Chronique de la ville. TÏÏINDA G Vliegdag Automobilistes La démission de \L De llidder. Le gaz. De Peau s. p. Sciences médicales. Prix quinqueii lal. LECTEURS ATTENTION Récompenses pour actes de courage et de dévouement. la MOTOOARLINE American Petroleum Gy Donderdag, 10 Oogst. Exposition canine. Harmonie communale. défense des minorités au sein des con seils communaux et provinciaux qui refléteront dès lors l'opinion de tous les partis. Ce sera un acte de loyauté et de bonne politique. L'on ne saurait j trop applaudir l'initiative de la Fédé ration libérale de la West-Flandre, qui réclame la R. P. préalable, mesure de prudence excellente. (Journal de Liège). Nous n'avons rien a ajouter aux commentaires du Joitrnal de Liège, qui précise très exactement la portée de l'ordre du jour voté l'unanimité par la fédération des Associations libérales de la West-Flandre. Cet ordre du jour est conçu dans le même esprit, que celui qui a été adopté il y aquelques semaines par l'Association libérale d'Ypres. C'est assez dire que nous l'approuvons pleinement. Il ne fait du reste que traduire une manière de voir que nous n'avons cessé de défendre. La nouvelle de la démission de M. De Ridder, que nous avions annoncée comme probable, est aujourd'hui confirmée. Notre honorable sénateur, malgré les vives instances dont il a été l'objet, n'a point consenti reve nir sur une décision, qu'il avait prise depuis longtemps, mais dont la mise exécution avait été différée jus qu'ici. M. De Ridder emporte dans sa retraite les regrets unanimes de ses amis politiques. Elu sénateur de notre circonscription en 1900 et réélu en 1902, il a rempli brillamment le mandat qu'à deux reprises les élec teurs lui ont confié. Il apportait dans l'examen des questions, qui lui étaient soumises, les soins conscien cieux d'un homme rompu aux affai res, doué d'une belle intelligence, et d'un jugement droit tous ceux qui ont eu traiter avec lui, et ils sont nombreux, savent combien il était de bon conseil. Avec cela, c'était un modeste, qui n'a jamais recherché les honneurs, qui agissait unique ment par devoir et par dévoûment pour les idées libérales, qu'il a tou jours défendues avec une rare vail lance. Aussi, M. Nolf, notre député et M. De Laere, président de la fédéra tion des Associations libérales de la West-Flandre, ont-ils bien fait, la réunion des délégués de la Province qui s'est tenue Mardi dernier Rou- lers, de rendre M. De Ridder l'hommage qu'il mérite. Nous nous joignons eux pour lui exprimer notre tour tous les regrets que nous cause sa démission et nous lui adres sons par la même occasion l'expres sion de notre vive reconnaissance pour les services qu'il a rendus notre arrondissement et notre parti. Nous souhaitons la bienvenue notre nouveau sénateur M. Raymond Vande Venne, auxquelles toutes nos sympathies sont acquises depuis longtemps. Le Proches. miosffissstfsasMm - Nous recevons de divers côtés des plaintes de consommateurs de gaz défaut de pression, pouvoir éclairant insuffisant, pression exagérée, etc., etc. Les Yprois paient leur gaz suf fisamment cher pour qu'outre la bonne qualité, ils aient la pression nécessaire afin d'obtenir assez de pouvoir éclairant Notre Maïeur, le grand ami de M. De Brouwer, s'intéressera-t-il cette question r Fera-t-il les démarches nécessaires pour donner satisfaction ses administrés ÉVITEZ LA GRIPPE en assurant le bon fonctionnement de l'estomac et de l'intestin par l'usage des GRAINS DE VALS, la dose de Ou ou d't'x grains avant le repas du soir, deux fois par semaine. Maintenant que les deux canalisa tions existent, celle de Dickebusch aussi bien que celle de Zillebeke, on se demande pourquoi la police a donné l'ordre aux habitants de ne plus nettoyer les trottoirs. Or, par les chaleurs que nous su bissons, les rues et les trottoirs doi vent être arrosés pour rafraichir tant soit peu les habitations et pour faire disparaitre la poussière. Il y a plus, les rues heureuse ment rares où se trouve un urinoir, sont empestées tel point qu'on fait un détour pour ne pas y passer. Et cependant,d'après les déclarations de notre Premier, les installations sont telles qu'aucune disette d'eau n'est possible. Pourquoi dès lors ne pas irriguer largement Ce n'est pas le moment de se montrer parcimonieux et c'est flots quil faudrait faire couler l'eau dans l'intérêt de la santé publique. Par arrêté royal du 10 Juillet 1911, le prix quinquennal des sciences mé dicales, pour la période 1906-1910, est décerné M. le docteur Nolf, Pierre, correspondant de l'Académie de médecine et chargé de cours l'Université de Liège, pour l'ensem ble des travaux scientifiques qu'il a publiés au cours de cette période. Toutes nos félicitations notre concitoyen, M le docteur Pierre Nolf. Lorsque vous demandez un TOI* veillez ce qu'on ne vous serve pas une eau quelconque. Il n'y a qu'une eau minérale TOI*- IJKO.Wli.V et ceux qui substituent une autre inarque au TOI* quand vous demandez un TOP sont passi bles des poursuites judiciaires. Nous regrettons de ne pouvoir si gnaler que dans notre numéro de ce jour, les récompenses octroyées par le gouvernement plusieurs de nos concitoyens, pour actes de courage et de dévouement. Notre journal était sous presse quand nous avons reçu le Moniteur. M Arthur Messiaen qui s'est déjà distingué plusieurs reprises, reçoit la médaille de 2r classe MM. Robert Glinckemaille, Ar thur Devos, Gh. Deweerdt et H. Vandenboogaerde obtien nent la médaille de 3e classe. Comme nous avons donné en leur temps les raisons qui miiitaienten fa veur de l'octroi de ces récompenses, nous croyons superflu de les répéter. Nos concitoyens apprendront avec plaisir que le gouvernement a daigné récompenser ceux qui, aux périls de leurs jours, ont sauvé leurs sembla bles. Nous adressons aux cinq médaillés nos plus chaleureuses félicitations. Si tous voulez éviter des pannes de moteur, n'employez pas du naphte lourd, mais demandez densité 700' N'encrasse pas le moteur et ne donne pas de ratées même dans les M es fortes montées, garantie pure et d'un grand rendement. pour le gros QuaiYPDLS. Téléphone 148. Dépôt il'lniil«'*> et pour automobiles. Naguère, la veille des grandes festivités, notre édilité faisait édifier Place de la Station, une Porte de Triomphe, avec inscription flaman de ILelkom souhait de bienvenue adressé aux étrangers de toute lan gue et que tous mettaient bonne grâce comprendre. Enhardis par ce premier succès, les 4 pelés et le tondu flamingants, qui arborent le 11 Juillet, viennent de pousser la Ville édifier, cette fois, une Porte moins triomphale, il est vrai deux affreux poteaux re liés par une modeste planche mais avec inscription bien plus importan te, tendant faire ressortir toute la divine harmoniede notre moedertaal: Vliegdag Donderdag 10 Oogst. Aussi, grand émoi, Samedi matin, l'arrivée du train amenant au mar ché les nombreux voyageurs de la direction d'Armentières - Comines - Houthem, etc. Chacun cherchait articuler péniblement Vligdag Donderdag Ooght...; chacun, avec effroi, cherchait comprendre mais en vain. Par ces temps d'épidémie, alors qu'on voit surgir chaque carrefour des écriteaux annonçant la cocotte niuil en potplaag, d'aucuns cro yaient, vu les dimensions de la pan carte, quelque invasion de peste ou de choléra Nous vîmes aussi pâlir quelques visages au souvenir des trois mots cabalistiquesmane-thécel-pharès ,&X.dL- lés jadis sur les murs de la coupable ville de Sodome, la veille du châti ment Mais surgit un marchand de vo lailles, qui, fier de son origine fla mande sa mère est de Poperinghe prétendit en savoir plus long que les autres et de sa voix nasillarde, imposa silence la foule et entama la traduction que voici Vliegdag ça c'est une proces- sion, parce que tous les enfants y prennent des ailes comme les mou- ches. Donderdag ça c'est facile c'est les jours d'orage. Hoogsi ça c'est le Très-Haut, le bon Dieu, quoi Eh, ben, comprenez-vous asteur: ils vont faire une procession pour implorer du bon Dieu qu'il n'y ait plus d'orage, comme Dimanche Et le copain d'ajouter Ah les malins, ils ont écrit ça en flamand parce qu'ils savent bien que c'est seulement les gens de Poperinghe qui vont y venir Et la foule ainsi éclairée et rassurée se retire. ;®s®X/'35«!Wfflsœs«!5 13-14 Août. Après les succès éclatants remportés l'étranger, et les palmes innombra bles y recueillies par ses merveilleux produits, le Herger-Ciub Yprois jugea qu'il lui était un devoir de faire participer sa gloire ef profiter du fruit de ses ell'orts notre bonne vieille cité flamande. Ainsi fut-il décidé. De là, faire ger mer l'idée d'une Exposition canine, il n'y a qu'un pas pardon, Messieurs lesGroenendaets qu'un saut. On sauta. Voilà pour le projet. A ceux qui ne connaissent ni la per sistance inébranlable du jeune club, ni la ténacité invincible de sa commis sion, ce projet eût pu sembler chimé rique et irréalisable. Il l'était si peu que, lorsque paraî tront ces lignes, il sera bien près de passer l'état de réalité. En attendant l'ouverture officielle, qui se fera le Dimanche. 13 courant, neuf heures du malin, et dont l'éclat sera rehaussé par la présence de notre Edilité, onse démène au club avec une activité déconcertante. Dare dare, 011 dresse le fameux ma tériel emprunté au Kennel-Club Belge, et qui, lui seul, vaut déjà une visite au Marché couvert. Ce dernier subira une métamorphose des mieux réussies, et cachera ses murailles grises et sa colonnade massive dans des bosquets habilement disposés, dont la verdure et la fraîcheur donneront aux visiteurs l'illusion de flâner dans un jardin d'hiver. La cour intérieure, son tour, sera transformée en annexe de l'Exposition et renfermera des rings ou enceintes spéciales, où les propriétaires présen teront les compétiteurs au champion nat l'appréciation d'un jury composé des membres les plus autorisés, parmi lesquels nous rencontrons MM. Réu nion, Mingers, Doufy et Embrechts. Il nous aura suffi de citer ces noms pour montrer toute l'importance que, dans le monde des éleveurs de bergers, l'on attachera l'Exposition et au classe ment au concours. Cependant qu'au local du club, le bureau, ouvert en permanence, reçoit sans cesse les adhésions qui affluent de toutes parts. Les niches sont littérale ment prises d'assaut, et, quelque nom breuses qu'elles soient, semblent de voir peine suffire pour caser les cham pions de toute nationalité qui viendront faire le beau dans nos halles séculaires. Bref, telle qu'elle se prépare, l'Expo sition du Berger club Yprois, dans son décor unique, avec la participation assurée de tout le... iiigh life de la race canine, et sous la direction et le contrôle des connaisseurs les plus compétents, fera accourir, pour le plus grand profit de notre ville, la foule immense des amateurs de chiens, et constituera, sans nul doute, le clou de la fête, tout autant que la journée d'aviation, laquelle d'ailleurs les Français 11e sont pas invités, vu que, en argot officiel et moedertaalien, elle s'annonce sous la dénomination suggestive-- oh combien de Vliegdag van 10 Oogst. CONGEKI Samedi, 5 Août 1911, 8 1/2 heures. 1. S.ius les drapeaux, marche. F. von Blom. 2. LaDamedePique,ouverture.Suppé. 3. Kermesse Flamande, extrait de Mi- lenka, de J. Blockx. F. Deconinck. 4. Fantaisie Polka pour clarinettes. E. Michel. 5. Pot-pourri populaire. A. J. Glement. 191 I. I Samedi Août. A (j h. du soir, Concert de carillon. A 8 1/2 h. Concert, Grand'place, par l'harmonie communale. Dimanche 6 Août. A 10 heures, Procession de N. D. de Tuiue. A 12 1/2 h. Concert, Grand'place, par la Fanfare royale. Tir l'arbalète au but, organisé par la société les Francs Arbalétriers. Concours colombophiles organisés par diverses sociétés. Concours de jeu de boules l'oiseau, organisé par la société établie Aux trois fleurs de lis Grande course de six heures au Vélodrome. A 9 heures du soir, grand'place, fête de nuit, sous la direction de M. Bred- ford, de Bruxelles, avec le concours de Mac Dauley, équilibriste, sur fil aérien, feu d'artifice et concert. Lundi 7 Août. A 10 h. distribution de prix aux élè ves de l'école moyenne de l'Etat. Ouverture de la série de tirs la cible chinoise, au quartier St Pierre. A midi, C ncert, grand'place. A 2 h. rue du Verger, courses de chiens. A 8 h. Concert, grand'place. Mardi 8 Août. Tir l'arc-à-main organisé par la so ciété St Georges.

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Le Progrès (1841-1914) | 1911 | | pagina 2