lisez bien, 4 divisions (ie, 2e, 3e et 4e années d'études comprenant 26 élè ves. Nous pouvons nous passer d'ex plications, quand nous assurons que l'enseignement est impossible dans de telles conditions. En effet, les in stitutrices se trouvent dans l'impos sibilité matérielle d'expliquer les devoirs et leçons imposés leurs trop nombreuses divisions et doivent se borner prescrire et corriger les opérations de leurs élèves. D'où il résulte fatalement, que les enfants qui veulent suivre régulièrement le programme, sont astreints des heures et des heures d'études, en dehors de l'école. De nombreux pa rents se plaignent amèrement de cet état des choses et certains d'entr'eux, éprouvant de sérieuses appréhensions pour la santé de leurs chères petites, parlent même de les retirer de l'éco le, si la chose perdure. On dirait que l'on ne cherche qu'à faire déserter notre école et d'en rendre l'aècès le plus difficile, car, que dire de cette dame, conduisant son enfant l'éco le, le petit tablier sous le bras, et qu'on renvoie purement et simple ment parce qu'il manque au petit deux mois, pour atteindre l'âge re quis. Sera-t-il dit que le généreux élan de 1' Union des Anciennes Elèves viendrase briser contre l'indifférence, sinon le mauvais vouloir de nos maî tres Oseront ils laisser perdurer cette situation, qui va l'encontre des règles élémentaires de l'ensei gnement L'autorité communale qui gaspille nos fonds sous toutes les formes, qui accorde de gros subsides des écoles adoptées ne pourrait- elle trouver quelques centaines de francs pour compléter le personnel enseignant de notre école payante et permettre ainsi aux contribuables Yprois de faire donner une instruc tion convenable leurs enfants Nous attendons les mesures ur gentes, que la situation comporte. Les Fêtes de la Société Royale de S Sébastien. La Société d'Archers de S1 Sébastien, continuatrice de l'ancienne Gliilde de ce nom, vient de transporter ses péna tes dans une des dépendances du Café de la Tête de Bronze. Dans une société qui a un passé historique de plus de six siècles (1), une simple pendaison de crémaillère devient une solennité, sur tout quand celle-ci vient s'ajouter la célébration d'un jubilé. M. Auguste Brunfaut, Vice-Président, est membre depuis plus de cinquante ans, et c'est là, croyons-nous, un fait assez rare dans une société. Le drapeau, aux armes de S' Sébas tien, brochant sur les couleurs de la Flandre Occidentale, flottait dès le matin au nouveau local, ainsi qu'au sommet de la perche. A onze heures et demie eut lieu la double cérémonie d'inauguration et de jubilé. Dans la vaste salle des fêtes, la Commission et les membres, au nom bre d'une cinquantaine, avaient pris place. M. le Président Vandoorne Louis, ouvrit la séance et s'exprima en ces termes Les verres s'entrechoquèrent et bientôt après, le Président reprit la parole Le Président invite le Secrétaire donner lecture de l'acte de Baptême du jubilaire congu en ces termes Le Président, se sentant quelque peu fatigué, laisse la parole au Roi, qui ré pond aimablement son désir Messieurs et chers Confrères, Et le Président de reprendre Des applaudissements frénétiques accueillirent ces paroles et oh fit tom ber le voile qui recouvrait le portrait, œuvre d'art due au pinceau de M. Monteyne de Bruxelles. Le Vice-Président, très ému par le rappel de ces anciens souvenirs et par la manifestation spontanée de ce jour, repondit par l'improvisation suivante Chers Confrères, M. Ommeslagh, d'une voix émue, remercia la Société et la famille Ver meulen de leur délicate attention, ies rassurant de sa confraternité et de son attachement. En attendant l'heure du banquet, ce fut le moment d'apprécier, en détail, les nouveaux locaux. Un peu plus pe tite que l'ancienne, la nouvelle salle un caractère plus intime. Les seize portraits, qui ne sont plus froidement alignés, mais placés en escaliers, ont un air plus familier. De chaque côté de la cheminée, les portraits, en pied, de Guillaume Ir des Pays-Bas, par de Langhe, et de Léopold Ir, avec le duc de Brabant, par Bôhm. En face, l'au tre bout de la salle, le drapeau hollan dais et le riche drapeau oll'ert, en 1845, par le comte de Flandre. Deux fanions, très anciens, complètent la décoration de ce panneau. Trois peintures an ciennes représentant Saint Sébastien, des bustes placés aux trumeaux, des souvenirs de tout genre, témoignent de l'ancienneté de cette société. Ce mobilier, très peu banal assuré ment, le cède en intérêt cependant, aux précieux joyaux de la société. A l'occasion de ia solennité du jour, le Président portait son insigne, une plaque d'argent ciselée, d'un haut mé rite archéologique,avec le lion suppor tant l'écu d'Ypres, en vermeil. Cet ob jet semble remonter au XVIe siècle. Le Roi, M. Léon Vermeulen, portait le fastueux collier de Roi, qui semble plus ancien encore que l'insigne du Président. Ce remarquable travail d'or fèvrerie, qui rappelle le collier des chevaliers de la Toison d'Or, porte des rinceaux en vermeil rehaussés de pierreries et se détachant sur un fond d'argent. Le traditionnel perroquet est suspendu la place de la toison historique. Un grand nombre de mé dailles, tant anciennes que modernes, sont suspendues au cordon inférieur Le collier moderne, offert en 1881, par Alph. Vanden Peereboom, était porté par l'ancien Roi, .M. Henri Ilof. Ce col lier sert de support aux nombreux souvenirs en argent gravé olferts par ses anciens rois ou dignitaires. La salle des fêtes est précédée d'une salle, plus petite, servant aux réunions ordinaires. Une sculpture polychromée du XVIIe siècle, représentant Saint Sé bastien, surmonte la cheminée. De vas tes armoires occupent un des côtés de la salle. A droite de ces deux locaux, s'al longe le but, l'éclairage intense, ser vant aux tirs d'hiver. la tradition eût été mal observée si un plantureux banquet n'avait pas clô turé cette belle journée. De nombreux toasts, dont le premier adressé Sa Majesté le Roi et la Famille Royale, firent entrechoquer les verres un nombre incalculable de fois. Une belle partie musicale, où plusieurs artistes prodiguèrent leurs talents, termina cette magnifique fête qui peut être in scrite en lettres d'or dans les annales de la Société. Nous apprenons que la nouvelle salle de la Société Royale de S' Sébas tien sera visible le Lundi 24 Octobre prochain, de 5 1/2 8 heures du soir et que certains de leurs précieux joyaux y seront exposés. Entrée rue de la Porte d'Or, par la porte cochère de l'estaminet La Tète de Bronze Le toupet du Maïeur Si paradoxale que la chose puisse paraître, notre Maïeur possède, malgré sa calvitie légendaire, un toupet auquel aucun qualificatif assez puissant ne pourrait s'appliquer. Grâce un aveu ingénu du Journal, nous apprenons que, lors du congrès de l'Art public, réuni aux Halles, il fut question des remparts et de leur conservation. Avec un aplomb jésuitique, M. Golaert pro féra ces paroles que nous transcrivons textuellement du Moniteur de l'Hôtel de Ville Je tiens réfuter une lé- gende que nous démolirons nos rem- parts. Nous les conserverons intacts et on n'en enlèvera pas la largeur de ma langue. Chaleureux applaudis sements). Cette vile imposture n'a pu être re levée par l'assistance composée d'é trangers auxquels il était facile de donner le change. Pour les Yprois qui connaissent la convention récemment intervenue entre l'Etat et la Ville, cette largeur de ma langue fait songer la langue de l'Ane de la fable assez large pour tondre un pré. DISTILLERIE DE ROUBAIX. H eu y heb aerl -Swekels 79-81, Boulevard du Hainaut, BRUXELLES. Chambres pour Voyageurs. la Garde Civique- Le 9 Octobre dernier, les gardes du lr Ban avaient été convoqués 7 h. du matin pour l'inspection de l'armement. Un garde, M. Camille Godderis arriva trop tard et n'était pas porteur de la capote. Le lieutenant-commandant le peloton, en lit la remarque et invita Godderis rentrer chez lui pour en dosser le vêtement. Le garde, au lieu d'obéir l'ordre de son supérieur, déposa son havre-sac et ses armes et après avoir proféré des menaces con tre le lieutenant, quitta le local, tout en prévenant son chef qu'il ne serait plus revenu. Godderis fut assigné comparaître devant le conseil de discipline Mercre di 2 h. de l'après-midi. Après délibé ration du conseil, Godderis fut con damné 10 francs d'amende ou 2 jours d'emprisonnement subsidiaire. Après le prononcé du jugement, God deris se leva et injuria grossièrement les membres du conseil de discipline. L'officier rapporteur requit aussitôt charge de l'inculpé, une condamnation un jour d'emprisonnement. Après une courte délibération, le conseil se ralliant au réquisitoire du rapporteur, infligea Godderis une nouvelle peine d'un jour de prison. Brasserie L'YPROISE Remise domicile par 6, 12 et 24 bouteilles. Le Conseil communal de notre ville s'est réuni hier soir, 5 heures. Voici les objets qui figuraient son ordre du jour 2. Administration communale dépôt du rapport sur l'exercice 1909. 4. Voirie alignement de la rue du Passage démolitions, crédit. Messieurs et chers Confrères, Nous voici réunis pour la première fois dans notre nouveau et splendide local. Ce pendant ce n'est pas sans regrets que nous disons adieu notre ancienne salle des fêtes patronales pompeuses, des soirées mu sicales, des parties de danses sont autant de souvenirs agréables qui y resteront atta chés. Si elle connût la gloire, elle connût aussi la decadence. Nous, vétérans, le grand âge nous força au repos et la jeunesse a«- tuelle trouve ses distractions ailleurs. Tout fut supprimé et en ces derniers temps, les murs encore mal crépis ne virent plus la lumière qu'une fois l'an. Privation pour laquelle cette pauvre vieille salle sera largement récompensée, car ne va-t-on pas la transformer en salle de projection lumi neuse Et quand l'acte d'expulsion nous fut signifié, les confrères Yermeulen nou- ac cueillirent avec bienveillance. Sous la direc tion habile d'un de nos membres, des mai (1) C'est en revenant du Groenmgsveld ue les Yprois instituèrent la Ghilde de >l Sébastien. (N. d 1. R.) sons s'écroulèrent et ce palais s'eleva. Oui, Mess eurs, je dis ce palais, car rien n'y fait défaut. Les propriétaires et le dirigeant ont fait preuve de libéralité, de connaissan ces artistiques et de désintéressement. Aussi. Messieurs je propose de boire la santé des confrères Vermeulen. Puisse ce local. Messieurs, nous réuuir bien des fois en des fêtes cordiales et anni versaires, pareilles celle d'aujourd'hui car nous fêtons aussi le cinquantenaire de notre cher confrère et Vice-Président, M. A UGUSTE BRU N FA UT.» Op den een en dertigsten Julij achttien honderd negen en vijftig, om viji uren en half 's avonds, is gedoopt geweest door den Hoofdman Alphonse Vanden Peere- boom, Burgemeester dezer stad, lid der Kamerder Yolksvertegenwoordi^ers, Rid- der van het Order van Leopold, als min- derjarigen (pupille) der Gilde van den H. Ridder Sebastiaen, ter le vende en ter doode, te Voete en te Peerde, te lote en te schote, Auguste Brunfaut, gehuisvest te Yper, hebbende gehad voor peter zijnen vader Cesar-Auguste Brunfaut, Koning dezer Gilde, Alpheris en fabrikant in kan- ten, en Denis Brunfaut, professor in het Stadskollegie, voor meter, jonende ter levende vier en twintig franken begrepen e#nen stoel en ter doode tien franken. (Get.) A. Brunfaut. C.-A. Brunfaut. D. Brunfaut. A, Vanden Peereboom. Notre aimable Président, en parlant de l'installation du nouveau local et tout en faisant allusion un glorieux anniversaire qu'il importe de fêter tout de suite, m'a ré servé la surprise de terminer son discours et d'être votre interprète pour exprimer M. Auguste Brunfaut les sentiments d'esti me et de confraternité que nous éprouvons pour lui. Ces sentiments, je les exprimerai avec la déférence qu'un homme de mon âge manifeste vis-à-vis de ces anciens archers qui ont aidé consolider la Société Royale de S' Sébastien. Messieurs, Depuis quelque temps, nous assistons une éclosion journalière de distractions nouvelles et cependant la Société Royale de S' Sébastien ne s'en porte pas plus mal. Chaque année, de nouveaux membres vien nent remplacer ceux que le destin appelle ailleurs. Grâce ces nouvelles adhésions, notre Ghilde sera ce qu'elle a été par le passé. Essentiellement représentative de la bourgeoisie, elle restera une des premières sociétés de la ville, peut-être bien la plus belle, peut-être bien la plus ancienne. Nous sommes. Messieurs, plus de cinquante pour garder son honneur historique et ses tradi tions, pour agrandir encore cette accumula tion de richesses et d'œuvresd'art que nous avons devant les yeux, enfin pour enrichir d'une façon illimitée le glorieux patrimoine de la Société Royale de S' Sébastien dans la ville d'Ypres. Chers Confrères, Lorsque je pénétrai pour la première fois dans la salle de S' Sébastien, je me suis arrêté devant chacun de ces portraits d'ar chers que vous voyez au mur, et qui sont ceux des représentants d'un superbe passé. Et puis, en revenant parmi vous, j'ai dé couvert ce que l'on peut appeler le représen tant du présent. C'est un homme aux façons aimables et accueillantes, au caractère égal et com- municatif, dont les traits respirent la droi ture, l'honnêteté et une générosité bien comprise. Membre pupille le 31 Juillet 1859, il fut commissaire le 12 Octobre 1871, secrétaire- adjoint le 29 Octobre 1871, trésorier le 9 Janvier 1881 et vice-président le 20 Janvier 1903. Il est pour notre Président un collabora teur éminent, pour chacun des membres du comité un brillant auxiliaire et pour nous tous, Messieurs, un confrère franchement dévoué et serviable. Aussi, ne vous étonnez pas, M. Brunfaut, de nous trouver tous unis dans une même pensée de reconnais sance pour fêter votre 5on'c anniversaire de membre. Veuillez recevoir, je vous prie, des mains de notre Président, ce portrait en souvenir des nombreux services que vous avez rendus la Ghilde Royale de S*- Sébas tien et qui resteront attachés d'une façon impérissable l'existence de cette ancienne confrérie. Vive le Vice-Président Mon cher Vice-Président, Au nom de tous les confrères, je vous remets ce précieux souvenir A nouveau, chers confrères, je propose de lever nos ver res la bonne santé du jubilaire en formu lant le vœu de le garder encore longtemps parmi nous. Vive le Vice-Président t »Lorsqu'en 1859, mon brave et digne Père, dont j'ai ici le portrait devant moi, me présentait comme membre de la Société Royale de S; Sébastien, il savait très bien ce qu'il faisait il me conduisait dans une société d'honnêtes gens. Les différentes et diverses fonctions que j'y ai remplies ont puissamment contribué a mon éducation. Les qualités enumérées par notre bon Sire sont un peu flatteuses et les louanges qu'il m'adresse, je ne les mérite pas. Je vous remercie, Messieurs et chers contrères, pour ce beau et précieux souve nir, je le lègue de tout cœur la Ghilde de S' Sébastien.. Mon unique désir, et mon bon docteur Deiie, ici présent, m'y aidera, j'es- pere, c'est que dans 23 ans, tous, nous nous retrouverons ici réunis, pour fêter en semble mon 75e anniversaire comme mem bre de la Société. Ensuite le Vice-Président remercia le Commissaire Ommeslagb R., pour toul le dévouement dont il a fait preu ve afin de pouvoir mener bonne lin les nouvelles installations et au nom de la Société lui lit la surprise d'une ravissante corbeille en argent garnie de lleurs, cadeau suivi d'un autre pré senté par M. Léon Vermeulen au nom de toute sa famille comme marque de sympathie et de reconnaissance. SANATORIUM Lustinj. Maladie de poitrine. Pension 10 11 francs. Ascenseur. Chauffage central. Eclairage électrique (Coin de la Place Anneessens) Téléphone rue de la ISouehe, 28. Bière spéciale et bière bock en bouteilles. 1. Finances communales dépôt du compte communal 1909. 3. Voirie crédit supplémentaire pour l'entretien ordinaire 1910. 5. Distribution d'eau extension aux quartiers Hoornwerk et Bascule crédit. 6. Repeuplement de l'étang de Zille- beke crédit.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1910 | | pagina 2