HERNIES
Caisse des
Propriétaires
Emission d'obligations 4 °/0
Echéance l*> Octobre.
A. J. YONCK
BANQUIER
E.
ANGILLIS'BQUQUET
ttEXOUVELLKMENT et IVAIIAILYI
CS COUPONS SANS I I5AIS
6, HUE DE HAERNE,
YP RE S
Caisse des Propriétaires
BANQUIER
Santé publique.
PAR L'AGENT
pas qae le malheureux Luycken fran
chit plus d'une fois. Quant Sont ers,
il n'existe pas pour Tichon. De moin
dre envergure, et, de plus, handicapé
par une plaie qui le gène et un entraî
neur trop fougueux qui ne ménage pas
assez les forces de son poulain, il se
laisse semer et doubler, malgré des
efforts superbes et un courage au-des
sus de tout éloge.
Au 20e kilomètre, les stayers sont
classés comme suit 1. Tichon, en 15'
(soit du 80 dans l'heure) 2. Luycken,
deux tours et demi 3. Somers, i
tours 280 m.
2e manche 30 kilomètres (00 tours).
Même jeu qu'à la première manche.
Somers qui veut doubler Tichon, dé
colle au virage et se fait dépasser par
Luycken. Peu après, Luycken s'atta
que son tour Tichon mais ne par
vient pas le devancer, et lâche sa
moto qui abandonne, victime d'une
crevaison. Tichon se laisse aller
jusqu'au 90° tour: 1. Tichon, en
23"21'2/5 2. Somers, 1 tour 2i0 m.
3. Luycken
Tichon mène toujours. Luycken,
dont ta moto fait lète-à-queue au dé
part, s'en va sans entraîneur. Somers
souffre atrocement, s'arrête parfois
pour souffler, puis attaque comme un
fou. Quelques rares spectateurs ont
applaudi le stayer qui décidément mé
rite un sort meilleur. Ils ont bien fait.
Tichon, le héros de la journée, est
longuement ovationné. Heureux et
souriant, il fait le tour d'honneur, ac
clamé avec frénésie par un public dont
ce petit bout d'homme a conquis de
prime abord toute la sympathie, depuis
les gradins du populo jusqu'à la tri
bune du High-life.
Ne terminons pas cet articulet sans
informer nos lecteurs d'un événement
sensationnel. Les vélodromes de la
Flandre, en vue de défendre des inté
rêts communs, viennent de se syndi
quer aux lins de lixer une bonne fois
les mesures prendre l'égard des
coureurs. Ce syndicat s'est arrêté la
décision de ne plus accorder de lixe
aux compétiteurs. On décernera des
prix, rien de plus. Le plus méritant
décrochera la palme et le magot.
Cette décision est des plus heureu
ses. Si l'on déserte les vélodromes,
c'est que les soi-disant joutes cyclistes
sont devenues des réunions qui n'ont
plus aucune affinité avec le véritable
sport. Si le public est peu sportif, les
coureurs le sont bien moins encore.
On en a assez d'aller voir tel pédaleur
de marque qui, engagé pour la forte
somme, fait effrontément sa petite
ballade dans la piste, se préoccupant,
comme de sa première chemise, de
l'intérêt de la lutte et de l'appréciation
des spectateurs.
Cela ne fait pas le compte du public
qui paie et qui veut en avoir pour sou
argent. Voilà quoi il faut attribuer
cette abstention en niasse absten
tion pleinement justifiée et le fort
peu d'enthousiasme que l'on rencontre
encore parmi les rares curieux qui
baillent aux corneilles, au haut des
virages.
C'est cet état de choses que le syn
dicat entend couper court.
Espérons que ce remaniement radi
cal arrive temps, et qu'en faisant
table rase des exigences stupides et
sans cesse croissantes des engagés
dont la prétention et le sans-gène n'ont
plus de borne, le syndicat saura recon
quérir la confiance des amateurs de
sport et ramener notre ring aban
donné la foule enthousiaste et bruyante
des premières journées. Vklox.
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79-81, Boulevard du Hainaut,
BRUXELLES.
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de notre ville, dans l'intérêt de la
santé publique
i° A ne pas boire d'eau sans l'avoir
fait bouillir au moins dix minutes.
2° A s'abstenir de manger des
moules crues et des fruits et légumes
non cuits.
3° A mettre les aliments l'abri
du contact des mouches et ne né
gliger aucune indisposition même
légère en ayant recours immédiate
ment un médecin si l'on ressent des
troubles digestifs.,.
Guérisoii sans opération
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ner entière satistaction.
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Pensées diverses.
De Philippe Millet, correspondant
du Temps b. Londres
Le jour où nous comprendrons que
la peine du fouet, si pratique, si courte
et si hygiénique, est, en même temps,
la seule qui puisse nous débarrasser
de certains rôdeurs, ce jour-là nous
pourrons nous promener la nuit sans,
revolver, et nos grandes villes, Paris
ou Marseille, cesseront d'être, pour
leur insécurité, la risée de l'étranger.
D'Alphonse Karr
Lorsque, après la parution du Der
nier jour d'un condamné il y eut une
levée de boucliers contre la peine de
mort, le spirituel autour des Guêpes
proféra C'est très bien mais que
MM. les assassins commencent
De Henri Lavedan, l'académicien
français
La décoration devient au fond une
chose très dangereuse soutenir de
nos jours, surtout depuis qu'elle est
inconsidérément prodiguée.
La première pensée, en ell'et, de
l'opinion publique méfiante est, pré
sent, de se demander en apercevant
quelqu'un sur qui vient de tomber
une croix Par quelles manigances
a-t-il, diable pu arriver décrocher
ya
D'Albert Réville
Dans quelque position que l'on se
trouve, maintenir sa confiance et son
énergie se demander quelle est l'o
bligation morale correspondant la
situation donnée, et l'accomplir coura
geusement sans s'abandonner aux
craintes lâches et aux lamentations
puériles, voilà la vertu.
Navou DADA
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Les autres jours de la semaine on peut
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Verdonck se rendent domicile
(Le Fouet dans les prisons anglaises).
A
•¥-
Courrier de Paris du 3 Sept. 1910).
(De la renaissance des études reli
gieuses en France).
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(Société Anonyme)
AUTORISÉE PAR ARRÊTÉ ROYAL LU 8 JUIN 1835
La Société émet actuellement des de 501 francs remboursables au
pair la quinzième année de leur émission et rapportant un intéiêl annuel de
pour cent (T j_>. o.) elle se réserve le diuit de les rembourser dès la dixième
(innée.
Le but de la Société est ce prêter un mtéièt modéré et iong terme, sur garanties hypo
thécaires, arec faculté aux erapruuteuis de se libé'er par fractions périodiques, au moyen d'an
nuités extinctives du cap tai, payables semestriellement, ou par remboursement lolal une épo
que déterminée Elle p urra prendre des valeurs en dépôt, établir une caisse de survie et faire
aussi tous placements ternie pour le meilleur emploi des tonds ou valeurs qui seront temporai
rement versés ou déposés entre «es mains. (Extrait des Statuts)
AGENT A YPRESs
