Rentrée des Classes. E 4! [Util] fit! DEBEUKELAER ANGILLIS BOUQUET ATLAS Compagnie Àllemande d'assuranCsurlaYie -FOURRURES- J. Liégeois-Monteyne Livres Classiques Paul Lesaffre -VETEMENTS FOURRURE- E. Lambin-Mathée m u Caisse des Propriétaires BANQUIER m m mmim - Chapellerie de Luxe et Ordinaire - Institut supérieur DBRASSERIE État-Civil cTYpres. 2bis 4, Rue au Beurre, YPRES. l ien ne se crée, rien ne se perd On verse dans des lingotières l'alliage obtenu par la fonte des pièces de 5 trancs. Et bientôt après on retire des lingots brûlants recouverts d'une cu rieuse patine brune. Les lingots d'ar gent et de cuivre vont au laminage comme de vulgaires rails la Provi dence ou chez Cockeiili. Les lames légères ainsi obtenues sont pesées de la façon que voici on prélève sur la laine une pièce que l'on contrôle. Une tolérance de8grammesigrau-dessus et 4 au-dessous) est permise. Si le poids de la pièce prélevée dépasse de plus de i gr. le poids légal, on passe le lingot laminé la raboteuse, et les déchets, comme bien on le pense, sont précieu sement recueillis. Si, au contraire, il y a un déficit de plus de 4 grammes, il n'y a rien d'autre faire que de ren voyer la fonderie les lingots laminés et les pièces déjà frappées et de re commencer toute la fabrication. Ce contrôle par la pesée se reproduit cinq ou six. fois durant le monnayage. Il existe notamment une salle où une quinzaine d'ouvriers pèsent les piè ces l'une après l'autre avec une balan ce de précision. Les lames étant dé coupées l'emporte-pièce, aux dimen sions voulues, on envoie les petits ronds précieux au décapage. On les verse dans un grand tambour cylindri que qui baigne dans un acide. Et deux ouvriers tournent tranquillement ce tambour comme de braves ménagères eu train de brûler un Santos de pre mière qualité. Les pièces brunes sor tent du bain toutes blanches, d'une blancheur éclatante, alors commen cent les opérations de la frappe. On exécute en premier lieu le léger re bord que l'on constate sur toutes les pièces. Puis celles-ci passent aux pres ses que l'on a pu voir fonctionner l'Exposition de Bruxelles. D'un coup sont gravées les deux faces et l'inscrip tion (Dieu protège la Belgique) ou le dessin qui tait le tour de la pièce. Les pièces frappées sont ensuite comptées pour la troisième fois. Un jeune ouvrier, dont nous avons admi ré la dextérité, se sert de planchettes dans lesquelles il y a cent cavités aux dimensions des pièces qu'il compte. Quelques coups seci et les trous se remplissent. D'un coup de batte l'ou vrier chasse le trop-plein vers un ba quet qui se trouve devant lui. Dans une période comme celle-ci on fabrique environ 150,000 pièces par jour. On prélève sur la fabrication quoti dienne un certain nombre de pièces qui sont envoyées aux laboratoires d'analysé du premier étage. Au moyen des perforatrices les chimistes prélè vent sur chaque pièce un petit échan tillon dont-ils analysent la teneur en cuivre et en argent. Ils ont plus faire avec le contrôle des pièces faus ses. Ils en ont vu quelques-unes déjà, et de types bien divers Avis aux faux uionnayeurs les pièces fausses qui nous ont paru les plus réussies sont celles qui sont non point frappées, mais moulées. Elle ont une patine, un semblant d'usure qui trompe plus faci lement... Les monnaies fabriquées pour l'é tranger sont expédiées par chemin de fer, comme de simples pruneaux, dans d'élégantes caissettes. Signalons en terminant que la Mon naie de Bruxelles, dotée d'un excel lent service de gravure, a frappé quel ques belles médailles et qu'elle fabri que elle-même parfois de la fausse monnaie. Expliquons-nous Les colonies de bienfaisance d'Hoogstraeten font usage de monnaies conventionnelles. Aux pièces en cuivre jaune (alliage cuivre 70, zinc 30) on attribue suivant les diamètres la valeur fictive de 1, 2, 5, blet '20 centimes et celles en cuivre rouge la valeur de 50 centimes et de 1 franc. En 1911 il a été frappé 23.000 jetons. Les fabrications précédentes, faites depuis 1880 ont porté sur 237.000 pièces. De 1848 1880 les jetons étaient fa briqués en étain et frappés au dépôt même d'Hoogstraeten. Antérieurement, de 1832 1848, il fui frappé la Monnaie de Bruxelles des jetons d'un autre type pour diver- -s prisons et un dépôt de mendicité. Si ce n'est pas de la fausse monnaie, c'est au moins de la monnaie fictive. récriture J. C., gripholofue, 12, rue Matfcka CahiersFardesetc. :iu prix des éditeurs In Librairie 5.0, RUE DE DIXMUDE, 53 v i» i s s. La question llaininganlc. M. Goffin, député suppléant de Bru xelles, dit propos delà liberté du père de famille dans la question du choix de la langue Dans l'accomplissement de la haute vocation qui lui fut départie, le législa teur constituant, faisant justice de l'ar bitraire deGuillaume d'Orange, redres sa le grief des Wallons et décréta la liberté de l'usage des langues. Quelle solution meilleure, plus sincèrement libérale et répondant mieux l'état bi lingue du pays pourrait-on concevoir Mais il y a l'application en ce qui concerne les pouvoirs publics, sur tout dans le domaine de l'enseigne ment. Dans ce domaine, des lois ont été votées qui suscitent de véhémen tes protestations. Il a été décidé que, parmi les provinces flamandès, la lan gue véhiculaire de l'instruction publi que serait le flamand et l'on a suppri mé le système mixte qui était en vi gueur. En vertu de ce système, les nombreux pères de famille qui, en Flandre, voulaient (que leurs entants re çussent l'instruction en français obte naient satisfaction en la plus large me sure possible. Nous nous joignons ceux qui exigent la-revision des lois de 1883 et de 1910, dont il s'agit, dans celles de leurs dispositions enfreignant l'article 23 du pacte fondamental. Les citoyens, nés ou résidant dans la région flamande, qui ■préfèrent la culture fran çaise usent d'un droit absolu et, en mé connaissant ce droit, on foule aux pieds une liberté constitutionnelle. Il faut ajouter que le système mixte doit, le cas échéant, et étant données les mê mes conditions renversées, recevoir son application dans la région wal lonne. Tous les parents qui envoient leurs enfants l'école de la rue St Jean pré fèrent la culture française. i iv i Ecole officielle de la Brasserie, belge sous le patronage de l'Etat, Réouverture des cours le Samedi 19 Octobre. Demander le règlement au directeur, 2, rue du Lac, Gand. (Société Anonyme) 78* exercice socii.l 19 1-2-191 5. OBLIGATIONS La Caisse des Propriétaires émet des obligations de 500 fr. remboursables la quinzième année de leur émission et rapportant un intérêt de 4 p. c. la Société se réserve toutefois la faculté de le- rembourser dès la 10e année. capitfil-ot>ligr»,tions représente an 30 •Tni 11 lOlâ fr. 119 746 300. AdEAT A YPHES ici cuMOii Yi»m:*. h Ijidwigshafen s Itliia 71 ne de Im Bouche, 7 YPRES. LA MAISON Ff.OB.MOM) BABT1EB, rue au Beurre 19, YPRES, a l'honneur d'informer sa clientèle que par suite de cessation de commerce de certains articles, elle liquidera A partir de ce jour, toutes ses marchandises au prix de facture. Beaucoup d'objets seront soldés toute offre acceptable. Occasion»» faire. Naissances Pinte, Mariette, rue de Lille. Ne- vejans, Godeliève, Plaine d'Amour. Vercouter, Césarine, rue des Tuiles. Legrand, Félicien, rue des Chiens. Koetynck, Justine, rue de l'Aumô nier. Mariages Meyfroodt, Camille, cocher et Charles, Lêonie, servante Ypres. -v Segers, Gaston, cultivateur S1 Jean et Proot, Palma, sans profession Ypres. Braem, Georges, employé au Greffe du Tribunal de lre Instance, et Isebaert, Marie, sans profession, Ypres. Symoens, Camille, sergent- major au3me régimentde ligne Osten- de, et Legrand, Félicie, sans profes sion Ypres. Décès Spotbeen, Julie, 61 ans, sans profes sion. épouse Gelein, Charles, chaus sée de Bruges. Titeca, Denise, 83 ans, sans profession, célibataire, rue d'Elverdinghe. Dutilleul, Philomô- ne, 71 ans, sans profession, épouse Cnockaert, Pierre, rue du Château d'Eau. AVille, Constantin, 91 ans, sans profession, célibataire, rue de Lille. Le Dentiste M. Meier a l'honneur d'in former sa nombreuse clientèle qu'il ne pourra plus se rendre PROVISOIRE MENT Ypres pour y être consulté et qu'il n'y sera remplacé par personne. Les clients qui auraient cependant le désir de consulter M. Meier sont priés de se ren dre sa maison Courtrai, coin de la rue de Mouscron n0 2, maison porte cochère, près de la prison. Service pharmaceutique. Pour répoudre au vœu exprimé par leur clientèle, les pharmacies LIIIOT- TI5 el MAY resteront ouvertes tous- les dimanches et jours fériés. OOOOOOO 20 o 20 O O O O x ce o o: r- o ^1 (M O '.O o o o o 00 0 utosiîpwoot- oao-©9i«ooM c<? 00000 00000 o o Ci o a o Ji-S S Î1CO O -r* 4; m OÏ# v 1 S 3 3 <D O <U LJ MAISON ni CONFIANCE FONDER EN 1842. A i Conservation et entretien des Fourrures pendant l'été: La Maison n'a aucune succursale eu ville. Cl vs votileî con. t. avenfr et la été qui vs guidera infailliblement la réussite env. qq. li£M Pslaia, Liège (Belgique) nu km éaanreilii. AUTORISÉE PAR ARRÊTÉ ROYAL. DU 8 JUIN 1835 Conseil d'administration MM. Edm.'Xerincx, avocat, vice-président de la Chambre des représentants. Président Alb. Glibert, propriétaire Bruxelles P. Misonne, avocat Bruxelles le vicomte C. Desmaisières, sénateur le comte Et. Visart de Bocarmé, Bruges. Commissaires MM. le comte Fl. de Liedekerke. Pailhe H. Berger, Bruxelles H. de Ouebedo, Xamur le comte de Ribaucourt, Bruxelles. La société a pour objet de prêter, sur garanties hypothécaires, des sommes rembour sables par annuités ou terme fixe. Elle peut participer la constitution d'établissements similaires elle peut aussi prendre des fonds et valeurs en dépôt, établir des caisses de survie, accepter toutes gestions, notamment de deniers publics, et faire toutes opérations et placements pour le meilleur emploi des fonds qui lui sont confiés et la sauvegarde de ses intérêts. Le capital social est de fr. 15.000.000 intégralement souscrits. (Extrait des Statuts). CONDITIONS AVANTAGEUSES. Inspection pour la Fia mire Déclarations du 20 au 27 Septembre 1912 GH G1 O Ô-1 G1 C GRAND CHOIX DE Skunks. Renards, Martres, Astrakan. Caracul, Hermine, Petit-Gris, Castor, Loutre, Mongolie, Vison, Murmel, Putois, Fouine. X'ente <lo PEAUX pour vêtements, elles sont coupées sur patron, suivant la demande. L'APPRÊTAGE ET LA CONFECTION DES PEAUX SE FONT DANS LA MAISON MÊME. Nouveautés pour Enfants, Chapeaux pour Prêtres, Articles pour Militaires, Sociétés et Administrations.

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Le Progrès (1841-1914) | 1912 | | pagina 3