Leur manifestation.
par les élèves de l'Ecole Moyenne de l'Etat.
Grandes distinctions
Plus prudents
qu'à Ypres.
Hygiène, S"
COXCOURS
Toujours les mêmes
A - PARTIE LITTÉRAIRE.
2 accessit Baeyen Emile, élève de l'Ecole Moyenne de l'Etat
d'Ypres, (67 points sur 100).
B - PARTIE SCIENTIFIQUE.
7e accessit S Baeyen Emile, élève de l'Ecole Moyenne de l'Etat
d'Ypres, (78 points sur ioo.)
Prix INotebaert, Georges, (90 points sur 100).
Prix Folcque, Valère, (80 points sur 100).
Les édiles de Gourtrai
donnent une leçon aux
édiles Yprois.
Coûteux d'assécher les murs des
appartements humides, etc. Bâtis-
seurs, écrivez MM. J.-JL DeVOS,
carrelages, Tournai.
Le nouveau bulletin
de vote.
a été donnée M. l'avocat Glorie, qui a
commencé par prier l'assemblée de
vouloir excuser l'absence de M. Ernest
Nolf, forcément retenu ailleur s.
Puis, remerciant, son tour, l'as
semblée, tant en son nom qu'au nom
de ses collègues en candidature, M.
Glorie est entré dans certaines consi
dérations spéciales, que nous ne pou
vons que résumer aussi.
M. le Président, a-t-il proféré entre
autres, vous a dit, en passant, un mot
de l'esprit exclusif de parti qui règne
et domine l'Hôtel de ville, et marque,
de sa dangereuse et nocive empreinte,
toutes les résolutions qui s'y prennent.
Mais comment, Messieurs, en serait-
il, en pourrait-il être autrement
N'avez-vous pas, au lendemain des
élections de 1903 et lors de celles de
1904, entendu MM. Colaert, bourg
mestre, et feu E. Struye, échevin, se
targuant et se contredisant la fois,
dire leurs électeurs
Nous avons toujours administré
avec justice et, je puis l'ajouter,
avec bonté. A l'avenir, nous serons
encore justes c'est là notre devoir,
et nous n'y faillirons pas. Nous se-
rons bons, aussi mais surtout
envers ceux qui sont avec nous ceux
qui ne sont pas avec nous, sont contre
nous
Notre bonté, notre excès de bien-
veillance, de modération et d'impar-
tialité, ce ne sor.t pas nos adversai-
res qui peuvent nous les reprocher
ce sont plutôt nos amis.
Aussi, nous vous garantissons, qu a
l'avenir, tôut en restant justes, nous
ne mériterons plus ce reproche. Nous
serons bons avec les bons amis
avec les amis c'est être faible que
d'être trop bon Nous sommes le
droit et la force. Le droit, parce que
nous luttons pour la cause de la foi
et de la liberté la force, parce que
toutes les œuvres, toutes les institutions,
sont les nôtres. Nos œuvres ne doi-
vent profiter qu'à nos amis ceux
sur lesquels nous pouvons compter
Eh Messieurs n'est-ce pas décon-
certaut, renversant, un langage, une
mentalité et des desseins semblables
hautement proclamés Oh 1 la belle
bonté et la belle justice que celles qui
ne doivent profiter qu'à ceux qui sont
de la même maison et de la même
bande 1 Et quelle opinion doit-on
avoir de ses auditeurs pour les haran
guer de cette fayon Et, aussi, quels
sentiments doivent animer ceux qui
applaudissent des insanités pareilles
Mais la conséquence, la moralité
déduire de là, c'est que chez des admi
nistrateurs imbus de ces idées, domi
nés par des préoccupations sembla
bles, il ne peut y avoir de bonté et de
justice qui tiennent qu'il y a péril en
tout et pour tous qu'il suffira que des
amis d'aujourd'hui se démènent un
peu dans les rangs pour qu'on les ex
clue des faveurs (pie la consigne est
et doit être approuver tout et se taire.
N'est pas impartial qui veut, dit un
vieux proverbe et certes ne sauraient
être impartiaux, si ce n'est qu'en vai
nes paroles et fallacieuses promesses,
ceux qui parlent comme ont parlé les
mai très susnommés I
Et le grand mal, le gros danger, c'est
que non seulement des chefs pareils
sont craindre pour les intérêts per
sonnels et privés, ce qui n'est que le
petit côté mais même, et surtout, en
ce qui concerne les choses d'intérêt
public.... Pas de discussion, pas de
contradiction, pas d'opposition au su
jet de ces choses, sinon l'application
de la menace vous êtes contre nous
donc allez chercher aide et profit chez
les autres, loin de l'assiette au beurre
Eh bien a conclu l'honorable can
didat, nous devons réagir contre une
situation semblable, et nous aimons
espérer que, aux élections prochaines,
tous ceux qui, comme l'a dit notre ho
norable Président, disposeront d'un
vote libre, non vinculé par les moyens
habituels chez nos adversaires, c.-à-d.
les promesses, les menaces et, surtout,
l'argent, sauront et voudront réagir
avec nous, pour en arriver avoir,
enfin, une administration où la lumière
sera portée sur toutes les questions
qui s'y doivent agiter, et lesquelles ne
seront résolues qu'après libre et
complète discussion une administra
tion sous laquelle tout le monde,
grands et petits, adversaires politi
ques comme amis des chefs, aura voix,
au chapitre et place au soleil où, en
fin, les grands mots d'impartialité, de
bonté et de justice ne seront plus,
grâce au contrôle exercé, d'audacieu
ses piperies et de vains mensonges l
Cet énergique discours, bien pensé,
bien dit, et que nous aurions roulu
reproduire en entier, est couvert par
un tonnerre d'applaudissements au
milieu desquels M. le Président clôt la
séance.
Les cléricaux de céans ont le droit
d'être fiers de leur grandiose démon
stration de Dimanche dernier.
Ils peuvent se flatter d'avoir offert
au public yprois un spectacle des
plus intéressants et des plus respec
tables un défilé genre burlesque,
où les représentants du Seigneur
étaient une parade électorale du
plus bas étage.
Comment qualifier autrement ce
rassemblement de gens enrôlés bon
gré mal gré, sous la contrainte du
châtelain ou du curé de manifes
tants sautillant, dansant et chantant
comme une kermesse de village
de braillards injuriant et invectivant,
en plusieurs endroits, d'honorables
spectateurs
Tout cela conduit par des prêtres
la mine réjouie et suivi par quel
ques-uns de nos dirigeants.
Oui, ils ont le droit incontestable
d'être fiers seulement nous con
naissons beaucoup de cléricaux qui,
Dimanche dernier, auraient préféré
ne pas porter ce titre.... de'gloire.
Mais pourquoi nous plaindre en
core
Ne sommes-nous pas habitués ces
manifestations bruyantes, organisées
par le clergé, où l'invective et le
bâton jouent leur rôle
Il n'y a pas si longtemps que les
étudiants catholiques ont parcouru
si dignement les rues de notre ville.
Et Louvain récemment le spectacle
n'a-t-il pas édifié tout le pays
On les a vus l'œuvre, là-bas,
tous ces congréganistes alléchés par
un voyage et un dîner gratuits.
Opposons cela notre manifesta
tion du 15 Août Bruxelles, digne,
calme et correcte en tous points, ne
réunissant que des gens libres, con
fiants dans leur idéal, conscients de
leur bon droit.
Qui dit manifestation ou excursion
cléricale Ypres, dit bonne drache
Cela ne pouvait raisonnablement
faire défaut, car le programme des
fêtes portait in fine
Que la pluie soit avec nous
A part la pluie, quelques petits
incidents ont marqué la fête.
Ici, comme Louvain d'ailleurs,
défense formelle avait été faite aux
manifestantsd'entrer dans un cabaret
où le drapeau n'était pas arboré.
C'est l'Evangile mis en pratique
moderne par ceux qui jettent la reli
gion dans les mêlées politiques.
Qui n'est pas des nôtres, est
contre nous Voilà bien la nouvelle
maxime
Malgré la défense, il parait que les
chefs ont dû s'époumonner faire
observer le mot d'ordre.
Le soir, rue de la Station, au grand
ébahissement des promeneurs, quan
tité de manifestants criaient tue-
tête bas la calotte
Question de varier un peu Bêtise
ou indifférence
Mystère.
Le Journal d'Ypres pourrait-il nous
dire pourquoi si peu de drapeaux
étaient arborés Dimanche l'occasion
de la fête cléricale Il y avait des
rues, sur le parcours du cortège, où
l'on ne voyait pas l'ombre d'un dra
peau. Dans telle autre rue, où habi
tent des cléricaux notoires, voire des
conseillers communaux, il n'y en
avait pas davantage.
Que d'ensemble et d'enthousiasme
OBTENUES
de- 1"fclnseigiiemen t moyen cl 11 deg ré iiifériewr,
pour gardons, «*11 1911.
Catégorie A. Elèves qui ont terminé la Ie classe ou Je année d'études, sans
avoir doublé aucune des deux classes antérieures
411 concuirents.
Catégorie C. Elèves qui ont doublé la Ie classe ou Je année d'études.
112 concurrents.
Mention Folcque, Valère, (64 points sur 100).
Mention Notebaert, Georges, (54 points sur 100).
Mention Vanhoet, Ferdinand, (54 points sur 100).
Catégorie A. Elèves qui ont terminé la Ie classe ou Je année détudessans
avoir doublé aucune des deux classes antérieures
411 concurrents.
Catégorie C. Elèves qui ont doublé la Ie classe ou Je année d'études.
112 concurrents.
Mention Vanhoet, Ferdinand, (69 points sur 100).
Remarque spéciale En tenue des livres Baeyen, Emile, obtient 29 points
sur 30 Notebaert, Georgeségalement 29 points; Folcque, Valère et. Vanhoet
Ferdinand, 28 points.
Comme on le voit, sur les quatre élèves qui se sont présentés au concours,
tous ont obtenu des distinctions.
Nous leur adressons nos plus chaleureuses félicitations.
Ces magnifiques succès sor.t tout l'honneur des lauréats et de leurs
honorables directeur et professeurs et démontrent une fois de plus que les
pères de famille peuvent confier sans crainte leurs enfants ces pionniers de
l'enseignement officiel.
Partout, Ostende, Bruges, et au
tres villes, les administrations commu
nales ont fêté les 25 années de résidence
de leurs garnisons respectives. A Ypres,
nous avons notre bataillon d'infanterie
qui aurait pu compter sur les mêmes
égards, puisque voilà plus de 25 ans,
qu'il tient garnison en notre ville.
Notre édilité n'a pas raté l'occasion
de commettre une nouvelle bévue, eu
all'eclant pour nos officiers et militaires
un dédain vraiment déplacé.
Il n'y a pas longtemps, le Journal
d'Ypres nous a servi avec des airs de
triomphe l'histoire du gaz d'Ypres.
Voudrait-il aujourd'hui se documen
ter sur l'histoire du gaz de Courtrai.
En 1860, la ville de Courtrai a
passé avec la Société Desclée et Cie,
un contrat pour l'éclairage par le
gaz des rues, quais, ponts, places
publiques et faubourgs, pour un
terme de quarante ans.
En 1900, quand ce contrat est venu
expiration on a mûrement examiné
la situation et on a décidé de renou
veler la convention, mais seulement
poiir un terme de dix ans. On voulait
ainsi se réserver la possibilité d'amé
liorer éventuellement les services et
de profiter des progrès scientifiques
réalisés dans le domaine de l'éclai-
rage.
Et de fait, le Conseil communal de
Courtrai qui a aujourd'hui les mains
libres, a décidé de conclure une nou-
vc:1e conven on pour 'l'établissement
d'une dis ri ntion d'électricité, tant
pour l'éclairage que pour la force
motrice et le chauffage.
Comme on voit, Courtrai a fait ce
que nous reprochons nos maîtres de
n'avoir pas fait. Tandis qu'ici on
cédait pour trente ans le mono
pole de l'exploitation une société,
là-bas on prenait des précautions et
on assurait sa liberté.
Or, le plus grand reproche que
nous ayons adressé au Collège catho-
lique, c'est d'avoir conclu un contrat j
de trente ans, car cette faute seule
rendait toutes les autres irréprocha
bles. On en a aujourd'hui la preuve.
Il sera fait usage, pour la première
fois, l'occasion des élections com
munales prochaines, du nouveau mo-
dèle de bulletin de vote sanctionné par 1
la loi du 12 Août dernier, et dont une
circulaire ministérielle récente a pré- j
cisé la mise en pratique.
Ce bulletin se différenciera de ceux
précédemment employés en ce qu'il 1
portera l'un des angles inférieurs un i
numéro d'ordre imprimé sur un coin
perforé de papier facilement séparable. j
Le Bulletin étant plié, ce numéro d'or-
dre apparaîtra au verso, en même
temps que le timbre officiel d'estampil-1
le portant la date de l'élection.
Avant d'introduire son bulletin dans
l'urne, l'électeur devra détacher l'an
gle numéroté et déposer celui-ci sur le j
bureau. Cette opération doit se faire en
présence du président, des assesseurs
et des témoins, sans que ceux-ci puis- j
sent s'en charger toutefois, l'électeur
devant conserver la certitude absolue
que personne n'a pu prendre connais- j
sance, ni volontairement, ni involon-
tairement, de la manière dont il a j
voté.
Bien que l'opération ne présente rien J