Chronique de la ville. SANATORIUM fust'5Mur-Meu8e Le cartel. Les rats se sauvent. La coalisation gantoise des cléricaux et socialistes Les iMelliés en Belgique. Les bienfaits de l'hygiène. la Garde libérale. Distribution des prix aux élèves de l'Ecole moveiniede l'Etat. 2e année d'études. 2e année. Les examens de passage Distribution des prix l éeole primaire payante pour demoiselles. Classe inférieure. I.a Fédération bruxelloise du parti ouvrier vient de voter un ordre du jour intértut relativement aux alliances électorales. (Jet ordre du jour, consi dérant que la discussion qui sera pro voquée dès l'ouverture de la session parlementaire sur l'unification des lois électorales peut apporter d'importantes modifications au système actuel de vo- tation, invite les Ligues ouvrières suspendre tous pourparlers relatifs une alliance ou un accord avec d'au tres partis en vue des élections com munales de 1911Cet ordre du jour est naturellement considéré par la presse cléricale comme un désaveu de la poli tique du cartel et une personnalité so cialiste, qu'on s'abstient, d'ailleurs, de désigner nettement, a déclaré la Mé tropole qu'au sein du parti ouvrier il y a une grande majorité hostile au cartel, mais que si l'unification des lois élec torales était rejetée, les socialistes seraient unanimes décider le cartel partout pour écarter les catholiques des conseils communaux. De la Gazette de Mons Le bâtiment clérical craque Fissuré de toutes parts, ne tenant plus debout que par un miracle d'équilibre obtenu on sait au prix de quels tripatouillages, il est menacé de ruine irrémédiable, d'un efl'rondrement certain. Il ne lui faudrait pas grande secousse pour tom ber et toute la diplomatie de nos maî tres s'emploie ce qu'aucun ébranle ment ne lui soit occasionné, mais ce que les cléricaux proposent, le destin fatal s'ingénie battre en brèche. Non, mais ils avaient bien besoin d'une crise ministérielle en cette période de cruel le expectative qui marque leurs der niers jours La retraite de M. Delbeke témoigne du désaccord profond qui règne dans lessphèresdirigeantes du cléricalisme. Celle- de M. Descamps-David affirme plus encore le désarroi qui sévit droite. Voilà que suicidé par persuasion, sa disparition au lieu de tout arranger ne fail que compliquer les atl'aires. On avait parlé de le remplacer par M. Car ton de VViart, un jeune droitier, quali fié autant si pas plus qu'un autre pour recueillir la succession des Sciences et des Arts. Seulement et cause de cette qualité do jeune droitier, la vieille droite M. VVoeste en tète, ne veut pas l'arrivée au pouvoir d'un de ses enne mis. .\1. Carton de Wiart ne pardonnera jamais l'ostracisme dont il est victime. Ses amis font chorus avec lui et on peut s'attendre ce que dans les pro chains engagements qui mettront cléri caux et anticléricaux aux prises, les jeunes droitiers lâcheront avec ensem ble leurs ainés. L'indéfectible union si souvent classée recevra un nouvel ac croc qui n'était nullement nécessaire, et tous les coups de crosse de N. N. S. S. les évêques ne ramèneront pas la paix ni le calme dans le troupeau in docile des soutiens de l'Eglise. Il y a des échecs qui ne s'oublient pas. Celui infligé la jeune droite en la personne de M. Carton de Wiart est un de ceux-là. Il sera intéressant de voir les frères ennemis s'entre-dévorer, se donner des tapes que la courtoisie de surfaire des adversaires ne parviendra ni dégui ser, ni dissimuler. Les conséquences diront ce qu'elles sont sérieuses au surplus. Nous, nous nous contente rons de inarquer l'avantage remporté par les uns ou les autres. Nous serons la galerie qui, sans pai ticiper la lutte, sait toute la valeur qui s'y attache. Je serais tenté de dire que nous escomp tons les marrons qui tomberont du feu. La situation des cléricaux, de diffici le qu'elle était, va devenir intenable. Assaillis l'extérieur, tiraillés l'inté rieur on ne comprendrait pas qu'ils puissent résister longtemps. Ils n'au ront pas l'embarras du choix pour baisser pavillon. Ou ils seront vaincus par nous, ou ils capituleront et renon ceront au pouvoir, ou encore pour fai re durer ce pouvoir qui serait alors très, très atténué, ils composeront. Mais oui,, il ne faut pas rire, les clé ricaux seront peut-être forcés, obligés, de réclamer notre aide et notre assis tance. Oh rassurez-vous. Pour que nous puissions trouver un terrain d'en tente il faudrait d'abord que l'on fit place nette et que deux questions qui nous tiennent cœur tout particulière ment, la loi scolaire et la loi électorale, fussent solutionnées dans le sens que nousdésirons. Après cela, nous ferions bon ménage avec les cléricaux. Mais le voudront-ils Plaisanterie part, c'est peu proba ble, et au demeurant cela nous est par faitement égal. Nous n'aurions rien gagner nous allier avec nos ennemis- nés. Nous avons tout perdre aliéner notre indépendance, nous compro mettre avec ceux-là qui ne rêvent que plaies et bosses, iniquités et injustices, tandis que nous travaillons instaurer un régime de* concorde et d'égalité. Il ne faut point songer aux améliorations sociales ni économiques tant que les cléricaux détiendront les rênes du gou vernement. Notre devoir est donc de nous débarrasser d'eux au plus vite. Tout indique que nous allons parvenir nos fins. Réjouissons-nous. Du Peuple Si quelqu'un a écrit ce propos avec des plumes d'étourneau, c'est le Bien Public et non pas le Peuple. Mais quel autre vilain oiseau l'organe de l'épisco- pat gantois a-t-il emprunté sa plumé pour écrire effrontément qu'à Gand il n'y a pas eu coalition entre catholiques et socialistes, mais simple rencontre sur la question de la soupe scolaire Est-ce que MM. Silfer et Van de Vy- ver mandataires catholiques, ne siè gent pas au collège grâce aux voix des socialistes t Est-ce que, par contre, les catholi ques qui dénoncent chaque jour le collectiviste Anseele comme un danger public, n'ont pas voté pour lui, afin de lui confier les finances, les services du commerce, de l'industrie et du port, ainsi que les régies de la cité manufac turière Ah, MM. Silfer et Van de Vyver, vous ne saurez jamais ce que coûteront votre parti, les plumes dont vous avez orné vos chapeaux claques d'échevin. Le Bien Public en est déjà rougir de leur origine et nier les faits les plus évidents de notre histoire politi que contemporaine. Le tout en pure perte. Contre un parti qui ne cesse de nous attribuer les pires intentions, de nous calomnier et de nous salir, l'argument de la coalition de Gand est trop puis sant pour que nous songions nous en défaire. Nous le tenons et ne le lâchons pas. -«x>G^Ooo— L'Annuaire statistique de la Belgique, pour l'année 1909, vient de paraître. Nous y lisons que la proportion des lettrés, déduction faite des enfants de 8 ans, était de 80,88 pour cent en 1900. Il en résulte donc que le nombre des illettrés est encore de près de 20 pour cent,c'est-à-direde près d'un cinquiè me de la population âgée de plus de 8 ans. C'est énorme et on ne conçoit pas qu'il existedes gens assez aveugles pour prétendre qu'il serait inutile de décréter l'instruction obligatoire en Belgique. Au fur et mesure que sont répan dus les principes de l'hygiène, la mor talité diminue en Belgique. De 23,52 par mille, pendant, la pério de décennale 18i7-56, elle se relève légèrement jusqu'à 23.59 pendant les 10 années suivantes (1866 fut l'année du choléra), puit décroit constamment. Voici les chiffres pour les périodes dé cennales partir de 1867 21.73, 21.31 20.92, 17.61. En 1908, elle est descen due 16.51 ponrcent. I.a baisse s'ac cuse partout partir de 1897. Lundi dernier, le Comité de notre Garde libérale avait organisé une belle fête champêtre l'Hoekje. Malgré le temps incertain, les membres s'y sont rendus très nom breux. Après l'exécution de quelques morceaux de musique, différents concours offerts aux membres et leurs dames eureut lieu. Les prix qui étaient de toute beauté ont été vive- ment disputés. Immédiatement après, on organisa une partie de danse. Jeunes et vieux s'y sont donnés cœur joie. Notre député libéral, M. Nolf, assistait cette fête qui était char mante et pleinement réussie. Le Comité de la Garde libérale a bien fait les choses, nous les en félicitons sincèrement. ^Ih lad ie de poitrine. Pension 10 12 francs. i Ascenseur. Chauffage central. Eclairage électrique. J Cette cérémonie a eu lieu Lundi dernier, dans la Grande Salle des Halles. A io heures précises, les au torités ont fait leur entrée, aux ac cents, de notre hymne national. Sur l'estrade prirent place MM. le Bourgmestre Colaert, président du bureau administratif Ernest Nolf, député libéral de l'arrondissement, Bouquet, conseiller communal, Van- derdonckt, secrétairecommunal; Gor- rissen, secrétaire-trésorier du Bureau administratif, M. Vanvyve, les mem bres du corps professoral de l'Ecole moyenne, des instituteurs de l'Ecole communale la Loye, etc. etc. Une foule considérable assistait cette cérémonie, ce qui dénote que le plusgrand nombre de nos concitoyens sont restés sympathiques l'ensei gnement officiel. Disons en passant, que notre école moyenne est des plus prospère elle compte plus de deux cents élèves et l'enseignement y est donné par des professeurs distingués, sous la direc tion de M. Bussers, jouissant de l'es time et de la sympathie des pères de famille. Après l'exécution d'un morceau d'ouverture par l'harmonie commu nale et de deux chœurs, chantés la perfection par les élèves de l'établis sement, il fut procédé la lecture du palmarès. Comme d'habitude, nous donnons ci-après la liste des élèves ayant obte nu des prix et accessits généraux SECTION P RÉPA RATO IRE. 1° année d'études. Prix généraux R. Hoflack, R. Du Bosch, D. Bacquaert, G. Callens, E. Knockaert, M. Priem, M. Bostyn, J. Debei'gh, E. Van Imschoot. Acces sits R. Tasseel, G. Blootacker. Prix généraux F. Hasselmeyer, L. Vanneste, A. Wullus, G. Cantaërt, R. Ameel, M. Coutelle, G. Speybrouck, F. Bouckenooghe, G. Cappelle, G. Laroye, J. Latour, A. Devos. 3° année d'études. Prix généraux F. Vanvyve, L Ameel, F. Vermast, G. Clarebout, G. Nicolas, A. Vanherle, R. Ghesquière, G. Vermeulen, R. Eeckhout, A. Lau rent, G. Du Bosch. 4' année d'études. Prix généraux Th. Du Bosch, M. Cailliau, D. Cordonnier, R. Versailles, A. Gaimant, Ed. Hennaert, R. Ver- haeghe, J. Arnout, V. Lowier, A. Van- devyver, G. Vankan. Accessits J. Manteleers, Th. Talon, A. Wullepit, H. Decrock, L. Delmotte, J. Truant, G. Lejeune. 5' année d'études. Prix généraux E. Lauwers, F. Re nier, J.-W. Hasselmeyer, Fl. Messiaen, E. Grégoire, Roger Hoflack, E. Justice, F. Galloo, J. Sabbe, C. Delhein. Accessits H. Beele, E. Paquay, J. Bos- saert, R. Delhein, D.Siroux, E. Mesure. (f année d'études. Prix généraux- G. Eeckhout, E. Casier, D. Janssens, G. Bosschaert, M. Collie, F. Vanhaelevyn, G. Gadeyne, H. Vanherle, G. Indevuvst, G. Jacques, L. Wvdouw, D. Vandëndriessehe, R. Devers, M. Becarren. Accessits A. Geldof, M. Grondai, C. Van Acker, E. Deroo, G. Lebbe, G. Speybrouck. SECTION MOYENNE. P année. Prix généraux E. Ghisquière, O. Messiaen, R. Bryxis, R. Opsomer, A. Bondue, D. Delhein. Accessits G. Mesure, M. Decan, F. Dehondt. Prie général E. Baeyen. Acces sits M. Goemaere, M. Sweertvaeger, E. Delbrouck, U. Legrand, C. De Baeck. 3' année. Prix général E. Janssens. Acces sits M. Vanwichelen, D. Roosebeke, E. Wullus, O. Dedeystere. Après la cérémonie, les élèves suivis des autorités et des parents se sont rendus, musique en tête, l'établissement, où M. Colaert, au nom du Bureau administratif, a féli cité les élèves de leurs succès. Il a remercié MM. les Directeur et Pro fesseurs des peines qu'ils s'imposent pour donner la jeunesse studieuse une bonne et solide instruction. En terminant, il a conseillé aux élèves de profiter de leurs vacances tout en s'occupant, de temps en temps, revoir leurs auteurs. et d'admission auront lieu le Ven dredi 30 Septembre, 8 heures du matin. La reprise des cours aura lieu le Vendredi 30 Septembre, 8 heures, et l'inscription des nou veaux élevés peut se faire pendant toute la durée des vacances et de préférence le 29 Septembre, de 8 12 heures. Visitez dans la Section belge d'Ali mentation (Grand Palais), le Stand de la société en nom collectif ADOLPHE DELHAIZE Ci0. (Voir annonce plus loin). Mercredi dernier, 3 heures de relevée, a eu lieu aux Halles la dis tribution solennelle des prix, aux élèves de l'école primaire payante pour demoiselles et du jardin d'en fants. Le public était particulièrement nombreux. Parmi les notabilités qui ont hono ré la cérémonie de leur présence, nous avons remarqué MM. Colaert, Nolf, député libéral, Bossaert, dans le public au premier rang, Bouquet, Gorrissen, Vandenbraambussche, Vanvyve, Thomas, Bussers, ainsi que plusieurs membres du corps enseignant de l'Ecole moyenne et de l'Ecole communale. Après une pièce d'ouverture exé cutée par l'Harmonie communale, la demoiselle Walles, ff. directrice, procéda la distribution des prix par ticuliers. Ensuite, un chœur (Brise de mer, par C. Carinan) fut chanté par des fillettes, qui furent chaudement ap plaudies. Vint alors la cérémonie touchante de la distribution des prix généraux, où l'on vit les parents, pleurant de bonheur, offrir leurs enfants, la récompense bien méritée de toute une année d'efforts. C'est aux sons des airs joyeux et entraînants de la musique que les prix furent remis. Nous donnons ci-dessous le tableau des prix généraux décernés /re année d'études. 1" prix général Simonne Vandaele Irène Vandenhende Léa Theys Ber- the Blootacker 2e prix gén. Jeanne Bouckenooghe 3* prix gén. Suzanne Justice Julienne Banckaert Margue rite Mahieu.

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Le Progrès (1841-1914) | 1910 | | pagina 2