Chronique de la ville. Le S. U. Automobilistes Ménagères. que nous a parlé l'honorable M. Flé- cbet II n'est pas étonnant que dans les instructions et les arrêtés qui règlent la matière il y ait une certaine discor dance c'est qu'en effet il y a une dou ble réglementation l'une qui vise la police sanitaire des animaux et l'autre qui vise l'hygiène publique. Il y a des règlements destinés empêcher la propagation de la maladie dans le bé tail et des règlements sur la vente du lait et des denrées destinées la con sommation hilnaine. La Chambre. La réunion «le la droite. Les Gauches libérales du Parlement se rallient au Suffrage Lniversel 25 ans. Le nouveau collège éehoinal a Garni. Les pensions des officiers. Leurs prédécesseurs n'ont rien fait pour la prospérité de la ville la MOTOCARLINE American Petroleum Gy Vingt ans après Brasserie L'YPROISE Bercer Club Yprois. Harmonie communale. CONGE rr I Huile «l'Arachide, Service pharmaceutique. Séance du Mercredi 28 Juin 1911. Continuant la discussion du budget de l'intérieur, la Chambre a entendu M. Antoine Delporte reprocher nou veau au gouvernement d'avoir favorisé la firme Empain au détriment de la ville de Bruxelles propos de la convention d'électricité qu'elle avait conclue avec la commune d'Ixelles et que le ministre de l'intérieur a déchirée. L'orateur a dit qu'il fallait favoriser les régies au lieu de les enrayer, car l'intérêt général y trouve largement son compte. M. Berryer, ministre de l'intérieur, a répondu ensuite divers orateurs, no tamment MM. Lemonnier et Delporte propos des régies qu'il a condamnées l'exemple, a-t-il dit, de nombreux conseils communaux. Le pouvoir central, a-t-il ajouté, a pour mission de faire respecter la loi par les administrations communales. Or celles de Bruxelles et d'Ixelles ne sont-elles pas sorties de la légalité Le ministre, souvent interrompu par la Gauche a tenté de le démontrer. II a continué sou discours Jeudi. Et la Chambre, abandonnant le budget de l'intérieur, s'est occupée des grèves de la Lys. MDebunne a interpellé leur sujet et a dénoncé les brutalités commises par les gendarmes. Il a cité divers faits leur sujet et accusé cer tains gendarmes d'être ivres. Des plain tes ont même été déposées au parquet ce propos. L'orateur a dénoncé aussi les agisse ments des syndicats chrétiens qui ont placardé des affiches calomniatrices contre les députés socialistes. Le dé bat reprendra Mardi prochain. Au cours de la séance, .V/. Buyl, fai sant une reclilication aux Annales Par lementaires, propos de son incident relatif M. Daens, a requis contre le député d'Alost qu'il a traité d'ingrat et de renégat. M. Daens a riposté qu'il était mal jugé. Le Président a invité la Chambre siéger le matin et l'après-midi jusqu'à 7 heures, alin de pouvoir clore la ses sion le 20 Juillet. On ne votera pas le matin ni après 4 heures 45 l'après- midi. On ne discutera plus que les budgets. Cette proposition a été adoptée. M. Persoons, ayant réclamé la promp te discussion du projet de loi sur le régime des aliénés. M. de Broqueville a dit qu'il serait heureux de voir la commission spéciale qui en est char gée, terminer rapidement ses travaux. Après s'être occupée de l'ordre da jour, et avoir pris la décision que le président acommuniquée la Chambre et qui a été adoptée, la droite s'est occupée de la situation politique et des élections communales. La majoiité ne parait pas se rallier l'ajournement de cette consultation. Le gouvernement est hostile toute mesure de ce genre, mais il ne posera pas la question de confiance. Des membres ont attaqué l'unification si bien qu'aucune résolution n'aétéprise. Nouvelle séance dans huit jours. Les Gauches libérales du Sénat et de la Chambre ont tenu, Jeudi matin, dans la salle des séances du Sénat, une réunion pléuière, sous la présidence de M. Dupont. A l'ordre du jour: le Suffrage univer sel. Après une discussion qui a marqué l'entente partout complète des Gauches libérales sur cette question, l'ordre du jour suivant a été voté Vu leurs déclarations antérieures du 21 Décembre 1900 et du 15 Avril 1906 Considérant que dans la première de ces déclarations, les Gauches libé rales ont affirmé qu'il y avait lieu de poursuivre simultanément l'égalité po litique par la suppression du vote plu ral et l'inscription de la R. P. tous les degrés de l'électorat, dans la Con stitution et les lois électorales, tout en réservant la liberté de ceux de leurs membres qui ne partageraient pas l'avis de la majoi ité Considérant que la deuxième décla ration votée l'unanimité et destinée faire disparaître les réserves formu lées antérieurement par certains mem bres, décida qu'il y avait lieu d'établir le S. U. la province et la commune aux conditions suivantes La R. P. intégrale dans toutes les communes du pays et pour l'élection des conseils provinciaux 25 ans d'âge Un an de domicile L'attribution d'un 2e suffrage tous les pères de famille âgés de 35 ans Considérant que si, dès 1900, l'ac cord unanime était établi dans les gau ches libérales sur le principe de l'éga lité politique, avec des conditions ad mises pour l'électoral communal et provincial (le double vote des pères de famille âgés de 35 ans) a bientôt donné lieu des divergences d'appré ciation Considérant que tous les efforts doi vent tendre renverser, dans le plus bref délai, le régime clérical qui op prime le pays depuis 27 ans et éta blir un gouvernement qui garantira la liberté de conscience et qui inaugurera une politique franchement démocra tique Considérant que ce résultat ne peut être atteint que par une étroite union de tous les éléments du libéralisme et par l'action convergente des partis d'opposition Considérant que, ainsi que le disait la déclaration de 1900, le vote plural est une source de fraudes sans nombre qu'il est impossible de déjouer et qui assure au parti clérical une prépondé rance illégitime Les Gauches libérales, Confirmant, pour le surplus, leurs déclarations antérieures, déclarent ad hérer au S. U. pur et simple uni la R. P. intégrale sans condition de cens, de capacité ou de pluralité quelcon que, vingt-cinq ans d'âge avec un an de domicile pour la commune, la pro vince et les Chambres Font appel l'esprit d'union, de concorde et de solidarité de tous les libéraux du pays pour appuyer leurs efforts et pour abattre le régime cléri cal dans la prochaine lutte électorale. LA MANIFESTATION DU 15 AOUT. Les Gauches ont décidé, en outre, de prendre part la manifestation du 15 Août et ont chargé la Ligue de Pro pagande de régler la participation des libéraux cette manifestation. L'ACCORD UNANIME. MM. Paul Hymans, Dupont, Neujean, Huysmans, Wiener, Dufrasne et De- fuisseaux ont adhéré, par des paroles enthousiastes au S. U. L'AJOURNEMENT DES ÉLECTIONS COMMUNALES. On avait dit qu'un des députés catho liques de Bruxelles déposerait une pro position de loi tendant ajourner les élections communales d'octobre pro chain. Le fait était exact. Mais, en présence des déclarations hostiles de MM. Schol- laert et de Broqueville, lors de la réu nion de la droite, ce député a déclaré renoncer son projet. TlTiTir?*'?STS.-TS Immédiatement après la séauce pu blique de Lundi soir du conseil communal, M. Braun a envoyé au Roi la lettre par laquelle il retirait sa démission. Mardi matin il a repris pos session. l'hôtel de ville, de son cabi net qui était resté fermé depuis son dé part, au mois de janviei 1909. Le nouveau collège s'est réuni ce matin pour la première fois l'hôtel de ville. M. Braun aura de nouveau dans ses attributions les travaux publics et la police, qui ont été enlevés M. SifTer. Il parait que 1 amputation a été assez douloureuse pour ce dernier. M. Siffer, clérical, reste échevin des Beaux-Arts, le travail et l'hygiène publique. M. An- seele, socialiste, conserve les finances et les régies. M. Cambier, progressiste, l'instruction publique, et M. Evlen- bosch, clérical, l'état civil. Le nouvel échevin libéral, M. Deweert, est chargé du contentieux, delagardecivique,des élections. Toutes la sections de la Chambre ont adopté mercredi, sans oppositions, le projet de loi portant revision des pen sions des officiers et des fonctionnaires assimilés ce grade. Tel est le thème que rabâchent nos maîtres, depuis deux mois, dans le Journal d'Ypres et le Nieuwsblad, pour faire accroire au public que leurs prédécesseurs ne se sont guère souciés de la prospérité de la ville. Pour couper les ailes ce canard et pour mettre, une fois pour toutes, un frein ce système de dénigre ment, nous donnons ci-dessous un résumé de tout ce qui a été fait par l'ancienne administration Restauration de l'église SE Martin Restauration des Halles Eaux alimentaires Eclairage de la ville Création des marchés couverts Promenades publiques Peintures murales Ecoles et établissements d'instruc tion qui ont produit la rivalité avec les établissements libres d'instruc tion Ouvrages de salubrité Voûtementde l'Yperlée Trottoirs Egouts Entretien des casernes avant leur reprise Routes construites vers Pilckem, Kemmel, etc. Création d'un abattoir Idem du bassin de natation Idem du Musée communal Bourses d'études octroyées des jeunes gens se destinant diverses carrières notamment des artistes devenus célèbres Création du quartier de la gare Pensions en faveur d'ouvriers de la ville et d'anciens employés Achats d'immeubles Expropriations pour élargisse ment de la voirie etc., etc. Tout cela a été exécuté par les libéraux sans que pour cela les habi tants soient trop imposés et malgré que le gouvernement ne se soit pas montré toujours bien disposé pour notre cité. N'en déplaise M. Fraeys, la ville a augmenté sa fortune sous l'ancien ne administration. Nous verrons, plus tard, si nos aigles, qui président aux destinées de notre antique cité, auront conservé ce qui leur a été légué par leurs prédécesseurs. Si vous voulez éviter des pannes de moteur, n'employez pas du naphte lourd, mais demandez densité 700 N'encrasse pas le moteur et ne donne pas de ràtées même dans les très fortes montées, garantie pure et d'un grand rendement. POUR LE GROS I Quai. 7. YPBES. Téléphone IIS. Depot d'huile* et grai**e* *l»éeiale* pour automobile*. Ce n'est pas 1 histoire des Mous quetaires d'Alexandre Dumas que nous allons vous narrer, ami lecteur, c'est un petit incident qui s'est passé, en séance du Conseil communal du 20 Juin 1891, et qui vaut son pesant d'or. Dans cette docte assemblée, on discutait le budget communal de 1891 M. Colaert qui, cette époque, était échevin, déclarait en cette séance mémorable, que la situa tion financière de la ville n'était pas mauvaise, qu'il n'y avait que des irrégularités re dresser. A ce passage du discours de M. Colaert, feu M Surmont fit une grimace et un mouvement de déglu tition, comme si on lui faisait rentrer de vive force son rapport dans le gosier. Ce fameux rapport qui, en son temps, s'était complètement évanoui par la note si claire et si concise de la minorité. Que voyons-nous aujourd'hui Le Journal d'Ypres, l'organe de nos maîtres, a l'effronterie de faire accroire, ses bénévoles lecteurs, qu'à l'arrivée au pouvoir de nos ai gles, la caisse communale était vide et que la ville était endettée. A vous, ami lecteur, d'apprécier sa juste valeur, le retentissant camou flet que vient d'appliquer le Moni teur de l'Hôtel de Ville sur la joue du premier magistrat de la cité Qu'en pense notre jeune Yprois, d'outre-Vlamertinghe îM*'5322$22$ 22$'*2?$ 22$ 25$ rue de la (Souche, 'iS. Bière spéciale et bière bock en bouteilles. Remise domicile par 6, 12 et 24 bouteilles. A l'occasion des fêtes communales, le Berg'er Club Yprois organise, pour les 13 et 14 Août prochain, une Exposition de Chiens de Berger dans les vastes locaux des Halles. Si nos renseignements sont exacts, cette Exposition obtiendra le plus grand succès. *2^-22*'TS 22s 2*$22$22$ 2!^ <2$ 25$ 2^ £3$ *2?$ 22$ 22$ 23 G<2S$22S 2*$ 2323 23 Dimanche 2 Juillet, 8 1/2 h. du soir. PROGRAMME. 1De Paris Budapest, pas redoublé. F. July. 2. Le Roi l'a dit, ouverture. L. Delibes. 3. Transcription de l'opéra Jérusalem. Verdi. 4. Arlequinade, scherzando-tnazurka. L. Garnie. 5. Fantaisie de l'opéra Mignon. Amb. Thomas. 6. Tzigane-marche. 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Le Progrès (1841-1914) | 1911 | | pagina 2