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Les Epaves du Poil.
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SUNUCHT
DEBEUKELAER
ATLAS
Compagnie Allemand
Paul Lesaffre
De chute en chute
26
o 0 0 0 o o©Q@
État-Civil d'Ypres.
d'assiiMiKfsiirlavie
A vous donc, électeurs, d'ouvrir
l'œil, pratiquez la politique du juste
milieu et ne vous laissez pas induire
en erreur par les extrêmes.
Si jamais élection n'a eu plus d'im
portance dans l'arrondissement, jamais
non plus elle n'a été plus entourée de
tout ce qu'il y a de plus louche. Eu
effet, dans son meeting du 28 Mai
Comines, M. Begerem, l'enfant terrible
du clan clérical, criait de toutes ses j
forces qu'iL préférait les socialistes aux j
libéraux. Oli le malin sait parfaite
ment qu'en votant pour les socialistes,
les électeurs votent pour lui
Vous déjouerez cette manœuvre
déloyale et vous ne vous laisserez pas
prendre dans ses fdets. Le devoir de
tout électeur, quelqu'il soit est de ne
pas se laisser duper et de voter comme
un seul homme pour la liste n
Les candidatscléricaux font miroiter
vos yeux les lois votées en faveur des
ouvriers, inutile d'insister, vous con
naissez ces lois de façade, derrière le
inurse trouve le néant et la chinoiserie.
Et quel autre que le gouvernement
clérical, qui nous opprime, est respon
sable de la vie chère et de la misère
noire qui nous entoure
Lisez, pesez et jugez les impôts de
consommation que les bons belges
payent tous les ans ce néfaste gou
vernement clérical.
En 188$ les impôts de consomma
tion étaient de I 3;S.44î>.î>i)0 fr.
En 1012 les mêmes impôts sont
montés 2 KO H7.').00» IV.
En 1884 la dette belge était de un
milliard et «lemi.
En IPII elle est de quatre mil
liards.
Et tout col argent qui pèse si lour
dement sur les petites bourses, où va-
t-il Allez la Cour des Comptes et
vous constaterez les subsides et les
prébendes distribuées foison leurs
amis el leurs associations politiques,
pour servir avec l'argent de tout le
monde leur politique néfaste.
A vous, électeurs, de bloquer les
freins vous, propriétaires, com
merçants, ouvriers, d'arrêter ces gas
pillages, ne le faites pas quand il sera
trop tard, arrêtez de suite cette dé
bâcle et qui i[ue vous voyez, riches ou
pauvres, votre devoir est tracé, comme
un seul homme vous voterez tous
côté du n"
Tout un parti qu'il ne fait que com
battre devait donc se mettre sa dé
votion, pour lui permettre de satisfaire
ses caprices 1
Il avait cependant tin moyen très
simple de débarquer M. TliieBault
avec l'appui d'Alexandre le Victorieux
il pouvait provoquer un poil Pour
quoi ne pas avoir constitué son parti
arbitre de sa querelle A-t-il peut-être
conscience de sa grrr...ande popula
rité Et quand on n'ose même pas
affronter le verdict de ses amis, com
ment pourrait-on se porter comme
candidat une élection, où pour ral
lier des voix, il faut avant tout faire
valoir un programme, et non pas une
querelle personnelle I
Aussi, malgré que vous avez dû le
faire, la rage au cœur, vous avez bien
fait, M. léchevin, de courir. Votre
parti vous en saura gré, car vos amis,
depuis que le poil a montré combien
ils s'entendent, savent, pour la pre
mière fois mais pour cause, faire une
propagande électorale sans faire de
personnalités
m n
l.e canari de VIFraeijs.
Au meeting qu'il est allé donner
Comines, M. Fraeijs de Veubeke, le
candidat sénateur en lieu et place de
M. Bruneel, y est allé d'un grand dis
cours, au cours duquel il a vanté tout
ce (pie lui etses amis ont fait pour l'ou
vrier." Devant l'incrédulité de son audi
toire, M. Fraeijs a tenu donner des
preuves. En voulez-vous une, s'est-il
écrié Un jour un ouvrier s'est pré
senté chez moi pour demander une
place de chauffeur. Il l'a obtenu, et
pour m'en exprimer sa reconnaissance
il m'a donné un canari. Et après cela
que l'on vienne encore soutenir que
les cléricaux ne font rien pour l'ou
vrier
Le restedu discours était l'avenant.
C'est se demander si les cléricaux
prennent leurs auditeurs pour des
imbéciles
©OC O O 5 OO O O'Cô'Q
Il y avait grand émoi Samedi der
nier près du Tribunal de céans. Un
monsieur, visiblement préoccupé, y
montait la garde. Tandis qu'il déam
bulait d'un pas saccadé, ses yeux rou
laient en tous sens, ses oreilles se
dressaient au moindre bruit, sans au
cun doute, c'était un chasseur
l'affût.
Le moment était proche, midi allait
sonner, et notre échevin, qui, depuis
des semaines, l'avait annoncé ad urbi
el orbi, envoyant des cartes, faisant
des démarches, allait enlin pouvoir
prendre une éclatante revanche.
Ah Monsieur Thiebault de Boesin-
gho s'était permis un jour de le chas
ser de sa chasse A son tour, mainte
nant, de le chasser du conseil provin
cial.
C'est là en effet toute la politique de
notre échevin Vandenboogaerde ou
bliant les principes de générosité et de
pardon de la charité chrétienne, voilà
que pour un lièvre, il met en émoi
tous ses amis politiques
Mais sa naïveté va plus loin. Pour
satisfaire cette vengeance personnelle,
escomptant des sympathies qu'il pour
rait avoir conservées chez les électeurs
libéraux, du temps où il était moins
clérical, n'avait-il pas espéré l'appui
des libéraux
A \Yervic(|.
On a beaucoup remarqué Wervicq
la présence de deux candidats socia
listes au meeting clérical.
Pourquoi donc n'y ont-ils pas fait la
contradietio#
En 189 i
En 1902
Leur majorité la Chambre
En 1904 2 0»
En 190612»
En 1908 H
En 1910 G
En 1912 o
Le 2 Juin prochain elle
sera réduite ZÉRO.
fc© f êS KX èAV 'éBk.
Chapeau bas
devant l'œuvre sociale
des libéraux
M. le député socialiste Vandervelde
s'adressant aux cléricaux
M. Vandervelde, dans un discours
la Chambre, a voulu faire justice des
calomnies cléricales et de celles qui
sont souvent sorties des rangs de son
propre parti
Ne venez pas prétendre que Ton a
fait quelque chose avant 1886, car je
me trouve ici en présence d'un gou
vernement et d'une majorité catho
lique, et j'ai le droit de dire que ce qui
a été fait, dans notre pays, en matière
sociale, avant 1886, a été l'œuvre du
parti libéral et ce malgré des résistan
ces obstinées de la part de la minorité
catholique.
Vous n'invoquerez pas votre ac
tif, je suppose, la loi de 1851 sur les
sociétés de secours mutuels, la loi de
1859 sur les conseils de prud'hommes
ou bien encore la loi du 16 Mars 1865
sur la caisse générale d'épargne et de
retraite,el que Ton doit Frère-Orban
on lui reprocha même, quand il orga
nisa la caisse de retraite, de porter at
teinte au\ sentiments de famille en
dégageant les entants de leurs devoirs
l'égard des parents.
Vous n'invoquerez pas non plus
les lois qui ont rendu la vie moins
chère, puisque vous avez combattu la
suppression des octrois.
Je reconnais volontiers que jus
qu'ici les réformes et les propositions
en faveur de la classe ouvrière sont
sorties bien davantage des rangs du
parti libéral que du parti catholique.
Quand les libéraux étaient au pou
voir, ils ont plus fait pour la classe 011-
vi ièreque les catholiques.
Après cela, criez et calomniez,
Flambeau Les hommages des chefs
autorisés du parti socialiste nous suffi
sent et nous permettent de passer
outre.
A ux travailleurs
de la frontière.
Pour la pelIle bourgeoisie
Petits Bourgeois,
Votez pour les Libéraux
La pension d'UN fr.
par jour
pour les vieux travailleurs.
Laissons les enfants
leupsjeux ic'est leur
santé et leur bonheur;
et ne nous soucions
pas de ce que deviennent
leurs habits,car nulle tache
ne résiste au SUNLIGHT savon.
Brasserie L'YPROISE
Ltulwigshafen s lihin.
7, me de la Bouche, 7
YPRES.
Impôts sur le sucre vingt millions.
Impôts sur l'alcool cinquante-huit
millions.
Droit de licence six millions.
Impôts sur la margarineleurre du
panure quatre cent cinquante mille fr.
Impôts sur le tabac deux millions
six cent mille francs.
Impôts sur la viande un million et
demi.
Droits d'accise sur les bières vingt
millions et demi.
VOIX
Les libéraux ne veulent ni de la
guerre des classesni de la guerre des
religions.
Séance de la Chambre, 12 Mars 1807,
p. 807.
Anseele. Discours de S1 Nicolas,
1004.
A lire Le Flambeau l'organe des so
cialistes de notre arrondissement, quand la
Chambre française a failli imposer la main
d'œuvre belge en France, les libéraux n'au
raient rien fait pour parer au danger
Que dites-vous de ces procédés, électeurs
de la frontière, qui vous souvenez que, lors
du vote de la Chambre française qui émut si
vivement les populations voisines de la
frontière, M. Nolf, député libéral d'Ypres et
de l'arrondissement, s'est immédiatement
occupé de cette grave question, en venant
d'abord Ploegsteert vous promettre son
concours et en se concertant, dès le surlen
demain, avec ses collègues libéraux des
arrondissements frontières, MM. Van-
devenne, Buyl, Asou, Ouverleaux, Masson,
Buisset. Warocqué, Capelle, Lorand et Oze-
ray, au sujet des mesures prendre. S'ima-
gine-t-on que vous avez oublié qu'une délé
gation composée de MM. Nolf, Vandevenne,
Ôzeray et Asou a fait une démarche auprès
du ministre des affaires étrangères, et que
M. Lorand interpella la Chambre belge
qu'il entama avec d'autres députés libéraux
des négociations Paris
Si Le Flambeau l'a oublié, vous vous
souviendrez que ces démarches près du gou
vernement français furent couronnées de
succès et, s'il faut un document signé pour
l'attester, voici la lettre que M. Nolf reçut
cetteépoquede son collègue libéral M.Franck
Mon cher Collègue,
Déférant aux vœux de plusieurs de nos
collègues libérauxf ai fait Paris des
démarches auprès de personnalités influen
tes de notre parti afin qu'Us joignent leurs
efforts aux nôtres et qu'ils fassent en Sorte
qu'il ne soit pas donné suite la taxe
f rappant les ouvriers belges, déjà votée par
la Chambre française, je leur ai mis sous
les yeux toute l'iniquité de cette mesure.
Comme vous prenez cette question fort
cœur, j'ai la satisfaction de vous aviser
qu'il m'a été donné des assurances que la
dite taxe ne sera pas imposée. Tout ce qui
concerne ce point est disjoint du budget en
discussion le danger semble donc écarté.
J'en félicite votre brave population ou
vrière et reste
Votre dévoué (signé) FRANCK.
Après cela, jugez de la valeur des attaques
du Flambeau et autres pamphlets so
cialistes
Après la campagne actuelle, oit nous
voyons les socialistes mettre tout en œu
vre pour faire échouer le candidat
libéral, la cause du cartel est jugée dans
notre arrondissement.
L'amélioration du sort de la petite bour
geoisie a été le thème favori des candidats
cléricaux toutes les élections.
Qu'a fait le gouvernement
11 a institué un bureau des classes moyen
nes. 11 a créé une commission permanente.
Il a publié des volumes de documents. Et
c'est tout
11 a fait de la bureaucratie et de la pape
rasserie. Il a créé quelques places, dont il a
pourvu des serviteurs fidèles, et c'est tout
Où sont les réformes destinées relever la
condition de la petite bourgeoisie
On a jeté de la poudre aux yeux. On n'a
rien fait.
Pardon On a augmenté les patentes et
on promet d'augmenter le prix de l'abonne
ment au téléphone
La Chambre se trouve saisie de deux pro
jets. Par qui ont-ils éi déposés L'un par
M. May, député libéra' de Nivelles l'autre
par M. Warocqué, député libérade Thuin.
Le Flambeau ignore tout cela
Déclarations du 24 au 31 Mai 1912
Naissances
Vandenboogaerde, Geneviève, rue de
Lille. Devvulf, Georges, chaussée de
Dickebusch. Christiaen, Ivonne, rue de
Lille. Defever, Jeanne, chaussée de
Dickebusch. Delaplace, Marie, rue au
Beurre. Desramault, Suzanne, rue des
Boudeurs.
Mariages
Verbeke, Achille, ajusteur Thourout et
Devos, Marie, couturière Ypres. Ker-
rinckx, Désiré, menuisier, veuf Dewachter.
Albertine, et Ossieur, Marie, repasseuse,
Ypres. De Maeseneire, Urbain, nickc-
leur et Michiels, Julie, dentellièfe Ypres.
Ghyselen, Eugène, serveur Comines et
Alleman, Romanie, cuisinière Ypres.
Vanoverschelde, Aloïs, ouvrier tailleur et
Ossieur, Julie, dentellière Ypres. Le-
gay, Jules, parqueteur Tourcoing, et
Wolters, Marie, servante Ypres.
Vandromme, Arsène, cultivateur Woes-
ten, et Desmedt, Clémentine, repasseuse
Ypres. Verbrugge, Firmin, candidat fac
teur Nieuport, et Desmedt, Anne, repas
seuse Ypres. Laconte, René, plafon-
neur, et Hebben, Marie, sans profession,
Ypres. - Hongenae, Jean, délégué d'agent
de change, Etterbeek, veuf Cocle, Philo-
mène et Baghin, Emma, sans profession,
Ypres.
Décès
Declercq, Delima, 20 ans, sans profes
sion, célibataire, rue Wenninck. Feneau,
Victor, oj ans, conducteur principal de 1e
classe des ponts et chaussées, époux de
Hennion, Alix, Grand'Place. Verkamer,
Angèle, 8a ans, sans profession, veuve
Vanstaen. Charles, chaussée de Poperin-
ghe. Schoonaert, Lucie, 92 ans, sans
profession, veuve de Dekerle, Alexandre,
rue Se Godeliève.
ili' la ltoii«*li<% 'iS.
Bière spéciale et bière bock en bouteilles,
Remise domicile
par 12 et 24 bouteilles.
CONDITIONS AVANTAGEUSES.
Inspection pour la Flandre
Cl vs voulez con. avenir et la clé qtrt vs guidera
Infailliblement la réussite env. qq.
récTlture J. C., graphologue, 12, r»« X
PoUln, Uége (Belgique) voua I