A lu suite de la motion présentée par M. Nolf, il a été convenu qu'aucu ne décision définitive ne serait prise, avant l'arrivée Ypres de MM. de Broqueville, chef du cabinet, Michel, ministre de la guerre, MM. Hymans et Vandervelde, qui, ensemble avec les députés d'Ypres, procéderaient un nouvel examen de la question. C'est ce que M. Nolf, lors du vote, a entendu souligner dans les motifs d'abstention, que nous reproduisons ci-après MM. Hymans, Vandervelde et d'au tres membres se sont abstenus pour les mêmes motifs. Sénat de Belgique. -■i vous venez de l'entendre, encore con viendrait-il que la Chambre sache, avant de prendre une décision, ce que sera la caserne de gendarmerie que l'on veut ériger sur l'emplacement de nos remparts. Sera-t-elle d'une conception architecturale digne d'une ville d'art comme la nôtre Nous n 'en sa vons rien, nous n'avons pas de plan au dos sier. M. Colaert. Si, si. AI. .Vol/. Vous faites erreur. J'ai exa mine complètement le dossier, qui est dé posé au greffe de la Chambre, mais le plan n'y est pas. La Chambre a donc statuer sur un dos sier incomplet et c'est dans ces conditions qu'on lui demande de décréter la démolition d'une partie de nos remparts. Al. VanderveldeOn les démolira quelque jour, comme on va démolir le manè ge de l'Abbaye de la Cambre. Al. Nolf. D'autre part, Messieurs, si la gendarmerie doit être érigée l'endroit indiqué la convention, je voudrais que celle-ci nous donnât des garanties pour l'avenir. Beaucoup de nos concitoyens craignent et c'est le cas de M. Butaye, dont j'ai cité l'opinion que la démolition partielle ne soit suivie de la démolition totale dans un avenir plus ou moins éloigné et que, en vue de créer une nouvelle source de revenus pour la ville, on ne fasse là ce qui a été fait de l'autre côté, où l'enceinte a disparu, où le fossé a été comblé et où le terrain nivelé a été vendu comme terrain bâtir. C'est là ce que nous devons éviter or, la conven tion ne nous donne aucune garantie cet égard elle prend des garanties contre l'Etat, c'est-à-dire qu'elle se borne stipu ler que l'Etat s'engage ne pas récla mer ou exiger dans la suite pour motif de dégagement des abords de la nouvelle ca serne, la démolition de la partie restante des remparts Mais la convention ne stipule aucune ga rantie contre la ville. Celle-ci restera maî tresse de démolir la partie restante des remparts. Je veux bien admettre que ce ne soit pas l'intention de l'honorable M. Co laert, mais qui nous dit que ce ne sera pas un-pur l'avis de son conseil communal. En tout cas, il ne peut répondre de l'avenir, et c'est pour cette raison que je veux trouver des garanties dans la convention même. C'est pourquoi aussi je me suis permis d'appeler toute l'attention de la Chambre sur cette question. (Très bien gauche). Al. le Président. La parole est M. Colaert. M. Colaert. Messieurs, la question que vient de soulever l'honorable M Nolf n'a pas l'importance qu'il veut y attacher. 11 ne s'agit pas du tout de démolir les rem parts d'Ypres. Si l'on songeait les démo lir, je sais quelqu'un qui protesterait contre cette démolition, et l'honorable M. Nolf le connaît aussi bien que moi. Vous savez, mon cher collègue, que je ne permettrais pas la démolition de nos magnifiques rem parts, ni d'une partie quelconque des sou venirs que le temps nous a légués. Voici ce dont il s'agit un jour l'Etat avait songé établir une caserne de gen darmerie l'Esplanade que vous connaissez parfaitement bien et qui est aussi connue par l'honorable M. Camille Huysmans. Je me suis opposé cette construction autant que j'ai pu. parce que la vue de l'Esplanade et celle de nos magnifiques remparts auraient été interceptés par la construction de cette caserne. Je m'y suis donc opposé vigoureusement. Et alors, l'Etat nous a dit nous avons un terrain, appartenant au génie militaire, près de vos remparts, en face de la gare du chemin de fer, et nous vous proposons d'établir là la gendarmerie. Nous nous sommes entendus, l'Etat et la ville, pour établir là la gendarmerie. Seule ment il a été parfaitement convenu qu'on toucherait le moins possible aux remparts, pour ne pas dire qu'on n'y toucherait pas du tout. Pour réaliser le projet, il fallait un échange de terrains, et de là le projet de loi. M. Vandervelde.Je demande la pa role. M. Colaert. Ne vous dépêchez pas tant demander la parole, mon cher collègue. Il est vraiment étonnant, Messieurs, d'en tendre critiquer notre convention par un membre de l'opposition qui ne connaît pas la question, puisqu'il semble ne pas con naître la convention qui a été conclue entre la ville et l'Etat. M. Nolf. Je l'ai mon dossier, j'en ai pris copie au greffe de la Chambre. M. Colaert. Cette convention sauve garde le présent et également l'avenir, l'encontre de ce qu'ont fait vos amis en 4886, lorsqu'ils ont démoli la plus belle partie de nos remparts. Exclamations droite). Al. C. Huysmans. Ils avaient tort. Al. Nolf. Je ne les approuve pas Al. Colaert. Il ne manquerait plus que vous les approuviez. M. Nolf. Mais voulez-vous démolir le reste. Al. Vandervelde. La faute des uns n'excuse pas la faute des autres. M. Colaert. Il n'entre pas dans nos in tentions nous d'imiter le funeste exemple donné par vos amis Approbation droite). Ce matin ntèiue, ignorant qui Ai. Nolf allait soulever la question, j'ai proposé l'hono rable M. le ministre de la guerre de nous entendre pour que, dans l'execution, il ne soit porté la moindre atteinte au bastion. 11 s'agit du bastion dont on vous a distribue la photographie. Ce bastion restera deuout. MC. Huysmans. Et l'étang - M. Colaert. Il faut évidemment don ner un peu d'air la gendarmerie, mais ce bâtiment ne nuira pas du tout l'aspect de la place de la Gare et ne fera aucun tort au bastion lui-même. Messieurs, je suis convaincu que si la Chambre avait le temps d'examiner la ques tion, elle dirait que la convention conclue entre l'Etat et la ville d'Ypres doit néces sairement être votée et qu'elle ne s'arrête rait pas aux considérations présentées par l'honorable M. Nolf, qui n'a, je pense, d'autre intention que de retarder la con struction de la caserne de gendarmerie que l'Etat a projeté, et qui aura un caractère monumental. Al. Nolf. Parfaitement. Je demande qu'on examine la question. C'est mon seul but. Al. Colaert. Nous avons examiné mû rement la question. Vous avez été de ceux qui ont fini par critiquer la convention. Mais pourquoi n'avez-vous pas, depuis deux ans, réclamé contre la construction de la gendarmerie Vous n'en avez eu cure jus qu'ici. (i) M. Nolf. Je viens de prendre commu nication de la convention que j'ai trouvée au dossier de la Chambre. M. Colaert. Vous savez bien que la question a été longuement discutée au con seil communal d'Ypres. M. Nolf. Je n'en fais pas partie. M. Colaert. Je le veux bien, mais vous n'avez pas été sans savoir que la question était l'ordre du jour, qu'elle a été longue ment discutée et que finalement la proposi tion a été votée la presque unanimité. 11 ne peut s'agir de démolition, et l'hono rable M. Nolf sait très bien que quand il s'agit de conserver un de nos monuments, quels qu'ils soient, je suis le premier les défendre contre la démolition, la reconstruc tion et même les restaurations outrance. La ville d'Ypres tout entière y com pris M. Nolf, je me permets de le lui dire, et je pense qu'il m'approuvera sera de mon avis quand nous nous entendrons défi nitivement avec l'Etat pour qu'on n'enlève la place de la Gare et au bastion existant aucun de leurs mérites artistiques et arché ologiques. Je crois pouvoir borner là mes explica tions je suis convaincu que la Chambre i votera la convention qui a, d'ailleurs, été longuement examinée par les autorités com pétentes et les pouvoirs publics. Approba tion droite). M. le Président. Ceci n'est évidem ment qu'un échange d'observations, car la convention dont il s'agit a été votée ce matin. La parole est M. Vandervelde. M. Vandervelde. Messieurs, les obser vations présentée par M. Nolf nous pren nent au dépourvu. Je ne connais pas la convention que l'on projette, mais je con nais et j'aime le site que cette convention menace et ce que vierrt de dire M. Colaert suffit me mettre en méfiance. 11 nous dé clare, en effet, que, continuant l'œuvre dé plorable accomplie jadis par l'administra tion libérale d'Ypres, l'administration ac tuelle de cette ville se propose de laisser toucher plus ou moins (il veut bien ajouter plutôt moins que plus) au >ite des anciens rem parts. Al. Colaert. Pas du tout, vous ne con naissez pas la question M. Vandervelde. Mais cette question est aussi simple que possible. Nous avons sous les yeux la photographie du site que, je le répété, je connais très bien, et je ne pense pas qu'on puissecontesterqu'ils'agit d'établir sur cet emplacement la caserne de gendarmerie. M. Colaert. Derrière l'emplacement. M. Vandervelde. Mais enfin, Monsieur Colaert. ne contestez pas l'évidence J'ai sous le - yeux le texte même de la conven tion et il constate qu'on va démolir une partie de l'ancien rempart puisqu'il porte les murs, plans et courtines de l'ancien bastion seront démolis sur une longueur to tale de 16 mètres Eh bien, il n'est pas dans nos habitudes, nous, antimilitaristes, de nous opposer la suppression de remparts ou de forteres ses, mais dans ce cas, cependant, je m'y op pose, et j'ai toutes les raisons du monde de ne pas voter une convention qui m'inspire, au point de vue esthétique, les méfiances les plus légitimes. Et ces méfiances sont d'autant plus en situation qu'à ce point de vue, n'en déplaise l'honorable ministre de la guerre, je crois qu'il n'y a pas en Belgique d'administration plus malfaisante que l'administration de la guerre. i M. Nolf a signalé pour la première fois la question la Chambre, en séance du 28 Avril 1910. Nous avons publié cette épo que son discours et la réponse qui lui fut faite par M. le ministre Hellebaut. Le repro che de M. Colaert ne tient donc pas. (N. d. I. R.) C'est elle qui a défiguré, Bruxelles, le site de l'ancienne Abbaye de la Cambre; c'est elle qui, Bruges, a construit une hor rible gendarmerie dans l'une des plus jolies lues de Bruges* la rue au Foin et c'est elle encore dont il est question ici. Eh bien, s'il plaît la Chambre de suivre l'honorable M. Colaert et l'honorable mi nistre de la guerre, c'est affaire elle mais, pour ma part, je n'entends pas voter pareille convention et je n'entends pas prendre une part de responsabilité quelcon que dans la suppression ou dans l'enlaidis sement d'un des rares coins de la vieille ville d'Ypres qui, jusqu'à présent, ont été conservés. Et que l'honorable M. Colaert veuille m'en croire, je n'ai dans cette affaire aucune préoccupation politique. Je ne comprends même pas que l'on puisse opposer une ad ministration communale une autre. Cette question n'appartient pas la jsolitique, elle ne pieut pas être résolue seulement par l'administration communale d'Ypres les beautés de notre pays sont un patrimoine qui appartient au pays tout entier et nous avons pour les défendre le même droit que l'honorable M. Colaert. Donc, pour ma part, je ne voterai pas la convention. Al. le Président. Cette discussion est donc close. Le Vete. M. Nolf. Je n'ai pas voté contre, par ce que ce projet contient une série de con ventions que j'approuve. Je n'ai pas voté pour, pareeque j'entends faire toutes mes réserves au sujet de la con vention visée sous le n° XVII, intervenue entre l'Etat et la ville d'Ypres. 11 a d'ailleurs été entendu que MM. les ministres de la guerre et des chemins de fer se rendraient sur place avec MM. Hy mans et Vandervelde afin d'examiner avec les députés d'Ypres si l'exécution éventuel le de la convention laisserait intact le site des anciens remparts, que tout le monde dé sire voir conserver. Séance nu 8 Mai 1912. Projet de Loi relatif des aliénat ions d'i m me ubl es d oman iaux (Voiries n's207, 233, 237, 2H, session de de 1911-1912, de la Chambre des Repré sentants 101, même session, du Sénat.) AMENDEMENT. Nous proposons de disjoindre du projet la convention prévue sous n° XVII. E. Delannoy, Goblet d'Ai.viella, H. Laeontaine, VAN DE Venne. Séance nu II Mai 1912. M. Van de Venue Le projet de loi relatif des aliénations d'immeubles doma niaux contient, sous le n° 17, l'approbation de l'acte du 28 Mars 1912, portant échange d'immeubles entre l'Etat et la ville d Ypres, en vue de la construction d'une nouvelle ca serne de gendarmerie et de l'aménagement de ses abords. Cette convention condamne la démoli tion une partie des vieux remparts de l'an tique cité, et l'abatage un superbe bou quet de vieux arbres qui les couronnent. Tous ceux qui ont visité Ypres, ne fut-ce qu'une seule fois, se souviennent de l'im pression provoquée par ce coin pittoresque. Au touriste, sortant de la gare, il donne la première sensation, bien en harmonie avec toutes celles qui l'attendent, en face des monuments qui sont nomb eux, sans comp ter les Halles, l'église Saint-Martin. Remplacer ce coin des remparts par une caserue, fut-cedegendarmerie, c'est enlever d'un cadre de caractère la jaeinture d'un pri mitif et la remplacer par une vulgaire chro molithographie. Contrairement àceque»dit le rapport de l'honorable M. Le t lef, M. le député Nolf, mon ami, a protesté énergi- quement dans l'autre Chambre. La con vention en question a été le motif de son abstention lors du vote de la loi. Je prie M. le chef du cabinet de confirmer la résolution de MM. les ministres de la guerre et des chemins de fer qui consiste se rendre sur place, en compagnie de MM. Hymans et Vandervelde, afin d'examiuer, avec les députés d'Ypres, si l'exécution éven tuelle de la convention laisserait intact le site des anciens remparts. C'est en vue d'écarter un acte de vanda lisme qu'a été déposé par MM Delannoy, le comte Goblet d'Alvieilla, Lafontaine et moi même, l'amendement suivant Nous proposons de disjoindre du projet la conven tion prévue sous le n° XVII Al. J. Vandenpeereboom. Je tiens beaucoup, messieurs, la conservation des jardins qui ont été établis, il y quelques an nées. sur les anciennes fortifications qui en touraient la ville. Je suis convaincu que l'ad - ministration communale d'Ypres s'est pré occupée de cette question et qu'elle se met tra facilement d'accord avec le gouverne ment. Il est, en effet, désirable de mainte nir, autant que possible, ces vestiges des anciennes fortifications. Je suis, sous ce rapport, d'accord avec mon honorable col lègue M. Van de Venne, et je ne doute pas que les honorables ministres s'entendront avec la ville d'Ypres pour arriver ce résul tat. J'espère aussi qu'on élèvera une con struction dont le style sera en harmonie avec les anciens bâtiments de la ville d'Ypres. M. Van de Venne. Tout en laissant sub sister les remparts Al JVandenpeereboom. Si c'est pos sible, il faut maintenir les anciens rein- parts. M. Levie, ministre des finances. Je ne - manquerai pas de transmettre ces observa tions mon honorable collègue du départe ment de la guerre, mais je rappellerai qu la Chambre, on a paru se montrer satisfait des déclarations qui ont été faites par le gou vernement. M. Delannoy. Messieurs, nous avons déposé un amendement que nous serions disposés retirer, pourvu que le gouverne ment veuille faire ici la déclaration qu'il a faite laChambre, savoirqu'il ne prendra pas de décision avant de s'être rendu sur les lieux. M. L evie, ministre des finances. Jerépè- te volontiers la déclaration quia été faite la Chambre. Al. le président. Dans ces conditions, M. Delannoy retire-t-il son amendement? M. Delannoy. Oui, sous le bénéfice de l'assurance que le gouvernement se rendra sur les lieux avant de prendre une décision définitive. M. le présidentLa discusioh génu.de est donc close et nous abordons donc l'exa men des articles. Convention. Entre l'Etat Belge, représenté par Mon sieur Levie, Ministre des Finances, et par le Baron de Broqueville, Ministre de la Guerre, par intérim, d'une part Et la ville d'Ypres, représentée par le Col lège des Bourgmestre et Echevins agissant en vertu des délibérations du Conseil com munal en date des 15 et 22 Janvier 1910 et 28 Octobre 1911, approuvés par la Députa- tion permanente du Conseil provincial, les 29 Avril 1910 et 23 Février 1912, d'autre part, 11 a été convenu ce qui suit, sous réserve d'approbation par la législature. Article lfr. 1/IÙnl cède la ville d'Ypres, aux conditions ci- après a. En vue de dégager les abords de la nouvelle caserne de gendarmerie, par l'é tablissement d'un boulevard-promenade le long des côtés Ouest et Sud de la plaine dite l'Esplanade 1" les parcelles de terrain, dépendant de la dite plaine, teintées en jaune au plan ci- annexé, dressé le 24 Janvier 1910 par Mes sieurs Bagage, adjoint principal du Génie et De France, géomètre du cadastre, Ypres, telles que ces parcelles sont délimitées res pectivement par un fort trait noir d, e, f, g, h, i, j, k, 1, m, n, 0, p, q, r, s, t, u, vety, z, a2, d'une contenance totale de douze ares quarante-cinq centiares et cinq décimètres carrés (12 a. 45 ca. 05) 2° l'immeuble dit Corps de garde de la porte de Bailleul d'une contenance de soixante-six centiares, servant actuellement d'habitation un sous- officier marié et représenté au plan précité. La plaine dite l'Esplanade et l'immeu ble dit Corps de garde de la porte de Bailleul ont été cédés par l'Etat la ville d'Ypres par Arrêté Royal du 20 Juillet 1858, suivant procès-verbal du 2 Septembre 1858, ils ont été repris par l'Etat, en exécution de l'article l"r, littera A, de la loi du 22 Juin 1873, la plaine suivant procès-verbal du 22 Novembre 1875, enregistré Ypres le même jour volume 39, folio 138, recto case 9, et l'immeuble suivant procès-verbal du 30 Mai 1879, enregistré Ypres le même jour, vo lume 42, folio 46, verso case 8 n. En vue de l'installation de services com munaux, l'immeuble dit la Manutention militaire situé derrière l'église Saint Jac ques, ainsi que les terrains qui en dépen dent, section H. nJ 587 a/3, contenant 19 ares 50 ca., actuellement inoccupé et ayant servi en dernier lieu d'habitation pour un militaire marié. Cet immeuble et les terrains qui en dé pendent ont été cédés par l'Etat la ville d'Ypres, par arrêté Royal du 20 Juillet 1858, suivant procès-verbal du 2 Septembre 1858, l'immeuble a été repris par l'Etat en exécu tion de l'article 1er littera A., de la loi du 22 Juin 1873, suivant procès-verbal du 30 Mars 1874, enregistré Ypres le 2 Avril suivant, et le terrain en vertu de la convention-loi en date du 31 Mai 1884, enregistrée Ypres le 28 Août 1884, volume 47, folio 33, recto case 7. I

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Le Progrès (1841-1914) | 1912 | | pagina 2