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Élections législatives
MEETINGS.
Situation inquiétante
Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement.
ÉLECTEURS
l'LOEGSTEKIiT.
annule tout bulletin
Dimanche. 2 .liai i 9 I -2
7année.
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pour la ville Par an -4 fran s
p" la province Par an -t iV. 5()
p' l'étranger Par an l'r ôf)
Annonces 1"> centimes la ligne.
Réclames 25
Annonces jn liciaires l l'r. ta ligne.
du 2 Juin 1912.
Electeurs d'Y près
de V a rron dis s em en t.
ainsi
VANDEVENNE
Suppléant
VIGTOOR
NOLF
§:r.uM
Suppléant
GLORIE
Le vole esl secret. Per
sonne ne sait savoir pour
qui vous vote/.
Electeurs libéraux tous
présents, aux réunions que tiendra
l'Association libérale le Diman
che 12 Mai prochain, u
heures du matin, I'Etoilk Belge,
chez M. Deseure.
A 3 heures après-midi, la Bras
serie Comixoise, chez M. Samyn.au
Bizet.
A 5 heures du soir, l'Estaminet
du Liox de Flandre, chez M. A.
Yandenberghe, au Cimetière d'Ar-
mentières.
LE PANACHAGE
On ne peut voler que
pour une seule lisle.
La situation
financière.
La majorité cléricale a eu pendant
des années la bonne fortune extraor
dinaire de gouverner au milieu d'une
prospérité économique sans pareille,
due des circonstances favorables et
surtoutà l'initiative etl'énergiede nos
industriels et de notre classe ouvrière,
l'esprit d'entreprise de nos banques
et de nos négociants.
Or, quels sont les résultats auxquels
nous sommes conduits aujourd'hui,
malgré ces facteurs favorables, après
27 ans de règne d'un seul parti
La dette a été doublée au point d'at
teindre 4 milliards.
Le budget est en déficit de plus de
millions d'après les chiffres inèmes du
gouvernement, et ce déficit dépasse 20
millions si l'on tient compte des pos
tes de passif dissimulés.
Par suite des émissions excessives
des dernières années, la rente a baissé
et est tombée dans des proportions énor
mes.
La situation monétaire est mauvaise
l'escompte est défavorable.
Jamais nos finances n'ont été en plus
mauvais état.
Une politique financière aussi dé
plorable donne lieu aux plus graves
soucis mais ce qui frappera surtout
tous les esprits non prévenus et parti
culièrement les hommes d'affaires pru
dents et raisonnables, ce sont les pro
cédés incorrects, les jeux d'écritures et
les moyens illégaux par lesquels, la
veille d'une consultation électorale, le
gouvernement essaye de dissimuler la
situation et de tromper les électeurs.
Dans un pays de probité et de travail
comme le nôtre, de pareilles méthodes
financières doivent être sévèrement
condamnées.
Déplorables en soi, elles révèlent une
fois de pins quelles faiblesses, quels
expédients en est réduit un parti qu'un
trop long règne, sansalternanceet sans
contrepoids, a complètement épuisé en
hommes et en principes.
Quels sont les remèdes
La progression de nos ressources
est telle qu'un retour au principe d'éco
nomie, d'ordre et de modération dans
les entreprises et les travaux publics,
d'adaptation des dépenses aux res
sources, ramèneraient en quelques an
nées l'équilibre dans nos budgets et la
sincérité dans nos finances. Mais il est
impossible d'attendre cet effort si
non d'une majorité nouvelle et d'hom
mes nouveaux. Le parti qui nous gou
verne est usé il continuera les erre
ments passés, ses intérêts électoraux
l'y poussent fatalement s'il devait être
maintenu au pouvoir, il ne cesserait
d'augmenter la dette, de vivre d'em
prunts et'd'expédients et nous condui
rait en peu de temps au budget d'un
milliard.
Ce pauvre
Parti Libéral
Depuis quelque temps, c'est un mot
d'ordre dans la presse catholique on
y plaint le parti libéral qui, croire
les feuilles dévotes, serait le prisonnier
du parti socialiste et aurait abandonné
tous ses principes.
C'est faux.
Que le parti libéral d'aujourd'hui ne
soit plus identiquement celui d'hier,
nous ne l'avons jamais caché et même
nous en sommes tiers. Les doctrines
qui se figent dans l'immobilisme sont
condamnées la stérilité et la mort.
Notre évolution s'explique du reste
par la pression même des réalités. Le
parti libéral a su comprendre cette
grande vérité, qu'à des conditions de
vie nouvelle devait correspondre des
aspirations plus jeunes que celles du
passé.
Qu'on n'aille pas prétendre que ces
changements se sont opérés sur les
ordres du parti socialiste. Notre ré
ponse serait trop facile.
Voyez l'Angleterre dès ses débuts,
le Ministère Asquith, alors qu'il avait
encore sur tous les autres partis du
Parlement une immense majorité,
abandonna le manchestérianisme pur
et fit voter des lois sociales basées sur
t'intérvention de l'Etat;
Le parti libéral n'est pas exclusif. 11
veut étudier tous les problèmes em-
pyriquement et s'attache en toute indé
pendance les résoudre au plus tôt
dans l'intérêt de la collectivité.
Si nos adversaires désirent sa voir quel
le sera noire ligne de conduite quand
nous serons au pouvoir, qu'ils se rap
pellent les belles paroles de M. Descha-
nel, (lui disait, il y a quelques années,
au Parlement français Entre l'indi
vidualisme économique et la théorie
collective, il y a place pour une autre
doctrine, qui, sans bouleverser les ba
ses de l'ordre social actuel, veqten at
ténuer les inégalités et les injustices,
établit un lien entre les faibles et les
forts et fait intervenir l'Etat.pour la
protection des faibles.
Méditez cette déclaration, MM. les
cléricaux, et cessez de plaindre le par
ti libéral. Il ne sait que faire de votre
commisération.
fHï?
On sait que le gouvernement clérical
ne se maintient au pouvoir que grâce
un régime électoral truqué qui fausse
l'expression de la volonté populaire.
Aux dernières élections législatives
de 1910, les partis d'opposition ont
obtenu dans l'ensemble du corps élec
toral 15912 voix de plus que les cléri
caux et malgré cela les cléricaux ont
conservé une majorité de 0 voix la
Chambre.
Cette situation est révolutionnaire
elle appelle une modification immédiate
de notre régime électoral or, seuls
les anticléricaux entendent la réaliser,
en instaurant un régime honnête basé
sur te S. U. uni la R. P. intégrale.
Voici ce sujet comment s'exprimait
M. Hymans, Bruxelles
Je m'adresse aux conservateurs et
je voudrais leur dire Que pensez-
vous qu'il pourrait arriver si nous
n'étions pas vainqueurs, si de nou-
veau, la logique irrésistible des chif-
fres affirmait que dans le corps élec-
toral, les anticléricaux sont en majo-
rité, et si nous continuions être en
minorité la Chambre et au Sénat,
sous le régime qui s'appelle propor
tionnel On nous a dit: C'est un
effet du hasard Mais sr-oe hasard se
reproduit, s'il était attesté que les
idées anticléricales ont la majorité
dans le corps électoral, si nous étions
autorisés parler au nom de la vo-
lonté nationale, si nous trouvions sur
notre chemin des ministres, des dé-
putés qui prétendraient nous barrer
la route Que faire Je le demande
aux conservateurs. Je conçois très
bien que si le peuple belge est en
majorité clérical, nous devons nous
résigner continuer notre propa-
gande. Mais s'il est avéré que la Bel-
gique veut un gouvernement anticlé-
rical, si le truc de notre régime pré-
tendu proportionnel maintient, mal-
gré tout droit, le gouvernement
clérical, quel sera notre devoir Je
me le demande.
Une dissolution, c'est le moyen
dont on se servait jadis sous le systè-
me majoritaire, parce que les élec-
teurs pouvaient changer d'avis. Sous
un régime proportionnel, la dissolu-
tion ne donnera rien. Cette situation
esl révolutionnaire.
Les libéraux veulent assurer
aux ouvriers invalides et vieux
v
une pension suffisante pour les
mettre l'abri de la misère.
En 1884
En igi2
Le pauvre paye en plus
11 francs.
Ils ont voté contre
les réformes.
Les cléricaux se vantent aujourd'hui
d'avoir décrété l'abolition du tirage au
sort et la suppression du remplacement
militaire.
ELECTEURS de l'arrondissement
d'Ypres, n'oubliez pas que dans la
séance historique du 18Novembre 1909
les députés catholiques COLAERT et
VAN MERRIS ont voté CONTIŒ la
suppression du remplacement militaire,
et pour le maintien de l'inique régime du
Pauvre seul la Caserne.
Arrière les défenseurs de tous ces
privilèges
Electeurs, votez pour les candidats
libéraux
L UNION FAIT LA FORCE
ffiraisHtiiti le iàitmtnt'/tc.
Vires acqiiirit ecndo.
On s'.ib iniie au bureau du journal, hue de Oixmuuk, 53, Ypres. Les annonces, les faits
divers et les réclames soni reçus pour l'arrondisseiaen d'Ypres ei les deux Flandres au bureau
du Propres. Pour la publicité en dehors des deux Flandres, s'adresser exclusivement au
Comptoir de Publicité JlUQOSS THlBESittl), 44, Boulevard Anspach, Bruxelles,
téléphone 5430.
ANNONCES:
e t
CANDIDATS POUR LF SÉNAT
D
CANDIDATS POUR LA CHAMBRE
y.\ V- y-
X'ous demandons Isa Repré
sentation K*i*<>poi*t ioiinelie
intéj^mle pour foutes les
élections lé^islntives, pro-
viiicinlcs et communales.
Lorsque le parti clérical est arrivé au
pouvoir, les impôts se chiffraient ainsi
Impôts des riches, dits impôts directs
(sur propriétés, maisons, mobilier, etc.),
au total 49 millions
Par tête d'habitant S francs 50
Impôts des pauvres, dits
impôts indirects (sur bière,
alcool, sucre, margarine,
tabac, viande, etc.), au
total 196 initiions
Par tète d'habitant
francs
A présent, en 1912, ils se chiffrent
ainsi
Impôtsdesriches, au total 73 millions
Par tète d'habitant 10 frunes
Impôts des pauvres, au
total militons
Par tête d'habitant 34 francs
Le riche page E.\ PLUS I fr. 50
Joli régime