Chronique de la ville. Festivités Automobilistes. évêques, ni devant la bande de fanati ques qui, comme des forcenés, accla maient Jeudi M. Schollaert l'opposi tion. sachant apprécier l'importance de la victoire qu'elle a obtenue, se tient ferme, attendant le nouveau ministre qui nous a traités d'apaches et de co quin.-. Nous ne désarmerons pas. Nous avons formé un bloc avec nos amis socialistes pour adopter la bonne tacti que dans la lutte contre les cléricaux, et, dans ces moments, nous avons compris qu'il fallait faire entre les hommes le rapprochement qu'il faudra faire plus tard entre les partis. Nous sommes tous de bonne foi nous avons appris nous estimer nous avons compris que le progrès des idées nouvelles n'est possible que si nous commençons par abattre le mi- nistèreclérical! Longues acclamations). Nous obtiendrons la victoire de la dé mocratie contre le cléricalisme. (Ac clamations. On crie: vive Mechelynck). M. De Bunne parle ensuite. Il dit que le gouvernement ressemble un hom me qui a perdu uue jambe. C'est aux prochaines élections que nous lui abat trons l'autre jambe. En un discours énergique, M. De Bunne insiste sur la nécessité de maintenir l'union gauche pour obtenir la victoire finale. Les ou vriers Hamands sauront faire leur de voir. Nous gagnerons la seconde man che comme la première. Après un discours enflammé de M. Buyl, qui se gausse des ministres cul butés et retrace la lutte des libéraux en Flandre, le meeting se termine par le vote de l'ordre du jour suivant L'assemblée réunie sur la convoca tion par le comité de défense des éco les publiques de Lourtrai Considérant que l'accord des mandatairesd'opposition, soutenus par l'opinion publique, a obtenu la chute du ministère, mais que le projet sco laire inconstitutionnel et sectaire n'a pas été retiré Décide, répondant l'appel adressé au pays par les gauches de la Chambre des Représentants, de poursuivre éner- giqueinent la résistance jusqu'à ce que le corps électoral tout entier, consulté après l'augmentation du nombre des députés, ait ainsi assuré la victoire définitive. Cet ordre du jour est adopté par ac clamations et le meeting se sépare au milieu des chants enthousiastes. j®wtwwtŒS?85?«+>Wî®s«»»îKfflBœs«si La (in de la crise. Le cabinet de Broqueville est enfin définitivement constitué. En voici la composition Présidence du Conseil et Chemins de fer M. de Broqueville. Justice M. Carton de Wiart. Intérieur M. Berryer. Finances M. Le vie. Allaires étrangères M. Davignon. Sciences et arts M. Poullet. Colonies M. Renkin. Travaux publics et agriculture M. Vandevyvere. Industrie et Travail M. Hubert. Guerre le général Hellebaut. WWW«s«5>,W«Bas« t Le nouveau cabinet. De VEtoile Donc, M. de Broqueville a formé un ministère. Ce qui est surprenant, c'est qu'il ait mis plusieurs jours le former. Il aurait pu leconstituer sur-le-champ. Du moment qu'il était résolu former, avec les débris du cabinet Schollaert et quelques nouveaux venus de la démo cratie chrétienne, un cabinet jeune- droite, il lui aura suffi de s'en remettre au sort pour la distribution des porte feuilles. Ce serait plus pratique et plus franc, puisqu'il est désormais admis que les membres de la droite ont la compétence universelle, et que le député Chose peut être, volonté, garde des sceaux ou des locomotives, ministre de l'in dustrie ou des travaux publics Un ancien ministrecatholique, retiré au Sénat, et devant qui l'on s'étonnait d'apprendre que le département des chemins de fer pourrait échoir M. Henry Carton de Wiart, répondait hier, avec un doux sourire Eh bien il est aussi compétent qu'un autre il a beaucoup voyagé 1 .Mais n'insistons pas sur les doulou reux travaux préparatoires auxquels fut condamné M. de Broqueville. N'in sistons pas non plus sur la personna lité des nouveaux ministres, s'ils en ont déjà une. Au point où en sont les choses, les questionspersonnellesn'ont plus guère d'importance. Toute la question est de savoir ce que ces messieurs feront ou ne feront pas. Peut-être cette déclaration nous éditiera-t-elle sur ce point. Le ministère de Broqueville ne peut être qu'un ministère de liquidation. Les nouveaux ministres. M. Carton de Wiart est né Bruxel les le 31 Janvier 1869. Avocat. En 1891, participa la fondation de VAvenir So cial, organe démocrate chrétien qui est devenu depuis la Justice Sociale. Ecri vain de talent auteur de plusieurs ro mans historiques remarqués, notam ment de la Cité ardente (Liège). Fait partie du conseil communal de Saint-Gilles depuis le 17 Novembre 1895et de la Chambre depuis le 12 Juil let 1896. M. Michel Levie est né Binclie le 4 Octobre 1851. Avocat et industriel. Membre du Conseil supérieur du Tra vail et du Conseil supérieur de l'Indus trie et du Commerce. Elu député de Charleroi le 27 mai 1900. M. Prosper Poullet est né Louvain le 5 mars 1868. Avocat et professeur de droit international privé, de procédure pénale et de droit administratif l'Uni versité de Louvain. Elu conseiller pro vincial du Brabant en 1900. Premier suppléant de la liste catholique, il rem plaça la Chambre, le 14 Janvier 1908, M. de Trooz, décédé. M. Vandevyvere est né Alost le 8 Juin 1871. Avocat. Conseiller commu- nalàGand depuis 1893; échevin depuis la constitution d'un collège clérical- socialiste. Ce sera peut-être le premier ministre s'installant au banc du gou vernement sans avoir eu l'occasion de prendre la parole la Chambre. M. Vandevyvere, qui a remplacé le baron Van der Bruggen en qualité de député de Thielt-Roulers, n'y siège d'ailleurs que depuis peu de temps. La |)oli(i<|He (le demain. Du Soir La composition du nouveau ministère marque un pas sérieux vers la jeune- droite, c'est-à-dire vers une politique démocratique qui nous donnera, avec l'ajournement des élections communa les, l'unification des lois électorales et aussi, avec l'augmentation du nombre des élus une dissolution des Chambres en 1912. En matière scolaire, la loi sera ren voyée aux sections, qui désigneront leurs rapporteurs et la section centrale examinera le projet son aise, puis qu'il ne sera pas discuté avant que le pays ait été consulté, soit en Novembre 1942. Dans la session présente, les Cham bres voteront promptement les budgets, et chacun espère l'accord est una nime dès présent sur ce point (nous aussi pouvoir partir en vacances vers le 15 Juillet prochain l$;>isse de la Kenle Belge. I L'Echo de l'Industrie de Charleroi a reçu une lettre d'un agent de change qui, parmi les explications de la baisse de la rente belge, donne celle-ci Mais il y a surtout notre énorme circulation de Bons du Trésor 3 1/2 p. c. que, faute de les pouvoir faire ac cepter au pair en Belgique, on a dû céder au dehors, principalement sur la place de Paris, un peu en dessous de leur valeur nominale. Cette dette flot tante devra être consolidée quelque jour, et le plus tôt sera le mieux. Nous aurons alors, côté de notre 3 p. c., un emprunt 3 1/2 p. c. qu'on place ra dans le public vers 99 fr. (fr. 99.50 au grand maximum). Il suit de là que notre 3 p. c. ne vaut guère plus de 85 francs, compara tivement nos actuels Bons du Trésor et notre futur 3 1/2 p. c. Loin donc de remonter et de rega gner le pair, notre 3 p. c. est normale ment destiné baisser encore' peur atteindre les environs de 85 fr. C'est évidemment notre formidable dette qui est la cause principale de la baisse de la rente. Le hameau du Kalfvaart sera en liesse pendant les journées des 2 et 3 Juillet De grandes festivités s'y préparent et la caisse de grand'- mère y contribuera largement. Nous sommes les premiers nous en réjouir, d'autant plus que ce sera une bonne aubaine pour les com merçants et les cabaretiers de ce populeux quartier. Nous apprenons que c'est sur l'ini tiative même de notre édilité que les notables du hameau se sont réunis et qu'ils ont décidé, après la forma tion d'une commission de fêtes, d'y organiser des réjouissances publi ques. Ne fallait-il pas donner un peu de regain la grande popularité de nos maîtres qui sombre de jour en jour Les élections communales sont pro ches Il faut que tout soit mis en branle pour éviter un désastre Nos aigles prodigueront leurs largesses aux quatre points cardinaux de la ville Les habitants du «Kalfvaart» ont raison d'en profiter. Qu'ils s'en donnent donc cœur joie pendant ces deux journées de festivités Le beau temps aidant, les citadins s'y rendront en foule et qu'ensemble ils fraternisent en at tendant l'échéance du mois d'Octo- tobre prochain ess-3SS>fflSj3S<as«S'2S O u vrez 1 oreille bouchez-vous le nez Le nouveau service de vidanges n'ayant pas grand succès, le conces sionnaire eut une lumineuse idée de réclame. Mercredi dernier, au cré puscule du soir, il amena une de ses resplendissantes citernes au square de la gare. Il attendit l'arrivée du train de sept heures quinze pour donner son personnel l'ordre d'ou vrir les soupapes aux fins d'arroser la pelouse, ce qu'il fit en fredonnant 11 faut que rien ne se perde, Les étrangers qui venaient de dé barquer du train dirent en chœur Oh l'heureuse aspersion et la bonne innovation que ce service inodore. Ils y virent un indice de bonheur pour leurs affaires de cœur et un signe de succès pour leurs affaires com merciales tandis qu'un grincheux en promenade par là mâchonnait les œuvres complètes de Cambronne. V»Z-f - iliif sLrf Sr^ Slrf YiHT? -LT# Au Vélodrome Yprois. Grand Match Tichon-Goor. Les festivités des environs avaient attiré tant d'Yprois, que ce n'est pas précisément en rangs serrés (ju'ils sont venus assister la rencontre sen sationnelle des deux stayers qui al laient se mesurer sur notre ring. Rarement on vit lutte plus âpre. Tichon contre Goor, Narnur contre Liège. Tichon, le malchanceux, qui, l'épreuve du championnat de Belgi que, n'attribue sa défaite devant Goor qu'à la guigne et des crevaisons, s'est juré de prendre, cette fois, une revan che éclatante. Goor, fier du maillot tricolore, et comme preuve de sa va leur réelle, entend souligner sa vic toire récente d'une victoire nouvelle. Entre les deux coureurs, donc, un défi Tichon lance le gant Goor le ramasse. Et le duel s'engage. C'est dans cette disposition d'esprit que, au ronflement des grosses motos qui crachent leur huile dans un nuage de fumée nauséabonde, que les lut teurs entrent en lice. Suivôns-les dans les trois manches. A la première, Tichon prend la tète, mais se laisse aussitôt déjvasser. Goor mène, le train s'accélère et devient ex trêmement rapide. Tichon, en un effort superbe, va passer Goor, lors que, par suite d'une légère défaillance, il décolle et se voit nouveau relayé au second rang. En butte sa guigne habituelle, le Namurois est victime d'une crevaison et perd quelques tours, qu'il rattrape en profitant de ce que son adversaire doive changerd'en- traineur. Au coup de feu final, Goor passe le premier la ligne. Tichon est un-tour et dix mètres. A la seconde manche, Tichon part en tête, et file comme une flèche. Goor perd sensiblement du terrain, d'autant plus que, sa moto ayant des ratés, il est obligé de changer d'entraîneur ce qu'il fait toute allure et avec un brio épatant. Tichon tricote comme un diable et double le Liégeois qui ne peut soutenir cette attaque furieuse. Le maillot tricolore se trouve en bien vilaine posture, et la défaite de Goor aurait été écrasante personne n'en doute si la cloche n'était venue tout coup interrompre la course, par suite de la défectuosité de la piste. Le cham pion est battu un tour 210 mètres. La troisième manche n'offre pas le moindre intérêt. Tichon, sûr de vain cre armes égales, s'entête marcher, malgré les trous béants qui se dessi nent en taches noires sur le plancher. Et il marche II.... Goor, de son côté, trop heureux de profiter du prétexte que lui envoie le hasard, renonce la lutte sur un terrain aussi dangereux.... Et il entreprend une petite ballade in offensive, ne se souciant pas plus de Tichon qui le double coup sur coup, que des huées qui le saluent du haut des virages. Goor, mon gaillard, tu n'es pas brillant pour un champion et l'inconcevable reculade de Diman che dernier fait rougir de dépit les courageux musiciens qui, ton appa rition, avaient entamé une retentissan te Brabançonne lr tour Mol, Michiels, Barendse, Bauwens. 2e tour Michiels, Barendse. Bau wens, Mol. 3e tour Barendse, Michiels, Bau wens, Mol. 4e tour Michiels, Barendse, Mol, Bauwens. 5° tour Michiels, Barendse, Mol, Bauwens. 5e tour Barendse, Michiels, Bau wens, Mol. Camille Derycke, d'Elverd inghe, avec le n" 0764, remporta, la loterie, le vélo que la Commission lit tirer au sort. Vélox. Si vous voulez éviter des pannes de pioteur, n'employez pas du naphte lourd, mais demandez la MOTO 5 A RUINE N'encrasse pas le moteur et ne donne pas de ratées même dans les très fortes montées, garantie pure et d'un grand rendement. American Petroleum Gy Dépôt d'Iiililow et graisse** *pé«*iale* pour automobiles. Alouilciu Par arrêté royal du 20 Mai, une pen sion de 5615 fr. est accordée M. F. Gravet, juge do paix du 1" canton d'Ypres. et Dans la nature tout est bon, Pressons, pressons la pompe m... Le jour s'éteint l'horizon. Brin d'amour. Course de vitesse 10 série 1Mi- chiels, 2. Barendse, 3. Bauwens. 2esérie: 1. Mol, 2. Adam, 3. Spain (abandonne). Finale. Classement après chaque tour. Classement général: 1. Michiels, 2. Barendse, 3. Mol, 4. Bauwens. Course de primes professionnels classement tous les 5 tours 10tour Mol, Michiels, Barendse, Bauwens. 15" tour Barendse, Michiels, Mol, Bauwens. Primes Michiels, Barendse, Mi chiels, Michiels. Classement général L Barendse, 2. Michiels, 3. Mol, 4. Bauwens. densité 700' pour le gros Quai, 7. YPBES. Téléphone 158.

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Le Progrès (1841-1914) | 1911 | | pagina 2