Chronique de la ville. polémique cléricale. Rendezletablier! de l'Orgeitje. évident, n'est-ce pas, que tous nous voulons sincèrement aboutir et que tous nous entendons faire une œuvre sérieuse. Je vous proposerais donc d'accepter en première lecture le terme branches principales Signes d'assentiment sur de nombreux bancs.) Je mets aux voix le 1° du texte de la commission Sont toutefois jus qu'aux mots la durée des études. Adopté. .1/. le Président. Vient ensuite l'amendement de MM. Destré^et Royer. .1/. Pépin. L'amendement de M. Nolf est plus radical. il/, le président. Si l'on désire voterd'abord l'amendement de M. Nolf, je n'y vois pas d'inconvénient. .1/. Franck. Au point de vue de la question, je signale ceux qui sont partisans de l'amendement de .M. Nolf que, si cet amendement n'est pas retiré, i 1 sera rejeté et ne pourra, dès lors, plus être reproduit en seconde lecture môme dans une formule meilleure. C'est un danger. Mieux vaudrait ne pas insister sur le vote et retirer l'a mendement en ce moment. .1/. Vandervelde. Il est bien enten du que l'amendement Henderickx ne fait pas tomber l'amendement Nolf. Par conséquent, je demanderai la Chambre de se prononcer d'abord, sur l'amendement de M Nolf. .1/. le président. Je mets donc aux voix l'amendement Nolf. Plusieurs voix l'extrême gauche L'appel nominal Il est procédé au vote, par appel nominal, sur l'amendement Nolf. 96 membres y prennent part. 56 répondent non. 36 répondent oui. i s'abstiennent. LA Alors que M. Nolf, quand il lui arrive de prendrelaparole soit l'Association libérale, soit dans un meeting, ne s'oc cupe jamais de la personne de ses adversaires, voici que ceux-ci^dans tous lesendroits où ils promènent leur parole tintamarresque et bouffonne, s'acharnent tombercomme on dit, notre candidat le représenter comme un homme sans valeur, sans convictions et, surtout, sans liberté d'action Et de même ils font dans leurs pam phlets de propagande et leurs jour naux. Ainsi, pour ne citer que les derniers n°s parus du Bon Combat et du Journal (ceux du 16 courant) M. Nolf y est signalé, par répétition, comme incapable d'apporter son appoint la solution de la question sociale, n'ayant ni la mentalité ni l'indé pendance requises pour faire œuvre semblable et l'on invoquecomme preuve de son manque des qualités né cessaires un législateur, le vote par lui émis dans là question de la reprise du Congo 1 A entendre le Bon Combat, et ses compères, c'est M. Begerem, le démo crate chrétien, l'homme de caractère, comme il s'est lui-même modestement qualifié au Volkshuis, qui sera seul apte pour solutionner, de magistrale façon, et la question sociale, et toutes les questions que l'intérêt du pays pourra soulever dans la Chambre future (Sourions n'est-ce pas Etl'on ajoute que ce n'est pas seulement leur avis eux seuls. Bon Combat et Journal, mais encore celui des amis les plus autorisés de M. Nolf en personne Comme bluff, c'est assez réussi et l'on devine que, pour un rien, le scribe ajouterait: quec'estaussi l'opinion de M. Nolf lui-même Nous sommes, nous, des amis de celui-ci et savons donc, mieux que qui que ce soit, ce que pensent de lui ceux qui lui sont attachés. Eh bien qu'on le sache Ils n'ont tous qu'une même opinion c'est que M. Nolf, comme dignité de tenue et de langagedans toutes les luttes politiques qu'il asoutenuesjusqu'ici.atoujoursété comme il l'est encore, bien au-dessus de ceuxqui l'ont chaque fois combattu. Dédaignant les questions de person nes, il ne s'occupe que des questions de programme et de principe exami nant et traitant celles-ci en toute liberté de conscience, sans parti pris, sans sectarisme, et demeurant, quand il s'agit de les résoudre, en parfaite communauté de sentiments avec ceux qui l'ont honoré de leur confiance et de leur mandat On invoque comme preuve de dé pendance, et on lui reproche, son vote au sujet de la reprise du Congo... C'est simplement grotesque. On oublie (et dessein, cela va sans dire) que ç'a été là une question obscure, troublante et angoissante entre toutes, qui a divisé les meilleurs esprits.' Est-ce que M. Dupont, le Vice-Prési dent du Sénat et laminent ministre d'État, qui a prononcé au Sénat le meil- 'ieur discours qui ait été fait sur la question, s'est laissé, lui aussi, impo ser le prétendu mot d'ordre de la Loge? et les -21 gauchers qui se sont abstenus, tant au Sénat qu'à la Chambre et le fougueux et très catholique Patriote, qui mené une campagne si ardente contre le projet du gouvernement et le député, non moins catholique, M. Colfs, (toujours candida?des cléricaux de l'arrondissement de Bruxelles côté de MM. Delantsheere et Renkin,) qui a voté contre également? Ceux-là, encore, ont-ils abdiqué leur indépen dance pour les beaux yeux de la Ve Hiram, comme s'expriment insidieu sement le Bon Combat et le Journal Et le langage de ces organes cléri caux n'est pas seulement grotesque; il est, de plus, marqué au coin de la plus insigne mauvaise foi, étant de no toriété que plusieurs membres de la droite, ou hostiles la reprise du Congoou perplexes et hésitants n'ont voté son annexion que sous la violente pression du ministère et pour faire plaisir au gouvernement clérical Et faut-il rappeler ce que tant de Belges calmes et réfléchis, de toute opinion, ont pensé et dit? savoir que l'avenir seul pourra apprendre si cette reprise, si aventurée, si risquée, surtout, dans les conditions où elle a eu lieu, a été, pour le pays, un bienfait ou un irréparable désastre M. Nolf manquer d'indépendance Mais il faut toute l'impudente étour- derie de certains porte-plume cléri caux pour oser proférer une im putation semblable, qui appelle le fameux dicton tournez-vous de grâce et l'on vous répondra Que s'il est un homme indépendant, de par son carac tère autant que de par sa profession et sa fortune, c'est, certes, bien lui Et c'est ce que reconnaissent encore tous ceux, n'importe leur opinion, que la passion politique n'aveugle point. Lui, un quémandeur besogneux! lui,qu'on pourrait espérer gagner par quelques faveurs! lui, qu'on pourrait soupçonner ou de vénalité, ou de couardise, ou de promesses fallacieuses, ou de ruades calculées pour arriver Allons donc Allons donc Et quelle cuisante revanche nous pourrions prendre si, nous aussi, nous allions, mais avec plus de vérité, redire ce que nombre de cléricaux ehuchot- tent au sujet de certains d'entre leurs chefs Le soi-disant Bon Combat et le Jour nal osent parler d'indépendance Mais alors que M. Nolf a toujours été, et sera cette fois, encore, l'élu de gens absolument libres, sincères partisans de la représentation proportionnelle, quel homme sérieux oserait dire que, sans l'appui des curés et des vicai res, MM. Colaert et Van Merris iraient ii la Chambre L'évidence n'est-elle pas que, sans cette aide, qui les rend I irisonniers de leurs soutiens, ils ne re cueilleraient pas 5000 voix dans tout l'arrondissement?... Et, encore une fois, c'est en faveur de ceux-là qu'on vient dèrisoirement parler d'indépen dance de liberté d'examen, d'action et de vote Ah les mauvais plaisants Sa's menées d un pelit vicaire. La requête est pour le moins inop portune et c'est le cas de dire qu'on n'est jamais desservi que par des amis trop zélés. En lisant la demande adressée M. Nolf par le Journal d'1 'près et le Bon Combat, beaucoup auront souri.... Qui donc parmi les amis de nos or ganes cléricaux réclame le tablier Serait-ce celui qui l'aurait voulu il n'y a pas si longtemps Il parait cependant avoir fait amende honorable aujourd'hui et ne plus son ger se faire frère"/. 11 est vrai qu'avec lui on n'est jamais sûr de rien.... Il a déjà tant varié. Nouvelles locales Par arrêté royal du 15 Avril 1910, M. Fraeijs i Ernest-Joseph-Emmanuel-Ma rie), né Bruges, le 19 mars 1852, et sa fille M1* Fraeijs( Marie-Henriette-Félicie- Joséphiue-Françoise-Ernestine-Elisa beth), née Ypres, le 18 mai 1888, ont été autorisés, sauf opposition en temps utile, sur laquelle il sera statué, join dre il leur nom patronymique celui de de Veube"ke après l'expiration d'une année, compter de la présente inser tion. Pensées diverses. SANATORIUM "fsurMease Suite et fin M. Demblon. Il faut que ce soient les mêmes branches des deux côtés. Voilà tout M. Schollaert. Nous réservant donc, d'ici la seconde lecture, de préciser sur ce point la volonté de la Chambre nous pourrions continuer cette discussion, sans y mêler la pas sion et sans élever des récriminations qui n'auraient qu'un seul résultat c'est de faire échouer le projet. M. Franck. On voterait donc pro visoirement MSchollaert. Je répète qu'en première lecture, ou adopterait les mots branches principales parce qu'il n'est pas possible ex abrupto de dresser ainsi toute une nomenclature. D'ici la seconde lecture, nous tâche rions de trouver un texte précis. Nous arriverons certainement par ce moyen nous entendre pour résoudre le pro blème. M. Anscele. Très bien très bien Afle Président. Nous allons pro céder au vote par division. M. Foyer. J'y renonce. Je me rallie l'amendement de M. Nolf. Mle Président. Vous retirez donc toute la série d'amendements Destrée- Rover C'est entendu. MPayer. La première partie de l'amendement pourra être examinée propos de l'article G. M. le Président. Pour le moment, vos amendements sont retirés. MDescamps, ministre des sciences et des arts. Sur le 1° nous sommes d'accord. le Président. Le 1" est voté et nous arrivons au litt. a) de l'amende ment de M. Henderickx. M. le Président. M. Henderickx a déposé le premier son amendement. M. Dejardui. Celui de M. Nolf est plus radical. MFranck. Puis-je préciser la po sition de la question VanderveldeJe pense que nous nous mettrons aisément d'accord sur la manière de voter. L'amendement Nolf et l'amendement Henderickx ne sont pas incompatibles. M. Henderickx dit deux branches principales M. Nolf dit quelles seront ces branches principales. Je propose donc de voter ensuite sur l'amendement Nolf. AI. le Président. C'est ce que j'avais proposé tout l'heure. le Président. Ces amendements ine paraissent contradictoires. Adhé sion sur plusieurs bancs). Demblon. Est-il bien entendu que l'amendement Henderickx ne fait pas tomber celui de M. Nolf .1/. le président. Je voudrais con naître cet égard le sentiment de M. le ministre de l'intérieur. MSchollaert. Puisque l'honorable président fait appel mes intentions, je dirai que je pense que ces amende ments sont contradictoires et que pré cisément l'honorable M. Nolf peut ne pas laisser le choix au directeur de l'établissement, alors qu'il s'agit, dans les intentions de la commission et dans celles qui m'ont animé moi-même, de laisser la liberté. VanderveldeC'est cela MSchollaert. Et alors on pouira voter sur la proposition que j'ai eu l'honneur d'émettre et connaître les véritables intentions de la Chambre. AIle président. L'appel nominal étant régulièrement demandé, il va y être procédé. - "Zi /se. ii s/T.'.T-iirssœa 'srvi r:>; ■Jtff-Ftf' -v>- Dimanche dernier, de la chaire de l'église paroissiale de Vlamertinghe, les poseurs de téléphones, très nom breux en cet endroit, furent invités se rendre la réunion qui devait être tenue l'après-midi, au local de la Sainte Famille. Ilsytrouvèrentun petit vicaire bien connu Ypres, qui, en de touchantes allocutions, tacha de leur faire avaler que toutes les améliorations de situation accordées au personnel, le minimum de salaire et beaucoup de faveurs l'étude étaient dues au parti catholique. La chaire de l'église catholique et apostolique fait donc office de pro pagande électorale et non seulement aussi, les vicaires démontrent les multiples choses qu'ils auraient pu faire, mais débitent un tas de men songes, en attribuant leur parti, des améliorations obtenues difficile ment, grâce au parti libéral, arra chées au ministre prometteur. Le sort de la grenouille du fabuliste n'a jamais fait réfléchir un ambitieux. P.-LCourier.) Le monde est plein de gens qui ne sont pas [plus sages Tout bourgeois veut bâtir comme les grands [seigneurs Tout petit prince a des ambassadeurs. Tout marquis veut avoir des pages. (De La Fontaine.) L'esclave n'a qu'un maître l'ambitieux en a autant qu'il y a de gens utiles sa fortune. La Bruyère.) La vanité au dehors est la marque la plus évidente de la pauvreté au dedans. Saint Jean Chrysostome.) Als aapen te hoog klimmen willen, Het eerste dat men ziet is hunne bloote [billen. (Kats.) raGLAuJS -£»■-» TTrîraflWMgÉHKJMM klaladic île poitrine. Pension 10 12 francs. Ascenseur. Chauffage central. Eclairage électrique. LJournal d'Ypres est stupéfiant Voilà qu'il pous reproche les critiques que nous avons produites contre le nouveau carillon, et en même temps il fait siennes toutes nos observations et formule les mêmes critiques Il prend acte de notre aveu que l'ancien carillon était en mauvais état etreproche l'administration libérale d'avoir négligé de le faire réparer. Nous n'avons jamais prétendu que l'ancien carillon n'eût pas besoin de réparations, puisqu'au contraire nous avonsditqu'on pouvaitle RÉPARER et le COMPLÉTER; mais nous avons soutenu qu'il était inutile de faire la coûteuse acquisition d'un nouvel ins trument pour aboutir au résultat obtenu. Si l'administration libérale a laissé les choses en l'état, c'est,, qu'elle vou lait consacrer ses fonds des néces sités plus urgentes. D'ailleurs le Journal d'Ypres reconnaît que l'édi- lité précédente ne disposait pas d'au tant de ressources que l'administra tion actuelle car il paraît qu'actu ellement lePactole roule sesflotsd'or dans la caisse communale et que nous pouvons nous permettre les plus coû teuses fantaisies Allons, tant mieux Le Journal d'Ypres reconnaît que le seul endroit convenable pour y loger le carillon, c'est le campanile et il annonce que l'administration étudie le moyen d'y placer le nouveau carillon. Il admet également que nos édiles se sont trop empressés de faire couler dans le bronze des cloches l'expression enthousiaste de la gra titude des Yprois En un mot, il nous donne raison sur toute la ligne. Alors pourquoi blâmer nos criti ques, qui ne sont que l'écho de celles criées par la population entière On est donc obligé de finir par où l'on aurait dû commencer. Mais nous

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Le Progrès (1841-1914) | 1910 | | pagina 2