Chronique de la ville.
Courbe rentrée.
Vis
SANATORIUM
A certain moment, M. André s'est
écrié, en s'adressant au représentant
du gouvernement Nous regrettons
ces incidents pour votre personne,
mais vous représentez un gouverne
ment fourbe
Le gouverneur ayant quitté ta séance,
les conseillers cléricaux ont fait de
même, et les propositions de M. Mais-
triau ont été adoptées l'unanimité des
membres présents.
Les funérailles
de Julius Sabbe.
La ville de Bruges a fait Mercredi
après-tnidi d'impressionnantes funé
railles son grand concitoyen Julius
Sabbe. Non pas qu'il y eut la moin
dre participation officielle en l'honneur
de celui qui contribua si puissamment
la réalisation du grand projet de Bru-
ges-Port-de-Mer. Il ne faut pas oublier
que les funérailles étaient civiles
La population par contre s'est asso
ciée tout entière la manifestation d'ul
time gratitude un homme qui mit au
service de sa ville natale d'adoption le
meilleur de son talent et toute son
énergie. Les sociétés importantes
étaient toutes représentées par de
nombreuses délégations. Il en était
venu de Gand et de Blankenberghe.
A la mortuaire où côté de la famille
on remarquait M. le député Albert
Thooris, M. le professeur Camille De
Bruyne, ancien échevin de Gand, de
superbes discours ont été pronon
cés.
M. Julius Pee a parlé, au nom du
corps professoral de l'athénée M. M.
Minnaert et le sénateur De Lanier res
pectivement pour le Comité Central et
pour la section brugeoise du Willems-
fonds M. Charles De Poortere, com
me ami personnel et aussi en sa qua
lité de président de l'Union des Anciens
élèves de l'Athénée M. Alphonse
Storie, pour les sociétés commerciales;
M. Frans Retsin pourle VanGheluwe's
Genootschap, et M. le professeur Paul
Frédericq, de Gand, au nom des fla
mingants gantois.
Ces trois derniers surtout ont fait res
sortir comment Sabbe, qui fut l'arti
san de Bruges-Port-de-mer, fut mécon
nu par le monde officiel.
Ces funérailles bien digne de l'hom
me éminemment populaire, dont la
disparition est une grande perte pour
Bruges, ont eu grand caractère.
Visitez dans la Section belge d'Ali
mentation (Grand Palais), le Stand de
la société en nom collectif ADOLPHE
DELHAIZE Clc. (Voir annonce plus
loin).
«CTCcasas im a II I II m— i gm—
Il serait amusant le Journal s'il
n'était malhonnête.
Le voici qui, au lieu de chercher
expliquer ses nombreuses étourde-
ries et concilier ses non moins
nombreuses contradictions, (tâche
aussi difficile d'ailleurs que celle de
blanchir un nègre) le voici qui, di
sions-nous, s'embourbe et s'enlise de
plus en plus dans sa mauvaise foi
si bien, que les pauvres raisonne
ments, l'aide desquels, sous le titre
de Courbe rentrante ergotant en
jésuite de robe courte(oh combien
parlant de confession qu'on ne lui a
pas faite et d'absolution qu'on ne lui
a point demandée, il s'efforce de
justifier ses mensonges a charge de
l'Association libérale, que ces raison
nements n'ont pu paraître, aux yeux
de tous les gens sensés, qu'un tissu
de radotages qu'un clérical a lui-
même justement qualifié de courbe
rentrée y accolant une malicieuse
pointe que, par esprit de charité,
(inconnu chez nos adversaires) nous
ne reproduirons pas.
Le Journal, qui, mieux que per
sonne, connaît l'impudent dicton at
tribué, tort ou raison, au Patriar
che de Ferney et sait en tirer profit, ne
manquera pas, la première occa
sion, de rappeler, comme étant réel
lement arrivé, le prétendu scandale
du 22 Mai, par lui inventé tout d'une
pièce. Il a commis bien d'autres vile
nies, incomparable et incorrigible
professionnel en ce genre.
Le 25me Ammersairc
de la conception du
Sland d'Y près!
Dans un récent article nous avons
demandé, tous les échos, où en
était notre Stand fantôme
Le spirituel rédacteur du Journal
d'Ypres se charge de nous répondre
que nous fêterons, cette année, le
2Y anniversaire de sa conception
et qu'il attend, avec une confiance
sereine et joyeuse, l'accouchement
tout prochain
Franchement on ne pourrait plus
perfidement se moquer de notre cher
Bourgmestre, qui aurait, depuis
1890, pratiqué les théories malthu
siennes pour retarder l'accouchement
de l'enfant
Ne partageant pas la confiance se
reine et amusante imposée notre
confrère, nous avons interviewé, ces
jours derniers, des membres de la
Commission du Stand, espérant trou
ver auprès d'eux quelques renseigne
ments précis. Hélas, notre grande
stupéfaction, nous avons appris, que
depuis deux ans^ la Commission
ne s'était pas réunie et que c'est par
notre organe que ses membres au
raient appris la nouvelle de l'appro
bation des plans en haut lieu
Aux amateurs de faire partie des
Commissions présidées par notre
cher Bourgmestre, nous pouvons as
surer que la tâche, très honorifique,
n'est jamais bien rude, car notre
Premier met toujours en pratique
l'indolente consigne qui est de
ronfler.
Puissions-nous assister au conso
lant spectacle de voir les braves gens,
qui mûs par un beau zèle patriotique,
ont accepté de faire partie de la
Commission du Stand, regimber,
enfin, contue l'attitude, quelque peu
risible, qui leur est imposée, et allu
mant leur lanterne, courir la re
cherche du Président-fantôme qui
doit les réunir,.... tout comme les
modernes Diogènes que le Journal
a vus, en plein jour, la lanterne allu
mée, chercher notre Bourgmestre
vélophobe
Société des
Anciens Pompiers
de la ville d'Ypres.
L'Harmonie de la Société fera une
excursion de deux jours Bruxelles,
les 17 et 18 courants.
Départ d'Ypres 5 h. 52 du matin.
Arrivée Bruxelles (Nord) 8 h. 10.
Elle prendra ses repas au restaurant
a A la Fontaine de Brouckère place de
Namur, et sera logée, chaussée d'Ixel-
les et environs.
Le Dimanche matin, de 11 12 h.
1/2, l'Harmonie donnera un Concert
composé des morceaux ci-dessous,
au kiosque permanent de la place S"
Croix (en face des étangs d'Ixelles).
L'après-midi et le lendemain, visite
de l'Exposition.
Départ de Bruxelles (Nord) le Lundi
6 h. 28 du soir.
Arrivée Ypres 9 h. 2".
LES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ qui
désirent prendre part cette excursion
sont priés de se faire inscrire au local,
les jours des répétitions. La liste des
partants sera close le Jeudi 1 i Juillet et
les coupons seront remis le Samedi
soir 16 c', de 8 9 h.
Voici le programme du concert qui
y sera donné
III. Les Saltimbanques, fantaisie.
L. Ganne.
IV. L'Amour Africain, id.
.Moniteur.
Par arrêté ministériel du 23 Juin, la
chasse tir au gibiei d'eau sur les
bords de la mer, dans les marais, ainsi
que sur les fleuves et rivières, est per
mise cette année dans toutes les pro
vinces, partir du 25 Juillet, et celle
au filet dans les établissements de ca-
nardières partir du ('Septembre 1910.
Par arrêté de même date, il est per
mis, cette année, partir du 20 Juillet
inclus, de prendre des ortolans, au
moyen de filets, dans les provinces
d'Anvers, de Liège et de Limbourg,
ainsi que dans les arrondissements de
Louvain et de Saint-Nicolas.
Cette faculté ne pourra être exercée
que depuis le lever du soleil jusqu'à 7
heures du matin, par les personnes qui
auront, au préalable, prévenu le bourg
mestre de la commune sur le territoire
de laquelle elles désirent en faire usa
ge et qui seront munies de l'autorisa
tion prescrite par ruriir>le 0 du icgle-
ment susmentionné.
Par arrêté royal du 29 Juin, est nom
mé receveur de l'enregistrement et des
domaines, Rousbrugge-Haringhe, M.
A. Vandevelde, receveur des mêmes
produits, Hoogstraeten.
Par arrêté royal du 29 Juin, M. H.
Costeur a été nommé vice-président du
conseil de prud'hommes d'Ypres.
POPEKIYGHE.
COUR D'APPEL DE GAND.
Poursuites charge des
administrateurs du Bu
reau de Bienfaisance de
Poperinghe.
Conformément l'arrêt rendu par la
cour, il a été procédé Lundi matin
l'audience des témoins. Tous ont con
firmé les abus signalés la plupart re
connaissent que pour recevoir des
commandes il fallait être client de l'un
ou de l'autre des administrateurs.
Ceux-ci fournissaient, du reste, eux-
mêmes des marchandises aux pauvres
de la ville quand ils ne vendaient pas
les objets demandés, ils les faisaient
fournir par leurs clients.
Les témoins ayant été entendus, la
parole est donnée M* Glorie, du bar
reau d'Ypres, qui, lui aussi, défend les
intérêts de la partie civile. Il fait l'his
torique du procès, établit que déjà en
1890 un conseiller communal de Po
peringhe a interpellé le collège relati
vement aux abus commis dans l'admi
nistration du bureau de bienfaisance.
Les abus ont été reconnus, mais ils
n'ont pas pris fin. Au début de 1909 le
député Nolf a interpellé le ministre de
lajustice: lui aussi a reconnu les faits et
promis d'y mettre fin cette promesse
est restée sans suite. C'est alors que
des boulangers de la ville, lésés par les
agissements des administrateurs, ont
adressé une plainte au parquet c'est
en suite de cette plainte et de l'instruc
tion qui a été faite aussitôt, que les
administrateurs ont été renvoyés de
vant le tribunal correctionnel. Ils sont
en aveu, mais prétendent avoir agi de
bonne foi ils déclarent, notamment,
n'avoir accepté les fonctions d'admi
nistrateurs que parce qu'ils pourraient
en retirer du bénéfice. En faisant ce
bénéfice illégal et en agissant comme
ils l'ont fait, ils ont causé un préjudice
la partie civile. Me Glorie invoque
leurs déclarations l'appui de la de
mande. C'est donc bon droit que Ra-
bau s'est constitué partie civile et qu'il
demande la cour de faire droit ses
conclusions.
M. Van Ellewyck, substitut du procu
reur général, conclut la confirmation
du jugement dont appel.
M" Begerem, conseil des prévenus,
soutient nouveau que l'appel du mi
nistère public n'est pas recevable et
que l'action civile n'est pas davantage
recevable ni fondée. Il donne lecture
d'une lettre explicative, adressée par
le Bureau de bienfaisance au gouver
neur de la Flandre occidentale. Les
poursuites, dit-il, ont été déterminées
par le Syndicat des boulangers de Po
peringhe, c'est ce syndicat et non
Rabau, qui se trouve au procès. La
partie civile ne prouve pas qu'il existe
un lien entre les faits de la prévention
et le prétendu préjudice qu'elle invo
que elle n'établit pas le droit sur le
quel se fonde son action. Gette action
doit donc être repoussée. D'autre part
les prévenus ont agi avec une absolue
bonne foi. Ils doivent être acquittés.
Me Rodolphe De Saegher réplique
aussitôt que la violation de l'art. 245
du Code pénal résulte des agissements
des prévenus. Afin de pouvoir réaliser
un bénéfice illicite, ils ont dù avoir
recours une première illégalité la
suppression de toute adjudication pu
blique pour les fournitures faire au
Bureau de bienfaisance. Si cette illéga
lité n'avait pas été commise, les admi
nistrateurs n'auraient pas pu favoriser
leur clientèle et leurs intérêts privés.
Du jour où ils ont disposé de l'adjudi
cation privée des fournitures, ils ont
tout mis en œuvre pour fournir eux-
mêmes ou n'accorder les ium liltui co
qu'à ceux qui étaient au nombre de
leurs clients. La partie civile n'étant
pas du nombre, a été systématique
ment écartée. Ainsi déjà elle a subi un
premier préjudice incontestable.
Mais il y a plus, lorsque des pauvres
avaient besoin de pain, les adminis
trateurs les adressaient aux boulangers
de leurs clients ostracisant les autres.
Ils faisaient ainsi, de par leurs fonctions
mêmes et le bénéfice qu'ils en reti
raient directement ou indirectement,
une concurrence déloyale aux négo
ciants et notamment aux boulangers
qui n'appartenaient pas leur clientè
le. De cela encore la partie civile se
plaint juste titre, cette concurrence
déloyale lui a causé un préjudice cer
tain. G'est juste titre qu'elle en de
mande réparation.
Quant la bonne foi des administra
teurs, c'est une plaisanterie. Comment
cette bonne foi peut-elle exister en
1908 et 1909, alors que déjà, en 1896,
les abus et les illégalités ont été signa
lés publiquement au conseil commu
nal..., comment peut-on l'invoquer,
alors que les administrateurs prenaient
soin de faire facturer par des tiers, les
fournitures qu'ils faisaient eux-mêmes,
et qu'ils avouent n'avoir accepté les
fonctions que parce qu'elles leur per
mettaient de réaliser un bénéfice, évi
demment illégal.
La cour, dit Me De Saegher, recon
naîtra le bien fondé de la demande et
accordera la réparation sollicitée.
M° Vande Vyvere, second conseil des
prévenus, soutient, lui aussi, que la
demande n'est pas fondée. Il dit que
cette action est une action collective,
que la partie civile 11e justifie d'aucun
droit personnel et n'établit aucun pré
judice. G'est le Syndicat des boulan
gers, dit-il, et non Rabau, qui devrait
être la barre. Me Vande Vyvere, sou
tient, lui aussi, que les prévenus ont été
de bonne foi et que l'appel du ministè
re public n'est pas recevable il de
mande la cour de les acquitter et de
débouter la partie civile.
Le président Van Biervliet. déclare
les débats clos et annonce que la cour
rendra son arrêt, le 42 Juillet.
I 11 grave accident.
Vendredi matin, vers 7 h., M. Gaston
Demarle, cultivateur Watou, se ren
dait au marché de Poperinghe, en
compagnie de sa femme, tous deux
montés dans une légère voiture deux
roues. Lorsque l'attelage fut arrivé
hauteur du cabaret De Landing
une autre voiture, conduite par Jules
Persoone, déboucha dans la direction
contraire et le cheval de Demarle se
mit aussitôt se cabrer. Malgré des
efforts désespérés, Demarle ne par
vint pas maîtriser la bête et l'attela
ge entier fut précipité dans un fossé
profond de deux mètres. Demarle s'en
tira sans blessures graves, mais il n'en
fût pas de même de sa femme. Gelle-ci
était tombée de la voiture et gisait
au fond du fossé ayant une roue sur
la poitrine. On parvint dégager la
femme, qui avait perdu connaissance.
Malgré tous les soins les plus empressés
on ne parvint pas la ranimer. La mal
heureuse qui était sur le point de de
venir mère est âgée de 35 ans peine.
- - -
I. Kaisermarsch. Wagner.
H. La Lettre de Manon. E. Gillet.
Paladilhe.
V. Pot-pourri populaire.
H. Moerman.
M" De Saegher demande que certai
nes questions soient faites aux témoins
aux fins d'établir le préjudice dont se
plaint la partie civile le président es
time que ces questions sont assez inu
tiles, le préjudice étant certain par le
fait que la partie civile n'a pas reçu de
commande.
Lustinj.
Maladie de poitrine. Pension 10
là francs.
Ascenseur. Chauffage central.
Eclairage électrique.