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Le temps n'était pourtant pas favo
rable et Ostende, le fameux Oliesla-
gers avait conclu l'impossibilité de
voler. L'exploit de M. Beau n'en est
que plus merveilleux et l'on comprend
l'accueil chaleureux et enthousiaste
que des milliers de spectateurs lui ont
fait sa descente de machine.
MUe H. Dutrieu a également volé
Vendredi.
Jamais saison ne fut aussi brillante
sur notre belle plage que celle que nous
traversons en ce moment, grâce surtout
la grande variété des concerts et des
têtes organisés au Gasino-Kursaal qui
en font l'agrément el le charme.
Après l'éclatant succès du célèbre
ténor Sylvano Isalberti, lundi dernier,
et le brillant feu d'artifice tiré par
M. Charles Leleup, d'Ypres, sur la
plage et auquel les abonnés ont assisté
du haut de la terrasse du premier étage
est venu le lendemain celui de la talen
tueuse et jolie cantatrice Mlle Boul-
ze.
Mercredi comme de coutume une
salle comble a applaudi les excellents
artistes du Théâtre Royal d'Ostende
qui ont interprété la perfection Mme
Favart la délicieuse opérette d'Olfen-
bach.
Jeudi après midi, gros succès pour
le bal d'enfants réunissant plus de deux
cents petits habitués qui évoluaient
sous les regards émerveillés des ma
mans.
Le soir ce fut le tour de Mlle De Ivock
une virtuose du clavier de charmer les
auditeurs. Elle y réussit admirable
ment.
Un nouveau et brillant programme,
joint aux réjouissances que le Comité
des fêtes prépare, mettra Blankenber-
ghe en liesse la semaine prochaine.
Dimanche 4 Septembre, Mlle Tillia
Hill, de l'Opéra de Berlin, nous procu
rera, pour la seconde fois, le plaisir
d'écouter sa voix pleine d'ampleur et
d'éclat.
Lundi, 5 Septembre, représentation
extraordinaire par la troupe du Théâ
tre Royal d'Ostende. Ce Jour et la
Nuit.
Mardi 0 Septembre, M. Léandre Vi
lain, organiste du Kursaal d'Ostende, et
Jeudi, 8, M. Jacobs, professeur de Vio
loncelle au conservatoire royal de Gaud
prètèront leur concours au Concert du
soir.
Dimanche 11 Septembre, nouvelle
audition du célèbre ténor Sylvano Isal
berti. Enfin pour dimanche, 18 Septem
bre, la direction annonce un grand con
cert extraordinaire, avec le concours
de Jean Noté, le réputé baryton de
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Chronique Yvicole.
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volailles. La réii«e»i<e îles
couvées el les orages.
La sapidité des œufs dépend de la
race de volailles dont ils proviennent
et du régime alimentaire auquel cel
les-ci sont soumises.
Concernant la race, il parait que ce
sont les Minorques qui produisent les
œufs les plus savoureux.
L'alimentation se répercute surtout
première vue sur l'aspect du jaune
de l'œuf ainsi par exemple les poules
recevant une nourriture où le maïs
intervient en majorité donnent des
œufs dont le jaune est pâle avec une
nuance laiteuse.
Pour le consommateur un tantinet
gourmet, cette teinte.... plutôt cadavé
rique, n'excite pas précisément l'ap
pétit.
La conclusion qui découle de ceci,
c'est qu'il faut cesser d'une manière
radicale la distribution du mais pen
dant la période de ponte.
Une autre cause de l'état chlorotique
du jaune d'œuf peut résider dans une
insuffisance de fer, dans la composition
des aliments.
Et d'abord sous quel état le fer doit-
il être introduit dans l'organisme vi
vant Il ne semble pas douteux au
jourd'hui que c'est sous forme d'orga-
nate (c'est-à-dire de combinaison du
métal avec un quelconque acide orga
nique) que le fer donne son maximum
d'ell'ets.
Ces organates se rencontrent surtout
chez certaines plantes comme l'épinard,
et l'idéal consisterait faire intervenir
ces nourritures vertes dans la compo
sition des rations.
Toutefois cette manière de procéder
rentre un peu dans le domaine de la
théorie pure et présente certaines dif
ficultés d'application.
On se trouve donc dans l'obligation
de se rabattre sur le fer métallique on
en combinaison inorganique.
Cet élément peut être introduit dans
l'eau de boisson ou dans la nourriture
solide.
Certains aviculteurs ajoutent un
gramme de sulfate ou de citrate de fer
par litre d'eau destinée abreuver les
volailles pour purifier ce liquide et le
rendre plus sapide, d'autres y font dis
soudre également un gramme de sel de
cuisine par litre.
On pourrait encore jeter dans une
barrique un sachet en toile serrée
contenant un mélange de fleur de sou
fre, de scories basiques et de sel de
cuisine la justification de l'emploi du
soufre est suffisamment connue pour
qu'il 11e soit pas nécessaire d'y revenir.
Les scories basaques renferment de
l'acide phosphoriqu'e et du fer quoi
que de solubilité, ces composants se
dissolvent en quantité suffisante dans
l'eau de boisson.
Pour activer cette dissolution, il suf
fit d'agiter de temps autre le sachet
dans le liquide. Mais c'est surtout dans
les aliments solides que les scories ba
siques peuvent trouver un emploi judi
cieux on pourrait essayer la dose de '2
grammes 5 de scories par kilog. de
matières sèches administrées sous
foririe de pâtées tièdes.
De cette manière, on introduirait
l'acide phosphorique et le fer dans l'or
dinaire de la poule pondeuse le pre
mier composé intervenant dans la
composition de la coquille de l'œuf,
tandis que la seconde matière fonce
rait la coloration du jaune.
Il y a là un essai intéressant tenter
et suivant les résultats obtenus, on ren
forcera ou diminuera le chiffre empiri
que que nous avons indiqué plus haut.
Tous les aviculteurs connaissent l'ef
fet désastreux des orages sur les œufs,
soumis une quelconque des deux
méthodes d'incubation.
On a beaucoup épilogue, ce sujet,
sans avoir pu tomber d'accord.
Pour notre part, nous croyons pou
voir attribuer cette influence néfaste
l'augmentation de la tention électrique
fou si vous aimez mieux, l'accumula
tion d'une charge électrique) au niveau
des œufs.
Or, la condensation du fluide sur
une surface quelconque d'un corps or
ganisé, ou l'état de semi-organisation
comme l'œuf, est plutôt nuisible ce
lui-ci tandis que le passage d'un cou
rant continu et régulieraux environs
de l'organisme influencé, se traduit
plutôt par une amélioration de son état
général.
Cette constatation trouve sa confir
mation dans le fait qu'en médecine
humaine l'électrothérapie utilise de
préférence les courants haute fré
quence.
Ceci posé, examinons ce qui se pas
se dans le cas de l'incubation.
La poule confectionne son nid sur
une aire de grange préalablement re
couverte d'une épaisse couche de
paille.
Cette subsistance étant mauvaise
conductrice de l'électricité, cette der
nière s'écoule difficilement jusqu'au
sol pendant les temps orageux, d'où
surcharge électrique et peut-être nui
sance.
Si nous examinons le plateau œufs
d'un incubateur ai tificiel, nous voyons
qu'il est formé d'un fond en treillis
métallique ou en zinc perforé reposant
sur un cadre de bois.
Ici encore, la communication avec le
sol est coupée par suite de la mauvaise
conductibilité du bois et nous nous
trouvons ramené au cas précédent.
Quelles sont les mesures prendre
pour éviter ces inconvénients. Voici un
procédé, primitif il est vrai, pratiqué
par certains de nos paysans il consis
te disposer au centre et dans le fond
du nid un morceau de fer poli comme
par exemple une clef hors d'usage, un
boulon ou crampon quelconque.
Les partisans de cette manière d'opé
rer en disent beaucoup de bien dans
tous les cas l'expérience est facile
tenter et l'on comprend sans difficulté
que la présence de cette masse métalli
que aide au passage du fluide électri
que, concentré au niveau des œufs
vers le sol.
Concernant les tiroirs œufs des
couveuses artificielles, 011 pourrait
préconiser l'attache d'un certain nom
bre de fils en laiton, utilisés dans les
petits travaux d'électricité, pour éta
blir une communication entre le fond
métallique du plateau et le plancher du
local.
Ce Serait somme toute établir un fil
de terre, comme cela se pratique dans
les installations de télégraphe ordi
naire.
Cette théorie, qui ne repose d'ail
leurs que sur des déductions, paraît
satisfaire l'esprit toutefois si quel
qu'un renversait mes raisonnements
en apportant des preuves probantes, je
serais heureux de reconnaître mon er
reur.
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