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PAR L'AGENT
REPOS DOMINICAL
POPERIXGHE.
Un drame sanglant s'est déroulé
Poperinghe, Lundi, dans les circon
stances suivantes
La nommée Alice Bamelis, âgée de
•24 ans, journalière, était depuis long
temps l'objet de menaces et de mau
vais traitements, de la part d'un certain
Camille Debruyne, i8 ans, ouvrier en
la même ville," un individu des plus
dangereux, qui voulait tout prix cour
tiser la jeune fille. Cette dernière re
poussa obstinément ses avances.
Elle épousa il y a une dizaine de
jours le nommé Achille Artois. De là,
grande fureur chez Debruyne, qui
répéta qui voulait l'entendre, que le
bonheur du jeune ménage serait de
courte durée.
Lundi après-midi, vers 4 heures, les
époux ArtoiSrBamelis, travaillaient sur
un champ, situé proximité de leur
demeure, en compagnie de l'oncle de
la femme Bamelis, ïorsqu'arnva le
rival Debruyne, armé d'un fusil. S'étant
approché de la famille Artois, il réitéra
ses meaaces, disant que le moment
était venu d'en finir et que, .puisqu'il
trouvait la famille réunie, tout le monde 1
y passerait. Joignant le geste la paro-
le, il mit en joue la femme Bamelis,
qui, d'un mouvement instinctif, se jeta
derrière son mari mais le coup de
feu était déjà parti et avait atteint la
malheureuse femme dans les reins, lui
faisant une alfreuse blessure. Artois et
son oncle furent également atteints par
les plombs. Debruyne faisant mine de
recharger son arme, Artois se jeta
violemment sur l'assassin, mais celui-
ci sortit aussitôt un revolver et tira
encore deux coups de son arme. Ar
tois fut de nouveau atteint par une
balle, mais sa nouvelle blessure ne
l'empêcha pas d'arracher le fusil son
agresseur. Saisissant alors l'arme par
le canon, il en asséna des corrps terri
bles sur la tète de Debruyne, qui s'a
battit son tour, mortellement blessé.
On comprend que la nouvelle de ce
terrible drame ait jeté l'émoi dans toute
la contrée.
La fenrme Artois est en danger de
mort et a été administrée Lundi soir.
On craint pour elle une issue fatale.
Achille Artois et son oncle n'ont pas
été grièvement blessés, quoique Ar
tois porte encore une balle de revolver
dans le corps.
Quant l'assassin Debruyne, il a été
terriblement malmené et c'est miracle
qu'il n'ait été tué sur place. Il a la tète
horriblement mutilée et estméconnai-
sable. 11 est également en danger de
mort.
Le parquet d'Ypres, accompagné
d'un médecin légiste, s'est rendu sur
les lieux Lundi soir.
Debruyne a déclaré avoir agi avec la
ferme intention de tuer sa victime et,
dans le cas où elle en réchapperait, il
était prêt recommencer.
L'état de l'épouse Artois-Bamelis
reste toujours très grave. On craint que
les poumons n'aient été atteints par les
plombs. Artois Achille porte une balle
de revolver dans la cuisse et a été
atteint au bras pardenombreux plombs.
Son état est satisfaisant, ainsi que celui
de son oncle.
Enfin Debruyne, l'assassin, a la boite
crânienne fracturée en plusieurs en
droits et on s'attend le voir expirer
d'un moment l'autre. Il a reçu sur la
tète de formidables coups qui lui ont
été portés par Artois, l'aide de son
propre fusil. L'arme est complètement
tordu force d'avoir frappé. L'oncle
d'Artois, de son côté l'a'frappé coups
redoublés, l'aide d'une houe.
Le Parquet d'Ypres est retourné sur
les lieux Mercredi après-midi.
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universel pourquoi les seuls Belges
en seraient-ils indignes
A la requête de l'Etat Belge,
poursuites et diligences de la So
ciété Anonyme Société Natio
nale des Chemins de fer Vicinaux
dont le siège est Bruxelles, re
présentée par son Directeur Général,
Monsieur Constantin de Burlet,
ayant pour avoué, Maître Juste
COUROUBLE, Avocat-Avoué,
Ypres, rue Courte de Thourout,
n° 39.
Par exploit des Huissiers CLAUS
de Hooglede, GOIGNE de Bruges
et KEYAERTS de St-Josse-Ten-
Noode, tous en date du 19 Octobre
1910, assignation a été donnée
i° HUYGHEBAERT Emérence,
Veuve Alphonse AMEEL, en nom
personnel et en qualité de tutrice de
ses enfants mineurs, Staden 20
AMEEL Jérôme 30 AMEEL Ade-
line 40 AMEEL Maurice, ces
trois, pâtissiers Bruxelles 5"
AMEEL Alice, modiste Staden
6° AMEEL Céline, semante
Bruges 70 AMEEL Astérie, veuve
Victor B1LLIET 8° AMEEL Al
fred, hôtelier 90 AMEEL Isabelle,
et son époux Jules DQUBEL, bou
chers, les trois derniers Staden
io° AMEEL Elvine et son époux
DEBAERE Oscar, cabaretiers
Langemarck n° AMEEL Jules,
négociant Staden, co-propriètaires
des biens ci-après, pour comparaî
tre l'audience du Tribunal civil
de première Instance d'Ypres, du
Mercredi 1 O Noxeni-
l>r-e 1910, aux fins de voir
déclarer accomplies les formalités
prescrites pour l'expropriation des
terrains nécessaires l'établisse
ment du chemin de fer vicinal de
Roulers-Dixmude-Bixschote, et no
tamment de
20 ares et 48 centi
ares «le pré sis Staden,
Section A, n° 1108.
Entendre dire que les indemnités
dûes seront fixées par justice, en
tendre, cette fin, nommer des
experts, et dire que, moyennant la
consignation des indemnités, l'Etat
sera envoyé en possession des em
prises.
Il a été notifié en même temps
aux cités que toutes les pièces
justificatives des formalités rem
plies se trouvent déposées au Greffe
du Tribunal, l'examen des inté
ressés.
En 188i, la charge des impôts indi-
rects représentait onze francs par tète
d'habitant. Elle atteint aujourd'hui
dix-neuf francs par tète d'habitant, soit
une augmentation moyenne de qua
rante francs sur le budget annuel
d'une famille.
de Bergmauu et G"., Radebeul-ûresde,
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Voir l'état-civil la 4m0 page.
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pour cent (4. j>. o.) elle se réserve le dtoit de les rembourser dès la dixième
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