Chronique de la ville. Scandaleux surmenage. L'Etal et les Sociétés congolaises. La conférence inlerparlcmemaire. La Yieille-Droile mécontente. Une victoire libérale QiTesl-il advenu de la concession de Tien-Tsin? Tirs la cible en province. SÛNATORIUIVI ÎJ?nTs"r'Meu!e Les commandements du partait chasseur. H ouearey-Oiem, Ypres. Les roses de la Reine. Brasserie L'YPROISE A BLAMtEXBERGHE. voir, et il espère qu'on n'entendra plus parler de lui. Cet article éditorial porte comme leidmotiv Daar iigt hem ou met pijn in zijnen buik. Où allons-nous, mon Dieu si les journaux catholiques se mettent abat tre leurs grands hommes. On sait qu'un grave accident, qui a coûté la vie un malheureux chef- garde, s'est produit la semaine der nière Maiines, par suite de la colli sion de deux trains. L'enquête ouverte autour de cette douloureuse afl'aire est terminée. Elle a révélé que le mécanicien du train tamponneur était, au moment de l'acci dent, dans sa dix-septième heure de service X'est-ce pas absolument révoltant d'inhumanité Non seulement c'est un scandale au point de vue du travail imposé au per sonnel, mais c'est un danger pour les voyageurs qui confient leur vie des malheureux aussi surmenes. On sait que la Compagnie du Kasai intente au ministre des Colonies bel ges une action en M) millions d'indem nité parce que le décret établissant le régime de la liberté commerciale dans les régions que cette Compagnie ex ploite au Congo, est en opposition avec le monopole dont elle prétend bénéfi cier en vertu de la concession que lui accorda l'ancien Etat du Congo. Or, il se trouve que l'Etat belge a repris la majorité des actions de la Compagnie du Kasai, que possédait l'ancien Etat du Congo.de telle sorte que l'Etat belge a provoqué la réunion d'une assem blée des actionnaires de cette Compa gnie et grâce la majorité des actions dont il dispose, il se proposait d'y faire voter une résolution interdisant aux dirigeants du Kasai de recourir aux voies judiciaires pour trancher le dif férend. C'est Samedi après-midi qu'a eu lieu au siège de la Compagnie du Kasai cette assemblée générale. MM0- Braun et Bonnevie ont défendu longuement devant une assemblée houleuse, la thèse de l'Etat. M" Wiener leur a donné la réplique. Après deux heures et demie de dé bats très animés, M. de Hemptinne, qui présidait l'assemblée, a donné lec ture, au nom du Conseil d'administra tion, d'une déclaration disant que la demande de l'Etat ne pourra être mise aux voix.cettcdemaude étant contraire aux statuts. MM™ Braun et Bonnevie ont exigé que ce refus fut acté. Cette décision rendra nécessaire l'intervention du tribunal de commer ce, les avocats de l'Etat prétendant que la question doit être posée l'Assem blée. Lundi matin, dans la salle des séan ces de la Chambre, a eu lieu la séance d'ouverture de la XVIe Conférence in terparlementaire. Toutes les places sont occupées par les parlementaires étrangers: Français, Allemands, Autri chiens, Italiens, Russes, Ottomans, Chi nois, Japonais, etc. Les parlementaires belges sont relativement peu nom breux. Grande animation. A 10 h. 3/4, M. Eycktrotr, qui présida la Conférence de Berlin, il y a deux ans, monte au bureau et propose d'ac clamer comme président M. Beernaert. (Adhésion). A la droite de M. Beernaert, prend place M. Davignon, ministre des affai res étrangères sa gauche, M. I^ange, secrétaire de l'Union interparlemen taire. M. Beernaert remercie de l'honneur qui lui est fait. Il fait allusion l'incen die d'une partie de l'Exposition. Un malheur nous a frappés, dit-il, il est considérable. Il a jeté la tristesse sur la belle fête du Travail qu'est l'Exposition de Bruxelles. Vous verrez que la Belgique ne se laisse pas abattre et qu'ellea su réparer le mal. M. Beernaert fait ensuite l'histoire de l'Union interparlementaire qui, peine majeure, compte 20 groupes na tionaux et30»>0 adhérents, ce qui mar que le développement de ses idées. Nous avons encore, dit-il. en Europe. 1 millions d'homme.- sous les armes et cette force armée coûte plus de cinq milliards par an. L'Idéal de paix est peut-être encore éloigné, mais les efforts de nos conférences peuvent en hâter la réalisation. (Appl.) M. Davignon, au nom du gouverne ment, souhaite la bienvenue aux délé gués et dit que le gouvernement belge suit attentivement les travaux de l'Union. M de Sadeleer, au nom du groupe belge, salue les délégués étrangers. Au nom de ceux-ci, M. Von Plener (Autriche) et Ferrid Pacha (Turquie) remercient. Loi d Weardale( Angleterre rappelle qu'Edouard VII était un grand ami de la Paix, et propose l'assem blée d'adresser un télégramme de respect au Roi des Belges. La séance est levée. Dans la séance de l'après-midi, la Conférence interparlementaire s'est occupée de la revision de ses statuts, puis une discussion s'est engagée sur la question de la neutralisation des dé troits et des canaux inter-océaniques. M. Pachnicke, député au Reichstag, a défendu cette idée que l'intérêt com mun de toutes les nations était de voir ouvrir au commerce universel toutes les grandes voies maritimes sans qu'au cune de celles-ci puisse être au pouvoir exclusif d'une seule nation. Il faut que sur cette voie-là, aucun acte de guerre 11e puisse être commis de façon lais ser toujours libre le passage aux vais seaux de toutes les nations. L'orateur préconise comme moyen d'atteindre ce but la conclusion d'un traité général des voies maritimes. M. Pachnicke estime que la confé rence devrait ultérieurement examiner la possibilité d'une réduction des trou pes, des vaisseaux et des dépenses de la guerre. Il propose la nomination d'une commission qui examinerait fond ces desiderata et soumettrait des propositions une conférence ulté rieure. L'assemblée se rallie cette idée et la séance est levée. Il est assez curieux de noter, dit l'Indépendanceque le gouvernement belge n'a pas cru devoir se mettre en frais pour recevoir les parlementaires étrangers et qu'il a eu le plus grand soin de laisser au groupe belge de l'Union interparlementaire toute l'ini tiative des fêtes et réceptions organi sées cette occasion. A Londres, le gouvernement libéral, alors présidé par Sir 11. Campbell-Ban- nermann, et Berlin, le gouvernement, alors présidé par le prince de Bùlow, firent aux membres de la Conférence interparlementaire un accueil dont le souvenir est resté vivaceetque marqua réellement tout l'intérêt que doivent inspirer des efforts aussi généreux que ceux de ces élus des nations, travaillant en parfait accord une œuvre de con corde et de paix. M Schollaert, chefdu gouvernement belge, n'a pas cru devoir prendre exemple sur Sir Henry Camp- bell-Bannermann et le prince de Bùlow Pour nos grands hommes d'Etat, la Conférence interparlementaire n'a évi demment pas plusde valeur qu'un quel conque congrès d'épiciers ou de mar chands de bières, et on estime que le gouvernement a fait tout ce qu'il devait faire quand M. Davignon, ministre des affaires étrangères, a souhaité en ter mes quelconques la bienvenue aux membres de la conférence. Cette indifférence très remarquée du gouvernement belge n'enlève rien, au surplus, la portée générale de cette grande manifestation internationale qui prépare les voies l'établissement d'un véritable parlement international. M. de Broqueville, qui ne parait guère bien sérieux, après avoir refusé le por tefeuille des chemins de fer, l'a accep té. D'où vif mécontentement de la Vieille-Droite. Celle-ci avait un candi dat, M. Versteylen, et lui-même avait déclaré qu'il était prêt succéder M Helleputte. Mais M. Schollaert ne fit aucune attention l'invitation et il con tinua solliciter le concours de M. de Broqueville. Aiguillé par M. Helleputte et M. Ver- haegen, le chef du cabinet, se souve nant des divisions de l'année dernière est plutôt Jeune-Droite, tout en restant adversaire de l'unitication. Aussi, de nouveau va-t-il retrouver M. Woeste sur sa route. Le choc sera-t-il rude Peut-être. Des cléricaux déclarent que le cabinet ne fera pas long feu trois quatre mois après la rentrée il sera renversé. A moins que pour se sauver, il ne tente d'une loi de parti Mais s'il échappe dès lors la droite il n'échappera pas au pays. Son exis tence parait devoir être brève. Dans tous les cas, les deux nouveaux ministres, MM. de Broqueville et Ber- ryer, loin de fortifier le ministère, l'af faibliront. C'est un peu, beaucoup, l'avis général 1 Il y avait élection communale diman che Estaimbourg, arrondissement de Tournai. Les libéraux l'ont emporté 140 voix de majorité. Les candidats de la liste libérale élus sont MM. Duchatelet et Masure. C'est un beau succès pour les libé raux d'Estaimbourg. Du Patriote Léopold II avait acheté Tien-Tsin de vastes terrains, par l'intermédiaire de notre ministre Pékin, M. le baron Joostens, mort ces jours derniers Anvers. Ces terrains avaient acquis une grande valeur, le défunt roi ayant réussi a leur faire octroyer, l'insu du Parlement belge, la qualité de con cession belge sur laquelle l'exem ple de ce qui se passe dans les autres concessions accordées par la Chine l'Allemagne, l'Angleterre) les habi tants, indigènes et autres, échappent l'application des lois et règlements chinois. L'an dernier encore, la police était fait sur toute l'étendue de ce hien im mobilier par des hommes placés sous le contrôle de nos diplomates et con suls d'Extrême Orient et un consorti um avait été formé par Léopold H en vue de la revente, en détail, de ces terrains. Que s'est-il passé depuis On ne sait Léopold II a-t-il vendu le tout avant de mourir Les avocats chargés de liqui der sa succession y perdent leur latin ces terrains ne figurent pas, parait-il, dans l'inventaire de la succession. M. le ministre de l'Intérieur a écrit aux chefs de la garde que le ministre de la guerre ajoutera au subside d'un tiers de son département un subside d'un sixième pour l'établissement ou l'amélioration des tirs la cible en pro vince, là où ces installations auront une utdité réelle pour l'armée. Les subventions de l'Etat peuvent donc couvrir, dans maints cas, 1/3 plus 1/0, soit la 1/2 de la dépense totale. Les subsides sont accordés ces condi tions 1Ils font retour au Trésor si on dé molit ou affecte une autre destina tion le tir la cible, moins qu'on ne le remplace par une construction d'égale importance 2. L'armée et la gendarmerie dispo sent gratuitement des installations et du matériel de tir (fanions, disques, sonneries, etc.) chaque fois que l'auto rité militaire en fait la demande. Le département de la guerre, en ver tu de ce 2, admet des conventions spéciales avec les communes, pour concourir l'entretien s des stands communaux. La circulaire ministérielle semble écrite pour secouer le Bourgmestre d'Ypres de sa torpeur. lin exécutant le projet de Stand du major Lemouche, la Ville obtient donc, en subside gouvernemental, la 1/2 de la dépense totale. Elle inter vient, pour sa part pour 1/3 en ap port de terrain, et pour 1/6 en espè ces. Conclusion Moyennant un débours de 1/6 du coût total, le Stand appar tient la Ville. Le Gouvernement intervient, au surplus, dans les frais d'entretien. Aucun particulier ne refuserait pa reille aubaine. Monsieur Colaert ira-t-il recueillir la manne gouvernementale qui lui est offerte Ou bien, persistant dan* sa mesquine antipathie contre l'armée et la garde-civique, restera- t-il plongé dans une molle indolence, se contentant de jouir des sons dis cordants du trop fameux carillon, qui raison de 80.000 francs est chargé de chanter ses louanges Les paris sont ouverts. Maladie «le poitrine. Pension 10 I 3 francs. Ascenseur. Chauffage central. Eclairage électrique On dédie les commandements sui vants aux chasseurs qui se préparent faire l'ouverture aujourd'hui 3 Sep tembre Sans rechigner tu sauteras De ton lit matinalement. Dans les champs tu t'échineras Jusqu'au soir inclusivement. Beaucoup de chasseurs tu verras, Mais de gibier aucunement. L'œuvre de mort n'accompliras Que dans tes rêves seulement. Les poulets tu respecteras, Ainsi que les chats mèmeinent. Le chien d'autrui tu ne prendras Pour un lièvre devenu grand. Tes camarades tu tueras Le moins possible assurément. Ton fusil tu déchargeras, En revenant, soigneusement. Vers le soir tu rentreras, Anéanti complètement. Et n'apporteras dans tes bras Qu'un moineau mort isolément. Pas très méchant, en somme. Les neinrods seront les premiers en rire avec nous. TOP BF^ONNEN La meilleure des eaux de table. DÉPÔT 1 million 200,000 roses ont été ven dues au profit de l'Œuvre de la Tuber culose, l'occasion de la fête de la Reine. C'est un chiffre coquet et expre'ssif. La répartition par province se fait ainsi Brabant,' 401,840 roses Anvers, 308,420 Liège, 95,700 Flandre occi dentale, 79,815 Hainaut, 76,589 Lim- bourg, 73,650 Luxembourg, 44,600. Les chiffres de la Flandre orientale ei de la province de Namur ne sont pas encore connus. Propoxtionnellement, c'est la provin ce d'Anvers qui tient la tète. Viennent ensuite Brabant et Limbourg, Luxem bourg, Liège, Flandre occidentale et Hainaut. rue «le la Itourlie, Bière spéciale et bière bock en bouteilles. Remise domicile par 6, 12 et 24 bouteilles. On a v olé. Décidément, tout réussitcette année Blankenberghe. Alors que la semaine d'aviation n'a vait causé jusqu'ici que des déceptions aux innombrables curieux accou rus, voici que hier mardi, un vol

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Le Progrès (1841-1914) | 1910 | | pagina 2