Chronique de la ville.
Automobilistes
la MOTOCARLINE
Correspondance.
Le Sénat.
Keunion des Gauches
du Sénal.
Les élections communales
Le grand financier du
«Journal d'Ypres»
et les 50,000 francs
trouvés dans la caisse communale
en 1891.
A l'œil droit du
Journal
Une infamie
du Moniteur de I Hôtel deVille.
fr. 53,1 07-06
Nous n'avons plus confiance;
car nous vous connaissons
American Petroleum Gy
le vôtre, les voleurs, les faussaires et
les prêtres qui salissent nos enfants.
MVaenhaut c mais vous recevez
dans vos écoles des instituteurs de ce
genre là! .1/1/. Terwagne et Augus-
tgn, s'élancent vers M. Maenhaut en
criant vous mentez vous mentez 1
Le tumulte est son comble et le prési
dent suspend la séance tandis que les
tribunes sont évacuées.
A la reprise MMaenhaut explique
ses paroles. 11 a voulu dire que lors
qu'un prêtre manque ses devoirs la
gauche en fait un héros sic.j
M. Terwagne riposte et l'incident
est clos.
M. Begerem dit qu'il a été attaqué
par M. Anseele mais qu'il ne s'en pré
occupe pas.
A quoi le député de Gand lui répond:
Vous n'avez plus le droit de rester ici.
Puis MAnseele termine cette séance
mouvementée en faisant l'éloge du
suffrage universel qui servira de sau
vegarde au pays.
Le Sénat a tenu Mercredi, une séan
ce consacrée la communication du
Gouvernement.
M. de Broqueville a lu le papier qu'il
avait lu Mardi la Chambre.
\1. Dupont a demandé au gouverne
ment des explications au sujet de la loi
scolaire et de la dissolution.
M. Vandenpeereboom a déclaré que
le projet scolaire n'était pas abandonné
le pays se prononcera sur cette ques
tion.
M. Coppieters interpelle le nouveau
cabinet sur ses intentions en matière
sociale. Il termine en disant que les
gauches resteront unies pour défendre
la Constitution et le Libre-Examen.
M. de Broqueville répond qu'il n'a
pas dire maintenant s'il proposera au
Roi la dissolution.
MHanrez dit que si le projet scolaire
reste debout. La bataille continuera. Si
vous persistez vouloir la guerre civi
le, je serai le premier descendre dans
la rue. \pplaudissements gauche).
Mde Broqueville. Ce langage est
intolérable.
M. Hanrez. Je le maintiens. C'est
votre attitude qui l'exige.
M. Goblet d'Alviella. La gauche
est unie sur un programme précis de
réalisations pratiques. Qu'on nous par
le plutôt de l'union droite, telle qu'el
le s'est affirmée Mardi entre MM.
Woeste et De Lantsheere.
I.a séance est levée.
Les gauches libérale et socialiste du
Sénat se sont réunies.
Un échange de vues a eu lieu en ce
qui concerne l'entente entre les deux
groupes. Celle-ci a été en quelque sorte
acclamée. De nouvelles réunions se
ront convoquées pour la sceller défini
tivement. L'assembléea examiné d'une
façon officieuse la question du suffrage
universel elle semble disposée, dans
ses éléments les pl us divers, adopter,
dans une pensée de ralliement, le suf
frage universel 25 ans.
■est T* -?*>ss m en «a-ost ts T* T*
Le Soir se fait l'écho d'un bruit qui
circule dans les couloirs de la Cham
bre, et suivant lequel les conseils com
munaux seraient prorogés et les élec
tions d'Octobre prochain ajournées.
Dans nos précédents articles, nous
nous sommes élevés contre le repro
che lancé par M. Fraeys l'adresse
de nos anciens administrateurs libé
raux, portant qu'ils avaient mal géré
les finances communales.
Nous avons relevé ce reproche en
soutenant, qu'en 1891, les libéraux
avaient laissé 50,000 francs dans la
caisse de la ville.
Le grand financier du Journal
d'Ypres prétend que quand ses amis
sont arrivés au pouvoir, ils n'ont pas
trouvé ces 50,000 francs.
En séance publique du 2 Janvier
1892, M. Brunfaut, alors Conseiller
communal, au nom de la minorité, a
donné lecture, d'une note, en réponse
au rapport présenté par M. Surmont,
au Conseil le 6 Juin 1891.
C'est de ce rapport que le Journal
d'Ypres copie les chiffres, et ce rap
port fait allusion au compte communal
de 1 889 et non celui de 1 890,
dernière année de la gestion de l'ad
ministration libérale.
Cette note de la minorité a été
publiée dans le n° 3 du Progrès du
10 Janvier 1892. Elle était claire et
concise, et détruisit, avec une logique
irréfutable, les critiques gratuites et
intéressées d'un rapport qui pouvait
faire certain bruit chez les gens
simples et peu au courant des affai
res financières.
Nous conseillons, ceux que la
chose intéresse, de relire cette note,
ils trouveront qu'au premier heurt
de la discussion, ce rapport devait
s'évanouir
La conclusion de cette note, la
voici
La vérité est, Messieurs, que nous
vivons sur les excédents des exercices
antérieurs et notamment sur le boni du
compte de 1890, c'est dire, plus de
50,000 ira lies. Ce sont ces
00,000 f rancs de boni, en bel et bon
argent, que vous avez trouvés dans la
caisse au moment ou vous êtes arrivés
l'Hôtelrde-Ville, qui vous permettent
de vivre maintenant, et qui vous ont
permis, entr'autres, de payer, pour ne
citer que celles-là, les grosses dépenses
de la visite officielle du gouverneur.
Voilà la vérité
Vous voyez donc que la situation
financière de notre cité était bonne
quand nos aigles sont arrivés l'Hô
tel de Ville.
Tous les calculs du Journal d'Y-
pres et toutes ses rodomontades ne
réussiront pas donner le change
l'opinion publique.
Ces 50,000 francs d'excédent
(si pas plus) ont été la moelle de
l'ossature administrative léguée
nos maîtres, et quand on a cela pour
entrer en fonctions, on a les coudées
franches.
Le grand financier du Journal est
donc mal venu de prétendre que ses
amis ont trouvé la caisse vide lors de
leur avènement au pouvoir.
Mais que voulez-vous les cléri
caux ont le jésuitisme dans les moel
les. Ils le voudraient, qu'ils ne le
pourraient ni être sincères, ni devenir
loyaux.
A Monsieur l'Editeur du Journal
Le Progrès
Vous avez inséré dans le Progrès du
11 courant une lettre signée Ux vieil
Yprois. Le Journal d'Ypres, dans son
dernier n°, croyant qne j'en suis l'au
teur, y répond sous le titre Encore
la h a rangee de monsieur fraeys.
Après avoir dit qu'il ne suivra pas he
Progrès sur le terrain des personnalités
et des perfides insinuations, il me prend
partie et, d'un bout l'autre de son
article, me décoche, très peu charita
blement, des injures et des méchance
tés ses allusions sont si transparentes,
qu'elles ne laissent aucun doute, pour
personne, qu'elles me visent.
Je proteste avec indignation contre
les malveillantes attaques dont je suis
l'objet delà part de l'organecatholiqiie,
et qui sont aussi injustes que mal fon
dées.
Ne lui en déplaise en m'atlribuant
la lettreen question, il se trompeétran-
gement.
Vous savez. Monsieur l'Editeur, que
je ne collabore d'aucune manière la
rédaction du Progrès, et que, par suite,
les polémiques entre ce Journal et le
Journal d'Ypres me sont complètement
étrangères. (I)
Parfaitement exact. (N.d. LR.J
Je vous prie, Monsieur l'Editeur,
d'insérer la présente dans le plus pro
chain n* de votre journal et d'agréer
l'assurance de ma parfaite considéra
tion.
P. WYDOOGHE.
Ypres, le 22 Juin 1911.
Chassez le naturel, il re
vient au galop.
Boileau.
Vingt fois et plus, nous avons
repris le Journal au sujet de ses
habitudes de polémique par voie
d'outrageantes personnalités, lui
frottant le nez dans ses ordures et
lui rappelant les condamnations va
riées qu'il a subies pour injures et
diffamations l'égard de particu
liers, parmi lesquels il s'est même,
un jour, rencontré une très-honora
ble et inoffensive femme
Cela n'a servi rien, et, comme
le chien de l'Evangile, notre Moni
teur du parti clérical n'en retourne
pas moins toujours ses vomisse
ments.
Dans son dernier n° encore, il
s'en prend, de la plus indigne façon
et sans raison aucune, au hasard de
ses conjectures, un vieillard hono;
rable et honoré entre tous, qui, s'il a
eu jadis souffrir de la gent cléri
cale, n'a jamais mis un brin de paille
dans le tortueux chemin de celle-ci.
S'attaquant, la fois, sa personne
physique et sa personne morale,
il le qualifie, en caractère gras ou
italiques, de Sourd qui ne veut
comprendre de disciple de Voltaire
de menteur de vilain petit person
nage qui suinte le mensonge et la
fourberie, etc., etc.
Et dire que toutes ces grossièretés
se rencontrent dans un articulet où
les premières lignes portent que
l'auteur ne suivra pas le Progrès
sur le terrain des personnalités et
des perfides insinuations
Qu'eut-ce donc été, grand Dieu
de quels termes violents le plunias-
sier se serait-il servi, s'il avait suivi,
poursuivi pour mieux dire, sur le dit
terrain
Vraiment, on ne sait ce qui, chez
lui, doit stupéfier le plus ou son
effronterie naturelle, ou son incon
sciente mentalité Mettons que les
deux vont de pair, et constituent,
ensemble, un indécrottable goujat
"iTS *2% h <58 <5$
Nous soumettons l'appréciation
de nos lecteurs la déloyale attitude
du Journal d'Ypres.
Dans son dernier numéro, il a l'ef
fronterie de soutenir qu'à l'arrivée au
pouvoir de nos aigles, la caisse com
munale était vide et qu'il y avait mê
me des dettes.
Or. voici ce que nous relevons dans
le compte-rendu de la séance publi
que du Conseil communal du 20
Fé* rier 1892
M. Surmont donne lecture du procès-
verbal de la vérification de caisse.
VIL Etat de situation de la caisse
communale.
Excédent du compte communal
de l'exercice 1890
Lisez bien, lecteurs, 53,107-06
f. d'excédent qu'alaissél'ancien-
ne administration sur l'exercice
1 890. Autrement dit, elle a légué
ses successeurs un BONI de fr.
53,107-06 et non des dettes
comme les scribes du Moniteur
de l'Hôtel de Ville ont l'outrecui
dance de le faire accroire aux
contribuables. 1
(1) D'après le Recueil des Actes de la
vilie, l'excédent du compte communal de
1890. (dernière année de la gestion de l'ad
ministration libérale) était de 53.104-12 fr.
La différence en moins de 2-94 fr. provient
probablement d'une erreur d'addition.
Ce compte a été approuvé, en séance
publique du Conseil communal du 20 Fé
vrier 1892.
N'est-ce pas une infamie
Jugez maintenant de la bonne foi
du Journal
Ne sommes-nous pas en droit de
répéter, comme l'a si bien dit un par
lementaire
Si* *m0l .*miwf
Si vous voulez éviter des pannes de
moteur, n'employez pas du naphte
lourd, mais demandez
densité 700
N'encrasse pas le moteur et ne donne
pas de ratées même dans les très fortes
montées, garantie pure et d'un grand
rendement.
pour le gros
Quai, 7. YPRES. Téléphone 148.
d'huile» £i*ai»»e»
»|té«-ial<>» pain* automobile».
Ypres, le 23 Juin 1911.
Monsieur l'Editeur,
Comme il fallait s'y attendre, ma
lettre n'a pas eu l'heur de plaire aux
scribes du Moniteur de l'Hôtel de
Ville nos aigles en ont été vive
ment froissés.
II paraît que M. Fraeijs de Veu-
beke s'est mis dans une sainte colère;
c'est bien dommage pour le Président
du Cercle Catholique.
Je ne pouvais cependant pas vous
dire qu'il appartient l'Académie
française, c'eut été un mensonge.
Notre jeune Yprois, d'outre-Vla-
mertinghe, tâche d'amoindrir la
douche en se retranchant derrière
un fatras embrouillé sur la naissance
de tel fils ou de telle fille provenant
de telle descendance ou de telle au
tre, qui, par ce fait, deviennent
Yprois il remonte même 1393
(pourquoi pas jusqu'à l'Antiquité)
pour essayer de diminuer la portée
de ma lettre; mais il ne tait que
répondre côté de la question.
Ce n'est pas plus difficile que cela.
Je cherche, en vain, dans sa cor
respondance, la nomenclature de
toutes les libéralités faites aux admi
nistrations charitables par ces étran
gers au pouvoir depuis vingt ans.
Sur cette question, notre jeune
Yprois reste muet comme une carpe.
Ce silence est, du reste, significatif.
Il vante les Colaert, les Fraeys,
les Vandenbogaerde et tutti quanti
il tombe en admiration devant la
brillante gestion financière de nos
aigles mais il Oublie de rappeler
que quand les libéraux ont quitté le
pouvoir, la ville possédait pour un
million de propriétés qu'à l'arrivée
de ces étrangers l'Hôtel de Ville,
ceux-ci ont vendu pour des milliers
de francs d'arbres de bon rapport
qu'ils ont aliéné pour environ un
demi-million de ces propriétés, et
qu'ils ont contracté un emprunt
s'élevant peu près un million.
Notre jeune Yprois, d'outre-Vla-
mertinghe, appelle cela de la bonne
administration
Si les Colaert, les Fraeys, etc., ont
pu embellir la ville, c'est avec l'ar
gent des contribuables c'est grâce
la vente des nombreux terrains sis
Boulevard Malou, rue Capron, rue
Château d'Eau, etc., etc., et c'est
grâce, surtout, l'accroissement con
sidérable du fonds communal.
Ces étrangers n'ont fait aucun pro
dige; car ces embellissements étaient
en projet quand nos mandataires
libéraux ont été dépossédés du pou
voir par les moyens que l'on sait.
Quoiqu'en dise le correspondant
du Journal, les vrais Yprois ont la
mémoire du cœur ils n'oublieront
jamais les largesses faites par les
Etaient présents MM. Surmont, Bourg
mestre-Président Berghman, Echevin
Chevalier de Stuers, Brunfaut, Gravet, Pou-
part, Van Eeckhout, Breyne, Struye,
Iweins, Boone, Begerem et Biebuyck, con
seillers. (N.d. 1 R.)