime Burggraeve, - 2me Dor
villers, - 3me Verschoore.
2me manche 1 Burggraeve, - 2
Verschoore, - 3 Dorvillers, - 4 Van-
daele.
ire prime, Verschoore 2me Ver
schoore 3me Coussement
3me manche 1. Burggraeve; 2.
Vandaele 3. Dorvillers 4. Ver
schoore.
ire prime, Verschoore 2™, Dor
villers 3me, Burggraeve.
III. Match pour motos 1. Neve
jans 2. Dumoulin 3. Lepoutre.
Aucun accident, aucun incident.
Ni panique, niincendie. Très
calmes, très flegmatiques, en gens
qui en ont vu bien d'autres...., les
habitués du V. Y. ont contemplé
d'un œil placide la randonnée de Di
manche, surpris de constater qu'un vé
lodrome puisse organiser des fêtes
sans que son plancher ne se teigne
du sang des malheureux coureurs.
Puisse la saison 1910 se passer de
même Vélox.
Ou peut beaucoup d'un doux re.ard.
Et d'un I XQCIS DE BEI KELAER.
Les frères Verdonek, bandagistes, ortho
pédistes, renommés en tous lieux, trois fois
brevetés pour leurs bandages sans ressort et
sans élastique.
Fournisseurs de l'Etat et du Pilotage
des Hôpitaux civils et militaires d'Ostende.
Chaque se
maine il est fait
appel notre
aide par des
personnes at
teintes de her
nies grosses
comme une tête
d'enfant, sur
venues la
suite d'opéra
tions désas
treuses ou oc
casionnées par
le port de ban
dages défec
tueux, surtout
de ces banda
ges élastiques
qui par leur élasticité sont incapables d'ar
rêter une hernie soit naissante ou complète.
Demandez nous des centaines d'adresses
offertes par des personnes reconnaissantes
opérées une. deux et même trois fois, qui,
après opération, allaient mille fois plus mal,
et qui maintenant, grâce nos bandages
spéciaux, peuvent se dire guéries
Démarquez bien que, par notre expérien
ce de quarante ans, nous pouvons tout vain
cre par nos multiples systèmes de bandages
herniaires.
La guérison des enfants est assurée.
1000 francs de récompense tout spécia
liste qui peut prouver le contraire.
Mauvaise croissance. La même mai
son se charge de rectifier toute difformité
des membres déviation de la colonne ver
tébrale, des bras, des jambes et des pieds.
Systèmes spéciaux pour faire disparaître
le dos voûté et le mauvais maintien chez
les enfants four guérir la déviation de la
colonne vertébrale, corsets invisibles néces
saires en ce cas
Ceintures Ventrières Maison spé
ciale pour la fabrication de ceintures ven
trières pour les femmes souffrant de toutes
sortes de maladies du ventre. Les personnes
devenues malheureuses la suite d'opéra
tions non réussies, peuvent se présenter
sans crainte, elles seront aussitôt secourues.
Bas pour varices sur mesure. Articles
pour malades. Toutes les réparations
de nos appareils sont gratuites. Paye
ment après réussite.
M François Verdonek, rue de l'Eglise,
Ansegliem-lez-Courtrai, est consulter
le Lundi, de 9 4 heures de l'après-midi,
la Vieille Pomme Quartier de Lille,
Courtrai
Et M. Honoré Verdonek, près de la nou
velle Poste, Ostende, est consulter le
Samedi, de 9 4 heures de l'après-midi,
l'IIôtel du Cornet d'Or Place Simon
Stévin, Bruges.
Les autres jours de la semaine on peut
les consulter chez eux dans la matinée.
A la demande des clients, les bandagistes
Verdonek se rendent domicile.
Voir la suite des articles la 4rae page
AUTORISÉE
Société Anonyme
PAR ARRÊTÉ ROYAL DU 8 JUIN 1835
75' exercice social. 1909-1910.
Conseil d'Administration VI AIEdm Nerinck, vice-président de la Chambre des Représen
tants le Baron de Moreau, ancien Ministre, directeur de la Banque Nationale de Belgique
Alb Glibert, propriétaire Misonne, avocat, Bruxelles le Vicomte C. Desmaisières, mem
bre de la Chambre des-Représentants.
Commissaires MM le Comte de Ribaucodrt, sénateur le Comte Fl. de Liedekerke le
Comie Et Visart de Bocakmé H Berger
La Caisse des Propriétaires émet des obligations de S00 frincs remboursables la quinzième
année de leur émission e' rapportant un intérêt annuel de quatre pour cent (4 p. c)La
Société se réserve la faculté de remboursement dès la dixième année.
I a Société a pour objet de prêter, sur garanties hypothécaires, des sommes remboursables
par annuités ou terme fixe Elle peut participer la constitution d'établissements elle peut
aussi prendre des fonds et vale"is en dépôi, établir des caisses de service, accepter toutes gestions,
notamment de deniers publics, et faire toutes opérations et placements pour le meilleur emploi
des fonds qui lui sont confiés et la sauvegarde de ses intérêts (Extrait des statuts).
Le capital-actions est de 13,000,000 francs, le capital-obligations de 103,400,000 fr. au 31
Décembre 1909
AGENT A YPRES s
Il (JE CAKTON, 5 1PRES.