d'Extension
Universitaire
Journal de F Alliance libérale cFYpres et de F Arrondissement.
Vis
GKIÎGLË I) ÉTUDES
Conseil communal
La ilorlalilé infantile
Dimanche, 20 \ovembre 1910.
70e année. 47.
Les personnes qui pren
dront un abonnement au
PROGRÈS D'YPRES pour
l'année 1911, le recevront
gratuitement partir de
ce jour, jusqu'au 1r Janvier
prochain.
ET
CIVILISATION FRANÇAISE
Sciences physico-chimiques,
La séance publique est ouverte
5 heures 10 m.
Sont présents MM. Colaert, Bourg
mestre-Président Fraeys et Vanden-
boogaerde, Echevins Fiers, Vander-
ghote, Bouquet, Sobry, Iweins, Lema-
hieu, Begerern,conseillers N. Boudry,
II. secrétaire.
MM. D'Huvettere et Biebuyck, se
sont excusés.
M. Boudry donne lecture du procès-
verbal de la dernière séance qui est
approuvé.
En comité secret le Conseil a autori
sé les Hospices consentir la main
levée d'une inscription hypothécaire,
prise par les ayants-droit de feu M.
Desmarets.
Le Conseil a dressé la liste des can
didats désignés faire partie du bureau
administratif de l'Ecole moyenne de
l'Etat, pour la période triennale 1911-
1913.
Un avis favorable est émis pour
l'octroi éventuel d'une pension Mad.
Monseur-Volcke, sous-institutrice com
munale.
Les deux messagers de l'Hôtel-de-
Vilie, MM. Abdon Moreau et Henri
DeMeyer ont donné leur démission. Ils
sont mis la retraite, lis toucheront
respectivement 1150 et 1000 fr.
M. Maurice Didier a été nommé mes
sager de l'administration communale
au traitement de 800 fr.
totale. Le subside du 1/3 nous est assu
ré par le département de l'intérieur.
Nous pourrons donc passera l'adjudi
cation des travaux et le Stand sera
achevé dans le courant de l'année pro
chaine. On aaffirméquele département
de la guerre intervient toujours pour 1/0
et cela n'est pas. Il y a des villes qui
n'ont pas obtenu le 1/0. Mais grâce
des démarches et en raison de l'impor
tance de notre garnison, le 1/6 nous
semble être acquis. Nous serons com
plètement fixés dans une quinzaine de
jours.
Je répète que j'ai eu de nombreuses
difficultés surmonter pour arriver la
solution de cette question. Quoiqu'on
ait écrit, dit et redit ce sujet, je me
suis sans cesse occupé du Stand et j'ai
toujours fermé l'oreille, m'inspirant du
proverbe Bien faire et laisser dire
Approuvé.
Excédent fr.
Approuvé.
Le.Conseil, l'unanimité, vote la
proposition du Collège.
Adopté.
Approuvé.
Le budget s'élève en recettes et en
dépenses la somme de 8.300 fr.
Approuvé.
5. Culte: budget 1911 de l'église
«S* Pierre.
Le budget s'élève en recettes la
somme de fr. 55,545-84
En dépenses celle de 55,544-24
Les recettes s'élèvent la somme de
fr. 91,550-51
Les dépenses celle de 91,082-51
Excédent fr. 468-00
7. Instruction publique liste des
ayants-droit l'instruction gratuite
intervention du Bureau de Bienfaisance.
Le bureau de bienfaisance intervient
dans les frais d'écolage, raison de 8
fr. par tète, pour 411 garçons et 107
filles.
L'ingénieur de la ville a fait un rap
port défavorable, ainsi que M. Van
Bobaeys, docteur de cet asile.
Le Conseil approuve la cession
l'unanimité, moins deux abstentions,
(MM. Bouquet et Lemahieu.)
Le Conseil approuve une cession de
bail d'une ferme, sise Reninghe, de
mandée par la veuve Decraemer, en
faveur de son fils.
Différentes concessions de sépultures
sont approuvées.
La séance est levée 6 heures.
Un intéressant document
du Gouvernement Anglais.
11 a été maintes fois question de
mortalité infantile dans ces colonnes.
A juste titre d'ailleurs, car le tribut
que les jeunes enfants paient la mort
est comme un baromètre de la santé
sociale. Et pourtant, je ne songerai pas
re\renir sur un sujet que mon ami
Lippevelde a souvent exploré, si un
récent rapport du gouvernement an
glais n'attirait point l'attention sur cer
tains aspects spéciaux et, notamment,
sur la sélection naturelle dans ses rap
ports avec la mortalité infantile.
Sélection et mortalité infantile.
On a parfois prétendu qu'il était bon
que beaucoup d'enfants meurent en
bas-âge, et qu'il ne fallait rien faire
pour les empêcher de mourir.
Car, disait-on, en leur sauvant la
vie, on augmente le nombre de dégé
nérés, et l'humanité est déjà en
proie tant de facteurs de démoralisa
tion, que vraiment il est inutile d'en
augmenter le nombre.
Et dans ce cas, les gouttes de lait,
les consultations des nourrissons, les
missions hygiéniques domicile cau
seraient plus de mal que de bien.
Et, en conclusion, il faudrait dans ce
domaine d'organisation de la médecine
préventive faire machine en arrière.
En est-il vraiment ainsi
C'est ce que le gouvernement anglais
a voulu savoir, avant d'étendre plus
avant sa sollicitude financière pour
l'hygiène de la première enfance.
Si vraiment la mortalité infantile
avait cette vertu de sélection, il fau
drait que là où elle est la plus forte,
les survivants soient de meilleure qua
lité, qu'ils soient, plus résistants aux
causes de maladie et de décès il fau
drait, en d'autres termes, que dans les
âges subséquents, on contrôle une
mortalité moindre.
Or, le contraire est vrai, et c'est ce
qui ressort nettement des constatations
du rapport officiel anglais.
Là où il meurt beaucoup de nourris
sons, il meurt aussi beaucoup d'en
fants et d'adolescents.
Les mauvaises conditions d'existen
ce perdurent. Quoi d'étonnant, dès
lors
Donc la mortalité infantile est chose
inutile. Donc elle n'agit pas comme
tàcteur de sélection.
Sans doute, la démonstration n'est
point parfaite.
Il se pourrait, en effet, que Jes en
fants qui ont résisté aux conditions
mauvaises, soient néanmoins plus ré
sistants.
Pour le démontrer, il faudrait voir
ce qu'ils deviendraient dans un autre
milieu, et vraiment, ce n'est pas là
chose facile, et je crains, dès lors, que
nous attendions quelque temps encore
une solution définitive.
Logiquement, le rapport anglais en
arrive incriminer le milieu, et ac
cuser la malpropreté urbaine et la
malpropreté domiciliaire avec une
âpreté plus grande que celle laquelle
nous sommes habitués de voir dans les
rapports officiels.
Il accuse aussi bien les grandes cités
qui rendent difficile le maintien de la
propreté dans le home, que les pro
priétaires des charbonnages qui for
cent les mineurs vivre dans des mai
sons peu salubres.
Et si la vie urbaine est si désastreu
se pour la première enfance, il semble
bien que la mauvaise hygiène de l'ha
bitation doive supporter la faute.
A ce propos, épinglons quelques
faits.
Vous connaissez cette fondation
déjà ancienne, qui a pour but de créer
dans la ville de Londres des maisons
salubres pour la classe ouvrière. Les
habitants des maisons sont soumis
une certaine discipline hygiénique au
point de vue de l'enlèvement des im
mondices, de la propreté des cham
bres, etc. Chose curieuse, bien que la
population qui habite ces maisons soit
très dense, bien qu'elle se compose
de personnes d'un salaire réduit, la
mortalité infantile est beaucoup plus
réduite qu'ailleurs. Il semble donc
bien que la vie de la grande ville n'est
pas nuisible en elle-même, mais bien
par la manière dont elle est menée,
dirigée
Sans vouloir établir un rapport di
rect entre ces deux phénomènes, le
docteur Newsholme, l'éminent direc
teur du service d'hygiène d'Angleterre
cite un fait curieux.
Voici deux villes Leicester et Not-
tingham de 1889 1893, 52 p. c.
d'enfants mouraient de diarrhée esti
vale Leicester et 37.9 Nottingham.
On établit le tout l'égout Leices
ter, mais pas Nottingham, et l'on
l'dnioi fait la force. B*arai»»anl ie ÉBintancftc. Vires ac<]1'irit eikdr.
BRIX DE L'A BON NE VI tfv
i our la ville Par an -4 Irancs.
F la provivce Par an 4 fr -*>()
Par an G f'r. GO
I LEl'SAVSER
On s'abnnue au bureau du jjinul. nue de Uixhude, ai, Ypiies. L s mi vices, les faits
divers et les réclames sont reçus Dur l'a ninflissamini d'Ypres et 'es deux F a i ir.es au bureau
du Progrès. Pour lu public-ni eu dehors les deux Flandres, ,\i Cesser -xciusivement au
Gomptoir de Publicité JA rdldlltt). 14, Plice I: Bioucltère, iruxelles,
té'éobone 5230. Pjur les aiinunces ou fcrai 9 a forfait.
LA
DEPUIS 1870.
Dimanche 20 Novembre,
a 15 HEURES,
par M. J. CHAVANNE.
D'YPRES.
Séance publique «lu
Samedi Novembre 19iO.
M. Colaert fait part au Conseil de la
mise au point de l'horloge, qui depuis
quelques jours ne marchait plus régu
lièrement un électricien l'a réglée.
M. le Président. J'ai le plaisir de
vous annoncer que le gouvernement
a assuré d'intervenir dans les frais
qu'occasionnera la construction du
Stand. Après de vives instances, j'ai
obtenu que le département de la guerre
intervienne pour I/O dans la dépense
M. Begerern. Et si le ministère de
la guerre ne se décide pas, que fera-t
on
M. Colaert. Alors, nous verrons.
Il y aurait une dilfôrence sensible en
tre le 1/6 et le 1/7 de la dépense totale,
qui sera de 127.000 francs. Je pense
bien que le 1/6 nous sera accordé.
1. Propriétés communales location
de la pèche dans l'étang de Zillebeke.
M. le Président. Lundi dernier a eu
lieu la location publique de la pèche de
l'étang de Zillebeke. La ville avait fixé
un prix minimum de 750 fr. au lieu
de 500 fr., chiffre antérieur. Un ama
teur s'est présenté 700 fr., mais le
Collège n'a pas accepté cette offre et
propose la remise de l'affaire.
2. Finances compte communal de
i909.
M. Sobrg, rapporteur du compte
communal, donne lecture de son rap
port, en flamand.
3. Finances communales prélève
ment sur l'emprunt.
M. le Président donne lecture d'une
délibération adresser l'autorité su
périeure, demandant l'autorisation
d'opérer un prélèvement de 80.000 fr.,
par à-comptes de 10.000 fr.
4. Ecole de musique budget 1911
1-60
6. Culte: budget 1911 de l'église
SJacques.
8. Hospices civils f cession des droits
de co-propriété un passage donnant
accès l'asile La Bourse
M: Colaert. Cette affaire a été re
mise dernièrement pour complément
d'instruction. Le Conseil est appelé
statuer sur la cession des droits de co
propriété d'un passage donnant accès
la Bourse M. Wylleman a
offert 2.000 fr. L'estimation, d'après
M. l'architecte Lernould, était de 1,500
fr. Les Hospices ont trouvé l'offre ac
ceptable, puisque cet immeuble con
servera encore trois issues rue du
Lis bleu, rue de l'Abattoir et rue Sur
mont de Volsberghe. M. Wylleman sera
tenu de reconstruire un mur, ses frais.
9. Bureau de Bienfaisance cession
d'un bail.
10. Bureau de Bienfaisance libéra
lités pour concession de sépultures.
M. le Président. Jusqu'ici, les con
cessions de sépultures étaient toujours
accordées huis-clos. J'estime qu'il
n'y a aucun inconvénient voir figurer
cet objet l'ordre du jour.
M. Vanderghote demande quand on
commencera la canalisation de l'eau
jusqu'au Kruisstraat.
M. Colaert. Dans quelques jours.
Nous attendons l'autorisation du gou
vernement de placer les conduites au
passage niveau du chemin de fer. Les
frais de cette canalisation sont charge
de M. Verschoore.
ANNONCES
Annonças: 15 centimes la ligne
Réclames 25
Annonces judiciaires l fr. la ligne.