Election législative MEETINGS. GRAND MEETING. M. Masson, M. Vande Walle, M. Nolf, M. Glorie, AuxélecteurSdel'arrondissemBiitd'Ypres. DÉLIVRANCE Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement. Dimanche 8 Mai YPRES, PLOEGSTEERT, BIZET, Dimanche, 8 Mai 1910. 70e année. 19. i*arttin*ani te f'HlX DE L'A DO N N K M E N T pour i.a ville Par art -4 francs pr la province Par an -4t fr. ."50 i' létranger Par an G fr. ôO ANNONCES: Annonces 15 centimes la lfgne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne. du 22 Mai.\ ERNEST NOLF EUDOXE VIGTOOR Le panachage est défen du Est nul tout bulletin qui exprime des votes pour des candidats figurant sur des listes différentes. Salle des Anciens Pompiers, 4 heures, la BELLE PROMENADE. L'assielle au beurre. Si le ministre des chemins de fer ne s'y entend guère àlairepartir les trains l'heure et les faire arriver de même; s'il ne réussit pas tromper son per sonnel et le public sur la valeur des prétendues augmentations de salaire qu'il accorde ses ouvriers, en revan che, M. Helleputte excelle faire de la politique cléricale dans son admini stration il se surpasse dans l'exploita tion de l'assiette au beurre. Tandisqueles ouvriersplusou moins sincères embrigadés par-la crainte ou par l'hypocrisie issue de l'intérêt, ma nifestent dans les rues avec les encou ragements du ministre, le reste du per sonnel, suspect de ne pas être clérical parce qu'il ne prend pas langue dans les officines officieuses, se voit réduit au silence, menacé dans sa situation et traité en insurgé. Le ministre ne veut pas que l'on dé voile son favoritisme, qu'on dénonce ses fausses réformes, qu'on perce jour ses trucs. Silence dans les rangs M. Helleputte tient parler seul. C'est plus sûr pour avoir raison. Ainsi il peut énumérer ses fameuses réformes, le conseil d'appel pour le personnel qui, tel qu'il est organisé, est une vaste mystification, et les non moins fameu ses augmentations de salaires dont il se vante tout bout de champ dans les gazettes et la Chambre. Or, nous avons montré notamment comment les augmentations de salaire quotidien du ministre aboutissaient en fin de compte par ses combinaisons ji- côté relatives au barème des augmen tations et la diminution du nombre de jours payés, tantôt une diminution du traitement annuel, tantôtau statu quo tantôt une augmentation dérisoire de quelques francs par an. Personne n'est dupe de ces manœu vres. Elles sont nécessitées par le dé sir du ministre d'exploiter le railway au plus grand profit du Trésor, qui con stitue la belle, la,bonne, la nécessaire assiette au beurre" qu'on partage entré ses amis. Tout le monde n'est pas mal payé au ministère des chemins de fer, poste, télègraghe, téléphone et marine. M. Buyl a montré, il y a peu de temps, comment on s'y prenait pour créer de nouveaux postes, fonctionnai res hors cadre dont les traitements sont également hors cadre, et que l'on confie des amis prêts passer par dessus la tète des anciens. Les chemins de fer vicinaux qui res- sortissent de la compétence du mi nistre sont eux aussi, un excellent fro mage. L'Etat a perdu pas mal d'argent aux vicinaux. Mais la compagnie fait de jolis bénéfices et le personnel est moins bien traité encore qu'aux che mins de fer de l'Etat. Mais il parait que les quatre admi nistrateurs qui fournissent 20 heures de travail par an, pour la somme mo deste de 11,000 francs chacun, étaient surmenés, car le sieur Helleputte a es timé qu'ils n'étaient pas assez nom breux. Il a donc incontinent porter leur nombre six et iTs'est empressé de nommer deux de ses amis, car c'est lui qui a le droit de désigner ces admi nistrateurs. Parmi ceux-ci se trouve M. Golaert, député, dont M. Helleputte, naturelle ment, est exposé avoir besoin la Chambre. Cette amitié vaut 14,000 francs de rente M. Golaert. Celui-ci n'était pourtant pas dans la misère, car il est déjà administrateur de plusieurs sociétés. Il joue énergiquement son rôle pour faire sombrer le parti cléri cal dans la finance. On s'est élevé avec force contre le cumul des fonctions de député avec cellesd'adrninistrateursdesociétés con golaises dépendant de l'Etat. On a dit avec raison que le gouvernement dis posait là d'un moyen de séduction puis sant qu'il était nécessaire de lui enlever. Que n'en est-il de même pour les vici naux En l'occurrence actuelle, la nomina tion de deux nouveaux administrateurs, de deux bouffe-galette de plus au râte lier des vicinaux, n'avait d'autre but et d'autre raison que de placer deux amis, de leur attribuer une part de l'assiette au. beurre. C'est un scandale que M. Rover a eu rai on de dénoncer, et la gauche tout entière enappuyanténergiquementl'in- terpellation, a entendu montreraupays toute sa réprobation pour ces scanda leux gaspillages au profit de ceux qui ne font rien et aux dépens de ceux qui travaillent durement tout le long de l'année. Nous demandons un siège sur trois. Electeurs proportionna- listes! Votez pour la liste libérale Cela va hiei). Electeurs Nous saluons avec espoir le 22 Mai, l'aurore d'une ère nouvelle de progrès, de fraternité réelle et de justice Nous saluons le 22 Mai, l'affranchissement des consciences Que ce jour soit pour la Belgique entiere celui de la l unio.\ fait i.a fokle. Vires acqlirit ecmdo. On s'abonne au bureau du journal, rue i>e Dixjjude, ad. Ypres. divers el les réclames sont reçus pour l'arrondissement d'Ypres et le- du Progrès. Pour la publicité en dehors des deux Flandres, s'.tdi Comptoir de Publicité JACQU33 PHlUSSifil). 14, Place de téléphone 5230. Pour les annonces on traite forfait. Les annonces, les faits eux Flandres au bureau esser exclusivement au Broiickère, Bruxelles, Suppléant B Q0 3 heures, orateurs Député de Mons, parlera en français. Député de Matines, parlera en flamand. il heures, l'ÉTOILE BELGE. ORATEURS Député sortant Avocat Yprcs. ENTRÉE LIBRE. OO «oS o -«-assa»-, «®s^»oa Le ministre des Colonies habite toujours, on le sait, l'hôtel du ministre de la Justice, M. De Lantsheere daignant se contenter de son ancien domicile moyennant uue indem nité de 18,000 francs par an. On s'occupe de loger M. Renkin. On lui a achelè un bel hôtel, pour un peu plus de cinq cent mille francs. Mais ce n'était pas suffisant. Cet hôtel, habité jadis par une famille princière c'est l'hôtei de Croy ne pouvait évidemment suffire Son Excel lence M. le ministre démocrate-chrétien Renkin. Aussi y a-t-on effectué des trans formations considérables. M. Augusteyns, député d'Anvers, a eu la curiosité de demander combien s'élevait le montant des frais de transformation. Et ainsi l'on a appris, hier, que cela at teindrait 316,5 -<6 fr. 48 centimes. Mazette En négligeant les centimes, les francs, les centaines et même quelques milliers de francs, l'hôtel de M. Renkin reviendra donc plus de huit cent mille francs. Mais ceci n'est que l'hôtel brut Il faudra meubler, décorer, et approvisionner de vaisselle, linge, etc. On peut compter, sans exagération étant donné l'exemple de l'hôtel de M. Del- beke que l'on atteindra ainsi le million et demi, ce qui, H p. c., représente 15,000 francs de revenu. Avec ses 2l,Oi>0 francs de traitement, M. Renkin va se trouver bien pauvre, là-dedans» Et il ne peut pas même s'offrir d'automo bile aux frais de l'Etat -<r- i 'rT~ Le moment décisif approche Le 22 de ce mois, le corps électoral de notre arrondissement sera appelé aux urnes, afin de choisir les hommes qui lui paraîtront les plus aptes et les plus dignes prendre la direction du gouvernement de notre pays En présence de l'impuissance du parti clérical, de l'inaptitude com plète d'un gouvernement sectaire et fanatique, qui depuis 26 ans, n'a eu qu'un seul but, se maintenir au pouvoir, au prix de toutes les compromissions lin présence de la ruine de notre enseignement public, sapé dans ses fondements, par ceux mêmes qui ont la mission de le défendre lin présence des subsides scandaleux et éhontés dont on gave, sans contrôle, l'enseignement congréganiste, ennemi de nos libertés constitu tionnelles les plus précieuses En présence de la cléricalisation systématique et effrénée des pouvoi rs publics, de la partialité révoltante dans tous les domaines, des atteintes continuelles la liberté de conscience des citoyens, de la protection illi mitée dont on favorise la haute finance En présence de ce régime corrompu, nous avons la conviction ferme et entière que le corps électoral, écœuré, chassera, dans un spasme de dégoût, le parti du favoritisme, et de l'intolérance 11 confiera ses destinées au parti libéral dont le long passé de gouver nement répond de l'avenir. Il se souviendra de ce qu'il lui est redpvable des plus grandes réformes dont la Belgique ait s'enorgueillir que c'est des ministres libéraux qu'il doit l'établissement des chemins de fer, l'affranchissement de l'Escaut, l'abolition des octrois, l'institution de la Caisse d'Epargne, etc., etc. Il se rendra compte de ce que le parti libéral, qui par son essence, n'est pas un parti de classe, et que toutes les catégories de citoyens peu vent donc admettre, est le gouvernement de demain, le parti de l'ordre, de la légalité et en même temps du progrès, le seul capable de conduire notre pays vers des destinées plus hautes, plus dignes, le seul capable de relever le niveau intellectuel de la Belgique A l'absence du programme des cléricaux, nous opposons les grandes réformes démocratiques inscrites au nôtre égalité des charges militaires égalité du droit de suffrage, avec Représentation proportionnelle instruction obligatoire pensions ouvrières, etc. C'est pourquoi nous avons confiance en l'esprit d'impartialité, de justice et d'équité du corps électoral L'heure de la Justice immanente approche L'heure d'une humanité meilleure, plus juste, plus accessible aux souffrances humaines, est arrivée L'heure de la réparation a sonné pour les nombreuses victimes de ce régime abhorré

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Le Progrès (1841-1914) | 1910 | | pagina 1