Aux électeurs d'Ypres et de l'arrondissement qui se sont laissés duper le 2 Juin 1912. m w&m m m Gouvernement clérical Journal de F Alliance libérale d'Ypres et de F Arrondissement. Dimanche, 8 Décembre 191 2. 7â1' année. X« L9. i'araiMMtittl fr fàimaurfu. Vires acqiirit eindo l'KIX I)K L'ABONNEMENT louk la ville,,: Bar an -A francs p pa province Bar an 4: fr. 50 p' l étranger Bar an G fr 60 Ce que les candidats cléricaux disaient AVANT les élections I. La loi sur le droit de licence doit et sera abolie. Des affiches fai saient même accroire aux électeurs que le droit de licence était aboli. II. Eu période électorale, les candi dats cléricaux but juré que le gouver nement porterait la pension de vieillesse 1 fr. par jour ou 360 francs par an. Ce sont également de grandes affiches qui annonçaient*cette nouvelle. III. La loi militaire, votée en 1909, doit être maintenue. Les libéraux veu lent le service général. Nous pas. Parents, voulez-vous que tous vos enfants soient forcés de marcher Votez alors pour les libéraux, car c'est leur programme. IV. La Rente belge qui maintenant est 87 fr. ne baissera pas si nous restons au pouvoir. Au contraire Si les libéraux arrivent au pouvoir, la Rente belge baissera davantage. V. Si les libéraux deviennent les maîtres du pays, ils commenceront par créer de nouveaux impôts. Electeurs, attention Ce que le gouvernement clérical fait APRES les élections I. L'odieuse loi sur le droit de licence doit être maintenue, car elJe rapporte 7 millions de francs dans la caisse de l'Etat 1 Cabaretiers, les cléricaux vous ont trompés Criez maintenant Vive la Calotte II. Le projet du gouvernement sur les pensions de vieillesse est con nu maintenant dans ses grandes lignes et il est tout autre. Il accorderait l'ouvrier usé seulement 120 francs ou 35 centimes par jour Ouvriers, criez bien haut Vive la Calotte III. Le gouvernement clérical va faire voter une nouvslle loi militaire, consistant envoyer tous les lils la caserne. Voilà comment les cléricaux tiennent leurs promesses, ceux qui renversèrent le gouvernement libéral sous le cri de Pas un sou, pas un soldat de plus Quels trompeurs IV. La Rente beige est cotée main tenant 79 francs par la iaute du gouvernement qui a mis en circulation pour 400 millions de bons du Trésor Rentiers, glorifiez les cléricaux, vos sauveurs V. Le gou .'ornement clérical a be soin de beaucoup d'argent M. de Broqueville a formellement déclaré qu'il va devoir créer de LOURDS IMPOTS Voilà la récompense Electeurs, criez Vive la Calotte Bourgeois, ouvriers, paysans, cabaretiers, rentiers, bénissez tous le AVIS. Les personnes qui pren dront un abonnement au journal LE PROGRÈS pour l'année 1913, le recevront gratuitement partir de ce jour jusqu'à la fin de l'ann&e. A nos Abonnés A nos Lecteurs .4 partir du V Janvier prochain, notre format sera considérablement agrandi tout en n'augmentant pas le prix de l'abonnement. L'exposé des motifs de M. Vandervelde. On a distribué la proposition de re vision de la Constitution déposée la Chambre par MM. Vandervelde, Fur- némont, Terwagne, Destrée, Denis et Anseele. L'exposé des motifs a été rédigé par M. Vandervelde. Il a vingt-quatre pages. C'est un plaidoyer serré contre le vote plural. Il est conçu en termes modérés et fait appel la sagesse, la bonne vo lonté de la Droite. Il commence en rap pelant ces paroles prononcées la Chambre, il y a dix ans, le 18 avril 190*2, après les troubles, par M. Woes- te Les institutions, nous le savons, ne sont pas immuables. Les lois sont changeantes, et si les partis voulaient examiner, sans passion, les problè- mes électoraux et rechercher une so- lution différente de celle qui existe aujourd'hui, sans aller jusqu'au suf- frage universel pur et simple, je suis convaincu qu'un grand nombre cfen- trenousse prêteraient» cet examen. L'exposé des motifs fait ensuite l'his torique des sucessives réformes élec torales depuis 1848 il montre que cette question du droit de vote pèse sur notre vie publique depuis plus de soixante ans. Il développe ensuite tous les argu ments contre le vote plural, rappelle que 704.519 électeurs pluraux dispo sent de 1,717,781 suffrages contre 993.070 votes d'électeurs une voix, que le vote plural donne la prédomi nance aux campagnes, que la voix sup plémentaire de la propriété est rare ment donnée, quoi qu'on en ait dit, aux ouvriers que la voix du père de famille n'était attribuée qu'à ceux qui paient une contribution personnelle de 5 francs, 50 pour cent des pères de fa mille sont, d'après 1' Annuaire statis tique exclus du bénéfice de cettedis- position. En fait, ce n'est pas l'élite, mais la richesse qui bénéficie du vote plural, et celui-ci ne pèse pas les voix. L'exposé cite les constatations fai tes notamment par M. Sauveur. Il rap pelle ensuite que le suffrage plural- prête la fraude. Enfin, M. Vandervelde parle de l'op portunité de la revision. D'abord, on ne peut dire que les électeurs de 1912 se soient prononcés contre la revision. Fût-il établi (pie, grâce au vote plu ral, le corps des électeurs, juge dans sa propre cause, se serait prononcé une faible-majorité, pour le maintien du vote plural, ce ne serait pas eiicore un motif pour que le Gouvernement se refuse tenir compte du vœu de la majorité réelle du pays. Mais en lait, on ne saurait prétendre que, le 2 juin dernier, la majorité des voix se soit prononcée contre la révisi on ou contre le suffrage universel. Elle a entendu maintenir le Gouvernement actuel au pouvoir mais elle ne lui a pas donné le mandat de s'opposer la ré forme électorale. Il suffit de rappelpr, pour l'établir, qu'au cours de la cam pagne qui a précédé les élections, plu sieurs candidats siégeant aujourd'hui sur les bancs de la majorité ont fait des déclarations formelles en faveur de l'une ou l'autre des modalités du suf frage universel. M. Vandervelde ditqu'un accord pré alable sur une formule se heurterait des difficultés, que son parti n'aban donnera pas le droit de défendre de vant les électeurs. Mais il ajoute Mais nous sommes convaincus, d'au tre paî t, que si l'on voulait causer que si lès divers groupes politiques procédaient un échange de vues sur la manière dont ils comprennent la réforme électorale, ceux qui, de bonne foi, sont disposés faire la revision, mais ont la préoccupation légitime de savoir où la revision les conduirait, auraient bien vite toutes garanties que la possibilité de former, dans la future Constituante, avec nous, ou sans nous, la majorité des deux tiers requise par l'article 131 de la constitution. Nous ne sommes plus, explique-t-il, dans la même situation qu'en 1892. Alors le désaccord entre les trois par tis portait sur des principes. Aujour d'hui, toutes les formules sont basées sur le rnème principe 1° Le suffrage universel des deux sexes; 2° le suffrage universel des hommes âgés de 21 ans 3° le suffrage universel des hommes âgés de 25ans; 1° le suffrage univer sel des hommes âgés de 21 ou 25 ans, ANNONCES Ann tnciM 15 centimes lu ligne Réclames 25 avec double* vote des pères de famille un âge déterminé. La question du suffrage des femmes n'est pas sérieusement posée pour l'instant. Restent les autres formules. Or, qui ne voit que, dans l'hypothèse où une majorité des deux tiers n'adop terait pas la première, le suffrage uni versel 21 ans, elle pourrait se con stituer en dehors de nous sur la se conde et, au pis aller, sur la troisième Il n'y aurait donc pas craindre, en cas de revision qu'aucune majorité ne puis se se former et que l'on soit contraint, comme il y a vingt ans, d'adopter, en désespoir de cause, un système qui n'aurait pas subi l'épreuve de la dis cussion. M. Vandervelde termine en rappelant que la revendication en faveur du suf frage universel ne sera pas écartée par un vote hostile, que le problème devra être résolu un jour. Et il demande, pour <pie la nation soit forte, ne soit plus di visée devant les menaces extérieures, qu'à l'heure où l'on va demander tous une augmentation de charges, on accorde l'augmentation des droits. -Il &L Lu préparation militaire. Le congrès de l'Association des fédé rations belges d'exercices physiques pour la préparation militaire a eu lieu, Lundi matin, dans la salle de milice de l'hôtel de ville Bruxelles. Assemblée nombreuse. La séance est présidée par M. Cupé- rus, président de la Fédération belge de gymnastique. A ses côtés siègent au bureau MM. Fosseprez, président de la Fédération royale des propaga teurs de gymnastique; van den Corput, président de. l'Union des sociétés de tir de Belgique le général Ninitte Van Eycke, délégué du ministre de l'intérieur le baron de Dieudonné, président de la Fédération nationale des sociétés catholiques de gymnasti que et d'escrime comte de Ribau- court, secrétaire de l'Union des socié tés de tir et de l'Association des fédérations belges; Bridoux, président de la Fédération des cercles socialistes de gymnastique et des Groupes d'en fants du peuple. En ouvrant la séance, M.. Gupérus exprime, au nom des sociétés affiliées, les regrets unanimes que cause la mort de la comtesse de Flandre. Son allocu tion est écoutée debout et l'assemblée décide l'envoi d'une lettre de condo léances au Roi. Longuement le congrès discute en suite son ordre du jour. M. Gupérus démontre la nécessité de combattre la préparation hâtive, bâclée dans les derniers mois qui pré cèdent l'incorporation. Ge qu'il faut, c'est une préparation prolongée, la seule qui puisse influer sur te dévelop- pemént physique et moral de l'adoles cent, en faire un homme au corps vi goureux et souple, au jugement sain, l'âme généreuse et Hère, insensible au travail et aux privations, stoïque la douleur. Sur la proposition du pré sident, une commission est formée pour l'étude des divers problèmes résoudre. Finalement l'ordre du jour suivant, proposé par le baron de Dieudonné, est volé Les membres du congrès, etc., Emettent le vœu que les pouvoirs publics encouragent toutes les initia tives propres favoriser l'éducation physique de la jeunesse, et solution- L UNION fait LA FORCE On s'a le m ne au bureau du -ournal. rue de LUxiude, 53. Ypkes. Les annonces, les fans diverse! tes réclames sont reçus pour l'a'r uclisse n :n d'Y >res ei .ieu\ Klandres ni bureau du Progrès Pour la publicité en dehors des deux Kianlivs. >'.t C esser exclusivem mi au Uomptoir de Publicité JâOQOriS TUItiSSAR') il Boulevard Auspacti, Bruxelles, léléplione 5230. Indépendamment des nouvelles locales H régionales, nous publierons les articles politiques les plus intéressants, tant de l'intérieur que de l'extérieur. Les finances et l'agriculture feront l'objet de tous nos soins. Sous publierons aussi les mercuriales les principales localités du pays. En étendant la sphère de notre action, nous espérons que nus amis nous en sauront gré et qu'ils tiendront compte des sacrifices que nous nous imposons, en s'efforçant d'user de toute leur influence pour nous procurer un grand nombre de nouveaux abonnés. LE PROGRÈS. 0000000 c 0.0 000 00 La proposition (le révision Annonces judiciaires 1 fr. la iigna.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1912 | | pagina 1