Chronique de la ville.
35 l'étranger-
2,827
I e Hainant orovi"^e wallonne anti-
cléne't a ud."" «f™
supérieure celle a S 1
dentale, province flamande et clérica
le, et ,1 n'avait que ^2 détenus de plus.
Dans le llainaul, environ 97,OOP en
fants fréquentaient lef eCO,f commu
nales, 8. h Ht les écoles adoptées et
:«,000 les écoles P'l^fs5 dans la f lan-
dre occidentale, 29,M entants seule
ment fréquentaient tes ecoles.commu
nales, 51,000 les écoles adoptées et
27,000 les écoles privées.
Les résultats de la comparaison de
l'anticléricale province de Liège et de la
Flandre occidentale sont encore plus
frappants. La population de la provin
ce de Liège est un peu plus forte que
celle de la Flandre oce. (880,000 âmes
contre 805,000dans la Flandre oce.)
File ne figure dans la statistique judi
ciaire que pour 179 infractions, celle
de la Flandre occ. pour 415.
Dans la province de Liège, 80,000
enfants environ fréquentent les écoles
communales, 8,700 seulement les éco
les adoptées et 18,000 les écoles pri
vées.
Là où 78,000 enfants fréquentent les
écoles adoptées et privées, il se com
met plus du double de méfaits que là
où 80,000 entants fréquentent les écp-
les communales.
N'est-ce pas accablant
S' nous voulions faire de la polémi
que la fayon cléricale, ne serait-ce
pas le moment de se demander d'où
viennent les Bonnot, les Carouy, etc.
Allons, MM. les propagandistes clé
ricaux, répondez-nous.
4- ifou jfëfpèik,
l'as de su 11 roi»e
des femmes.
M. Albert Devèze, député de Bru
xelles, dans un article qu'il vient de
publier dans le Journal des Jeunes Gar
des, est d'avis qu'il y a lieu de de
mander d'abord au parti socialiste ren
gagements formel de ne pas accepter
une transaction fondée sur le suffrage
féminin, puisque, d'une part, cette
transaction nous livrerait la réaction
sans issue, et puisque, d'autre part,
l ien n'autorise dire qu'une telle ex
tension de la capacité électorale répon
de une éducation suffisante des futu
res électrices.
Parbleu, nous associer une campa
gne révisionniste, qui déviait avoir
pour aboutissement la réaction sans
issue ce serait d'une jolie naïveté
Et si les socialistes refusent de pren
dre l'engagement Que feront les libé
raux
Mais il y a plus, il n'y a pas seule
ment an sujet du suffrage féminin qu'il
a lieu de réclamer des garanties. Il
nous faut l'assurance également que le
parti socialiste n'acceptera aucune tran
saction, qui pourrait comporter le sa
crifice de la représentation proportion
nelle intégrale, sans laquelle la revision
constitutionnelle constituerait pour
nous une autre duperie.
D'abord la R. P. et puis Le S. U. 25
ans telle doit rester notre formule
pour aller la Revision.
A défaut d'accord là-dessus, mieux
vaut ne pas reviser et nous borner
réclamer l'unification des lois électo- t
raies avec une R. P. plus sincère que
celle que nous avons aujourd'hui, ces
questions étant réglées par la loi.
L'unification
île nos lois électorales.
La Flandre libérale persiste croire
qu'une entente est possible sur la base
de l'unification des lois électorales
Nous persistons dans notre manière
de voir, l'ne entente est nécessaire
pour solutionner la crise politique,
commerciale et industrielle qui nous
menace; cette entente, nous la croyons
désirée la fois par les hommes qui
font du maintien de l'ordre et du près-
tige du gouvernement leur principal
souci et par ceux qui se préoccupent
essentiellement du progrès politique et
social.
Le geste que nous suggérons sauve
garde la lois ce double >ouci les uns
y verront une preuve de bon vouloir,
les autres, le maintien des principes du
gouvernement représentatif.
Ce geste et son acceptation n'impo
sent personne une abdication quel-,
conque, ni l'abandon d'un principe. En
ce qui nous concerne, nous resterons
après ce geste, des partisans aussi sin
cères et aussi dévoués du S. F. pur et
simple, nous le réclamerons demain
avec l'énergie d'aujourd'hui. Nous
sommes d'avis que le gouvernement et
la majorité ont grandement tort de
refuser d'vsouscrire, mais nous accep
terions l'unification comme un début et
un acheminement. Nous ne sommes
pas de taille, et les socialistes non plus,
a imposer nos désirs et même légale
ment nous n'en avons pas la prétention,
nous ne nous croyons pas le droit d'o
bliger des ouvriers subir des priva-
lions et des misères pour la conquête
incertaine d'une réforme politique,
d'autant plus (pie nul ne saurait dire si
le mouvement qui se prépare ne sera
pas pour notre pays, une cause de trou
bles et ne finira pas par un désastre.
De là notre recherche pratique du pos
sible.
Nous avons arboré le rameau d'oli
vier et nous sommes persuadés (pie
ceux-là qui "nous blâment voudraient
bien s'en armer aussi. Une fausse hon
te, des défiances ou des calculs que les
événements et des causeries se charge
ront de rendre vains retiennent, jus
qu'ici, les adhésions. Demain les hom
mes de bonne volonté négocieront sui
tes bases que nous venons d'indiquer,
parce qu'il faut bien aboutir.
oo;ooooo OOOOOOQ
TOURiNG CLUB DE BELGIQUE
La rentrée
de nos honorables.
Nos honorables sont rentrés do va
cances ils sont appelés, ce soir, se
réunir en séance dn Conseil.
A l'ordre dn jour ligure la question
de l'emploi des langues l'école com
munale de la rue 8" Jean.
Nous verrons, si, l'occasion de
leur joyeuse rentrée, ils oseront tou
cher cette question qui préoccupe si
vivement l'opinion publique depuis
plus d'un an.
Nous aimons croire que la majorité
du Conseil se prononcera en faveur du
maintien de la langue française et
qu'ils respecteront la liberté des pères
de famille qui se sont unanimement
prononcés sur cette grave question.
Brasserie L'YPROISE
rue (le la Itoiiclie, 2M.
Remise domicile
par 12 et 24 bouteilles.
m
La Présidence de
la Chambre.
S'il faut en croire certains droitiers,
M. Schollaert, pour raison de santé,
n'accepterait pas la présidence celle-
ci, toutefois, resterait dans la famille
puisque le fauteuil serait oilert son
beau-frère, M. Helteputte, ancien mi
nistre.
On affirme que c'est sur ce nom ou
sur celui de M. Colaert, député d'Y-
pres, que la Droite se mettra d'accord
pour donner un successeur M. Coo-
reman.
Si celte nouvelle se réalise de l'élé
vation la Présidence de la Chambre
de M. Colaerl, c'est M. Fraeys de Yeu-
beke qui sera dans la jubilation, lui qui
aspire depuis si longtemps pouvoir
ceindre Iecharpe de bourgmestre.
Qui vivra, verra
Confies tic m in uloffie
H de psychiatrie.
Le Congrès de neurologie et de psy
chiatrie s'est ouvert Samedi, Ypres,
sous la présidence de M. Reesau, mé
decin aliéniste. Les Congressistes,
après une réception par les autorités
communales, ont entendu diverses
communications savantes faites notam
ment par M. le professeur Brachet, les
docteurs Bouché de Bruxelles, Sano
d'Anvers, Joire de Lille et d'Ilollander
de Mous.
Les congressistes ont visité" ensuite
l'établissement d'aliénés el les curiosi
tés de la ville.
Dimanche, ils se sont réunis Tour
nai, où ils ont été également reçus par
l'édilité. Puis, ils se sont rendus
l'Asile d'aliénés, où, propos de divers
sujets colloques l'asile, M. le docteur
Cuylits a fait une conférence sur les
voleurs aliénés, criminels et non cri
minels. Conférence du plus liant inté
rêt, qui a valu au docteur Cuylits les
félicitations des congressistes.
Ceux-ci ont visité en détail l'asile
d'aliénés, qui occupe une superficie de
onze hectares et renferme en ce mo
ment 920 pensionnaires.
Le ministre de ta justice, empêché,
s'était fait remplacer par un fonction
naire de son département, M. Dons, qui
a annoncé qu'il y aurait l'an prochain,
Gand, un congrès tnternational au
quel il a invité tous les congressistes
présents.
otre
L\position Internationale
(llloilienlhii'e.
La ville d'Ypres était en fête, Diman
che dernier, l'occasion de l'inaugu
ration des Floralies Yproises par M. le
Ministre des Travaux publics et de
l'Agriculture. M. Vande Vyvere, accom
pagné de M. Campion, son chef de
bureau, sont arrivés en auto de Cour-
trai. M. le Ministre a été reçu aux Hal
les par le Conseil communal, la Com
mission de la Société Royale d'Horti- j
culture, le Comité organisateur et un
certain nombre de membres du jury.
C'est M. Colaert qui a complimenté
M. le Ministre en lui exprimant le désir
de voir achever les travaux du canal
de la Lys l'Yperlée et souhaitant j
aussi ([ne la ville d'Ypres obtienne de
meilleures communications par che
min de fer.
Le président du comité organisateur,
M. V. Bouckenooghe, par quelques
paroles bien senties, remercia, son
tour, M. Vande Vyvere d'avoir voulu
rehausser de sa présence les fêtes jubi
laires. Il fait ressortir particulièrement
que l'Angleterre et Londres ne deman
dent pas mieux que de se fournir chez
nous. Les Flandres, si fertiles, dit
l'orateur, sont tout indiquées pour de
venir le potager de ce pays. Il espère
que M. le Ministre se préoccupera
d'améliorer les moyens de transports
dans le but de nous permettre de sou
tenir la concurrence avec l'étranger.
M. le Ministre, dans sa réponse 1res
éloquente du reste, proclame qu'il
considérait comme un devoir de sa
charge de venir Ypres, parce qu'il
prévoit ue cette ville deviendra un
centre horticole et qu'elle parviendra
lutter, par la suite, avec Bruges et
Gand.
En ce qui concerne l'achèvement du
canal, le retard ne peut être imputé
ses prédécesseurs. L'art de l'ingénieur
s'est trouvé un moment impuissant
en présence des difficultés qu'il a ren
contrées. Dorénavant, plus aucune
interruption n'existera jusqu'à l'entier
achèvement de ces travaux.
En terminant, M. Vande Vyvere dé
clara qu'il entre dans les intentions du
gouvernement de fonder une agence
commerciale belge Londres pour
faire connaître nos produits et facili
ter les transactions. Le gouvernement
ne désire qu'une chose,c'esl l'aide des
producteurs et un solide groupement
dans leurs syndicats. En procédant de
la sorte, on arrivera faire de la cul
ture horticole et maraîchère une gran
de industrie pour la Handre.
Après cette allocution, a commencé
la visite de l'exposition, un peu longue
mais bien agréable.
Le banquet qui a été servi une
heure et demie dans une des vastes
salles du premier étage de la Chàtelle-
nie, généreusement prêtée par la So
ciété La Concorde a été plein de
gaité et d'entrain. Il était présidé par
M. Valère Bouckenooghe entouré deh
jubilaires de la Société Horticole, de
MM. de Vinck, Président d'Honneur;
Colaert, Bourgmestre; Fraeys et Struye,
Sénateurs Nolf, Député, et de plu
sieurs Conseillers communaux. Pen
dant la durée du banquet un orchestre
symphonique a fait entendre les plus
jolis morceaux de son répertoire:
Au dessert, M. Colaert a fait la remi
se des décorations aux membres qui
avaient été l'objet de distinctions ho
norifiques. M. Bouckenooghe présenta
de superbes plaquettes artistiques aux
jubilaires. Ensuite on procéda la re
mise d'un magnifique portrait offert
M. Van Winsen, le Président de la
Société.
M. Bouckenooghe but au Roi et
donna lecture d'un télégramme adressé
la Famille Royale. Il remercia toutes
les autorités qui avaient rehaussé ces
fêtes de leur présence et trouva des
paroles bien aimables pour les organi
sateurs.
M. Colaert but aux vétérans et asso
cia l'art Moral l'art qui est développé
sous toutes ses formes Ypres.
M. Bossu se fit l'écho de la Société
Horticole du Nord pour remercier
chaleureusement les organisateurs de
la réception cordiale qui avait été faite
aux Français. La Société d'Horticultu
re du Nord était représentée par M.
Drapiez.
Pour terminer la série des toasts,
M. Misere estima qu'il y avait lieu d'a
jouter au nom de cité d'art détenu par
Ypres, celui de ville hospitalière par
excellence.
Cette fête, organisée en dehors de
tout esprit de parti, a obtenu le plus
éclatant succès elle est pour MM. les
organisateurs la meilleure récompense
des efforts tentés par eux pour arriver
un aussi brillant résultat.
Société lloyale
<riloi licnlhn c.
250
892
1053
2812
3349
4037
4430
5058
5710
00
638
1159
2290
2834
3523
4265
451 >7
5187
0000
95
001
1102
2441
2852
3558
4270
4731
5195
100
602
1207
2527
3232
3588
4325
4877
5353
118 244
840 87'2
1366 1634
2038 2679
3265 3281
3920
4334
4881
5405
3997
442:5
505")
5516
Le Conseil communal de notre ville
s'est réuni hier soir 5 heures.
Voici les objets qui figuraient son
ordre du jour
2. Propriétés communales produit
des noyers des promenades.
-.3. Propriétés communales vente de
terrain.
5. Bureau de Bienfaisance cession
de baux.
7. Hospices civils vente de lerre
Langemarck.
Nous donnerons le compte-rendu
de cette séance dans notre prochain
numéro.
Représentation proportionnelle
intégrale avant tout.
Société Royale
L'affiliation au Touring Club, qui ne coûte qut
Ci l*i". VO par an, donne droit au service gratuit
de 1' A il imai i re et, tous Jes quinze jours, au
magnifique llulloliii Olli(*iol illustré; elle
procure, en outre, une foule de réductions importan
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Demander un numéro spécimen du Bulletin et
adresser les adhésions au Siège social, 2, rue de la
Bibliothèque, Bruxelles.
0 gx2©QX_
Bière spéciale et bière bock en bouteilles.
LISTE des prix
au local LIONS
du Verger.
G 22 55
298
1003
1704
2820
3344
4200
4559
5078
0000
non réclamés retirer
APPRIVOISÉS rue
000:Q>Q00:.00OOOm.
1Instruction primaire question de
l'emploi des langues l'école communale
de la rue S1 Jean.
i. Propriétés communales renoncia
tion une demande d'achat de terrain
I>. Bureau de Bienfaisance libéralités
l'occasion de l'octroi de concessions de
sépultures.
8. Culte acceptation d'un don ma
nuel fait par un anonyme.
9. Culte budgets 1918 des fabriques
d'églises S1 Martin et S1 Pierre.
10. Messageries suppression de set-
vice entre Proven et Ypres.
11. Finances communales dépôt du
compte communal de 1911.
12. Administration communale: dépôt
du rapport de l'exercice 19il.