d'Extension Universitaire La revision listes électorales Avis important. Dimanche, 16 Octobre 1910. Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de F Arrondissement. CED CLE D'ETUDES 70e année. 42. l'union fait la force. Vires acquirit eundo. PRIX DE L'ABONNKMKtfr pour la ville Par an -t fran«'-i f' la province Par an -4 fr 50 p' létranger Par an 0 fr. 0() ANNONCES: Annonces 15 centimes ia ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne. ET Y P R E S. Cours commun plusieurs facultés. CIVILISATION FRANÇAISE économique et sociale par i\l. L. LECLÈRE. par M. G. DWELSHAUVERS. par MJ. GHAVANNE. Pasteur et son œuvre. par M. J. BORDET. par M. L. LECLÈRE. par M. B. PETRUCCI. par M. G. DWELSHAUVER. L'Extension de l'Université Libre de Bruxelles. Des cartes, des diagrammes et des documents qui sont réunis l'Exposi tion de Bruxelles, dans le compartiment de l'Université Libre, il résulte que l'Extension a organiséde 1894, année de sa fondation, jusqu'en 1910 557 cours avec le concours de 65 comités locaux. 244 de ces cours relèvent de la Faculté des sciences et de l'Ecole poly technique, 152 delà Faculté de Philoso phie et lettres, 114 de la Faculté de médecine, 76 de la Faculté de droit et de l'Ecole des sciences sociales. 83,050 auditeurs ont suivi les leçons (6 en moyenne par cours). 131 syllabus ont été imprimés 108,000 exemplaires. En outre, de nombreuses visites et excursions scientifiques ont été orga nisées, soit aux musées de Bruxelles, soit dans les régions naturelles carac téristiques de la Belgique. DES Le Comité de l'Association Libérale de notre arrondissement s'occupe en ce moment du service si important de la REVISION DES LISTES ELECTO RALES. A cette occasion, le bureau sera ouvert chaque jour, de 5 0 heures du soir. Les listes électorales d'Ypres et de toutes les communes de l'arrondisse ment y sont déposées. Que nos amis politiques se uàtei l de vérifier s'ils y sont inscrits ou s'ils ne se trouvent pas dans les conditions re quises pour se faire attribuer des votes supplémentaires. S'ils ont le moindre doute au sujet de leurs droitsqu'ils s'adressent immédiatement au bureau de l'Association libérale. Le délai pour obtenir leur inscription ou l'attribution de votes supplémen taires expire je trente et un de ce mois. La situation si précaire, qui est faite au parti clérical, de l'aveu même de M. Woeste et que les scandales finan ciers du régime colonial aggravent de jour en jour, mettra selon toute proba bilité, la Couronne dans l'obligation de dissoudre les deux Chambres et de consulter directement la nation. La solution, c'est la dissolution drotxi t M. Hyinàns, dans le mémorable discours qu'il prononçait au banquet libéral de Bruges, en Juin dernier. Les événements se chargent de dé montrer, que ces paroles prophétiques du leader de la gauche libérale répon dent de plus en plus aux vœux ardents de l'opinion publique et s'imposent l'attention du jeune Souverain, préoc cupé, l'exemple de son grand père, d'assurer intégralement le respect du régime parlementaire. La session parlementaire qui s'ou vrira le mois prochain, sera sans doute la dernière du gouvernement clérical. La dissolution sera inéluctable, l'issue du duel entre les Gauches unies dans une commune espérance et la Droite en proie aux divisions intestines. Que nos amis s'apprêtent la lutte décisive. Qu'ils veillent dès maintenant pou voir prendre part au scrutin, qui ori entera la Nation vers de nouvelles destinées. Les crainles et les espérances de M. Woeste. Dans la seconde partie de l'article que M. Woeste publie dans la Revue générale sous le titre Craintes et Espérances il fait l'historique de la vieille droite, et il rappelle que l'au teur, l'organisateur, l'âme de la scis sion qui accula M. de Smet de Naeyer la retraite, fut M. Helleputte. M. de- Trooz, dit-il, chargé de la formation d'un nouveau cabinet, crut sage, dans l'espoir de mettre fin aux divisionset il n'eut pas tort, d'éla borer un cabinet de concentration, et, cette résolution prise, il s'adressa au chef des dissidents, M. Helleputte. Ce lui-ci s'empressa de recueillir les béné fices de la scission qu'il avait fomen tée. On pouvait espérer qu'il serait apaisé mais, peu de mois après, on le vit, lui,l'apôtredu volontariat,se poser bien qu'avec une discrétion calculée, comme le défenseur déterminé, contre le plus grand nombre des membres de la droite, d'une réforme militaire basée sur le service personnel C'était un symptôme grave. Puis il y a eu les candidatures catholiques dis.-û- fientès, enfin il y a la formation de groupes séparés au sein du parti ca tholique. Mais voici la conclusion Le jeu qui a été recommandé va-t-il continuer. S'agit-il de fonder définiti-' vement cette majorité nouvelle que je dénonçais propos de la loi militaire, majorité formée de toutes les gauches et d'un appoint infime de la droite Déjà l'un des rares satellites de M. Hel leputte, M. Verhaegen, a tendu une main vers l'opposition, et si cette ini tiative n'a pas été pour nous une sur prise, le cabinet méditerait-il de la fa voriser Je ne puis le croire M. Schol- laert est incapable de démentir tout un passé. Si la tactique récemment inau gurée devait se reproduire, je n'hésite pas dire qu'un immense décourage ment s'emparerait de nos troupes, Tes armes nous tomberaient des mains ce serait, par l'effet de l'émiettement qui sévirait, non pas la chute momen tanée, mais la perte du parti catholique, obtenue par la trahison. Emile Olivier, frappé de nos com bats opiniâtres, demandait récemment si j'avais réussi former des disciples. Je n'ai pas cette prétention. Mais je pense avoir procuré des disciples la cause catholique, en leur faisant oom- jneiicfi o que h' souci de servir cette cause devait dominer chez eux toute autre préoccupation, et que, pour la servir, il ne fallait pas suivre les sen tiers étroits de la pusillanimité humai ne, mais chercher, dans l'intérêt des âmes, augmenter son influence. Et c'est le moment où quelques dissidents s'efforceraient de ruiner une situation qui a triomphé des ora ges les plus menaçants Encore une fois, telle est donc bien la question qui se pose Va-t-il se faire de nouvelles alliances entre les gau ches et quelques membres de la majo rité contre les 80 membres de la droite qui restent fidèles au drapeau La parole est aux événements Le gouvernement est prévenu. S'il incline vers les réformes, s'il veut l'u nification des lois électorales et l'in struction obligatoire, M. Woeste sera contre lui. C'est lui qui donne les or dres, et il ne l'envoie pas dire M. Schollaert et la droite. On ne contestera pas la franchise de l'attitude du député d'Alost. Lettre ouverte La société générale des Officiers retraités vient d'adresser, sous forme de lettre ouverte, le manifeste suivant, aux officiers de l'armée active Chers Camarades, Les raisons invoquées par le Minis tre de la Guerre pour jeter l'interdit sur la Société Générale des Officiers retraités, ont d'autant plus émotionné ceux qui s'intéressent cet organisme éminemment patriotique et philanthro pique, qu'elles ne résistent pas un examen sérieux et impartial des faits qui se sont produits. On nous fait un procès de tendan ce nous considérons comme un de voir strict et impérieux de nous défen dre et de protester contre la violence qui nous est faite. Dans la question de la Défense Nationale du Service Personnel de l'Instruction Obligatoire nous avons toujours pris nettement position, encourageant par tous les moyens légi times les réunions et manifestations ayant pour but ces réformes d'intérêt national, et y assistant en corps, nous inspirant des articles 1 et 2 de nos sta tuts, qui visent essentiellement les inté rêts de la Patrie et de l'année. Dans les circonstances récentes dont le détail vous est connu par les comptes-rendus des débats auxquels elles ont donné lieu au sein delà Socié té nous avons prôné la candidature d'un de nos officiers supérieurs, spé cialement qualifié pour défendre au Parlement les intérêts de l'armée, com me nous les fîmes jadis pour les géné raux Brialmont et Jolly. Et pourquoi notre attitude actuelle provoque-t-elle une mesure aussi sé vère On nous reproche de nous être oc cupés de politique alors que, comme nous venons de le dire, des précédents nombreux n'ont jamais provoqué la inoindre objection, ni du ministre de la Guerre actuel, ni d'aucun de ces pré décesseurs. Quoiqu'il eu soit, il se présente ici une question d'appréciation qui ne pouvait être résolue que par des con cessions réciproques, et, dans le but de trouver un terrain d'entente, il y eut des pourparlers entre l'autorité et le comité qui aboutirent la résolution présentée l'assemblée générale du 10 Juin. Entre-temps le comité apprenait, le 7 Juin, que le ministre de la Guerre était décidé de défendre aux officiers en activité de faire partie de notre asso ciation. L'assemblée générale du 10 Juin émis l'avis qu'afin de donner un plus grand nombre de sociétaires l'oc casion de se prononcer sur l'utilité des modifications proposées, celles-ci se raient représentées la séance de rentrée des vacances en Octobre pro chain. Cette résolution sagement concilia trice ne fut pas jugée satisfaisante et dans une entrevue que le Minstre de ia Guerre accorda le 25 Juin aux prési dents, ceux-ci eurent l'intuition qu'on désirait une solution plus prompte. Cette demande, d'ailleurs, avait aussi été faite par plusieurs membres effec tifs et adhérents. C'est dans ces condi tions que fut convoquée l'assemblée générale du 8 Juillet. La motion de modification reçut dans cette séance un accueil défavorable, parce que les circonstances présentes pouvaient im pliquer l'aveu d'une faute non commi se et que les membres présents la considéraient, en outre, comme por tant atteinte leur indépendance et leur dignité. L'assemblée jugea cette fois qu'il n'y avait pas lieu de modifier les sta tuts sous l'égide desquels ia société avait vécu, avec fierté, depuis plus de 50 ans. Le 20 Juillet, parut le compte rendu de cette assemblée (bulletin n°9). Le 4 Août un télégramme appelait Bru xelles notre président (bulletin n° 1 1). Le 5 Août fut lancée la circulaire d'in terdit que vous connaissez tous. De tous temps, l'Année, la Grande Muette comme on se plait l'appe ler a dû se taire ainsi que l'exige d'ailleurs une bonne discipline alors que nous, les anciens compagnons d'armes, nous pouvons et nous devons élever la voix en vue du redressement de nos griefs communs, de la revendi cation de nos droits et de la défense des intérêts généraux de l'Année. Nous devons conclure qu'en un in stant on a sacrifié tout notre passé, qu'on a oublié en un jour tous les ser vices rendus la Patrie, la Nation, par notre vieille société, et jusqu'à sa raison d'être. f'araiHKtiHt le iJé ma ne/te On s'abonne au bureau lu journal, rue de Oixnuue, 53, ypres. inuonces. les faits divers et les réclames sont reçus piur l't r m lissem !nt d'Ypres et -s I ;u< F, mires au bureau du Progrès. Pour la publicité en dehors des deux Flan 1res, s* i l ester exclusivement au Oomptoir de Publicité JàO^tJiSS rdldâivi), li, Pltce de Biouckère, Bruxelles, téléphone 5230. Pour les annonces on traite forfait. LA DEPUIS 1870. Dimanche 6 Novembre 1910, Evolution politique, Dimanche 19 Novembre, Mathématiques et philosophie Dimanche 20 Novembre, Sciences phisico-chimiques, Dimanche 21 Novembre boisncns hiolonioues Dimanche 4 Décembre Sciences historiques, Dimanche 11 Décembre Architecture sculpture.peinture Dimanche 18 Décembre Littérature et musique, éventuellement avec audition musicale, Les listes qui sont en voie de formation entreront en vigueur le premier Mai pro chain et seront donc appliquées aux importantes élections communales, qui auront lieu au mois d'Octobre 1911.

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Le Progrès (1841-1914) | 1910 | | pagina 1