Hygiène, ,ible Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement. lai (àliamhrc. 0 Dimanche, 9 Juillet 1911. I. IMON FAIT l.l rORCE. P iux ik i;i;uhk VI x r OOUK l, k Vil.Ut P.ii II -t Iran s r' la provivcb Pir 11 4: fr. H' I. Ét'K VN'JKK PIC II 0 IV 0(> On s'.iljinne tu bureau 11 jourml. hue or Dixvuoe, of, Vi-hri. 1^^-; .111 iouca<. fuis divers et lerécMm s sont r 10 i u- r 1 r 111 n it I V 1 -t 1 s I m< F i i 1res m bureau du Propres Pour h ,u 1 -i Isnri le. lut F. 11 s'11 cesser exclusive 0 u iu Ouantoir de Publicité JlO^OîI PitGllVi). 4L iiiulevird Aiispacli. 1 r a x 11 es téléolione oî230. moyen infail- et peu TN iOTSÎSS Messieurs, ii n'entre évidemment pas dans mon intention de faire ici dans tous ses détails l'histoire d'une ques tion qui a défrayé la polémique locale pendant des mois, mais il me sera per mis de m'étonner que mon estimable collègue puisse tirer argument de ce qui s'est passé Ypres, pour venir affirmer ici ses préférences pour l'ex ploitation intercommunale, alors qu'à Ypres, il a voté contre la régie en effet, que l'exploitation se fasse par une seule commune ou par une asso ciation de communes, le principe est toujours le même. Or, Ypres, l'expiration de la con cession gazière, l'exploitation en régie a été repoussée par le conseil commu nal et l'honorable M. Colaert a combat tu le principe de la régie au conseil communal. Personne, en elfet, ne conteste qu'une ville a le droit d'exploiter le gaz en régie. Or, comment comprendre qu'une ville qui a le droit de courir tous les risques d'une opération in dustrielle, n'aurait pas le droit de sti puler qu'elle n'assumera qu'une partie de ces risques, en faisant avec un con cessionnaire et moyennant les garan ties stipulées dans là convention, une régie de compte demie Comment comprendre que la ville, qui a le droit de concéder un parti culier l'exploitation entière du service du gaz, ne pourrait pas lui en concéder la moitié ou toute autre part, l'autre part continuant appartenir la ville Qui peut le plus peut évidemment le moins. Beaucoup de communes ne sont-el- lespas intéressées comme actionnaires dans des sociétés anonymes pour la construction d'habitations ouvrières La ville de Gand, notamment, a con clu, l'année même de l'expiration de la concession gazière d'Ypres, avec une société anonyme, concessionnaire de l'exploitation de l'électricité dans cette ville, une convention qui est une évi dente association en participation. La ville touche un intérêt de 3 1/2 p. c. sur les sommes mises par elle dans l'exploitation pour l'acquisition du ter rain et la construction et l'outillage de l'usine. Après défalcation de cet intérêt, les bénéfices de la société concessionnaire sont partagés comme suit un tiers pour la ville de Gand, un tiers pour la société des tramways et un tiers pour la société concessionnaire. Ce tiers de bénéfice accordé la ville est la contre-valeur des divers avantages concédés par la ville la société. C'est donc bien une association en participation et cette convention con clue par la ville de Gand fut approuvée par la députation permanente de la Flandre orientale. Mais M. Colaert 11e voulait ni de la régie complète, ni de la régie pour partie. .V/. Nolf. Et moi je vous ai répondu par la convention conclue Gand, qui a été approuvée par la députation per manente. Mais, je le répète, vous ne vouliez ni de la régie complète, ni de la régie pour partie, qui vous a été proposée par M. Valcke. Et cependant l'usine d'Ypres créée depuis soixante ans, constituait une excellente affaire industrielle très fruc tueuse et qui aurait apporté annuelle ment la ville des revenus, qu'elle aurait pu très bien utiliser. Au lieu de cela qu'avez-vous fait Vous vous êtes arrêté la plus déplo rable des solutions. Vous avez passé tout simplement la concession de la main la main, sans adjudication pu blique la firme De Brouwer et Dés olée, une firme bien pensante de Bru ges, en refusant même d'examiner des offres, qui vous furent faites par des concitoyens, par le groupe yprois. Le moniteur de l'hôtel de ville impri mait en toutes lettres Il n'est jamais entré dans l'idée du Conseil, croyons-nous, de mettre la concession en adjudication. Cela 11e se fait plus, parce que, s'il est facile de mettre en adjudication un travail de construction ou de fourniture, il n'en est pas de même d'un service comme l'éclairage, où il est essentiel de con naître le technicien avec lequel on s'engage. Cet appel fut inséré dans plusieurs journaux belges et dans des revues spéciales de France, d'Angleterre et d'Allemagne. Il y eut neuf soumissions. A Louvain on eut recours une large publicité Ypres, tout fut tenu caché. A Ypres, il y eut une commission dont tout le monde ignorait l'existence et dont on n'a jamais vu le moindre rapport. Il (allait ce mystère pour pou voir passer l'affaire aux amis de Bru ges et pour élqigner toute concurrence gênante. La concession fut donnée pour tren te ans une société particulière qui a établi une usine Ypres et va éclairer les communes environnantes, étendant son exploitation plusieurs communes de l'arrondissement plus ou moins im portantes. .1/. Nolf. Il est vrai que la ville a prévu dans la convention de conces sion le cas où un changement dans la législation ou bien un revirement dans la jurisprudence administrative per mettrait aux communes de s'intéresser dans des entreprises intercommunales. Elle a réglé, par des stipulations spéciales, les conditions dans lesquel les, éventuellement, la ville s'intéres sera dans une intercommunale du gaz. ANNONCES: Aaamcu LVcAntims* la ligne. ItécU'Ti m 25 1 Y-m vie)-! j'iliciaireà l fr. la ligne. Que sera cette nouvelle législation autorisant les intercommunales. Quel les obligations nouvelles créera-t-elle pour les communes De quelles inter prétations, peut-être préjudiciables pour les communes, son texte sera-t-it susceptible Nous n'eu savons rien C'est donc l'incertain. Et puis la ville pourra-t-elle se déga ger si facilement du concessionnaire actuel C'était ajourner pour longtemps ce qu'on pouvait réaliser immédiatement, et cela sans nécessité, puisque l'usine gaz d'Ypres se suffisait amplement elle-même et que ses affaires pouvaient être étendues. J'ajoute que c'était sans grand intérêt, car les communes qui, depuis,, sont éclairées par l'usine d'Ypres consomment peu, et ce n'est pas de leur adhésion que dépend la prospérité de l'exploitation. Un recours au Roi fut adressé. La question fut soumise au conseil des mines et M. le ministre de l'agriculture adressa, sous la date du 18 Décembre 1905, la lettre que voici M. le gouver neur de la Flandre occidentale J'ai soumis au conseil des mines, siégeant comme comité consultatif, le dossier relatif aux recours formés par M. Valcke, d'une part, et un groupe d'habitants d'Ypres, d'autre part, con tre un arrêté de la députation perma nente du conseil provincial de la Flan dre occidentale qui approuve la con vention et le contrat annexé conclus entre le conseil communal et MM. Jo seph De Brouwer et consorts pour l'éclairage des locaux et des voies pu bliques ainsi que des maisons particu lières. Le conseil des mines émet l'avis que le recours formé par le groupe d'habitants d'Ypres n'est ni recevable, ni fondé et que M. Valcke n'a point qualité pour exercer un recours contre l'arrêté de la députation permanente du 12 Mars 1905 qui, bon droit, a estimé qu'il ne s'agissait pas en l'espè ce d'une concession de péage. OGR J'araiHttaal le i) imtmche COÛteuX d'assécher les mars des appartements humides, etc. Bâtis seurs, écrivez MM. J.-J. DevOS, carrelages, Tournai. Budget de l'Intérieur. Les régies communales. M. le Président. La parole est M. Noir. .VI. Nolf. Messieurs, l'honorable ministre nous a dit hier qu'il souhai tait la prompte discussion de la propo sition de loi déposée par notre estima ble collègue, M. Furnérnont, tendant autoriser les communes s'associer pour l'exploitation de certains services communaux, il a dit aussi, si je l'ai bien compris, que l'honorable M. Co- laert avait, également l'intention de déposer une proposition de loi sur les intercommunales... M. Colaert. J'ai un système que j'ai exposé. M. Nolf. ...et mon estimable col lège d'Ypres nous a parlé aujourd'hui de ce qui s'est passé Ypres lors de l'expiration de la concession du gaz, faisant appel cet égard mon témoi gnage. M. Colaerl. Comme je le fais ici. M. Nolf. Notre honorable collè gue n'a pas même voulu de l'exploita tion en association avec l'ancien con cessionnaire M. Valcke, 1111 industriel des plus honorables et présentant tou tes garanties. M. Colaert. Nous ne pouvions pas agir autrement. M. Nolf. L'honorable M. Colaert a soutenu, en effet, l'illégalité de pareille association rien n'est cependant moins démontré. M. Colaert. Parce que la loi ne le permet pas. M. C. Huysmans. [/exploitation de Liège vous répond. M. Colaert. Le gouvernement nous a approuvés. MBertrand Cela 11e nous étonne pas c'étaient vos amis M. Nolf. J'y viendrai. Ce- fut un acte administratif détestable. On alla même jusqu'à soutenir que l'adjudica tion publique en cette matière était chose impossible. M. Rens. On a agi de la même fa çon Alost. Et c'est toujours la même société qui obtient la concession là où il y a des majorités catholiques. M. C. Huysmans. Théorie juridi que du ministère de l'intérieur, autre théorie juridique Ypres, autre théorie juridique Alost M. Nolf. L'adjudication publique ne se faisait plus,disait-on, Ypres. Or, cent où s'écrivaient ces lignes, la viile de Louvain, sans pour cela abandonner le principe de la régie, faisait un appel public aux compagnies gazières et électriques, tant belges qu'étrangères, pour solliciter des offres comportant l'éclairage de la ville soit au gaz, soit l'électricité, soit au moyen des deux systèmes combinés. M. Colaert. Mais non Tout cela a été discuté l'ancien concessionnaire a été entendu, et il a déclaré la com mission ne pas vouloir s'engager éven tuellement dans une intercommunale. M. Nolf. A Louvain, une commis sion spéciale fut instituée pour l'exa men de la question cette commission lit rapport au conseil. M. .Uoyersoen. Je vous demande pardon A Alost, il y a eu une large publicité. M. Rens. Eu tout cas, il n'y a pas eu d'adjudication publique. Moyersoen. Il y a eu deux offres. M. le Président. Laissez donc con tinuer l'orateur. M. Nolf. Ce fut par des indiscré tions que Ton apprit qu'il était question de concéder l'éclairage des Brugeois et c'est alors que des propositions fu rent faites par des Yprois, qui eurent toutes les peines du monde se procu rer les renseignements nécessaires et qui naturellement furent évincés. M. Colaert. N'oubliez pas que la question de l'intercommunale est ré servée. MColaert. Ce qui prouve que ma conviction est qu'on ne pouvait agir autrement. M. Nolf. Mais il n'en est pas moins vrai que l'administration communale d'Ypres a lâché le présent pour un avenir douteux et incertain. Elle pou vait aller directement la régie. MColaert. Pas du tout on vous a dit qu'on ne pouvait pas M. Nolf. Comment vous n'auriez pas pu exploiter votre gaz en régie M. Colaert. Pour une ville de 18,000 habitants Demandez vos voi sins ce qu'ils en pensent. M. le Président. Veuillez cesser ces colloques. MC. Huysmans. Oubliez-vous l'exemple de Maesevck M. le Président. sieur Nolf. M. Nolf. Je disais donc que la ville pouvait aller directement la régie totale ou partielle elle ne l'a pas voulu. Elle a préféré attendre un chan gement de législation pour faire de la régie intercommunale, si la clause in sérée au contrat de concession peut être envisagée comme sincère. M. Colaert. C'est prévu dans le contrat. M. Nolf. Quoi qu'il en soit, si la régie était sincèrement désirée, je ne m'explique pas comment l'administra tion d'Ypres ait pu préférer l'intercom munale l'exploitation réduite la ville seule M. Persoons. A Lokeren, il y a une régie du gaz etelle rapporte30,000 francs de bénéfices par an. M. Nolf. La délibération du con seil d'Ypres a fait l'objet d'un recours la députation permanente, qui pas plus que l'administration d'Ypres n'a voulu déplaire la firme De Brouwer. Elle a approuvé la délibération du con seil communal d'Ypres, rompant ainsi avec sa jurisprudence administrative, qui impose l'adjudication publique et casse les délibérations de la ville d'Os- tende, par exemple, quand celle-ci songe affermer ses jeux sans appel la concurrence. M. Colaert. Et vous avez été dé boutés par le conseil des mines, corps qui n'est pas politique et qui n'avait donc plus examiner le fond. M. Nolf. Le recours a été écarté, mais ce rejet n'implique pas l'appro bation de la délibération du conseil

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Le Progrès (1841-1914) | 1911 | | pagina 1