d'Extension
Universitaire
Chronique delà ville.
La maladie
de la Reine.
Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement.
Vis
Dimanche, 4 Décembre |DIO.
70e
annee.
\o 49.
l'union pait la force.
Vires acquirit eund».
PRIX DE L'ABONVKMEXT
pour la ville Par an -t francs
pr lv province Par in 4L fr ô»0
pr r. étranger Par in G fr. 6(>
Les personnes qui pren
dront un abonnement au
PROGRÈS D'YPRES pour
l'année 1911, le recevront
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ce jour, jusqu'au T Janvier
prochain.
CERCLE D'ÉTUDES
ET
CIVILISATION FRANÇAISE
par M. L. LECLÈRË.
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La Chambre.
Suite de la discussion de l'Adresse et
discours développé de M. Paul Hymans.
Après avoir examiné la situation
actuelle, dénoncé la crise que traver
sait le gouvernement, prouvé que la
majorité était artiiieieile et parlé des
conséquences du recensement, en pro
testant l'avance contre tout coup de
parti, si par hasard le cabinet abusait.
de sa faiblesse, il s'est occupé des
réformes.
Jadis, de nombreux cléricaux se
disaient les partisans acharnés de l'uni
fication des lois électorales. M. Renkin
en fut le défenseur. Vint M. Woeste, et
devant son veto, tous s'inclinèrent.
Combien de temps cet accord se pro-
longera-t-il
M. Paul Hymans a répondu ensuite
aux arguments de M. Schollaert, tou
chant l'instruction obligatoire. Il y a
un grand mouvement d'opinion publi
que en sa faveur. Les Congrès de l'Ex
position ont voté des vœux pour qu'elle
soit réalisée. Le nombre encore très
élevé des illettrés la rend indispensa
ble.
Les libéraux ont toujours demandé
que l'on respecte lés droits des pères
de famille. Ne sont-ils pas partisans de
la liberté pour tous les citoyens les
cléricaux ne la veulent que pour eux-
mêmes.
En terminant, l'orateur a montré la
nécessité d'un accord entre opposants
pour protester contre les coups de parti
du ministère et il s'est élevé contre le
régime asservissant qui nousdomine
De beaucoup de citoyens vous faites
des exilés dans leur propre pays
Quant aux élections de 1912, si le
gouvernement s'assurait le pouvoir par
un coup de parti, ce serait un attentat
aux droits de la nation, une injustice et
une déloyauté et il encourerait une
écrasante responsabilité.
A M. Paul Hymans, très applaudi,
a succédé M. Renkin. Le ministre des
colonies a soutenu qu'il n'y avait pas
accord gauche et que pour sa part
il ne voterait l'instruction obligatoire
qu'avec des garanties. Il n'entend pas
favoriser la politique libérale qui mar
che avec la politique socialiste. Il ne
s'inclinera pas devant ses sommations.
Puis l'orateur a protesté contre le
reproche d'avoir varié.
Il y a des heures où il faut savoir
composer et même reculer. Dans l'uve-
nirla Droite saura réaliser les réformes
nécessaires.
Au cours d'une interruption M. Van-
deruelde ayant rappelé certain meeting
tenu Charleroi où M. Carton de Wiart
se déclara un partisan acharné du S. LT.
le député de Bruxelles a riposté, qu'il
sortait alors de l'Université. Toutefois
il est resté fidèle ses opinions mais il
doit rester juge du moment opportun
de leur réalisation. Puis il a reproché
M. Vandeivelde d'avoir voté contre
la R. P. quoique partisan de cette ré
forme.
Cet incident étant clos, la séance a
pris fin par un discours de M. Van de
Walle, protestant contre l'obstination
de la majorité ne pas abolir la criante
injustice électorale, et défendant la
R. P. la Commune et la Province.
Nos correspondances.
M. NOLF a posé M. le ministre des
chemins de fer, la question suivante
Depuis la reprise des chemins de
fer de la Flandre occidentale par
l'Etat et malgré l'augmentation des ta
rifs, qui en a été la conséquence, au
cune amélioration appréciable n'a été
apportée jusqu'ores au service des
trains de voyageurs sur la ligne de
Hazebrouck-Ypres-Courtrai, qui des
sert le sud de la West-Flandre, et qui
est une des plus importantes duréseau;
les voyageurs continuent, comme pré
cédemment subir de longs arrêts en
gare de Courtrai, soit qu'ils se rendent
Gand, Bruxelles ou Tournai, soit
qu'ils en viennent d'autre part, aucun
train direct ne roulant au départ de
Bruxelles, sur la ligne de Bruxelles
Courtrai via Andenarde entre 9 h. d
du matin et 18 b. 28 du soir, les voya
geurs du sud de la Flandre sont obligés
pour rentrer chez eux de faire le tour
par Gand, Courtrai, ou par Gand,
Lichtervelde, Roulers, ce qui allonge
considérablement le voyage, oblige
de fréquents changements de trains et
expose manquer des correspondan
ces en cours de route.
M. le ministre pourrait-il nous dire
quand il espère pouvoir remédier cet
état de choses qu'on dit depuis si long
temps l'étude et donner satisfaction
aux nombreuses requêtes qui lui ont
été adressées, notamment celle qui
réclame la création d'un train direct
au départ de Bruxelles entre 10 h. 30 et
17 h. et qui donnerait, via Andenarde,
la correspondance aux nombreux
trams qui stationnent en gare de Cour
trai 18 b. et des minutes allant dans
toutes les directions
La demande de création d'un train
direct partant de Bruxelles (Nord) pour
Courtrai, via Audenarde, entre 10 b. 30
et 17 b., formulée maintes reprises
déjà, n'a pu être accueillie jusqu'à pré
sent, la mesure ne paraissant pas, sui
vant les prévisions, justifiée par une
réelle nécessité de trafic et devant, en
outre, occasionner de sérieuses diffi
cultés pour le service.
La question est toutefois soumise
un nouvel examen, depuis le 30 Sep
tembre dernier en suite des demandes
instantes faites par plusieurs de nos
honorables collègues, notamment MM.
Liebaerl, Delbeke, Gillès de Pelichy et
l'honorable sénateur M. Vercruysse.(I)
Quant aux communications existant
sur la ligne de Courtrai - Ypres - Haze-
broack, des améliorations importantes
y ont été apportées depuis la reprise
des chemins de fer de la Flandre occi
dentale, notamment par la création,
dater du 3 Janvier 1910, des trains ci-
après
N° 3038. Poperinghe. Départ 3 h. 36
Courtrai. Arrivée 6 h. 24
N" 3699. Courtrai. Départ 20 b. U
Poperinghe. Arrivée21 h. 18
L'administration se préoccupera in
cessamment d'améliorer les relations
existantes, mais elle doit tenir compte
de ce que tout remaniement important
de l'organisation actuelle a pour consé
quence de léser de nombreux inté
rêts et de provoquer par suite de vives
protestations.
Les horaires en vigueur ont, en effet,
été établis de manière répondre le
mieux possible aux convenances de la
généralité du public, et ils comportent
de multiples correspondances, non
seulement Courtrai, mais aussi
Ypres, Gommes et Menin.
Chaussée d'Ypees
Poperinghe.
Question posée par M. NOLF, M.
le Ministre des Travaux publics
La chaussée d'Ypres-Vlainertinghe-
Poperinghe est dans un état de vétusté
tel, qu'un repavage complet s'impose
depuis longtemps.
Monsieur le ministre ne voudrait-il
pas nous faire savoir quand son admi
nistration compte faire procéder ce
travail
Les études ne sont pas terminées.
Utinifjcalion des lois
électorales et les catholiques
L'Association catholique dTxelles,
réunie sous la présidence de M. Edm.
Orban de Xivry, a voté l'ordre du jour
suivant
L'Association cantonale d'ixelles,
réunie eu assemblée générale extraor
dinaire, émet le vœu de voir introduire
la B. P. intégrale la commune et s'en
réfère la sagesse du gouvernement
et de la droite pour faire triompher
nette réforme au moment opportun.
Vingt-cinq années de
prospérité inouïe.
Un lecteur nous fait l'intéressante
observation que voici
Lorsque je me suis marié, eri 1884
la Rente belge était fr. 104.80 et rap
portait 4 p. c. J'étais alors officier dans
l'armée et j'ai été obligé de prendre
une inscription de 1.600 francs de ren
te, qui in'a coûté 41,920 fr.
Après quelques aimées de régime
catholique, le gouvernement que l'Eu
rope nous envie a réduit le taux de la
rente 3 1/2 pour cent. Du coup, mon
revenu est descendu 1,400 francs, et
la rente ayant baissé de 104.80 101.50,
mon capital ne valait plus que 40.600
francs.
J'ai demandé alors pouvoir dis
poser librement de mon argent on
m'a opposé un refus net.
Plus tard, une nouvelle conversion
a réduit le taux de la rente 3 pour
cent je n'ai plus eu que 1,200 francs
de revenu, et mon capital ne vaut plus
aujourd'hui, que 36,800 fr.
ANNONCES:
Annonces 15 centimes la ligne.
Réclames 25
Annonces judiciaires 1 fr. la ligne.
C'est-à-dire que l'Etat a délapidé
12 pour cent de mon capital et diminué
mes rentes de 25 pour cent.
Notez qu'on ne m'a pas consulté
de par ta loi, j'étais obligé de maintenir
mon petit bien en rente belge.
Qu'arriverait-il un particulier
agissant vis-à-vis de ses créanciers
avec une pareille désinvolture?
Que pense de cela notre grand argen
tier M. Liebaert, qui, l'autre jour, au
Sénat, vantait encore la prospérité
inouïe des finances belges.
On se montre de plus en plus confiant
dans l'entourage de l'auguste malade.
La maladie suit une marche normale.
La fièvre est décroissante, elle était de
37.6 Mardi Mercredi elle était tombée
37.3. Dans ce genre d'alîection, le
mieux doit s'affirmer sensiblement et
non soudainement. C'est le cas pour
l'auguste malade et il y a lieu de s'en
réjouir.
Mercredi après-midi, Son Altesse
Royale M"1" la Comtesse de Flandre, as
sistant l'ouverture de l'exposition des
arts de la femme, a témoigné d'un réel
bonheur en recueillant au cours de sa
visite les précieux témoignages de
respectueuse affection pour la Reine.
La comtesse de Flandre fit une véritable
joie défaire aux nombreuses personnes
qui se pressaient autour d'elle avec une
extrême amabilité, la déclaration sui
vante
Nous sommes très heureux. Les
dernières nouvelles, en effet, sont bon
nes et nos alarmes peuvent se dissiper.
Ce n'est, d'ailleurs, pas tant la maladie
elle-même qui était de nature nous
inquiéter, ce sont les imprévus, les
complications, qui pouvaient en résul
ter et qui ne sont plus craindre
l'heure actuelle, semble-t-il
Ce qui confirma encore ces nouvelles
rassurantes, c'est que l'on ne s'inscrit
plus tous les jours au palais de Bruxel
les et an château de Laeken, car jus
qu'ici les visiteurs venantprendrecom
munication des bulletins, s'inscrivaient
chaque fois.
Voici le bulletin de santé de la Reine
publié Jeudi soir
Château de Laeken, 6 h. soir.
La Reine a reposé d'un sommeil calme
au cours de la journée et la régression
de la maladie s'accentue graduelle
ment (S) Stiénon, Lebœuf.
Château de Laeken, Vendredi Oh. soir:
Amélioration régulière. La Reine
supporte bien une légère ali mentation
(S) Stiénon, Lebœuf.
La t dernière
de notre Lêpine.
La dernière on le devine, c'est
une gaffe. Ce n'est, toutefois, que la
dernière en date, et elle ne doit pas
encore clôturer cette longue série.
Qui a gaffé, gaffera
Qu'on juge de celle-ci Un règle
ment communal, que tout le monde
connaît, interdit aux cyclistes l'accès
des remparts intérieurs l'après-midi.
Un particulier contrevient ouverte-
■mm-
le t)i»na»*che
Ofls'abMine au bureau du journal, rue ue Oixmuoe, ai, Ypres. Ls m n i s. les faits
divers et les réel a m ts sont reçus pour l'nr i i lissemnt J'Y ores et leux F. i a-Ires au bureau
du Progrès. Pour la oubbe lé en la tors des deux Fini Ins. 11 -e ."te tsivmenl au
Uom.jtoir le Publicité fdl JSJli I, 11, t' ice le Brou tkére, Bruxelles,
té'éoltone 5"2J0. Pour les annonces on traifc9 forfait.
LA
DEPUIS 1870.
Dimanche 4 Décembre
Sciences historiques,
Séance du 30 Novembre 1010.
Réponse du Ministre.
1 Nous osons espérer que nos députés
cléricauxcf Ypres, MM. Colaert et Van Mer-
ris, daigneront également s'occuper de cette
question, qui intéresse notre région plus en
core que celles de Courtrai et Roulers, sous
tous les rapports mieux partagéesque la nôtre.
Rappelons-leu r par la même occasion .qu'il
y a plus d'un an, de nombreuses pétitions
émanant de notre arrondissement ont été
adressées au ministre en faveur de la créa
tion de ce train. (X. d. 1. R.)
Réponse du Ministre.
Nouvelles rassurantes.