Pharmacie ouverte,
Le cl roi I de licence.
Pour la plus grande
Belgique.
SANATORIUM
Les Trois Polognes.
Ville d'Y près.
Wytschaeie.
Grand STOCK
GEORGES LAP1ERE,
Gorleiiiarcq.
TOP BRONNEN
Moncarev-Lriem, Y près»
REPOS DOMMICAL
M. A. DOYCk.
Kayser-Palese. Celle-ci tenta de placer
en Suis>e une émis-ion de 7 millions
de frani s d'obligations gagées par ses
mines de charbon. Mais la presse
suisse mit ses lecteurs en garde et ce
fut le signal de la débâcle Les paysans
et domestiques qui avaient confié leurs
économiesaux caisses Raitîeisen récla
mèrent leur argent, mais les caisses
étaient vides. La justice intervint et
ordonna l'arrestation de Msr Kayser et
de M-' Weiss. Nous avons déjà dit que
ce dernier avait pris les devants en
s'enfuyant.
Le krach est important. Le passif
d'après des évaluations préliminaires,
s'élèverait 4 ou 5 millions de couron
nes et l'actif un million seulement. Il
est vrai que l'archevêque Kahn a don
né sa garantie et c'est pourquoi les
sommations d'huissiers pleuvent l'ar
chevêché. .Mais il n'est sans doute pas
en état de payer les trois ou quatre
millions manquants. On répand d'ail
leurs présent le bruit d'un affaiblisse
ment de ses facultés. On ne s'en était
pas aperçu jusqu'au moment sont
apparues ses responsabilisés financiè
res. 11 jouissait au contraire, en sadou-
ble qualité d'archevêque et de chef du
parti clérical slovène, d'une grande
autorité.
Les paysans catholiques de Carinthie,
ruinés par milliers, doivent faire pré
sent d'amères réllexions sur le danger
qu'il y a de mêler la religion et les
affaires. (L'Economie.)
Le droit de licence atteint surtout
les petits débitants. Le droit de licence
feirj.t de combattre l'alcoolisme et ne
combat en réalité rien du tout. Loi de
façade encore une fois, et moyen de
remplir la caisse. L'Etat serait bien
marri, du reste, qu'elle diminuât la
consommation d'alcool. Son budget,
comme le disait un jour M. Lejeune,
est le plus grand alcoolisé du pays.
La diminution du nombre desdébits,
comparée la population, est insigni
fiante. Cette proportion était de un
débit pour 31 habitants en 1889 un
pour 34 en 1908 un pour 35 en 1909.
Cela indique-t-il une diminution du
nombre des cabarets Pas le moins
du monde. Il y a, au contraire, 20,492
cabarets de plus en 1909 qu'en 1889.
On voit que comme obstacle la
multiplication des cabarets, le droit de
licence a fait ses preuves. Malheureu
sement pour M. Liebaert, elles sont
totalement négatives.
En réalité, la seule raison d'être de
la loi est la suivante
Il faut de l'argent 1 II en faut pour
subsidier les couvents il en faut pour
gorger les œuvres cléricales. Les caba-
retiers paieront.
Les Belges qui ont heureusement
fait connaître tous les produits de leur
industrie dans le monde entier, puis
que la Belgique occupe le cinquième
rang des pays producteurs, n'avaient
jamais affirmé leur compétence en ma
tière de Brasserie. Cette lacune est
présent comblée, et les Grandes Bras
series de l'Etoile ont bien mérité du
pays en établissant Rio-de-Janeiro et
Bucarest des filiales qui feront rayon
ner dans ces pays éloignés le renom de
l'Industrie Belge. Cette société exploite
Bomhem et Bruxelles deux Brasse
ries modèles appartenant en propre
la société-mère Les Grandes Brasse-
riesde l'Etoile Ces usines ont émer
veillé tous ceux qui les ont visitées,
tant par leur outillage perfectionné que
par la haute compétence de son Servi
ce Technique. Les Usines des Grandes
Brasseries de l'Etoile couvrent près de
trois hectares, la production est de
200,000 hectolitres par an dont l'écou
lement est assuré par deux cent cin
quante débits appartenant la Société.
Pour réaliser un programme bien
établi et exécuté de point en point, les
Grandes Brasseries de l'Etoile ont éten
du leur influence d'abord Bruxelles
où elles ont acquis la Brasserie de la
Vve Mann. Ensuite leurs vues se sont
portées sur l'étranger et la Société a
acquis de Rio-de-Janeiro la Brasserie
Guarda Velha. Le public, conscient de
la grande valeurde cette usine, sachant
que c'est une des premières Brasseries
du Brésil, a souscrit 10 fois le capital
nécessaire la bonne marche de cette
entreprise. Le succès d'émission des
Brasseries de Bucarest lut identique,
au point que les souscripteurs reçu
rent sur les souscriptions de 1 5, 1
titre de 6 10, 2 titres de 11 25, 3
titres, de 26 50, 4 titres et 5 titres
pour 100. Ce sont là des bulletins de
victoire bien mérités et dont Les Gran
des Brasseries de l'Etoile peuvent être
fières juste titre.
Outre l'intérêt médiat que Les Gran
des Brasseries de l'Etoile retirent de la
participation en titres reçus comme
apport du concours Technique, la So
ciété-mère obtient un profit immédiat
les Giandes Brasseries de Rio-de-Ja
neiro achètent la Grande Brasserie
de l'Etoile tout le malt nécessaire sa
fabrication d'autre part, la Roumanie
étant le plus gros producteur d'orge
du inonde, les Brasseries de Bucarest
fournissent aux Grandes Brasseries de
l'Etoile un prix défiant la concurren
ce tout le malt dont elles ont besoin.
Comme Rio-de-Janeiro le malt est
horriblementcher, ce commerce laisse
un joli bénéfice l'Etoile.
Enfin la dernière acquisition pour le
moment est celle des Brasseries De-
poorter Jemappes avec 104 immeu
bles l'usage, pour la plupart, d'esta
minets et Paulet Mons avec 21 im
meubles, tous l'usage d'estaminets.
Ces Brasseries qui, de l'avis de bras
seurs de la région, sont les mieux outil
lées et les mieux achalandées du pays,
ont été réunies sous le nom de Grandes
Brasseries du Hainaut.
Les premiers actionnaires de l'Etoile
auront ici encore une surprise agréable:
les dirigeants, au lieu de se réserver le
bénéfice de cette brillante opération,
accordent leurs associés les action
naires le droit de préférence suivant
Deux actions de l'Etoile donneront
droit deux actions du capital et une
part de fondateur des Grandes Brasse
ries du Hainaut aux prix respective
ment de 130 et 65 francs. Pour les non-
actionnaires de l'Etoile le prix de sous
cription sera de 142 fr. 50 pour les ac
tions de capital et de 75 francs pour les
parts de fondateur.
Les actionnaires des Brasseries de
l'Etoile ne manqueront pas de profiter
de cette aubaine. L'émission des Bras
series du Hainaut aura lieu dans quel
ques jours son succès s'annonce
encore plus grand que celui des Bras
series de Rio et de Bucarest. Aussi je
sais ce que les malins feront ils achè
teront quelques Brasseries de l'Etoile
et exerceront le droit de préférence
qui leur est réservé. Il ne manquera
plus un seul fleuron aux Grandes Bras
series de l'Etoile lorsqu'elles auront
constitué, ce qui est très prochain, les
Grandes Brasseries des Flandres.
Désormais en Belgique le nom des
Grandes Brasseries de l'Etoile est inti
mement lié la Grande Industrie Bras-
sicole et il est hors de doute que,
d'ici quelques années, ce nom ne soit
aussi populaire que celui de Bass et
de Lôwenbrau ne le sont dans leur
pays et l'étranger.
GAZETTE INTERNATIONALE.
Le Roi de Prusse.
ne patrie qui n'est pa«. morte.
Il y a quelques jours, en Pologne
autrichienne, dans la capitale de la
Galicie, Gracovie, se déroulait un
immense cortège les patriotes polo
nais inauguraient solennellement une
statue.
Une fois de plus, l'attention fut rap
pelée vers ces Polonais dont les mal
heurs occupent l'histoire depuis un
siècle et demi, et l'on fut étonné de
l'explosion de nationalisme qui se
produisit cette occasion. Il faut,
pour se rendre compte de la question
polonaise qui peut prendre tout mo
ment une importance considérable, se
reporter quelques années en arrière.
Ce fut dans toute l'Europe une stu
peur attristée quand, en 1901, on ap
prit que les enfants polonais d'une
école allemande avaient été violem
ment frappés pour avoir refusé de réci
ter leur catéchisme en allemand. Une
rapide enquête démontra que cette
inqualifiable attitude était générale
coups de canne, parfois coups de
fouet, les maîtres prétendaient briser
la patriotique résistance d'enfants de
sept douze ans dont plusieurs por
taient, trois mois plus tard, des plaies
non cicatrisées....
Exaspéré par cette résistance, le
gouvernement allemand faisait pour-
suiv re et emprisonner les mères des
enfants récalcitrants. Une d'elles, veu
ve, malade, mère de sept enfants, dont
cinq étaient blessés par l'instituteur,
fut condamnée deux ans et demi de
prison. C'est alors qu'Henry Sienkie-
wiez, le grand écrivain polonais, pous
sa ce cri d'angoisse
Voulez-vous, après avoir empri
sonné les mères, faire mourir les en
fants héros
Des enfants succombèrent, en etl'et.
Beaucoup furent recueillis par les Po
lonais d'Autriche et de Russie. Les
autres continuent recevoir l'ensei
gnement allemand coups de canne.
D'autre part, le gouvernement alle
mand dut porter de deux cent cinquan
te quatre cents millions le fonds d'a
chat des biens polonais, qu'on livre
des colons allemands. On ne se con
tenta plus d'acheter on prit, en ex
propriant le propriétaire polonais.
Déjà une étrange mesure avait interdit
aux Polonais de bâtir sur leurs pro
pres domaines ils y pouvaient labou
rer et peiner, mais ils devaient habiter
une maison allemande. Les patriotes
de Posen répondirent cette exigence
avec un courage spirituel sur leurs
champs, ils campèrent dans des rou
lottes de Bohémiens.
Les Polonais, pour défendre le sol
contre la conquête et même racheter
le plus possible de ce qui tombait
entre les mains de leurs conquérants,
avaient aussi fondé des banques, des
associations de toute espèce qui
avaient lutté avec avantage.
Les Allemands furent obligés, pour
pouvoir reprendre l'offensive, d'avoir
recours des lois d'exception.
Mais, cette fois, la conquête était
trop hâtive et trop brutale.
La lutte laquelle on assistait deve
nait de plus en plus odieuse
comme l'avait dit M. de Bûlow lui-
même. D'un côté, toutes les puissances
humaines gouvernement dirigé par
une volonté implacable, magistrature,
police, nombreux corps d'armée, ar
gent par millions, lois d'expropriation.
De l'autre côté, rien, aucune arme.
Rien que ce que Bismarck appelait les
impondérables
Etait-ce bien DYllemagne, la grande
Allemagne dont on prêche depuis cent
ans le respect et l'admiration qui met
tait ainsi ses amis dans l'embarras
Malgré les remarques désagréables de
certains, elle était restée jusque-là le
pays des penseurs, des poètes, des
justiciers, et voici que, par d'incom
préhensibles violences, elle ternissait
elle-même son auréole.
La croisade des petits enfants polo
nais lui avait aliéné les cœurs sensi
bles ses lois d'expropriation émurent
les plus indifférents. La rigueur avec
laquelle se poursuit la lutte glace d'un
effroi les petites nations comme la
nôtre. Comment se fait-il qu'un peuple,
généralement bon, juste et sage, pour
suive froidement, méthodiquement, la
suppression d'un des peuples qu'il a
conquis
C'est que la vie commune pacifique
entre le Polonais et l'Allemand est de
venue chose impossible. Dès lors,
l'Allemagne pan-germaniste a décidé
de nettoyer le territoire, de le colo
niser pour n'avoir plus d'adversaires
possibles au bord de ses frontières.
Quel a été le premier résultat,- ce
pendant de ces persécutions Ç'a été,
comme nous le verrons demain, de
galvaniser les Polonais, de leur rappe
ler l'idée de la patrie, d'unir ceux qui
avaient dû leur anéantissement leur
désunion. (La Gazette).
Ah comme les mânes de l'illustre
Jean Sobieski et de ses valeureux
compagnons doivent frémir d'indigna
tion en présence de ces crimes de
lèse-humanité
C'était bien la peine de sauver la
patrie, et toute la civilisation occiden
tale en même temps, pour voir, au
20"" siècle, traiter les Polonais en mi
sérables esclaves
Grand Empereur d'Allemagne peut-
être mais petit Roi de Prusse quand
même
LaTombola des Secours mutuels
De Oud-Leerliayen der Stadsschool
Le Dimanche 2 Octobre prochain, se
fera le tirage de cette tombola, orga
nisée au bénéfice d'une caisse de re
traite créer dans la section B.
Pour rappel, il y a pour 1500 fr. de
prix en obligations avec prime des
villes de Bruxelles, Anvers, Gand et
Liège.
Le billet coûte 10 centimes 5 fr. le
carnet de 50 billets.
Qui voudrait encore apporter son
obole et récompenser ainsi les efforts
du Comité organisateur
M. le Président Arthur Stoll'el et les
autres membres du Comité s'occupent
de la vente des billets.
Brasserie L'YPROISE
Êèuv de la Bouefie, 2N
Bière spéciale et bière bock en bouteilles.
Remise domicile
par 6, 12 et 24 bouteilles.
Le drame «le braconnage.
Lundi matin ont eu lieu les funérail-
lesde la victime Evariste Everaert. Une
foule énorme y a assisté et l'église était
comble.
A en croire le public, on craindrait
une vengeance de la part de Gaston
Everaert, frère de la victime et qui
aurait proféré des menaces de mort
Uadresse des membres de la famille
Coudron.
Samedi après-middi, Gaston Everaert
est allé rôder autour de la maison Cou
dron et, y ayant trouvé la mère et la
sœur du meurtrier présumé, il s'est
livré sur les deux femmes àdes violen
ces graves. La mère surtout été for
tement maltraitée et on a dû requérir
un médecin d'urgence.
des prix très avantageux.
A«*«-itleiif mortel.
Lundi matin, vers2heures, un cycli
ste aperçut sur la chaussée de Thou-
rout, aux environs de Ghistelles, le ca
davre défiguré d'un ouvrier. Il courut
aventir la police et les gendarmes, qui
reconnurent la-victime. C'était un cer
tain Compernclle, ouvrier brasseur,
voiturier au service de M. Louagie de
Cortemarck. Le malheureux avait quit
té Cortemarck vers 4 h. de l'après-midi
avec un chargement. Sans doute il
s'était endormi sur la charrette et par
suite d'un faux mouvement il aura rou
lé sous son attelage que tiraient trois
chevaux vigoureux et aura été écra
sé.
La mort a été sans doute instantanée
car le pauvre homme avait la tète et la
poitrine défoncées. Ces chevaux ayant
continué leur chemin ne purent être
arrêtés qu'à Ste Goddelieve Putte
la porte de Ghistelles.
Compernolle était marié et père de
deux enfants, sa veuve en proie la
plus vive douleur est alitée en ce mo
ment c'était un brave serviteur, loyal
et actif et sa mortacausé une doulou
reuse 1 mpression
La meilleure des eaux de
table.
DEPOT
succ. F VAN WINDEKENS.
RUE DE LILLEa' 15, YPRES.
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Dimanche lSSeptem. 1910