Chronique de la ville. Conseil communal A ulomobilistes Le danger est écarté, il peut renaître. Le corps électoral nous en délivrera définitivement. GROENINCKX.. Bl'LS. A propos du discours de M. H oesle. Le A'.Y* Siècle commente en ces ter mes le discours prononcé "mercredi la Chambre par M. Woeste M. Woeste s'est piononcé contre le renvoi du projet de loi scolaire une commission spéciale. 11 n'ignore pas cependant que la composition des sec tions de mars et de juin, permettant l'opposition d'embouteiller le projet du gouvernement et la proposition de M. de Limbourg, il ne restait qu'un moyen, un seul, de mener la barque au port, savoir de renvoyer le projet et la proposition une commission nommée par le bureau. Il n'ignore point non plus que les précédents ne man quent pas et que le règlement de la Chambre autorise parfaitement pareille procédure. Le voilà néanmoins qui poignarde dans le dos, pour empêcher le vote de la loi, le gouvernement et la droite, comblant ainsi de joie Al. Tro- clet, qui s'est écrié, au milieu des rires de l'extrème-gauche Voilà le projet bel et bien enterré. L'attitude et le discours de M. Woeste appartiennent désormais l'histoire, qui jugera comme il le mérite ce couchant d'un grand astre. Demain ou après, les contemporains pourront mesurer toute la suite de ce coup l'italienne. Si le parti catholique sort gravement blessé de l'aventure, les catholiques belges en jugeront. Ils se ront édifiés sur l'auteur responsable de cette calamité. La Chambre. Dès deux heures moins le quart la salle des pas perdus présente une ani mation extraordinaire. Des groupes se forment partout et l'on discute la déci sion prise par le cabinet de donner sa démission. Dans les tribunes, il y a foule. A 2 heures, M. Cooreman monte au bureau présidentiel, et aussitôt tous les mem bres du cabinet vont prendre place leur banc ainsi que tous les membres de la droite. 37. le Président. - La parole est donnée M. Schollaert, chef du cabi net. Aussitôt la droite se lève et fait une ovation M. Schollaert. Seul AL Woes te reste assis son banc. On crie Vive Schollaert La gauche répond par les cris A bas la loi scolaire 1 Vive la constitu tion 1 A bas les fanatiques Le vacarme se prolonge pendant 5 minutes. A '2 1/4 heures, les ministres quit tent leur banc et la Chambre s'ajourne jusqu'à convocation ultérieure. Les gauches libérale et socialiste se sont réunies sous la présidence de M. Neujean. Elles ont décidé de faire un appel au pays pour constater cette première victoire et annoncer qu'elles continue ront la lutte pour que le nouveau cabi net ne présente pas une loi scolaire analogue. La droite s'est réunie de son côté. AI. Woeste n'assistait pas la séance. Il paraitraitque les droitiers auraient décidé de ne pas accepter de faire par tie d'une nouvelle combinaison minis térielle. Les membres de la droite ont refusé de faire aucun communiqué au sortir de la séance qu'ils ont tenue Jeudi après-midi. Il est certain qu'il y a deux courants qui se sont manifestés. Les fanatiques iréconisent toujours le refus d'entrer dans un nouveau ministère dans l'espoir d'acculer le Roi l'obli gation de faire immédiatement la dis solution. Mais cette tactique n'a, pa- rait-ii, aucune chance de succès. D'au- tre> droitiers d'ailleurs ne seraient pas fâchés de devenir ministres, ne fut-ce que pour quelques mois. La situation, en tous cas, est très tendue. D'YPRES. La séance publique est ouverte h. 25 in. Sont présents Al AL Colaert, Bourg mestre-Président Vandenbogaerde, Echevin Fiers, Vanderghote, D'Hu- vettere, Bouquet, Sobry, Iweins, Le- raahieu, Biebuyek et Begerem, con seillers Vanderdonckt, secrétaire. Absent AL Fraeys. Le secrétaire donne lecture du pro cès-verbal de la dernière séance. En comité secret, le Conseil a nom mé titre provisoire, A1A1. Code et Spotbeen, employés l'administration communale. 37. le Président répond affirmative ment. L'écart entre les deux plus bas sou missionnaires étant assez grand, le conseil de fabrique a hésité avant de prendre une décision. Des renseigne ments ont été demandés l'adminis tration communale de Ghisteltes sur l'honorabilité de M. Castelein, le plus bas soumissionnaire. Cet entrepreneur travaille avec sept tils et partant il a pu piésenter unesoumission de beaucoup inférieure aux autres. Le Conseil de fabrique a décidé dans sa délibération du 30 Mai, de déclarer M. Castelein adjudicataire des travaux de restaura tion de l'ancienne abbaye de 8t Martin. Le Conseil n'a donc plus qu'à ratifier cette décision. ce sera la ville qui devra y suppléer. Il est donc inexact de dire que la ville ne s'engage qu'à concurrence de 40,000 francs. Vif incident. .17. Begerem. Aucun conseiller n'a pu examiner le dossier au complet. 37. Colaert. Lorsque l'immeuble sera achevé, le bail emphytéotique sera conclu et un arrêté royal l'approuvera. Il n'y a pas lieu de faire ce bail tant que l'immeuble n'est pas en état. 37. Begerem. Alais il ne fallait pas parler de bail emphytéotique, alors. 37. Colaert. Ge n'était qu'une sim ple proposition. 37. D'Huvettere s'étend longuement sur la question de savoir qui appar tiendra l'immeuble l'expiration du bail, si le contractant ne sera plus la fabrique d'église. 37. le Bourgmestre coupe courtà cette diversion en passant au vote. L'adjudication est approuvée moins l'abstention de AI. D'Huvettere et le vote négatif de Al. Begerem. 2. Bureau de bienfaisance procès- verbal de location d'immeubles. Cette location a produit 2,429 francs de plus que la précédente. Approuvé. Le locataire actuel, M. Charles Hou- tekiet, passe son bail AI. Arthur Sniek, docteur Boesinghe. Approuvé. 4. Bureau de bienfaisance libéralités l'occasion de l'octroi de concessions pour sépulture. Diverses demandes de concessions pour sépultures sont accordées. La séance publique est levée 6 h. 20 m. Si vous voulez éviter des pannes de moteur, n'employez pas du naplite lourd, mais demandez Li MOTO 0 A R LINE N'encrasse pas le moteur et ne donne pas de ratées même dans les très fortes montées, garantie pure et d'un grand rendement. American Petroleum Gy *|M'«;iales pour aiii«>iiiobiIes. Au Bassin de Natation. On sait que le Dimanche, le bassin de natation est accessible au public. Or, ce jour-là, vers 11 heures du ma tin, un accident s'est produit qui a failli coûter la vie la victime mettant celle du sauveteur du bassin, Van- uxem Arthur, en danger. Grâce l'in tervention courageuse de iVI. John Blom, (ils d'un des propriétaires de la fabrique de diamants nouvellement installée ici, ce terrible malheur a pu être évité. La victime, Joseph Verslype, demeu rant Porte des Récollets, sachant na ger un peu, s'aventura dans le grand bassin d'une profondeur de 3 m. 75 et ce malgré la défense du sauveteur. Soit que le jeune Verslype eut des cram pes, soit qu'un commencement de congestion se produisit, il coula pic en appelant au secours. Vanuxem, comme bien l'on pense, se jeta résolument l'eau et parvint, après avoir plongé deux fois, rame ner la victime la surface. Alais Ver slype, par l'instinct de conservation, se cramponna son sauveteur qui fut paralysé dans ses mouvements Sans l'intervention de M. John Blom, on eut eu un double malheur déplorer. M. Blom se trouvait une trentaine de mètres du lieu de l'accident et voyant Vanuxem aux prises avec la victime, nagea grandes brasses son secours. Par ses efforts, il réussit faire lâcher prise par Verslype et eux deux, ils parvinrent ramener la victime sur la berge. Il était grand temps, car un com mencement d'axphysie se déclarait déjà chez la victime et Vanuxem était bout de forces d'avoir lutté contre lui. L'acte de courage et de dévouement de ces deux concitoyens mérite d'être signalé en haut lieu. Nul doute qu'ils en recevront une juste récompense. Alais cet accident, qui, parait-il, n'est pas le seul qui ait failli se produi re cette année, mérite d'attirer l'atten tion de notre édilité sur l'insuffisance des engins de sauvetage qui se trou vent au bassin de natation. Il ne s'y trouve pas toujours des nageurs suffi samment experts pour prêter aide et assistance au sauveteur, qui est un homme courageux et il l'a prouvé, mais qui peut être victime de son cou rage, si l'homme qui se noie est suffi samment fort pour paralyser ses efforts en se cramponnant lui, ce qui est généralement le cas. Il faudrait que le sauveteur n'aille pas l'eau sans être Restons uni et veillons Le Secrétaire, Le Président, en TS-TïTSTSTl T? "TV Ti enenercen Séance du Jeudi 8 Juin 19H. M. Schollaert (mouvement d'atten tion).J'ai l'honneur d'annoncer la Chambre que le cabinet a prié S. M. le Koi d'accepter sa démission. Je suppo se qu'il entrera dans les intentions de la Chambre d'ajourner ses délibéra tions jusqu'après la constitution du nouveau cabinet. (Adhésion). Après la séance. Reunion de la droite. Séance publique «lu Suiuetli Juin i i 1. M. Bouquet demande si les sociétés qui ont reçu un subside, en ont été informées. 1. Culte adjudication des travaux de restauration de l'ancienne abbaye de 8? Martin. M. le Président. Le devis estimatif s'élevait 180,769-73. Cinq entrepre neurs ont soumissionné MAL Vanden- kerckhove, d'Ingelmunster, 182,571-29 fr. Angillis, d'Ypres, 192,900 fr. Carron, d'Ardoye, 214,381-78 fr. Roo- se, d'Ypres, 195,285-34 fr. Castelein, de Ghislelles, 108,482-06. MD'Huvettere. Dans la conven tion qui a été passée le 2 Janvier 1909, entre la ville et la fabrique d'église de St Martin, il y avait question d'un bail emphytéotique de 90 ans or, dans le dossier, ne se trouve aucune pièce constatant ce bail emphytéotique. Au surplus, si effectivement ce bail existe, il doit être approuvé par un arrêté royal. Supposons qu'on commence le travail la fabrique d'église n'intervien dra que pour 20.000 fr. la ville pour 40.000 fr. et les départements de la justice et des beaux-arts pour le res tant. Mais, si par suite de changement de gouvernement ou par n'importe quelle autre cause, les subsides gou vernementaux nousseraieut refusés, la ville devra payer de sa propre caisse, si elle désirera voir achever le travail. S'il y a un bail emphytéotique il faut qu'il soit réglé par une pièce authenti que etapprouvépar arrêté royal sinon nous vivrons dans l'arbitraire. M. Colaert. AL D'Huvettere «st un peu tardif avec ses observations. M. D'Huvettere. J'ai toujours sou levé cette question en sections. MColaert. La convention entre la ville et la fabrique d'église deSt Alar- tin est très nette et constitue en elle- même un bail emphytéotique. S'il faut une pièce authentique, il n'est pas trop tard pour le faire après, un arrêté royal l'approuvera. Il faut d'abord at tendre la reconstruction de l'abbave. M. Begerem. Et qui appartiendra l'immeuble M. Colaert. A la fabrique d'église, dont c'est la propriété. M Begerem. Donc, pour 20.000fr. l'église aura uu bâtiment neuf d'une valeur de 180.000 fr. Aussi longtemps qu'il n'y a pas d'arrêté royal, il n'y a rien de fait. Les pouvoirs se sont enga gés intervenir par des subsides répartir sur trois exercices mais si par suite de changement de gouvernement cessubsides ne nous sont plus assurés, M. Colaert. Ainsi, vous croyez qu'on pourrait nous refuser les subsi des promis MBegerem. Evidemment. MColaert. Il est inscrit chaque année au budget, une somme destinée l'entretien des monuments. Jamais la moindre observation n'est faite et les crédits nous sontassurès. AL D'Huvet- tere croit qu'il faut uu acte authen tique... M. D'Huvettere. Le bail emphytéo tique doit être constaté et approuvé par arrêté royal. M. Colaert. ...mais toute autorité peut faire cet acte, sans intervention d'un notaire, soit le bourgmestre ou un pouvoir civil, telle la fabrique d'église. M. D'Huvettere proteste avec énergie contre l'attitude que prend le bourg mestre, qui fait des personnalités. (Ahurissement). 1 A/. Colaert (nerveux). Je ne fais jamais de personnalités. J'en appelle tous mes collègues ils vous diront si j'ai fait une personnalité. M. Begerem. Sans arrêté royal, tout sera nul nous approuverons le néant. On semble oublier que c'est la fabrique d'église qui est propriétaire et qui procède l'adjudication. Je n'ai pas mes apaisemements et je voterai contre. AI. Colaert. Vous faites de cela ce qu'il vous plait. M. Begerem. Je le sais bien. Il ne me faut pas votre autorisation. (Mouve ment). (2) M. Colaert. Avant de faire un bail emphytéotique, il faut une base. On ne peut tout de même contracter de bail pour un monument en ruines. Il faut d'abord que la restauration soit ache vée, Après, nous pourrons conclure le bail emphytéotique et un arrêté royal le ratifiera. Gomment voulez-vous met tre en bail emphytéotique un immeu ble quidoitencore être construit. Quant aux subsides, ils nous sont assurés aucun pouvoir sérieux ne faillirait ses engagements. M. Begerem. Ah non. Et le Mont des Arts M. Colaert. Mais c'est tout autre chose. M. Vandenbogaerde. Alors, nous aurions tous agi avec légèreté M. Colaert. Non, cela n'est pas bien. Il y a des années que le dossier est la disposition des conseillers. M. Begerem. Gela n'est pas. Il y a quelques jours, quand j'ai voulu en prendre connaissance, M. le secrétaire était hésitant. M. Colaert. En l'absence du chef, c'est possible. Le dossier contient des lettres privées. M. Begerem. Je défie de dire sur quoi on se base pour approuver la convention du 2 Janvier 1909. 3. Bureau de bienfaisance substitu tion de co-localion d'une pâture Loo. [1) Grume on le voit, leurs relations con tinuent être empreintes de la plus franche et de la plus entière cordialité. Sans commentaires. (N. d. 1. R.) [2] Attrape, M. Colaert X. d. 1. R-J. M. le Président propose l'urgence pour une vente d'immeubles des Hos pices, situés Zillebeke. AI. D'Huvettere n'a pas suffisamment examiné les plans et il voudrait qu'on reinette celobjet laprochaine séance. UD'Ilaveltere se rend près de 37. Colaert et s'entretient familièrement avec lui.) AI. Begerem. Voyez, ils se sou rient maintenant. (Hilarité). Li-,1—"ayyairiir'.rzaseBa.9 W' ib densité 700 POUR LE GROS Quai, 7. YPBES. Téléphone 148. I)«>|iô( «l'huile* el graisse* ■k

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Le Progrès (1841-1914) | 1911 | | pagina 2