Pharmacie Jeunesse HEROS DOMINICAL Réunion Sensationnelle voulons être bon prince si un jour 1 Orgelije occupe la place qui lui convient et de là égrène ses notes harmonieuses et jolies nous le re connaissons volontiers sur la cité entière, nous ne lui garderons aucune rancune d'avoir pris la place de son ancien et nous pardonnerons peut- être ses acquéreurs d'avoir gaspillé tant d'argent avant d'en arriver là. Aux Anciens Pompiers Cette société nous otl're demain, Ier Mai, 7 1/2 heures du soir, dans son local, rue du Séminaire, un magnifique concert suivi de redoute, avec le bien veillant concours de MUe Ariette Linden, cantatrice, MlleSuzanne Linden, pianis te-claveciniste et M. Alphonse Vannes- te, violoncelliste. TOP BKONNEN La meilleure des eaux de table. DÉPÔT Monenrey-CriemYprcs. C'est entendu eux seuls sont indépendants Au cours de son interpellation M. le ministre des chemins de fer, sur les façons dont on a favorisé certains inté rêts privés au détriment de l'intérêt public, dans l'administration de la Société nationale des chemins de fer vicinaux, M. Royer s'en est pris aux traitements des administrateurs pour les opposer aux maigres salaires payés aux ouvriers. Nous donnons ci-après un extrait du discours de M. Royer tel qu'il a paru au compte-rendu analytique Pour les arreffîers des tribunaux de commerce. Lors de la discussion générale du projet de loi apportant des modifica tions aux dispositions des lois d'orga nisation judiciaire concernant les gref- tiers des tribunaux de commerce. M Nolf a parlé en faveur de ce projet Grand STOCK de cheminées en marbre des prix très avantageux. GBOUGKS H1MLHL, Lu delle puhli<|ue. DE MIDI A 10 HEURES DU SOIR. Dimanche 1 Mai l!HO 18. V WKGKKSStiû. 11. i,. ALBTSLYS, Vélodrome d' âpres Jeudi 5 ftlai Ascension), 3 heures, S'adresser chez M. Clixckematlle R., Directeur, chaussée de Furnes-, avant le. 2 Mai. L'affaire du Bureau <le Bienfaisance de Poperinghe devant la Cour d Appel de Garni. A son audience du 27 Avril, la cham bre correctionnelle de la Cour d'Appel a eu examiner la prévention mise charge des administrateurs du Bureau de Bienfaisance de Poperinghe. Nos lecteurs se rappelleront, que ces messieurs sont po rsuivis pour avoir pris un intérêt personnel dans les fonc tions toute de confiance qui leur étaient confiées. Les abus signalés dès 1900, au cours d'une séance du Con seil communal, avaient subsisté jus qu'au moment où une dénonciation de Rabau, soutenue par de nombreux négociants de la ville, détermina l'in tervention du Parquet. La conséquen ce fut que les administrateurs traduits devant le Tribunal correctionnel se virent inlliger une peine de 20 fr. d'a mende, ce conditionnellement eu égard leurs bons antécédents. Rabau s'était constitué partie civile, mais le Tribunal refusa de lui donner acte de sa constitution, de cette façon il n'y eut pas de débat contradictoire. Ce jugement-fut frappé d'appel et le ministère public interjeta également appel contre les prévenus. M'"* Glorie, du Barreau d'Ypres, et Rodolphe De Saegher, .(si 11 Barreau de Gand, plaidaient pour la partie civile. M"'" Begerem et Vande Vyver, tous deux du Barreau de Gand, assistaient les prévenus. Après le rapport du président Van Biervliet, qui fait notamment connaître la Cour les témoignages de Hâmers et de François Leys, d'où résulte que ceux-ci ayant fait certaines livraisons au Bureau de bienfaisance, furent in vités, par l'un des administrateurs, majorer leur compte et le porter jusqu'au double de ce qui leur était réellement dû, afin de permettre cet administrateur, de trouver une légère compensation pour tous les ennuis que lui occasionnait sa fonction, la parole est accordée àMtr" De Saegher. Celui- ci expose en grandes lignes l'origine du procès. II montre que dans un milieu comme Poperinghe il fallait du courage pour dénoncer ouvertement les abus qui duraient depuis trop longtemps. Du reste les prévenus eux- mêmes invoquent comme excuse le fait que depuis de longues années ils vio laient la loi et reconnaissent n'avoir accepte le* fonction* d'admini*- Irateur* du ltiircan de lûcnfiii- sance que parce qu'elles favori saient leur clientèle. Les agissements des administrateurs essentiellement préoccupés de favori ser leurs intérêts ont eu pour consé quence que les négociants de la ville qui ne leur accordaient pas leur clien tèle se virent écartés systématique ment des fournitures faire au Bureau de bienfaisance. Ces négociants, dont Rabau, ont donc subi un préjudice matériel et moral, résultant du délit mis charge des prévenus. Aussi biert Rabau était-il en droit de se porter partie civile. C'est tort que le premier juge a re poussé la demande il devait déclarer cette demande recevable. La loi est formelle. Pour justifier son intervention il suffisait Rabau d'établir qu'il avait pu être lésé par l'infraction commise par les administrateurs. Cette preuve il l'a faite, elle résulte l'évidence des élé ments du dossier. En effet, si lesadministrateursavaient respecté la loi. ils eussent régulière ment eu recours l'adjudication pu blique pour les fournitures faire. Rabau comme tout autre eut pu se porter adjudicataire dès lors, plus de préférences politiques ou intéressées. Mais ces adjudications publiques eus sent rendu impossibles les abus incri minés. Ils eussent aussi empêché les administrateurs de délivrer des bons aux indigents en leur ordonnant de ne ^e présenter qu'aux magasins de leurs C'est donc ajuste titre que Rabau se plaint du préjudice lui causé par les abus commis par les administrateurs et partant c'est bon droit qu'il se constitue partie civile. Rabau a également intérêt défen dre la dénonciation qu'il a faite et prouver quel point elle est loyale et fondée, La Cour réformera donc la décision du tribunal d'Ypres. Le ministère public se rallie aux conclusions de M® De Saegher. Il esti me lui aussi ([lie l'action est recevable. Toutefois il n'admet pas que le seul fait d'avoir dénoncé les abus puisse suffi re ce point de vue là l'action ne serait pas recevable. MM. Begerem et Vande Vyver com battent tour tour les arguments de la partie civile. Ils soutiennent notam ment qu'il n'y a et ne peut y avoir au cune relation entre l'infraction commise par les prévenus et le préjudice allégué par Rabau. Or, il faut que le préjudice soit le résultat de l'infraction pour rendre l'action civile recevable. Après une énergique réplique de M,re De Saegher, la Cour remet la cause au 4 Mai pour statuer sur la recevabi lité de la constitution de la partie civile et au 24 Mai pour l'examen du fond du litige. Nous ferons connaître nos lecteurs l'arrêt qui interviendra. ïSfivon IIADA. Vous conserverez tout jj votre linge blanc comme neige par l'emploi régu= lier du Sunlight Savon. cn u a O KD O C» ri O tri 1 c cn 3 J' taC<- M E B t I x S 2 S 2 y a D igi SC 1C O C Î>C o o o 00000003C CD r- O DGC- r- c (71 O •OOOOO 3d o o o o o O O tr -O I C/3 M 2 G W t S G 2 r r" <D 3 <r 2 J E s t 4£ \'o:r .'Ë^at-civi' la 4 [âge rTr»^r«a»a>- i /MB I H lll.M I ifiiilil' M. Royer. Quantauxadministrateurs, ils touchent 14,000 francs c'est-à-dire plus que les directeurs généraux de nos mini stères, Ce sont là de grasses sinécures pour environ vingt séances d'une heure par an En 1908, M. Helleputte, arrivant au pou voir, estime qu'il ne suffit pas de quatre sinécures et, usant d'un droit que la loi lui donne, il nomme deux administrateurs de plus et donne une de ces deux places nou velles M. le chevalier De Borman, prési dent du conseil provincial de l-itubourg- M Colaert, avocat-avoué Ypres, bourg mestre de cette ville, membre de la Cham bre, rapporteur d'importants budgets, tel celui des sciences et des arts, administra teur de la Société duchemiu de fer d'Osten- de-Blankenberghe, administrateur de diver ses autres sociétés, criblé donc d'occupa tions de tous genres, est bombardé adminis trateur de la Société nationale des Chemins de fer vicinaux Exclamotions et rires l'extrême gauche M. VanderveldeVous périrez par la finance, a dit le Courrier de Bruxelles. M. Royer. -.Voilà donc cet homme ex traordinaire qui trouve encore le temps de travailler pour 14,000 francs aux chemins de fer vicinaux Louis XIV accordait des pensions ses courtisans M. Helleputte lui donne des traitementsd'administrateurs ses amis politiques Onnediraitvraiment pas que la Révolution nous sépare du grand siècle Voici donc un député qui doit au gouver nement une place de 14,000 fr. Est-ce con stitutionnel Lorsqu'il est devenu député, mon honorable ami Hector Denis a renoncé au traitement qu'il touchait comme profes seur d'école normale et donne gratuitement son cours. Enfin, la Société nationale ne produit plus son électricité, favorisant ainsi la con stitution du formidable trust électrique qui nous menace. Eh bien, je demande M. le ministre si, l'avenir, la Société Nationale pourra en core concéder des lignes sans adjudication et si elle laissera encore exploiter le person nel par les sociétés concessionnaires, et no tamment par la société de Louvain Y aura-t-il un maximum d'heures de travail et un minimum de salaire P Je demande aussi M. le ministre s'il n'est pas d'avis qu'il faut diminuer le traitement scanda leux des administrateurs et obliger ceux-ci diriger effectivement les services J'ai voulu mettre en lumière cette anti thèse révoltante entre le sort des ouvriers et celui des administrateurs, qui symbolise le régime actuel. (Vrive approbation l'ex trême gauche). M. Monville. Je n'examinerai pas les détails soulevés par M. Colaert, ni le point de savoir s'il y a lieu d'augmenter le traite ment de 25,000 francs alloue au directeur général de la Société Nationale. Je retiens seulement qu'il est interdit un ministre, qui touche un traitement de 21,000 francs, de cumuler ses fonctions avec une place quelconque d'administrateur de société. Et si l'honorable ministre veut absolu ment que je lui dise ma pensée sur Ie^, ad ministrateurs de la Société Nationale, peine rémunérés, d'après lui, par 14,000 fr. l'an, je lui dirai que, dans mon parti, quand on est député, on n'est rien de plus M. Royer. Très bien très bien 4 v M. Nolf. Je me rallie également aux observations qui viennent d'être présentées par mes honorables collègues MM. Borboux et Rens. Je me permets d'insister mon tour pour que l'amendement présenté par MM. Borboux et consorts soit adopté. Le projet de loi comporte en effet une augmen tation de traitement des greffiers référendai res des tribunaux de 3e classe et des gref fiers-adjoints référendaires de- tribunauxde 3e classe Ces traitements, qui sont respec tivement, comme le disaitl'honorable M. Rens, de 4,500 et de 4,000 francs, sont por tes uniformément au taux de 5,000 francs. J'estime qu'il n'est ni logique ni équita ble de ne pas accorder aux greffiers de 3" classe une augmentation de traitement au moins égale celle dont le projet fait béné ficier les greffiers adjoints de 3e classe. Ceux-ci se bornent siéger aux audien ces et rédiger les jugements, alors que les greffiers de 3e classe ont en outre remplir de nombreux devoirs de tout genre ils ont la direction d'un greffe et supportent toute une responsabilité. Il me paraît juste et équitable que si l'on augmente de 1,000 francs le traitement des greffiers adjoints référendaires de 2e classe, on majore au moins dans la même mesure les traitements des greffiers référendaires de 3e classe. Je voterai donc l'amendement de MM. Borboux et consorts. MARBRIER 50, rue des Chiens, YRPES. Sur demande de M. Mechelynck, le mi nistre des finances a donné le 15 Avril der nier le montant de la Dette publique. Celle-ci s'élève trois milliard* *i\ cent «jiialrr-vin;;!* million*. 11 y a de plus cent x in;f et un mil lion* de bons du Trésor. Enfin, nous allons gaillardement vers le quatrième milliard. Compliments MM les cléricaux. On sait d'ailleurs qu'ils préten dent avoii ainsi enrichi le pays. RUE DE DIX MU DE. n° 6 S YPRES Jeudi (Ascension.) MARCHÉ AU PEU ERE 9YPRES 1Grandes courses de vitesse et de primes avec DUPRÉ, Champion du Monde et champion de France. MEURGER, champion du Nord. BOUTEILLIER. HELLER, champion d'Autriche. CHARLOT, champion d'Algérie. MOSTACCI, champion d'Afrique. HEDSPATH, nègre volant. DUQUENNE, champion de Paris 1908. 2. L'Ecrasée vivante par J/iio B OR DE, seule et unique, écrasée pat- une automobile du poids de 1200 kilos. 3Course des abonnés. 4. Course de demi-fond, 2f kil. avec prime tous les f kilom. Il n'y a pas de bon café possible sans bonne chicorée. Les amateurs d'une fine tasse feront donc usage de la Chicorée des Trappistes Vincart. B En vente dans toutes les maisons Delhaize. propres clientsenlevant ainsi aux autres négociants la clientèle de ces pauvres et leur faisant en quelque sorte une concurrence déloyale en tous cas illégale. I,e* libéraux, veulent assu rer aux ouvrier» invalides el vieux une pension suffisante pour les mettre l'abri de la misère. Les rois s'en vont. Les princes peu peu s'encourent, Fini les majestés. On n'en veut plus Bonsoir Cependant les desserts délicats qu'on savoure Ont conservé ce roi l'EXQCJIS DE BEUKEL ER et beauté sont procurées par un leini rose, pur, frais, cl par un visage sans lâches «le rousseurs, points-noirs, rougeurs etc. N'employez cet effel «pie le de Rergmaun et 0'"., Gadebeul-Dresde, ft.7o et la Inique, Ypres Jules FLA MAND Coiffeur, rue du Temple, 1 Flo- riuiond BARTIER, rue au Bourre. C. Gru- wez-Lacour, merceries, rue de Dixmude, 81. Instructions avec chaque brique. r- G C G 0 C 3 .t: oï S +-> O QJ c S—I 5 05 -u c c ir ij -n y> u- Î1 iC C Sri G C5 *.C r- r- c r— o -r- ç-tce çi o 000000 00 iO X C in c j» g CZ 35a Q >c s -J- 1G* -I» r—W

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1910 | | pagina 3