Automobilistes
la MOTO CAR LINE
PDfREMBAUX
convention conclue entre le ministère
de la guerre et la ville, relative l'usage
du stand par l'armée.
Le* troupes et les gendarmes y au
ront accès certains joursde la semaine,
les dimanches et jours fériés exceptés.
Cette convention est approuvée
l'unanimité.
La séance publique est levée 5
heures 45 m.
"M -3S Tf Ti
La Chambre.
A ce propssj'ai reçu de la société ano
nyme pour l'exploitation intercommu
nale de l'industrie du gaz et de l'électri
cité, la lettre rectificative que voici,
avec prière d'en donner lecture la
Chambre.
Je dois faire observer tout d'abord
que la délibération du conseil commu
nal d'Ypres que' j'ai critiquée est du 12
Décembre 1904 et que la Société inter
communale pour l'industrie du gaz et
de l'électricité n'a été créée qu'à la date
du 25 Mai 1905, par acte de M. le notai
re Standaert, de Bruges. J'extrais ce
renseignement du recueil des actes de
la ville d'Ypres. L'administration com
munale d'Ypres n'a donc pu traiter la
date du 12 Décembre 1904 avec une
société qui n'existait pas encore.
Mes correspondants font en consé
quence erreur, mais, de mon côté, je
me serais trompé en affirmant que la
concession avait été accordéeà la firme
De Brouwer-Desclée.
Le nom Desclée est de trop, mais
mou erreur est excusable, puisque la
firme De Brouwer-Desclée a existé,
que MM. De Brouwer-Desclée sont
beaux-frères et qu'ilsexploitentencore
actuellement plusieurs usines gaz,
notamment Roubaix, Bruges, etc.
Pour être tout fait exact, j'aurais
du dire qu'à Ypres la concession avait
été accordée MM. Joseph De Brou
wer et consorts, pour me servir des
tenues dont M. le ministre de l'agri
culture s'est servi dans sa dépèche du
18 Décembre 1905 et M. Colaert,
bourgmestre d'Ypres, dans sa commu
nication du 7 Février 1900.
J'ai déjà publié aux Annales le texte
de la dépèche de M. le ministre de l'a
griculture. Je me bornerai donc don
ner lecture la Chambre de la couimu-
nication de M. Colaert qui est du reste
rédigée dans les mêmes tenues et qui
est adressée M. Yalcke, l'ancien con
cessionnaire. La voici
Ni dans l'un ni dans l'autre docu
ment, il n'est donc question de la So
ciété anonyme centrale pour l'exploi
tation intercommunale de l'industrie
du gaz et de l'électricité, pour le bon
motif que cette société n'a été consti
tuée que plus tard. C'est donc bien
avec MM. De Brouwer et C", que l'atl'ai-
re a été traitée.
J'ajoute que lorsque la question du
gaz a été traitée au conseil communal
d'Ypres, M. Colaert n'a jamais cité le
nom de la société centrale, mais il a
toujours parlé de M. De Brouwer. J'ai
ici le texte de son discours, je ne veux
pas en donner lecture, mais je tiens le
document la disposition des mem
bres.
Enfin, dans la relation qui est donnée
de la séance du conseil par le Journal
d'Ypres, il est dit in fine Le projet
de contrat avec M. De Brouwer est
adopté l'unanimité.
Au surplus, que ce soit M. De
Brouwer en personne ou MM. De
Brouwer et C" ou M. De Brouwer allié
la famille Desclée, ou bien M. De
Brouwer transformé depuis en Société
anonyme centrale pour l'exploitation
intercommunale du gaz et de l'électri
cité, que la concession a été accordée,
tout cela ne change rien la question.
Ce que j'ai entendu critiquer, c'est le
défaut d'adjudication publique, et cet
égard je dois maintenir tout ce que j'ai
dit. Quoiqu'en pense le conseil d'ad
ministration de la Société centrale
pour l'exploitation du gaz et de l'élec
tricité, le contrôle des actes adminis
tratifs est du domaine de la politique et
les mandataires publics ont pour de
voir de signaler et de dénoncer les
abus qui se commettent en cette ma
tière.
Leur amour
pour les Ibncliomiaires.
L'amendement présenté l'article 18
du budget des finances et par lequel
MM. Asou, Lemonnier, Monville, Gocq,
Denis et Anseele proposent d'augmen
ter de 200,(YKJ fr. le crédit figurant
cet article, en vue d'améliorer le trai
tement des préposés, sous-brigadiers
et brigadiers des douanes, est rejeté
par 70 voix contre 58.
MM. Colaert et Van Merris ont ré
pondu non. M. Nolf a répondu on.
L'amendement de MM. Ozeray, Buyl
et Dauvister, proposant d'augmenter
de 75,000 fr. le crédit figurant au môme
article 13, afin de permettre d'amélio
rer lasituation descommisdes accises,
est rejeté par 70 voix contre 58.
MM. Colaert et Van Merris ont ré
pondu non. M. Nolf a répondu oui.
L'amendement de MM. Lemonnieret
Asou, proposant d'augmenter de fr.
75.000 le crédit afférent l'article 14
pour accorder une indemnité de 500 fr.
aux contrôleurs des contributions, est
rejeté par 70 voix contre 58
MM. Colaert et Van Merris ont répon
du non. M. Nolf a répondu oui.
L'amendement de M Berloz, propo
sant d'inscrire l'article 15 uncréditde
500,000 fr. en vue d'accorder au per
sonnel des douanes et de la recherche
maritime une augmentation de 100 fr.
sur les traitements actuels, est rejeté
par 74 voix contre 58.
MM. Colaert et Van Merris ont répon
du non. M. Nolf a répondu oui-
Grossièretés Cléricales.
I a presse cléricale offre en ce mo
ment un curieux spectacle. Les jour
naux bien pensants s'invectivent réci
proquement avec une charité toute
chrétienne. Le XX' Siècle traite M.
Woeste d'une façon indigne en ayant
recours des procédés répugnants. Le
Roi est abreuvé d'injures. Monseigneur
Keesen a toute une lignée de descen
dants..., au liguré bien entendu.
Voici un échantillon de la prose
catholique. Nous l'empruntons la
Gazette van Rousselaere du 10 Juin.
II s'agit de la crise
C'était, dit-elle le devoir de
tous les catholiques de refuser un por
tefeuille et de faire comprendre au
Sire que les catholiques ne sont pas
une bande de lâches, qui se courbent
devant une minorité, composée de' la
crapule du pays et d'une petite bande
d'ambitieux sans Dieu. On aurait dû
mettre définitivement le Roi dans la
nécessité de chercher ses ministres
chez les socialistes, qui n'attendent
que l'occasion de l'envoyer coups de
pied par de là les frontières, et chez
quelques ambitieux qui courent sur les
talons des socialistes comme des
chiens. C'eût été une leçon chère, mais
bien méritée, qu'il n'aurait pas volée
et qui lui aurait donné le plaisir de
chercher un nouveau ministère, puis
que les catholiques, avec 4 ou 6 voix
de majorité auraient assez d'esprit et
de finesse pour rejeter systématique
ment tout ce que. le cabinet propose
rait. Le Sire n'aurait pas entendu jus
qu'en 1912 pour dissoudre les Cham
bres et Libéraux et Socialistes auraient
encore une fois pu nous inenacerd'une
révolution. Mais non, on a préféré recu
ler devant quelques voyous qui crient
A bas la Calotte ou qui brisent
des carreaux. Je les calotterais moi
avec une pièce de canon (sic) au bout
de chaque rue, en moins d'une minu
te, tout serait balayé et la révolution
de ces A bas la Calotte serait finie
une t'ois pour toutes. L'armée est-elle
déjà corrompue jusqu'à la moelle des
os par la politique de la franemaçonne-
rie Nous préférons en ce cas ne pas
en avoir. Les catholiques, nous devons
l'affirmer avec peine, ont toujours été
des snullen quelque chose comme
des chats ronronnants prêts s'in
cliner devant leurs ennemis et trop
lâches, trop faibles pour montrer que
le Lion flamand a encore des dents.
Chanter et Babiller, oui, mais agir,
non c'est une honte, une triple
honte
L'article continue sur ce ton les
anticléricaux y sont traitésde canailles.
Nous recommandons la Gazette van
Rousselaere M. Carton de Wiart.
C'est bien l'organe qui convient au
nouveau ministre.
JAMAIS
C'est par ce mot absolu et tranchant
que, si souvent, les cléricaux ont ré
pondu aux revendications de leurs
adversaires, et c'est lui qu'ils pronon
çaient encore il y a quelques jours
lorsqu'ils déclaraient avec jactance que
rien ne les empêcherait de faire voter
au pas de charge leur abominable pro
jet scolaire.
Jamais, clamaient-ils, insolemment,
jamais nous n'accorderons la révision
constitutionnelle
Jamais nous ne consentirons insti
tuer la représentation proportionnelle,
cette réforme diabolique dont cet af
freux franc-maçon de Gobletd'Alviella,
suppôt de Satan, s'était fait le protago
niste
Jamais nous n'instaurerons le servi
ce personnel, jamais nous ne permet
trons que nos purs et chastes éliacins
catholiques, élèves des dignes petits-
frères soient obligés de passer par la
caserne, ce foyer d'immoralité et de
vice
Jamais nous ne supporterons que le
père de famille, qui est libre de laisser
croupir ses enfants dans l'ignorance,
souffre dans sa liberté et se voie impo
ser l'obligation de les instruire
Jamais nous ne reconnaîtrons l'exis
tence légale de ces néfastes écoles
normales provinciales du Ilainant, où
l'on formera des maîtres qui auront
l'outrecuidance de faire concurrence
aux moines ci non nettes étrangers et
>ans diplômes, qui doit appartenir le
monopole de l'enseignement en Belgi
que!
Jamais nous ne retirerons notre pro
jet scolaire, jamais nous n'abandonne
rons le gouvernement de M. Schollaert,
jamais une concession ne sera faite sur
ce terrain nos adversaires
Ah les pauvres comme ils durent
déchanter
Il en est encore qui, tâchant de se
ressaisir tant bien que mal, veulent re
prendre les allures fendantes qu'ils af
fectaient la veille de la chute du cabi
net Helleputte-Schollaert.
Mais on sent qu'ils manquent de
conviction et que quand ils crient Ja
mais ils pensent Demain
Si vous voulez éviter des pannes de
moteur, n'employez pas du naphte
lourd, mais demandez
densité 700'
N'encrasse pas le moteur et ne donne
pas de ratées inctne dans les très fortes
montées, garantie pure et d'un grand
rendement.
American Petroleum Gy
Dépôt d'huile* et graisse*
Horoscope <in ministère
d'après sa composition.
G arton
V A n de Vyvere
De B roqueville
Lev e
Re N km
Berry E r
Poulie T
Davig N on
H U bert
Hel L ebaut
De Br O queville
Re N kin
Van de V Y vere
Poulie T
Ber R yer
Davign O n
H U bert
Le V ie
Ilell E baut
Cart O n
P O ullet
Re N kin
Le V ie
De Broquev I lie
Van D e Vyvere
Hell E baut
IMtartnocie ouverte
Dimanche I G Juillet 101 1
POLI
IHAITER
ECAU5SINNE5
M. Colaert. Le stand est en marche.
Les enquêtes de commodo et incom-
modo ont été faites, de sorte que nous
marcherons vite maintenant.
M. Biebuyck interpelle le Collège
propos du mauvais état de notre jardin
public. A la suite du rapport de M.
Burvenich, on a planté quelques ar
bustes et on en est resté là. L'honora
ble membre désire connaître les inten
tions du Collège.
M. Colaert. Nous ferons un plan
le mieux serait de ne planter que des
arbres et d'aménager un beau terre-
plein pour les enfants. Nous sommes
d'avis de supprimer les grilles, qui sont
dans un triste état.
Séance du Mardi 4 Juillet 1911.
M. le président. La parole est M.
Nolf pour une motion d'ordre.
M. Nolf. Messieurs, vendredi der
nier j'ai été amené parler d'une déli
bération du conseil communal d'Ypres,
du 12 décembre 1904, accordant pour
trente ans, sans adjudication publique,
la concession de la fourniture du gaz
Ypres et j'ai dit que cette concession
avait été accordée la firme De Brou-
wer et Desclée.
Monsieur le député,
Nous faisons appel votre correction
pour vous prier de rectifier, une prochaine
séance de la Chambre, vos assertions concer
nant la firme concessionnaire de la fournitu
re du gaz Ypres.
La société concessionaire du gaz Y près
est la Société centrale pour l'exploitation in
tercommunale de l'industrie du gaz et de
l'électricité (société anonyme), très régu
lièrement constituée selon les lois belges,
comme il conste de nombreux documents
officiels.
Notre société n'a rien de commun avec
la firme Desclée, De Brouwer et C®, étran
gère l'industrie du gaz et de l'électricité,
ni avec les firmes II. Desclés et C°, ou Des
clée et C° ou Desclée frères.
Cette société se borne accomplir le
programme industriel qu'elle s'est tracé, et
il est contraire la vérité d'affirmer ou lais
ser croire que la politique joue un rôle dans
ses affaires bien au contraire, il restera ac
quis une fois de plus que la politique, sor
tant de son rôle, s'occupe d'affaires qui ne
la concernent pas.
Recevez, etc.
Monsieur,
Par dépêché en daledu 6 janvier dernier,
M. le gouverneur de la province nous fait
connaître que M. le ministre de l'agricultu
re a soumis au conseil des mines le dossier
relatif au recours que vous avez formé con
tre l'arrêté de la députation permanente de
cette province, qui approuve la convention
et le contrat annexe conclus avec MM. Jo
seph De Brouwer et consorts, pour l'éclairage
public ainsi que pour les maisons par
ticulières. M, le gouverneur nous écrit,
etc.
M. Colaert. Que me roulez-vous,
en somme
M. Nolf. Mais, mon cher collègue
si vous aviez été ici plus tôt, vous sau
riez que j'ai reçu une lettre rectificative
avec prière d'en donner connaissance
la Chambre, ce que je viens de faire.
M. Colaert. Si ce n'est que cela
N. Nolf. Il ne s'agissait que de
cela une rectification sans impor
tance.
M. le Président. L'incident est clos.
pou h le gros
Quai7. YPRES. Téléphone 148.
spéciales pour automobile*.
1m déclaration ministérielle est un
G arton
D A vignon
Be R ryer
Huber T
m. j m; noueU,
RUE DE DIX MU DE. n" iG. IPREE
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