AVIS
Hyg
iene, v.hi& et
Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement.
Conseil communal
Albert Ier
et le parti catholique.
Dimanche, 5 \ovembre 1911.
71
annee.
V 45.
LUHIOS MIT U PORIE
Vires acquirit eiisce.
PRIX DE L'A BON .V VIN T
pour la ville Par an 4: Iran n
p' la province Par an 4 fr. 50
pr l'étranger Par an 0 fr 0O
AUX NOUVEAUX ABONNÉS.
Les personnes qui pren
dront un abonnement au
PROGRÈS pour 1912, le
recevront gratuitement
partir de ce jour, jusqu'au
1 Janvier prochain.
D'YPRES.
La séance publique est ouverte
5 h. 7 m.
Sont présents MM. Colaert, Bourg
mestre-président Fraeys et Vanden-
bogaerde, Ëchevins; Fiers, Vandergho-
te, D'Huvettere, Bouquet, Sobry, Le-
îuahieu, Biebuyek et Begerem, con
seillers N. Boudry, fî. de secrétaire.
Absent M. Iweins.
Le procès-verbal de la dernière
séance est approuvé.
En comité secret, MM. Laheyne, juge
de paix et Poupart, médecin, ont été
choisis respectivement comme pre
mier et second candidats pour succé
der M. Boedt, décédé, en qualité de
membre du Bureau administratif de
l'Ecole Moyenne de l'Etat.
A l'école primaire adoptée pour gar
çons, le sous-instituteur, M. Synaeve,
pensionné, est remplacé par M. Rey-
naert.
.1/. Sobry demande quand la distri
bution de l'eau sera réglée.
Déposé sur le bureau.
Egalement déposé sur le bureau.
Il s'agit d'une parcelle de terrain de
24 m., que la ville vend pour 50 fr.
Approuvé.
Vfier a osé exprimer
ville, pour la construction d'une caser
ne de gendarmerie, sur l'Esplanade.
On touchera très, très peu aux rem
parts, et non pas comme on m'a fait
dire, qu'on n'y touchera pas même de
la largeur de ma langue.
Approuvé, moins deux abstentions,
MM. D'Huvettere et Biebuyek.
5. Propriétés communales restaura
tion de la Maison de Bois
Le devis estimatif, pour la consoli
dation de ce vestige du passé, unique
du genre, s'élève (3,000 fr., ce qui,
avec les 3,000 fr. pour l'acquisition,
fait un ensemble de 9,000 fr.
Les planches usées seront rempla
cées par du vieux chêne.
Approuvé l'unanimité.
Le Conseil autorise le dépôt de
20,000 fr. de titres de rente belge, 2"
série, 3 7«, pour augmenter le comp
te découvert de cette administration
charitable.
Ce budget s'élève pour les écoles
gardiennes payantes, en recettes et en
dépenses, la somme de 5,995 francs.
Pour les écoles gratuites 8,000 fr.
Approuvé.
Ce budget s'élève en recettes et en
dépenses la somme de 5,270 fr.
Approuvé.
En recettes, fr. 2,257-21
En dépenses, 424-57
Soit un excédent de fr. 1,832-64
Approuvé.
Une petite modification a été appor
tée au tracé.
La séance publique est levée 5 h.
A") m.
D'un remarquable article de M. Gé
rard Harry, paru dans la Grande Revue
du 25 Octobre
Le parti de l'Eglise fait grief main
tenant, au Roi, de s'être attaché, dès
son avènement, comme secrétaire par
ticulier, un jeune sociologue, M. In-
genbleck, qui s'était fait remarquer
par la hardiesse de son idéal dans le
domaine de l'économie politique d'a
voir donné ses enfants, en plus d'un
directeur spirituel, un précepteur libé
ral que lui avait recommandé le dépar
tement de l'Instruction publique de la
ville de Bruxelles de faire parfois des
visites l'Institut Solvay, ruche d'abeil
les scientifieo-industrieHes, dont les
travaux de biologie ou les études sur
les applications de l'électricité intéres
sent vivement sa curiosité fort en
éveil ou encore de comprendre parmi
les intellectuels, avec lesquels il se
plait causer, un professeur de l'Uni
versité libre de Bruxelles, M. Waxwei-
ler, connu pour la largeur de ses idées
et la franchise avec laquelle il les
énonce.
Ces faits sont exacts. Ce qui ne
l'est point, c'est la portée que leur
assignent les plus obtus des dévots, de
puis que le chef de l'Etat s'est mis en
travers du projet sectaire d'un gouver
nement moribond pour imposer aux
générations de demain une culture pa
rement confessionnelle. La vérité com
plète, telle qu'elle s'impose quicon
que a étudié d'un peu près la carrière
d'Albert Ier et approfondi sa psycholo
gie, d'abord comme prince héritier,
puis comme Roi, nous fait voir un
jeune souverain appliqué non pas
faire prévaloir ses préférences politi
ques personnelles, mais au contraire
tout savoir, tout comprendre pour
mettre son action en harmonie avec
les besoins moraux et matériels de
tous ses sujets sans distinction. Son
éducation première ne le prédestinait
peut-être pas une rigoureuse impar
tialité. Ce fut au Palais du Comte et de
la Comtesse de Flandre, ses parents,
une éducation conservatrice, très reli
gieuse, capable d'imprimer un pli inef
façable une âme étroite, un esprit
qui n'eût pas senti le besoin d'une pré
paration bilatérale sa mission arbi
trale de souverain. Mais on a remarqué
que, dès le mariage du Prince Albert
avec la fille du bon prince Charles-
Théodore, en Bavière et son installa
tion subséquente dans un Palais lui,
il s'est attaché compléter, sinon
rectifier, cette éducation initiale, en
d'autres mots équilibrer ses juge
ments sur les hommes et les choses,
en ouvrant l'oreille une autre cloche
que celle de l'Eglise, en écoutant le
son d'une autre opinion que celle du
parti catholique. Et quel travail témoi
gnerait plus éloquemment de la bonne
toi, et de la droiture d'un prince appe
lé gouverner des hommes de toutes
les opinions et de toutes les catégo
ries
fŒ&WS®SSRîSBiCTSi5!S-iîfflS?S2SISB5W5ŒS
Les suiles
de leur victoire.
Du correspondant bruxellois du Ca
rillon d'Ostende
Il est plus que probable que pour les
élections parlementaires les libéraux
feront également le cartel avec les
socialistes, Bruxelles.
Quant au gouvernement, on assure
qu'il proposera aux Chambres d'unifier
les lois électorales sur les bases sui
vantes
Vingt cinq années d'âge, trois voix
au maximum, représentation propor-
tionnelleà la province et la commune
comme pour la Chambre et le Sénat,
et peut-être aussi la R. P. pour le par
tage des mandats d'échevins. Suppres
sion des conseillers patrons et ouvriers
la commune.
Tandis que les organes ministériels
s'obstinent nier l'évidence du désas
tre clérical, leurs coreligionnaires qui
tombèrent victimes du cartel commen
cent réclamer contre l'injustice de la
législation électorale communale. Le
Pays Wallon, se faisant l'écho de ces
lamentations, écrit
Pour notre part, nous le disons bien
haut et bien franchement, non sans
avoir réfléchi la gravité de cette dé
claration Si aux prochaines élections
communales ou provinciales la R. P.
Intégrale n'est pas introduite dans fa
loi électorale, nous conseillerons
nos amis de s'abstenir de lutter contrie
le cartel.
Nous ne voulons plus être les dupés
et les victimes dans nos provinces
wallonnes et dans nos grands centres
industriels du régime actuel, régime
qui n'a pas même pour les catholi
ques flamands qui le défendent mor
dicus les avantages qu'ils en attendent,
puisque, dans beaucoup de leurs vil
les, la R. P. s'y applique malgré eux
Malines, Courtrai, Alost, Bru
ges, etc.
Il faut que nos amis des petites Com
munes des Flandres se préparent
nous donner la R. P., réforme néces
saire.
«s«swsra*w«ttfflMà»MK
j A rt moyen infail-
coûteux d'assécher les murs des
appartements humides, etc. Bâtis
seurs, écrivez MM. J.-J.
carrelages, Tournai.
L'unification demandée
par les cléricaux.
Le correspondant du Journal de Rou-
baix qui appartient la presse catho
lique de Bruxelles, démontre en ces
termes la nécessité de réviser nos lois
électorales
Quant la révision de cette loi,
elle ne fait de doute pour personne. Du
côté catholique, l'unification est récla
mée presqu'aussi vivement que du
côté des anticléricaux. L'électorat com
munal a été organisé en 1895, sous l'in
fluence d'une réaction antidémocrati
que. On trouvait que la constitution de
1893 était allée trop loin dans la voie
du suffrage égalitaire. On voulut, pour
ménager les finances communales,
environner l'électorat communal de
garanties très sévères, alors que, jus
qu'à cette époque, l'électorat commu
nal avait toujours été plus large que
l'électorat législatif. De là des condi
tions de résidence plus sévères de là
aussi l'établissement d'une quatrième
voix. En réalité, on sacrifiait une fois
de plus la théorie. La quatrième voix
a surtout profité aux libéraux qui
ironie des choses sont alliés aujour
d'hui au socialisme.
La représentation proportionnelle
communale mérite aussi, d'après la
généralité des avis, d'être révisée. Èlle
ne reçoit application, en effet, que dans
lé cas où aucune liste n'atteint la Ma
jorité absolue. Elle n'a donc d'autre
résultat que de prévenir les balottag'ês.
Il faut se rappeler qu'en 1895 la repré
sentation proportionnelle n'avait pas
encore conquis l'opinion. Dans les com
munes rurales surtout, on y était hos
tile. La R. P., disait-on, va introduire
les querelles politiques jusque dans les
Conseils communaux des plus petits
villages. Le moindrebrouillon parvien
drai se faire élire. Empêchez cet excès
en déclarant que la R. P. ne sera appli
quée que si aucune liste n'arrive la
majorité absolue.
Ainsi fut fait Mais cela n'empêcha
point les oppositions, brouillonnes et
autres, de se faire élire, et même sou
vent de conquérir la majorité du Con
seil communal. Tandis que dans les
grandes villes, la coalition de deux
groupes contre le troisième aboutit
priver celui-ci de toute représentation.
le Màiittttnche.
Oa s'a!) une au bureau Ju juurnal. rue oe Oixvuue, 5 5, fi*RE>. - Les annonces, les faits
divers et les réclames sont reçus pur l'a r ind.sse a ut 1 V ires u s lent Flandres au bureau
du Propres. Pour la ublicaé eu liairs >l;s daat Fia i Iras, s'ilressjr exclusivement au
Comptoir da Publicité JaO^DI^S V4J 44, Boulevard Anspach, Bruxelles,
téléohone oâBO.
ANNONCES
Annonces 15 centimes la ligne.
Réclames 25
Annonces judiciaires 1 t'r. la ligne.
Séance pudique «In
Samedi 28 Octobre iOil.
M. ''olacrt. Dans quelques semai
nes la distribution régulière sera re
prise.
M. le Président donne lecture d'une
dépêche ministérielle, en réponse
une lettre de réclamations du Collège.
Il en résulte que les salles de la gare
seront éclairées au gaz que le chauf
fage et le confort des trains du ressort
d'Ypres seront améliorés que d'au
tres mesures favorables seront bientôt
prises.
MColaert. On ne répond pas
notre demande de mettre un wagon de
2f* classe pour fumeurs, chaque
train.
M. Begerem. Le ministre n'est pas
fumeur, n'est-ce pas
M. Colaert. Je crois que non.
M. Vanderghote.Il est fumiste (1)
1. Administration communale dépôt
du compte communal de 1910.
2. Administration communale dépôt
du rapport de l'année 1910.
3. Propriétés communales vente
d'une parcelle de terrain.
4. Propriétés communales échange
de terrains avec l'Etat, convention.
M. le Président. Il s'agit d'un
échange de terrain faire, en suite de
la convention conclue entre l'Etat et la
(t) Quelle dure vérité M. le conseille'-ou-
I \T t t-» -,
(N. de la R.)
I/. le Président. La Maison de
Bois est dans un état des plus pré
caire.
6. Bureau de Bienfaisance achat et
dépôt de titres de rente belge.
7. Ecoles gardiennes budget 1912.
8. Ecole ménagère budget 1912.
9. Musée compte 1910.
M. Bouquet demande où on en est
avec le tram Ypres-Bailleul.
M. Colaert. Les études continuent.
M. Bouquet. Il faut insister.
M. Colaert.Je crois que la ligne
est comprise dans celles dont la con
struction a été décidée.
M. D'Huvettere demande qu'on unifie
l'heure que les trois cadrans de l'hor
loge renseignent différemment.
M. Fraeys. Il y a un défaut l'en
grenage.