Association Libérale ,V> 41 Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement. Conseil communal Dimanche, 15 Octobre 1912. 72e année. l pait la f0rcl PRIX DE L'ABONNEMENT pour la ville Par an -t francs p' la province Par an -4 fr. îSO p' létranger Par an 6 fr 60 ANNONCES: Annonces: 15 centimes la ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne. de l'arrondissement d'Ypres Les listes électorales pro visoires, qui entreront en vigueur le 1' Mai 1913, viennent de paraître. Celles de la ville d'Ypres et de toutes les communes de l'arrondissement sont déposées dans les bureaux de l'Association Libérale. Ces bureaux sont établis au local des Anciens Pom piers, rue du Séminaire. Nous ne saurions trop en gager nos amis politiques s'y rendre sans retard, pour vérifier s'ils sont in scrits et si le nombre de suffrages supplémentaires auquel ils pensent avoir droit, leur est attribué. Conférence. Messieurs les membres -du Cercle d'Eludés et de l'Union des anciens élèves du Collège communal et de l'Ecole moyenne sont invités assister :i la conférence que donnera M. Bod- daert, avocat Gand, en la salle des Anciens Pompiers, Dimanche 13 Oc- lobre, 15 heures. sujet Les anciennes industries d'art en Belgique D'YPRES. La séance publique est ouverte 5 h. 5 m. Sont présents MM. Colaert, Bourg mestre-président Fraeys et Vanden- boogaerde, Echevins Fiers, Vander- ghote, Bouquet, Sobry, Iweins, Le- inahieu, Biebuyck, .Sêys, conseillers N. Boudry, 1T. de secrétaire. Absents MM. D'IIuvettere, Bege- iein, Bans, Struve. I,e procès-verbal de la dernière séance est approuvé sans observation. Avant d'aborder l'ordre du jour. M. kPrésident,au nom de l'administration communale, rend un hommage public aux organisateurs de l'Exposition hor ticole leurs efforts ont été récompen sés et rarement succès a été si grand. En attendant, rien ne sera changé aux cours de cette école. L'adjudication de la vente des noix a produit cette année au-delà de 1.000 francs. C'est unedes meilleures années. Approuvé. Le Conseil approuve une vente de terrain de 350 m. c. sis au Boulevard de la Station. Le prix en est lixé 15 fr. le m. c. 4. Propriétés communales renoncia tion une demande d'achat de terrain. Avis tavorable. Le Conseil émet un avis favorable sur trois demandes de cession de baux d'immeubles appartenant celle administration charitable. Le Conseil approuve une liste de concessions pour sépultures les libé ralités versées cette occasion iront la caisse du Bureau de Bienfaisance. Le Conseil autorise les Hospices vendre, au prix de 2,500 fr., une par celle de terre, sise Langemarck. Le Conseil autorise la fabrique d'é glise de S1 Pierre accepter 1111 don d'un anonyme consistant en un litre de rente Belge de 3 de 2000 fr. Le budget 1913 de l'église S1 Pierre se clôture comme suit Recettes générales fr. 225,858-01 Dépenses générales 22 4, 156-73 Excédent fr. 1,701-28 Approuvé. Le Conseil approuve la suppression du service de messagerie entre Proven et Ypres Recettes ordinaires fr. 397,841-89 Dépenses ordinaires 357,360-80 I Recettes extraordinaires fr. 210,483-11 Dépenses extrrordinaires 228,110-88 Déficit l'extraordinaire 17,627-77 Excédent l'ordinaire fr. 40,481-09 Excédent général fr. 22,853-32 Le rapport sur l'exercice 1911 est déposé sur le bureau il sera vérifié et imprimé. La séance publique est levée 5 h. 40 m. Projet de réforme militaire. D'après le .Sloir, le gouvernement aurait décidé de présenter au Parle ment un projet de refonte et d'agran dissement de notre état militaire. Il 11e s'agit plus cette fois d'une réforme de l'organisation intérieure des services, mais de la question des effectifs et de l'augmentation du contingent annuel. Le projet gouvernemental s'occupe rait de trois questions 1° L'augmentation du contingent 2° La constitution de l'année, active et réserve 3° La création d'une force territo riale. La limite de 42,800 hommes" d'etl'ec- tiftmoyen serait supprimée, et la loi de milice, revisée, consacrerait le princi pe de l'incorporation de deux (ils par famille. Le contingent annuel serait porté de ce fait plus de 30,000 hom mes. L'effectif moyen de l'armée sur pied de paix serait porté 50,000 hommes environ. Si l'on compte un contingent annuel de 35,000 hommes, l'effectif moyen devient alors 55,000 hommes. Dans ces effectifs les officiers, naturel lement, ne sont pas compris. Il y aurait une armée de campagne et une seconde armée de réserve, aff cotée soit la défense des positions fortifiées, soit seconder l'armée de campagne. L'armée de campagne ou de pre mière ligne, serait constituée par quatre classes de milice. Son effectif certain, tous déchets d'usure et de mo bilisation largement calculés, serait largement supérieur 100,000 hom mes. L'armée de réserve ou de seconde ligne serait constituée par trois clasées de milice, les sixième, septième et huitième, et peut-être les neuvième et dixième classe, de manière avoir un effectif d'environ 100,000 hommes. Par l'appel dans l'année d'un plus grand nombre de classes, 011 pourrait consti tuer avec quinze classes une année de 350,000 hommes dont huit classes formeraient une armée de campagne de 200,000 hommes. - Le projet gouvernemental se com plète par la création d'une armée ter ritoriale formée par les troupes non rappelées dans la réserve et dans la garde civique. Le service dans la ter ritoriale serait dû jusqu'à 40 ans. La territoriale serait donc formée par dix classes de milice et compterait, avec la garde civique, environ 250,000 hom mes. Armée actixre, réserve et territoriale donneraient un total, en temps de guerre, de 500,000 hommes sous lus armes, dont 250,000 de troupes jeunes (20 30 ans). La rémunération, d'autre part, ne serait pas supprimée, mais elle serait réduite de moitié et ne serait plus payée qu'aux parents du soldat seules les familles nécessiteuses la recevraient encore. Elle ne coûterait plus au Tré sor que 40 millions au lieu de 14 mil lions qu'elle coûte actuellement L'augmentation de l'effectif de paix coûterait annuellement environ dix millions au Trésor. Grâce aux quatre millions économisés sur la rémunéra tion, la réforme entraînerait,en réalité, une majoration annuelle nette de six millions. En réalité, d'après le Soir, les idées directrices de la réforme projetée sont les suivantes 1" Porter le contingent 30,000 hom mes au moins 2° Ne pas créer actuellement d'uni tés nouvelles, mais étoffer fortement les unités du temps de paix et rajeunir l'armée sur pied de guerre, en no la formant qu'avec dix classes, dont qua tre classes pour l'armée de campagne 3° Créer une armée territoriale. Quel accueil fera le Parlement cette réforme, supposer que les grandes lignes en soient exactes On le saura bientôt. L'autonomie du parti. Le Journal de Liège se prononce pour l'autonomie du parti libéral Beaucoup de libéraux sont convain cus, depuis le 2 Juin, que l'autonomie facilitera l'extension du parti et donne ra beaucoup plus d'importance au groupe parlementaire. Il est certain qu'une politique auto nome amènera aisément le gain d'un siège Anvers, Bruxelles, Bruges, Courtrai, Cand, Mon$, liasselt et Tongres-Maeseyck, quand ces ar rondissements seront consultés, soit dans deux, soit dans quatre ans. En présence d'un programme nette ment défini, de listes autonomes, n'ayant aucune accointance avec un autre parti, il est certain que les élé ments modérés de la bourgeoisie re viendront au parti, trouvant qu'il est dangereux de donner aux catholiques une puissance exagérée. Ceux-ci ayant seize voix de majorité la Chambre, il ne saurait plus être question de les renverser actuelle ment. Mais quel libéral n'aurait cœur de voir le groupe de la gauche augmenter de plusieurs unités. Il est aujourd'hui de 44 membres dans quatre ans ne peut-il bondir cinquante Rappelons-nous les élec- lionsde 1904 où les libéraux ont con quis neuf sièges, élections faites sans cartel de gauche... Le but de tous ceux qui suivent avec conviction le drapeau bleu c'est d'en- le MHtnatielte. Vires acqlirit elndq On s'abonne au bureau du 'ournal. rue de Oixnude, 53, Ypres. Les annonces, les faits divers et les réclames sont reçus pour l'arrondissemen d'Ypres ei i«s .ieu\ Flandres au bureau du Progrès. Pour la publicité en dehors des deux Flaodres, s'adresser exclusivemem au Comptoir de Publicité JACQUES THI8ESARD, 44, Boulevard Anspach, Bruxelles, téléphone 5230. avec projections lumineuses. 9 $0:0:0:0:008 0 Séance publique «lu Samedi T» Octobre 11113. I. Instruction primaire question de l'emploi des langues l'école communale de la rue S' Jean. il. le Président. Par suite de l'ab- >encede quatre conseillers, je propose de remettre celte question quinzaine, vu son importance. 2. Propriétés communales produit des noyers des promenades. 3. Propriétés communales vente de terrain. AI. le Président. M. Angloo renonce acquérir un terrain dont il avait fait la demande. Comme il était tenu, d'une part, par sa demande, et d'antre part, par la délibération du Conseil, nous proposons de lui faire payer la ville une indemnité de 10 sur le prix du terrain, ainsi que cela s'est fait il y a quelques semaines avec M. Vandaele. .5. Bureau de Bienfaisance cession de baux. 6. Bureau de Bienfaisance libéralités l'occasion de l'octroi de concessions de sépultures. 7. Hospices civils vente de terre Langemarck. 8. Culte acceptation d'un don ma nuel fait par un anonyme. 9. Culte budgets 1913 des fabriques d'églises S1 Martin et S1 Pierre. M. le Président. Le budget de l'é glise S' Martin 11e nous est pas encore parvenu cet objet doit donc être bille de l'ordre du jour. 10. Messageries suppression de set vice entre Proven et Ypres. 11. Finances communales dépôt du compte communal de 1911. M. le Bourgmestre. Le compte 1911 est déposé sur le bureau il sera vérifié en commission Samedi 4 heu res. 11 se clôture comme suit lù2. Administration communale dépôt du rapport de l'exercice 19H. M. Lemahieu revient sur l'éternelle question de la Paddevijuerstraat il s'étonnequ'il n'y aitencorerien de fait. Cependant, la solution est simple qu'on construise 1111 aqueduc dédoublé grandeur que celui y existant et tout sera parfait. M. Vanderiboogaerde. Nous axons demandé conseil des ingénieurs de la province, et jusqu'à présent, nous n avons encore reçu aucune réponse. Ce pendant, ces personnes devraient être compétentes et elles ne parviennent pas tirer cette affaire au clair. MLemahieu demande encore la ré fection de quelques chemins ruraux, notamment de la Kortrijkstraat. rnsmemâ

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Le Progrès (1841-1914) | 1912 | | pagina 1