Pharmacie ouverte, CYCLISTES A lil WlvI Mïl lU.m kiralfv's Théâtre. REPOS DOMINICAL tl. J DEHOUCK, État-Civil d'Ypres. Avant d'expirer, Evariste Everaet a formellement accusé Coudron Cyrille, surnommé Pister âgé de 25 ans, ou vrier Wvtschaete, d'avoir tiré le coup mortel, au moment où il tenait le por teur du bac, qui n'était autre que Gou dron Aloise, frère du meurtrier. Le bac lumière, abandonné pas- le bracon nier, a été saisi par la gendarmerie d'Ypres, qui se trouvait déjà sur place, 1 1/2 heure de la nuit. La maison Coudron fut aussitôt cernée, mais on ne parvint pas trouver les coupables. Leur mère prétendit qu'ils étaient par tis pour la France, la veille dans le courant de l'après-midi. Jusqu'à pré sent, on n'est pas encore parvenu les retrouver. On les suppose réfugiés en France. Le corps d'Evariste Everaet fut dépo sé dans la grange de la ferme Leplat, en attendant les magistrats du Parquet d'Ypres, qui sont arrivés en voiture, 3 heures. La cuisine où Everaet a passé ses derniers moments était horrible voir, les murs, blanchis la chaux, sont tout éclaboussés de sang. Les Coudron sont des individus très dangereux, redoutés dans toute la con trée ce sont des braconniers incorri gibles, îeconnus capables de tous les mauvais coups. On est convaincu que leur arresta tion ne sera qu'une question d'heures, car il parait qu'ils ont déjà eu bien souvent maille partir avec la justice française et qu'ils taisaient môme l'objet d'un arrêté d'expulsion. Au moment de mettre sous presse, nous apprenons que l'auteur présumé du meurtre d'Evariste Everaet a été arrêté Vendredi soir. 11 a été amené ce matin par la gendarmerie au Palais de Justice. Septembre nous a amené de nou veaux contingents de visiteurs. Les fêtes splendides qui continuent se succéder au Casino-Kursaal, ne sont certes pas étrangères cette affluence inaccoutumée. La population doit certainement se féliciter de l'esprit nouveau qui conti nue présider aux destinées de notre palais des fêtes concerts de tous gen res, soirées musicales, avec le concours des premiers artistes du monde, soi rées dansantes, représentations théâ trales,dignes de celles des plus grandes villes, constituent une avalanche de distractions et de plaisirs tels que jamais n'en a connus, ni sans doute rêvés, notre charmante cité balnéaire. Dimanche nous avons eu le plaisir de réentendre M"*Tillia Hill, la grande cantatrice de l'Opéra de Berlin. Nulle voix ne possède ce coloris aux teintes pittoresques qui sont la fois violence et douceur, énergie et grâce. Lundi Le Jour et la Nuit fut un nouveau et brillant succès pour l'ex cellente troupe de MM. Delières et Matthieu du Théâtre Royal d'Ostende. Mardi le doigté habile du maître or ganiste Léandre Vilain, nous a réservé quelques délicieux moments. Tantôt bruyantes comme les vagues de la mer en furie, tantôt caressantes, doucereu ses comme des voix célestes, la sono rité des orgues nous a procuré quel ques instants d'un charme infini. Mercredi tout le succès de la soirée fut pour M. Jacobs, le réputé profes seur au Conservatoire royal de Bruxel les qui, avec son instrument favori, la viole" de Gambe, a ravi les nombreux auditeurs. Voici, sauf imprévu le programme de la semaine qui s'ouvre Demain, Dimanche, le grand ténor Silvano Isalberti, pour la troisième fois cette année, viendra charmer de sa voix superbe et de son talent fou gueux les innombrables habitués des concerts du soir. Mardi 13, grande séance d'orgue par M. Léandre Vilain, organiste du Kur- saal d'Ostende, professeur au Conser vatoire royal de Gand. Jeudi 15, M Hélène Claessens can tatrice et .Samedi 17, Jean Noté, l'incom- pable baryton de l'Opéra de Paris. La soirée sera clôturée par un grand bal fleuri. Enfin, Dimanche 18 Septembre, la direction convie la population de Blan- kenberghe un grand concert, donné avec le concours de M"* Croufer, la cé lèbre cantatrice du Théâtre de Nice. Le Casino-Kursaal restera ouvert jusqu'au 1" Octobre» Guérison -guis opération Les fourmis et les mouches SANATORIUM BRUXELLES-MIDI. .Vu Pars «les Heneilles. La féerie musicale et nautique qui porte le titre de Au Pays des Mer veilles est une merveille singulière dans son originalité. Le IIe tableau qui représente le Palais de l'amour et du progrès, et qui finit avec le Triomphe de l'amour, le grand ensemble, chanté par les principaux artistes et les chœurs est d'une beauté qui surpasse l'ima gination la plus ardente. Toute la presse a été unanime re later le grand succès de cette féerie. La pantomime nautique, au cours de laquelle vingt cinq personnes descen dent sous l'eau, s'y meuvent et dis paraissent sans que le public puisse s'expliquer comment, produit une profonde sensation. Cette attraction sous-marine, qui a attiré New-York plus de cinq mil lions de personnes constitue le specta cle le plus sensationnel de l'époque. Le K-iralfy's Théâtre fêtera Lundi prochain, 12 courant, la 100e représen tation de son grandiose succès Au Pays des Merveilles I^a vogue de cette merveilleuse féerie s'accentue de jour en jour aussi nul doute qu'il y aura foule Lundi au Bou levard Jamar, pour fêter ce légitime et bien mérité succès. La fourmi est un animal infiniment intéressant par la variété de ses ma nières de faire et par la diversité de ses communautés. Elle n'est pourtant pas sympathique la majorité. Pour la plupart elle constitue un reproche vi vant l'animal industrieux, avisé, éco nome, n'est pas pour plaire aux pares seux, aux irréfléchis et aux prodigues. Et puis, La Fontaine lui a fait du tort dans l'affaire avec la cigale. Il l'a faite un peu dure pour cette dernière. Et, pourtant, il est de la logique des cho ses que la cigale ait faim un mo ment où la fourmi, elle, n'a pas se préoccuper de sa table. Mais l'humani té, de façon générale, n'aime pas la logique, ni les conséquences logiques c'est un reste de la mentalité primitive et rudimentaire. Il ne s'agit toutefois pas de réhabili ter la fourmi. Elle a sa place réservée parmi les bètes extraordinaires, et ses vertus ne se. peuvent contester. On lui en a même découvert une nouvelle. C'est que la fourmi est l'ennemie de la mouche. La mouche est la plus in supportable des bêtes ailées, mais, en somme, elle ne nous nuit pas beaucoup, tout en étant capable de porter sur nos mets des germes de maladies ramas sés sur les ordures. Mais aux Philippi nes, où un médecin militaire améri cain, le docteur P.-L. Jones, en a ob servé de près la marche, cela compte i beaucoup plus, car celle-ci y ramasse sur les ordures des germes autrement i dangereux qu'en Europe. Et là, c'est 1 un autre ennemi du genre humain que chez nous. Heureusement, la fourmi i veille aux intérêts de l'homme, j 11 y a peu de mouches aux Philippi nes. Ce n'est point la nature qui a voulu 1 cela, c'est une certaine fourmi qui se délecte croquer les larves de mou- 1 che. Pas sur l'heure, du reste. Une fourmi digne de ce nom songe l'ave nir plus qu'au présent. Elle en fait des 1 conserves. Une fourmi découvre-t-elle une lar ve de mouche Elle la mord. La larve se tortille et cherche gagner un lieu plus tranquille. Alors les autres four mis accourent et la piquent leur tour. A ce régime, la larve est vite paralysée. Paralysée, non pas morte. M. Jones pense que les fourmis, en la piquant, lui injectent de l'acide formique, qui l'immobilise, mais qui la conserve vi vante et fraîche en même temps. Une fois la larve immobilisée et munie de son liquide préservateur, on l'emporte et on l'emmagasine. On la met dans le dépôt aux provisions, d'où on la tirera le jour qu'il faudra, dans la mauvaise saison, pour s'en nourrir. Et voilà pourquoi il y a peu de mouches aux i Philippines. IDiinmiclie 1 i Septeui. 1910 Déclarations du 2 au 9 Septembre 1910. Duprez, François, rue du Moulin. Duprez, Marguerite, chaussée de Po- peringhe. Vanleene, Alida, rue du Yieux Lapim Deweerdt, Irène, rue de Dixmude. Glorie, Nelly, rue d'Elverdinghe. Dumortier, Denise, chaussée de Furnes. Debergb, Marthe, rue au Beurre. Coquel, Daniel, chaussée de Poperinghe. Biebauw, Jules, chaussée de Dicke- busch. Waerebeke, Emile, employé la gare, Thourout, et Casier, Julia, sans profession, Ypres. Pauwels, Geor ges, vétérinaire militaire, S' Gilles lez-Bruxelles, et Cantaert, Estelle, sans profession, Ypres. Peckel, Jules, vétérinaire militaire, Etter- beek, et Duthoy, Gilberte, sans profes sion, Ypres. Bosschi, Henri, 34 ans, sans profes sion, célibataire, rue Longue de Thou rout. Baratto, Céline, 57 ans, den tellière, épouse de Treve, Jean, rue de la Bouche. Vercouter, Joseph, 3 semaines, rue des Tuiles. Brion, Albéric, 6 mois, rue Nazareth. Ver- brigghe, Basile, 56 ans, sans profes sion, époux de Van De Putte, Marie, rue Longue de Thourout. Slosse, Virginie, 7i ans, sans profession, céli bataire, rue de Lille. Vandromme, Georges, 1 mois, rue Jules Capron. Terryn, Edouard, 77 ans, sans profes sion, célibataire, rue Longue de Thou rout. Talon, Robert, 8 mois, rue Longue de Thourout. Delaire, Emile, 32 ans, couvreur en tuiles, époux de Libberecht, Marie, rue Basse. Exigez sur votre vélo les PNEU M A TIQUES COLONIAL ou DEUX ANCRES. Ce sont les seuls pouvant vous don ner entière satisfaction. S.A., S. (tuai du Strop, GAi\D Ornez Votre maison dans l'hioer, Voire jardin en printemps, avec les Oignons Fa fleurs de Hollande. 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Le Progrès (1841-1914) | 1910 | | pagina 3