Une nouvelle gafe. Rentrée des Classes. Livres Classiques Automobilistes. E. Lambin-Mathée Leurs nouveaux candidats L'Kcole nationale. Le gaz 15 eenlimes. Nous payons 1 5 centimes. Brasserie L'YPROISE la MOTOGARLINE American Petroleum Gy Au graml cirque Wilke. Cahiers, Fardesetc. au prix des édileurs COAklXLS. line grave affaire. Nouveaux détails. Le nombre des intsxcqués serait de 2ô0. Il 3 cinquième décès. Le Parquet Domines. BLArtkLXiiLKGHL. C'est au Splentliil Café 6rand-PSace,Bi inkenaer g iie? qu'on trouve les meil leures consomria lions et aux prix les plus modérés. contribution pour y donner des fêtes électorales. A la veille du scrutin, le parti clé rical inaugurera le drapeau de la jeune garde catholique par diverses festivités. Le kiosque communal, refusé aux Anciens Pompiers, sera mis la dis position des gens du Volkshuis par nos maîtres. C'est le concours de l'administra tion au service de la propagande cléricale Les nouveaux candidats du parti clérical sont connus. Ce sont MM. Baus Charles, Seys Ernest et Struve Félix. Les cléricaux ont fait apposer en ville, des affiches ayant trait la loi scolaire. L'école libérale y est représentée par un enfant habillé de bleu l'école socialiste par le spectre rouge; enfin, l'école nationale (congréganiste) for me le bouquet de l'affiche. Les élèves y sont habillés en tricolore. Le but atteindre se devine aisé ment ils essaient d'imprégner dans les jeunes cerveaux, dès leur tendre enfance, la haine et le mépris. Mais que font les cléricaux des écoles de l'Etat Dans quelle catégorie rangent-ils les écoles moyennes, les athénées royaux et les écoles normales Ne sont-ce pas là, en effet, les vraies, -les seules écoles nationales L'auteur de cette affiche cléricale en sera pour ses frais. Il ne convain cra que les badauds et les simples d'esprit. De par la volonté de Mtre Colaert, les cléricaux ont conclu une conven tion liant les Yprois pour trente ans et lès obligeant payer le gaz raison de 15 centimes le mètre cube. Les,propositions du groupe Yprois, de beaucoup plus favorables, furent systématiquement écartées. A l'heure présente, une société offre le gaz, Vcrviers, raison de 7 centi mes le mètre cube, prix de revient au consommateur Plusieurs sociétés offrent le gaz, Oslende, pour moins de 6 centimes le mètre cube, prix de revient au consom mateur Une famille consommant 5 francs de gaz par mois paie fr. 2-90 de plus que le Verviétois. Cette perte étant de fr. 2-90 par mois, le sera de fr. 34-80 par an. En effet, fr. 2-90 x 12 34-80. En d'autres termes, ce que l'Yprois 'paie 60 francs par an, reviendra l'heureux Verviétois fr. 26-64. La perte au bout de trente ans sera donc de fr. 34-80 x 30 1 044 fr. pour l'Yprois. Nous disons donc que 1 Yprois paiera mille quarante-quatre francs de trop Voilà un des résultats de l'abdica- tiorç de notre maïeur devant nos maîtres Brugeois. Mais tout péché miséricorde. Nous apprenons en effet que le Groupe Yprois qui a fait tant de tapage et agité l'opinion publique pendant des mois en indiquant l'é chéance électorale du 15 Octobre prochain comme devant être l'occa sion de donner M. Colaert la leçon méritée, a décidéde s'abstenir. rue de la Kouclie. 28. Bière spéciale et bière bock en bouteilles. Remise domicile par 12 et 24 bouteilles. Nous l'avons toujours dit et sou vent répété que nous étions adminis trés par des aigles en voulez-vous une nouvelle preuve, la voici Il y a plus de trois mois que le cirque Wilkeavaitreçu l'autorisation de la ville, moyennant versement d'une certaine somme, de donner quelques représentations et de placer ses tentes sur la Grand'Place. Vendredi matin donc, tout le maté riel et le personnel de ce grand cirque s'apprêtaient s'installer sur la Grand'Place quand dare, dare, ils reçurent l'ordre de déguerpir, malgré l'autorisation du ff. de bourgmestre. La Place Vandenpeereboom ne pouvant davantage leur être accor dée, force leur fut de retourner sur leurs pas et d'aller chercher sur l'Es planade un endroit plus propice. Le personnel des cirques ambu lants étant composé de gens très pratiques, en cinq secs les voitures furent déchargées, les madriers pla cés et la toile montée. Mais une autre déception atten dait ces braves gens le génie mili taire, qui guettait, vînt leur dresser procès-verbal en leur intimant l'or dre de lever le camp. Pour le coup, ç'en était trop. Le directeur ordonna immédiatement le démontage et prit des mesures pour se rendre sur le champ Menin. Vers midi, notre commissaire de police accourut sur les lieux, porteur d'une autorisation ministérielle, et après avoir consulté l'autorité mili taire, donna plein pouvoir la direc tion du cirque Wilke de s'installer sur l'Esplanade. M. Wilke consentit donc remon ter sa tente condition que la ville lui prêta 50 hommes, faute de quoi, il réclamerait 3,500 francs de dom mages-intérêts nos aigles. Et le motif de tout ce branle-bas, de toutes ces contrariétés, de tous ces désagréments, de tous ces préjudi ces, le voici La jeune garde catholique inau gure son drapeau Dimanche pro chain, elle a besoin de notre immense forum pour faire dérouler aux yeux des Yprois toutes les têtes de pipe, tous les petits vicaires, tous les sa cristains et tous les membres du Volkshuis qui y défileront en cor tège. Que peuvent faire M. Fraeys, le futur bourgmestre de la cité, tous les dommages causés par cette stu- pide décision au cirque Wilke qui a payé très cher la place qu'il était autorisé occuper notre forum M Fraeys s'en bat l'œil. Sa politi que sectaire avant tout Ceux qui travaillent pour le pain quotidien n'ont qu'à se brosser le ventre. En ville, la nouvelle gaffe commise par nos maîtres est vivement com mentée et n'est guère en l'honneur de ceux qui président aux destinées de notre cité. Il est plus que temps, que les élec teurs y mettent le holà Tii- Ti TS Ti TS "5J Si vous voulez éviter des pannes de moteur, n'employez pas du naphte lourd, mais demandez densité 700 N'encrasse pas le moteur et ne donne pas de ratées même dans les très fortes montées, garantie pure et d'un grand rendement. POUR LE GROS Quai7. YPIiES. Téléphone 118. Dépôt «l'huile* et £i-ai**<>* *pé«-iale* pour automobile* Malgré les contrariétés et les diffi cultés occasionnées par l'incurie de no> maîtres, la première représentation donnée par le cirque Wilke a pleine ment réussi et a attiré beaucoup de monde. L'espace nous manque pour signaler dans nos colonnes tous les numéros, les un plus intéressants qu des autres, de ce pi ogramme aussi varié que bril lant nous tenons cependant men tionner le.- clowns musicaux qui sont de véritables artistes doublés d'excel lents comiques l'écuyère de haute école les charmantes sœ1 rs Kayser les clowns Dassi les Ainhonso le dompteur Jack Bartzeni, assisté de sa sœur, qui présente un loi. le magnifi- ques fauves les dressage- en liberté de M. Wilke, junior. Enfin, la paro die du déménagement, qui était toute d'actualité, a fait rire aux larmes et a valu au clown qui l'a interprété un tonnerre de bravos. Le public qui assistait cette pre mière représentation a vivement ap plaudi. M. Wilke peut donc.être assuré que la série de ses représentations attireront par la suite les nombreux campagnards des communes limitro phes. Ce soir, grande représentation à8 1/4 h la Librairie 53, BUE DE DIXSIUUE, 53, Y P R E S. Le Parquet d'Ypres s'est rendu domines, lundi après-midi, pour in struire sur place la grave affaire que voici Le bruit courait ces derniers jours, que plusieurs personnes seraient tom bées malades, après avoir mangé de la viande de porc, débitée par un boucher de iomines. Une enquête fut ouverte qui établit qu'effectivement, de nombreuses per sonnes avaient été empoisonnées, dont quelques-unes se trouvaient dans un état inquiétant. Dimanche après-midi, un vieillard de 80 ans, M. Pierre Dil- lier, asuecombé dans d'horribles souf frances. Cette affaire a provoqué dans toute la région un émoi très compréhensible. Les magistrats du Parquet d'Ypres, accompagnés de MM. Pot part et La- grange, médecins légistes, sont reve nus iomines. Mardi après-midi, pour procéder l'autopsie de Dillier, la vic time de l'empoisonnement. Deux au tres malades ont été administrés lundi et leur état inspirait les plus vives inquiétudes. Le Parquet a saisi le res tant du pâté de tète de porc chez le boucher qui le débitait et cette viande sera soumise l'examen d'un expert. L'empoisonnementdeComines prend une importance de plus en plusgrande et l'émoi est énorme dans la région. Deux des victimes viennent encore de succomber. Ce sont les nommés Désiré Van Doorne, âgé de 45 ans, qui est mort dans la nuit de mardi mercredi et Henri Lefèvre, âgé de 55 ans, qui a succo nbé mercredi matin. On nous signa! i d'autre part, que trois ou qua tre p< rsonnes sont toute extrémité. Le Parquet d'Ypres est retourné sur les lieux, mercredi après-midi. Il y a jusqu'ici 150 personnes malades et des ménages entiers sont atteints. La fa mille du boucher, qui a vendu le pâté de viande est également malade. Des experts cherchent établir les causes d'empoisonnement qui n'ont pu encore être déterminées. Mercredi le nombre de- intoxiqués s'élevait 150. Il parait qu aujourd'hui ce chiffre est dépassé et qu'il atteint les 200. Dans la famille de M. Florent-Bec- quart, huit personnes soi 11 indisposées, les deux époux, les cinq enfants et la bonne. Un cinquième décès s'est produit dans la nuit de Mercredi Jeudi celui de M e Marie Yillebois-Verkindt, 65 ans, demeurant rue du Sentier. C'est le seul décès qui ait été déclaré la police et qui se soit produit dans la journée, quoi que le bruit ait couru que d'autres personnes soient mortes également. Le parquet d'Ypres est de nouveau descendu vers 1 heure; il était accom pagné de trois médecins légistes dont deux pour l'autopsie des trois person nes que nous avons signalées plus haut, et le troisième pour aller visiter et interroger, avec la police locale, les malades non encore reconnus jusqu'à présent. Cinquante personnes ont été visitées dans lecourantdel'après-midi. Le Parquet qui a regagné Ypres,dans la soirée, est retourné Vendredi Comines. mimie&iœmiimessrez&ea&ea&emes&tmesi, AU CASINO-KURSAAL. La saison de 1911. La saison de 1911 s'est clôturée hier soir, au Casino, par une soirée mémorable où a triomphé la délicieuse Dyna Beumer. La grâcieuse artiste y a ete ovationnée par toute la population que l'administration com munale avait conviée cette fête inoubliable, apothéose d'une période estivale qui figure ra, en lettres d'or, dans les annales de notre palais des fêtes. En effet, jamais le Casino n'enregistra des succès d'une telle splendeur et se suc cédant avec une telle rapidité. Deux fois par jour un orchestre de 70 musiciens a fait entendre des accords sym- phoniques d'une merveilleuse beauté. Des rois du Chant, tels gue Isalberti, No té. Bouillez, Dua Picha, Tokkie, se sont succédé sur 1 estrade de la luxueuse rotonde, entourés de toute la constellation d'étoiles de première grandeur Tettrazini, Finzi Magrini, Vittoria d'Ornelli, Adelina Pado- vaui. Edith de Lys, Dyna Beumer, Caroli- na White, Heléne Feltesse, Emile Bitter, Wanda Franchetti, Yvonne Dubel, Mary Lambert, Fanny Heldy, Ev Simony, Hé lène Claesens, Blanche Cuveher, Marguerite Rollet... Nous avons entendu des viituoses de l'orgue, du clavier, du violoncelle Jane Van Rysselberghe, Léandre Vila n Hélène Din- sart, Marcel Laoureux, Charles Delgouffre Edouard Jacobs, Emile De Vliejher. La campagne théâtrale, elle aussi, ne con nut jamais sa pareille. Le Cloître, L'Oiseau blessé, Polyphème, Andromaque, Mamzelle Nitouche, Si j'étais Roi, La Veuve Joyeuse, LeTorréador et le Châle;, Rêve de Valse, tels .urent les prin cipaux spectacles, interprètes par des trou pes de grande valeur et des artistes de répu tation universelle. La qualité des réjouissances n'a d'ailleurs jamais été altérée par le gra id souci de di versité qui a précisé leur c roix. Contenter tout le monde, telle a toujours été la prin cipale préoccupation de la direction. Si les Fantoches Guercy, les Colini's Clairons, les séances de prestidigitation, les bals d'en fants, furent la joie des petits, les conféren ces, les démonstrations scientifiques, les grands bals de gala fleuris furent le régal des grands. Ainsi q u 'on le voitle Casino-K ursaal a té, toute la saison, une ruche bourdonnante d'activité où l'intelligent directeur, M. Ca mille Ellebout, organisateur habile et appré ciateur d'art émérite, s'est dépensé sans compter il serait juste d'ajouter que l'ad ministration communale ne lui a pas mar chandé son concours en décrétant, aux in stallations somptuaires du Casino, des mo difications et des améliorations très appré ciées. Rappelons, en terminant, que le Casino- Kursaal restera ouvet jusqu'au 1er Octo bre.

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Le Progrès (1841-1914) | 1911 | | pagina 2