Chronique de la ville. Le Sénal. L'Universilé flamande. La voirie ei l'hygiène publique. Les poissardes insanités de V Ypersche Volk! Maar dat kwaaddoeners en booswichten, vechters en bees- teriks, schandaalgevers en on- tuchtigaards wel opletten depo- Brasserie L'YPROISE Moniteur. Coup de revolver. Le bouillon préparé domicile d'essai, d'un train direct quittant Bru xelles i Nord i 16 li. 7 m. pour arriver Courtrai 17 h. 38 m. Les Courtraisiens obtiennent donc satisfaction. Mais les populations des servies par la ligne d'Ypres Haze- brouck une fois de plus sont frustrées. On ne les obligera plus faire le dé tour parGand, mais par contre on les forcera stationner pendant trois quarts d'heure en gare de Courtrai C'est Iranchement se moquer du monde et on se demande vraiment quoi il peut nous servir d'avoir deux députés amis du gouvernement, si leur influence se réduit zéro Tout pour Courtrai, jamais rien pour Ypres Séance du Mercredi 15 Mars 1911 Continuant la discussion de l'inter pellation Janson sur la Jonction, la Chambre a entendu M. de Broqueville. Le ministre des chemins de fer a rap pelé qu'il avait été favorable, comme M. de Smet, au projet Bruneel dont il a fait un exposé développé. Doit-on y renoncer après avoir dé pensé déjà 45 millions en expropria tions C'est impossible d'autant plus qu'il n'est combattu au moyen d'aucu ne objection sérieuse. L'orateur a rencontré les divers griefs articulés et s'est efforcé d'en fai re justice. Le ministre a démontré la nécessité de la gare centrale, et il a terminé en déclarant prendre l'entière responsabilité de sa conduite. L'inauguration de la Jonction aura lieu le 45 Novembre 1915 Af. Janson a rapidement risposté M. de Broqueville, et déposé un ordre du jour estimant qu'il y avait lieu de permettre la Chambre d'avoir le temps d'examiner les avantages ou les désavantages du projet. On a voté ensuite la clôture de la discussion, et l'ordre du jour de M. Janson contre la Jonction a été repous sé par 91 voix et 13 abstentions contre 22. Et par assis et levé, la Chambre a atlopté l'ordre du jour de MM. Théodor et Camille Huysmans en faveur de la Jonction avec un amendement de M. Letnonnier disant que la Chambre tient compte de la promesse du gouverne ment de terminer les travaux le 15 No vembre 1915. Séance du Mercredi 15 Mars 1911 On continue la discussion de la pro position de loi de M. Braun portant modilieation au régime de la sépara tion de corps. M. Wiener combat le projet qui est inspiré, dit-il, par l'esprit confession nel. M. le ministre de la justice propose une série de modifications la propo sition. On entend encore un échange de vues entre MM. Wiener, de Selys et Braun. M. Goblet insiste sur l'intérêt de la discussion actuelle. Il ne veut pas qu'on touche l'article 310. L'orateur dépose un amendement. La séance est levée. Nous recevons de M. Baertsoen, avocat et ancien Echevin Gand, la lettre suivante que nous insérons aussi volontiers que nous avons inséré celle de M. Vercoullie, professeur l'Uni versité de Gaud, laquelle la présente sert de réponse Gand, le 15 Mars 1911. Monsieur le Rédacteur, M. le Professeur Vercoullie vous a adressé une longue lettre pour vous communiquer les réflexions que lui a suggérées le compte- rendu que vous avez bien voulu publier au sujet de ma conférence du 19 Février. Comme vous le constatez dans les quel ques lignes que vous publiez la suite de sa lettre, M. Vercoullie semble n'avoir pas bien lu ou n'avoir pas bien compris ce compte-rendu, qui était nécessairement un résumé succinct de ma conférence, puis qu'il n'est pas possible de reproduire in extenso en deux ou trois colonnes de votre journal une conférence qui a pris une heure et quart. Je n'ai pas parlé de M. Vercoullie dans toute la première partie de ma conférence, consacrée exposer la question flamande d'une façon générale, et par suite aucun auditeur n'a pu songer M. Vercoullie quand j'ai parlé des flamingants traitant avec mépris ceux qu'ils appellent des Fla mands abâtardis, pas plus que quand j'ai dit, ce que je prétends incontestable, que les flamingants en général veulent mainte nir notre pauvre petit peuple sous l'étouf- foir de sa petite langue. M. Vercoullie sem ble ne fias désirer être de ceux-là tant mieux. Personne non plus n'a pu penser un instant M. Vercoullie, dont je n'avais pas encore prononcé le nom, quand j'ai dit que tous les chefs flamingants ne sont pas de grands savants quand j'ai traité au con traire, dans la seconde partie de ma confé rence, des conditions requises pour former le personnel enseignant de l'Université nouvelle que l'on rêve d'instaurer, j'ai re connu qu'il y avait a Gand quelques pro fesseurs flamingants, mais pas assez nom breux pour former une Université, qui étaient de forts bons professeurs et des sa vants estimés, et j'ai cité entre autres MM. les Professeurs Paul Frédéricq, Mac-Leod, Vercoullie, Cam. De Bruyne, etc. M. Ver coullie ne peut donc pas se plaindre que je ne l'aie pas mis en bonne compagnie, en core moins que j'aie suspecté sa valeur ou son désintéressement. 11 me reproche d'avoir voulu réfuter- sa conférence sans l'avoir entendue. Quand mes amis d'Ypres m'ont invité y aller dé fendre l'Université française de Gand, ils m'ont envoyé le résumé de la conférence que venait d'y faire M. Vercoullie. J'avais tout lieu de croire que ce résumé était exact, puisqu'il me venait de personnes dont l'ab solue bonne foi m'était connue ;du reste M. Vercoullie ne conteste pas la conformité des arguments avancés par lui avec ceux que j'ai essayé de rencontrer. Dès lors quoi rime son reproche Mais ce qui est plus extraordinaire, c'est que M. Vercoullie me blâme de m'être tenu pendant treize ans l'Hôtel de Ville de Gand comme si je ne savais pas le fla mand Si M. Vercoullie, avant d'avancer cette contre-vérité, s'était donné la peine d'inter- roger quelques uns de mes collègues du Conseil communal de Gand, ou certaines personnes fréquentant les séances de ce Conseil, ou seulement de parcourir quelques volumes du Bulletin Communal, il aurait appris que pendant les treize ans que j'ai eu l'honneur d'être échevin Gand, j'ai pro noncé au conseil plus de jo discours en fla mand, particulièrement sur des questions de bienfaisance publique, et que j'ai soute nu de longues discussions, exclusivement en- flamand, notamment contre mes collè gues du banc socialiste, qui ne parlent que cette langue. Si M. Vercoullie est si mal documenté sur des faits patents qui se passent côté de lui, dans la ville qu'il habite, quelle con fiance peut-on avoir dans ses affirmations quand il déclare que ses contradicteurs restent étrangers la vie du peuple et qu'il y a un irrésistible mouvement qui entraîne la population flamande revendiquer la flamandisation de l'Université de Gand, alors que tous mes auditeurs, moi, lors de la conférence que j'ai donnée Ypres, sem blaient être d'une opinion diamétralement contraire J'ai dit dans ma conférence que, lors de la fondation de l'Université de Gand, sous le régime hollandais, personne n'a songé y faire donner les cours en flamand. Cela est incontestable et M. Vercoullie ne le méconnaît pas. Mais il me cherche querelle en faisant remarquer que les cours se don naient en latin. Je le sais fort bien et je l'ai dit au cours de ma conférence cela ne fait que renforcer mon argument que, même sous le régime hollandais, on ne songeait pas prétendre, comme on le fait aujour d'hui, que c'était un droit pour les étu diants de recevoir l'enseignement supérieur dans leur langue maternelle. Personne, cette époque, ne soutenait ce prétendu droit. On a commencé par enseigner en latin parce que c'était la langue scientifique la plus usuellement employée on a adopté ensuite le français parce que cette langue moderne était la mieux connue de la généralité des professeurs et des étudiants. Mais en tout cela on n'a envisagé qu'un point de vue purement pratique. Et ce point de vue, le seul envisager dans notre question, il reste vrai que le français est une langue qui a une plus grande importance scientifique et une plus grande extension mondiale que le flamand, maigre tout le mérite de certains professeurs flamands et même des profes seurs hollandais. M. Vercoullie, s'attachant des détails sans pertinence, dit que, même sous le régime hollandais, il se donnait Gand deux cours en français et deux autres en néerlan dais c'est possible je n'ai pu vérifier ce fait tout-à-fait accessoire et j'ignore quelle était l'importance de ces cours. Mais M. Vercoullie se trompe complète ment quand il dit que M. Haus, que j'avais cite parmi les professeurs qu'on avait fait venir de l'étranger, n'avait pas été nommé sous le gouvernement de Guillaume de Hollande. M. Haus a parfaitement été nommé professeur Gand au moment même de la fondation de notre Université en 1817. M. Huet, lui, n'a été nommé qu'en 1835- Mais qu'importe tout cela Le fait im portant que j'ai voulu signaler dans ma conférence, et qui lui aussi est incontestable, c'est qu'à la période de début de notre Uni versité, le Gouvernement, belge ou hollan dais, a dû recourir de nombreux étrangers pour avoir des professeurs de valeur et j'aurais pu citer côté de Haus et de Huet, Thorbecke, Warnkônig, Van Breda, etc. Et j'ai soutenu, ce que je maintiens, qu'à côte de professeurs flamands éminents, parmi lesquels j'ai expressément cité M. Vercoul lie, il n'y a pas dans la Belgique flamande assez d'hommes de valeur supérieure pour pouvoir constituer d'un coup un corps en seignant de 67 professeurs la hauteur de leur mission. Si j'ai cité un Woordenschat de 1663 pour montrer qu'à cette époque le flamand ne se distinguait presque pas du français, c'est parce que M. Vercoullie avait dit dans sa conférence qu'autrefois toute la bourgeoi sie en Flandre parlait le flamand. J'ai mon tré quel était ce flamand, et j'ai ajouté qu'aujourd'hui la bourgeoisie sait au moins aussi bien le flamand qu'alors, s'il suffit de le parler de cette façon. Je n'ai nullement soutenu que la domina tion française avait été sans influence dans nos provinces, mais bien que cette influence, étant donnée sa courte durée, avait été moins forte que celle résultant des situations historiques dans lesquelles notre pays s'est trouvé pendant les nombreux siècles anté rieurs. Je ne suis pas de l'avis de M. Vercoullie que le peuple flamand veut une université flamande, parce que chaque fois que j'ai entendu parler raison ce peuple, au lieu d'entendre surexciter ses pires instincts par de la phraséologie démagogique, j'ai vu que ce peuple comprenait fort bien que cette soi-disant Université populaire ne lui servi rait de rien et ne répondait aucun besoin d'autre part je suis profondément convain cu que la disparition de l'Université fran çaise de Gand serait un grand malheur pour le pays flamand, ce pour les raisons que j'ai longuement développées dans ma conférence et qu'il serait excessif de répéter dans cette lettre qui n'a déjà que trop de développe ment Vous remerciant d'avance de bien vouloir la reproduire, je vous prie d'agréer l'assu rance de toute ma considération. Marc BAERTSOEN. MBJKamawBMK caa^easiiiss&tsaaBtmtSLi iST-c IB Au lieu d'avoir consacré 80.000 fr. au nouveau carillon que les trois quarts des habitants de la ville n'en tendent jamais et qui n'était d'aucune utilité, puisque nous avions nos bon nes vieilles cloches sonores et vi brantes, aux sons clairs et joyeux qui pénétraient partout jusque dans les plus humbles et les plus reculées demeures de la cité, notre édilité au rait plus sagement agi en employant cette importante somme la réfec tion de nos rues et principalement celles du quartier de St Pierre. Il y a là des rues qui sont de véri tables casse-cous et d'infects bour biers. Nous pourrions en citer où les ordures sont rarement enlevées et où l'on patauge dans la boue jusqu'aux chevilles. Les habitants de ces rues se plai gnent amèrement de l'incurie de nos maîtres, et malgré leurs protestations, ils s'en fichent comme d'une guigne. Allons M. l'échevin des travaux publics, montez sur vos échasses et parcourez, si vos multiples fonctions ne vous en empêchent, toutes les rues du quartier de St Pierre, vous aurez une idée du triste état dans le quel se trouve la voirie. Et vous, M. le Président de la Commission d'hygiène, risquez une promenade dans les rues du Canon, de l'Abreuvoir, des Tuiles, etc., etc., et vous nous en direz des nouvelles. Quand il s'agit de la santé et du bien-être de la classe ouvrière, notre édilité fait la sourde oreille. Ce n'est qu'en temps d'élections qu'elle lui fait des m'amours, lui promettant le Pactole pour arriver ses fins et pour mieux l'assouvir. C'est une honte que de laisser croupir des centaines d'habitants dans cette malpropreté i 1 ■■mu j mi L'histoire nous apprend que les anciens Spartiates, pour inspirer leurs enfants le dégoût et l'horreur de l'ivresse, leur offrirent en specta cle des esclaves ivres. L'exemple est encore bon et nous allons le suivre. Nous allons donc offrir nos lec teurs la reproduction textuelle des poissardes insanités vomies par Het Ypersche Volk, rédigé par des prêtres. Pour ceux qui dédaignent de lire la feuille éhontée. même avec des pincettes, ils pourront, une fois de plus, justifier leur invincible répu gnance. Y P E R. Leve Burgemeester Colaert, In ons voorgaand nummer hebben wij maatregelen gevraagd tôt het beteu- gelen en beperken van de Carrlaval- slemperijen en baldadigheden. Dinsdag middag is eene beslissing vanden Heer Burgemeester bekendge- maakt geweest. Aile maskarade is verboden voor 8 ure 's avonds en na middernacht Proficiat 't Is wel besteed en we verhopen dat het bij dien eersten maatregel niet blijven zal. Vandaag, Zondag 5 Maart, is het de vierde Garnavaldag. De dwazeriks, de zotten, zullen vier uren hebben om hunnen duivel te ontbinden. 't Is meer dan genoeg. 't Is nog te veel. litie, die met allen mogelijken ijver binst de voorgaande Garnavaldagen ha- ren plicht heeft gekweten, zal vandaag nog veel meer de oogen open houden. Aile misdadigers moeten gestraft worden. Tôt spijt van wie 't benijdt (zijn zij het kleinste getal), tôt deugd van wie 't verheugt (zijn zij de overgroote meerderheid) wenschen wij, namens hetdeftige en eerlijke Ypersche Volk, den Heer Burgemeester proficiat. Hij heeft wel gedaan Op 17.000 inwoners en meer, zijn er zeker geen 1200 Carnavalzotten en beesten. Om de dwaze grillen, om de booze plannen van een handsvol vermomde nietweerds en gemaskerde dwaze riks moeten wij ons niet bekreunen. Het Ypersche Volk wil eerbied voor de det'tigheid, eerbied voor de fonkheid, eerbied voor deugd en zedelijkheid I Bij onze gelukwenschen voegen wij onze verlengens. Wij willen de afschaffîng van Garna- val 'AI J ylK.'' r?t* rue «le la Itoiiclic, 'i8. Bière spéciale et bière bock en bouteilles. Remise domicile par 6, 12 et 24 bouteilles. Par arrêté royal du 25 Janvier der nier, sont nommés, pour la période triennale 1911-1912-1913, membres du bureau administratif de l'Ecole moyen ne de l'Etat, Ypres MM. G. Begerem et H. Vanderghote, conseillers communaux. Hors du Gonseil, MM. L. Biebuyck et J. Boedt. -<-«s«2S?ss«5S«a*5S/rai Samedi soir, vers 11 heures, une discussion éclata dans la rue des Etudiants en ville, chez M. Désiré Lussaert, cabaretier, entre les nommés Jules Dewulf, Achille Michaël et Léon Senesael. Dewulf ayant quitté le cabaret, fut suivi par ses deux adversaires et l'un de ceux-ci tira un coup de revolver dans la direction de Dewulf, qui heu reusement, ne fut pas atteint. Leur coup fait, les deux agresseurs prirent la fuite. très souvent par une ménagère toute ses autres occupations, même le consommé tel qu'il est fait dans certains établissements hospitaliers n'offrent aucune garantie pour le régime des malades jamais un médecin ne pourrait le prescrire avec la même con fiance qu'il met ordonner une quantité dé terminée de Bovril. La force du bœuf est concentrée dans BovriL

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Le Progrès (1841-1914) | 1911 | | pagina 2