2. bfyl, Election de trois Représentants En tête de la liste n° 2. BAUB1FR, BIÎYL, U SAI FUE, XOLF, GLOHIK, XOLF, La réunion politique 1 Instructions pour l'électeur. MEETINGS. Journal de F Alliance libérale cFYpres et de l'Arrondissement. h I - Suppléant j Dimanche 15 iYlai ROUSBRUGGE, POPERINGHE, I I Dimanche, 15 liai 1910. 70° année. X° 20. L UNION FAIT LA FORCE. Vires acquirit eundo. PRIX DE L'ABONNEMENT: pour la ville Par an -4 francs. pr la province Par an 4 fr. 50 p' létranger Par an 0 fr. 60 ANNONCES Annonces: 15 centimes la ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne. ARRONDISSEMENT D'YPRES. LE 22 MAI 1910. Golaert Van Wlerrîs Begerem Thevelîn Brutsaert D'Hondt 2 NOLF VIGTOOR Wtîë Le vote est obligatoire. Le panachage est défendu. Nos amis qui comprennent leur devoir n'ont qu'une manière de voter Electeurs de l'arrondissement d'Ypres, Noircissez tous le point blanc de la case placée côté du n° Pentooôto). MM. Médecin Furnes Député àOstende-Dixmude-Furnes Avocat Furnes Député Ypres, y prendront ln parole. 7 7/4 heures précises, la Salle de la Philharmonie, rue des Chiens. MM. Député Ostende-Dixmude-F urnes Avocat Ypres Député Ypres, y prendront Iîi parole. de Dimanche dernier. L'accueil chaleureux que reçoivent nos propagandistes libéraux, tant en ville qu'à la campagne, est d'excellente augure. C'est, aux applaudissements d'une salle archi-comble, que Dimanche dr, M. Yandewaile. député de Malines, fit sa belle conférence. Malgré la cléricalisation outrance de toutes nos. administrations publi ques, malgré l'envahissement de la main-morte religieuse, malgré les in justices de notre régime électoral, notre pays a manifesté sa volonté par les coups sensibles qu'il a portés l'hégémonie de nos adversaires depuis 1900, de se débarrasser définitivement d'un joug qui ne l'avait que trop opprimé. M. Vandewalie lit valoir, en termes élégants, la dignité du passé libéral, les réformes considérables que notre parti avait introduites dans les divers do maines de la vie politique etinsistapar- ticulièrement sur le désintéressement et l'intégrité de ceux qui, comme Ro- gier, Frère-Orban, Vandenpeereboom, Defacqz et Bara, auxquels avaient éié confiées ses destinées. Il fit contraster leur honnêteté poli tique avec la courtisanerie et la cor? ruption financière qui ont régné de nos jours dans les hautes sphères gouver nementales. Un parti qui a rempli comme le nôtre un rôle aussi prépon dérant et efficace dans l'histoire de notre pays, qui s'est imposé au respect de tons par la probité et la science de ses mandataires, qui depuis son ori gine, a toujours combattu pour la li berté de conscience et l'indépendance du pouvoir civil et qui s'est fait le dé fenseur des droits de la démocratie pour autant que leur réalisation ne por terait pas atteinte l'ordre et la sécu rité publiques, un tel parti doit néces sairement revenir au pouvoir. Son avènement est d'autant pins certain que le parti clérical n'a plus d'autre programme que de renforcer encore l'inlluence du clergé et de récompenser ses prosélytes en les faisant entrer dans quelque fromage administratif ou dans quelque conseil d'administration. L'orateur s'est particulièrement at taché établir que le parti libérai n'est pas l'ennemi de la religion qu'il tend uniquement s'opposer l'empiéte ment du clergé sur les prérogatives du pouvoir civil et son intrusion dans la vie politique. Le parti libéral est respectueux de toutes les croyances et conceptions philosophiques il admet dans ses rangs les adeptes de toutes les religions aussi il protesterait contre ie sectaris me religieux ou philosophique de tout gouvernement quel qu'il soit. M. Vandewalie termine son discours en exprimant sa confiance dans l'issue du scrutin du 22 Mai prochain il ex prime la conviction que le corps élec toral récompensera M. Nolf des nom breux services qu'il a rendus sou arrondissement depuis son entrée la Chambre, en renouvelant son mandat une forte majorité. La péroraison de M. Vandewalie fut saluée d'une longue salve d'applau dissements. M. Heupgen, député permanent du Hainaut, prit la parole après lui et ren contra dans un langage spirituel et humoristique, les affirmations de nos adversaires qui soutiennent qu'un gou vernement libéral est impossible raison du manque de cohésion des partis d'opposition. L'orateur rappelle que dans le Hainaut, la province de Liège et le Brabant, les députations pennanentescomposées exclusivement de libéraux et de socialistes ont mis de commun accord en réalisation des réformes d'intérêt pratique qui ont produit les meilleurs résultats i) c'est ainsi que dans le Hainaut, grâce la coopération des deux partis, l'ensei gnement professionnel s'est développé et s'est propagé dans de telles propor tions qu'actuellement plus de 25,000 élèves reçoivent une instruction pro fessionnelle absolument indispensable aux intérêts industriels de notre pays. Si les socialistes lèvent de réaliser des réformes qu'on ne saurait mettre en pratique de nos jours, ils n'en sont pas moins d'accord avec les libéraux pour adopter des mesures de nécessité immédiates, telles que le remaniement de notre système électoral, l'instruc tion obligatoire, la généralisation du service militaire avec réduction du temps de service, etc. Les socialistes veulent monter le toit de la maison avant d'en avoir construit les fonda tions, les murs et l'escalier les libé raux ont plus de sens pratique, mais ils peuvent avoir la certitude que les socialistes ne leur refuseraient pas leur concours pour déblayer de tous les décombres et les broussailles la place désignée la construction. Associés pour réaliser les grandes réformes démocratiques, préconisées de part et d'autre, les libéraux et les socialistes comprendront la nécessité de poursuivre en commun la lutte con tre le cléricalisme toujours menaçant. La volonté commune de faire face aux .empiétements du pouvoir religieux sur les prérogatives de l'autorité civile, les poussera naturellement coordonner leurs ell'orts et leur fera sentir la néces sité de ne pas éparpiller leurs forces. De longues acclamations retentirent dans la salle quand M. Heupgen ter mina son magnifique discours. Enfin, de vibrants applaudissements éclatè rent de toutes parts quand M. Masson, député de Mous, se disposa prendre ta parole. C'est avec le [dus profond recueillement que l'auditoire écoute ce maitre de l'éloquence parlementaire, qui remplit la Chambre un rôle qui permet de lui faire entrevoir les plus hautes destinées. Après avoir exposé succinctement la politique financière du gouvernement clérical qui mène la Belgique la ban queroute, après avoir rappelé que ce l'ut grâce l'attitude de l'opposition que le gouvernement clérical fut forcé au cours de la dernière session de lais ser voter le service personnel, M. Mas- sou s'attacha exposer son programme en matière scolaire. Son idéal, il l'a déclaré au Parlement, est la loi de 1879 prévoyant l'établissement dans chaque commune d'une école primaire laïque absolument neutre, où l'on enseigne rait l'orthographe et l'arithmétique et où le prêtre pourrait enseigner la reli gion quand il lui plairait. Lors de la mise en vigueur de cette loi, le clergé fomenta la guerre scolaire en prêchant la désertion de ces éco les sans Dieu. Le clergé a toujours voulu que l'euseigeinent soit soumis ses commandements. Comme il est prévoir que la tranquillité du pays se rait encore troublée par l'opposition intransigeante du pouvoir religieux, si le parti libéral songeait toute une nouvelle application de la loi de 1879, M. Masson préfère renoncer aux avan tages de la législation libérale anté rieure et décider que les communes or- ganiserontelles-mèmes l'enseignement primaire leur convenance. Là où les conseils communaux ne voudront pas d'école neutre, il leur sera laissé ia fa culté d'adopter un établissement libre et même de le' subventionner. L'Etat subsidiera les écoles libres adoptées aussi bien que les écoles laïques, mais la condition qu'elles admettent l'ins pection de l'Etat. /*araiM*aiil ie itimauche. On s'abonne au bureau du journal, hue de Dixmude, 53, Vîntes. Les annonces, les t'ails divers et les réclames sont reçus pour l'arrondissement d'Ypres et les deux Flandres au bureau du Progrès. Pour la publicité en dehors des deux Flandres, s'adresser exclusivement au Comptoir de Publicité JA0Q02S THIBaSittl). 14, Place de Brouekère, Bruxelles, téléphone 5230. Pour les anuonces on traite forfait. suppléants B B v f "v -p' 3 heures précises, au local A L'OMS [BUS (i) 11 aurait pu ajouter qu'à Gand, les clé ricaux et les socialistes unis assurent l'ad ministration de la ville. (N. d. 1. R.)

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1910 | | pagina 1