c donné le morceau de pain vos enfansnous ne serions pas dan» la peine. Après une suspension momentanée des débats, Mr. le président fait la femme Bancal plusieurs questions sur l'accusé Constans. Elle assure quelle ne le vit pas dans la cuisine, non plus qu'au tribunal; qu'il n'est jamais venu la voir dans la prison. Marianne Bancal est introduite et se précipite dans les bras de sa mère. Le président fait sortir la mère là fille reste seule et répèle sa dernière déclaration. En vain on confronte la mère et la fillela veuve Bancal persiste dans ses dénégations au sujet de Constans. M. le procureur général adresse plusieurs questions h l'accusé Constans sur la couverture ensanglantée celui-ci s'excuse en disant que leurjrecberches n'avaient pour but que de chercher de la fausse monnaie. - Ici les débats prennent une nouvelle direction. M." le président veut faire constater un propos échappé liier la fille Bancal. Il appelle plusieurs témoins qui attestent qu'elle a nommé Bessière-Veynac comme lui ayant été désignp par sa mère. Marianne Bancal nie constamment. Les témoins sont confrontés. Les inter pellations se succèdent avec rapidité. M-tie Boyer prend'la parole et termipe en disant qu'il n'est donc plus permis de douter de l'existence d'un complot ténébreux pour perdre ses malheureux clients. Il requiert l'arrestation des trois témoins. Une vive discussion s'élève entre M. le procureur général et M-.tre Boyer sur l'arrestation des témoins, M. le président déclare qu'il n'y a pas lieu statuer. Addition la séance du 2 4 décembre. Le lecteur se rappelle que nous avons laissé cette séance (numéro 900, 4 janvier) au moment oùaprès la demande faite par M.e Boyer de l'arrestationcomme faux témoins des trois femmes Couderc Giroussens et Girouil est combattu par M. le procureur-général et M. Tajàn. M. Boyer repousseà son tour, en tant qu'elles pour raient tomber sur lui, les imputations d'intrigues tendant effrayer les témoins et persiste trouver mensongè res les dépositions des trois femmes susnommées et réclamer leur arrestation. M. le président prononce qu'il n'y a pas lieu quant présent, l'ordonner; l'audition des témoins continue. Le 46.e témoinnommé Antoine Alarydit que, le 21 mars il était de garde Constans vint au poste de mander un piquet pour faire patrouille. Il se dirigea vers le coin de la rue de l'Ambergue, et ne voulut point passer par la rue des Hebdomadiers; on ne savait pas positivement le 21 mars où le crime avait étéconimis. Constans explique qu'il ne. fit celte'patrouille que pour s'assurer de la tranquillité de ce quartier, ou demeurent la plus part des témoins qui sont venus déposer contre lui. Joseph Ginestetdit Dautnazy, déclare avoir en tendu aux assises de Rhodez, Yence dire Constans: Beaucoup de gens chargent ces gens lànous sommes perdus. Constans répondit Ce'riest pas dire nous avons des amis. Le témoin cependant paraît késitei' sur les termes mêmes qu'il aurait entenduset finit par confirmer que Constata dit Nous avons des amis. M. Pech conseiller Constans disait-il cela secrè tement tout le monde pouvait-il l'entendre? La témoin Oui, monsieur. M. Pecb, Yence parais sait-il affligé? Constans.avait-il le même air? Le témoin Yence paraissait affligé, mais non pas Cons- ^-tans. Constans nie formellement d'avoir connu Yence et de lui avoir jamais parlé. Suivent plusieurs autres dépositions la charge de l'accusé Constans, mais qui n'offrent rien de bien précis. Le 52 oie témoin, Barthélémy Rous, dépose qu'al lant faire son courrier Villel'rancheConsians lui demanda un cheval pour y aller chercher sa fille. Chemin faisant, il dit Constans Vous qui êtes com missaire de police, vous devez savoir peu près quels sont les auteurs du crime. Fualdès était bonapartiste; on dit que ce sont les royalistes qui l'out tué. Constans répond peut-être. L'aécusé nie le propos. Le témoin l'affirme seule ment il ne se souvient pas précisément de l'époque. Sa déposition termine la quatrième séance. La cin quième est remise au 26 décembre, cause de la féte de Noël. Valencienses 5 janvier. Ces jours derniers un événement épouvantable "a jeté la consternation dans notre ville; M. le vicomte de Chamaillechef de batailloncapitaine au premier régiment de la garde royale et chevalier de la Légion- d'Honneura été renversé par son cheval sur un amas de pierres; il est mort un quart d'heure après. Ce brave militaire servait depuis quatorze, ansavait fait toutes les campagneset était revenu sain et sauf de MoscouIl est mort dans une partie de plaisir 1 PAYS-BAS. - 2?ruxeli.es 6 janvier. Le président du colége de commerce de Stockholm vient d'inventer une machine filer le lin au moyen de laquelle 10 personnes peuventpendant une jour née de 10 heures, filer liv. de lin. On se rappelé que Napoléon avait offert un million l'inventeur d'un procédé qui aurait atteint ce butet que le premier essai en a été faitimparfaitement la vérité, par un Belge. Nous Guillaume par la grâce de Dieu, roi des Pays-Bas prince d Orange-Nassau grand-duc de Luxembourgetc.etc.etc. A tous ceux que ce présentes verrontsalut savoir faisons i. Ayant reconnu nécessaire pour augmenter les reve nus de l'état, d imposer le sucre qui se consomme dans l'intérieur du royaume d'un droit de consommation en sus des droits d'entrée et de sortie ordinaire. A ces causes, notre conseil d'état entendu, et d® commun accord avec les états-généraux. Avons arrêté et arrêtons les dispositions suivantes; Art. I.er dater du premier jour du troisième mois après que la présente loi sera arrêtée, il sera payé poiq tous les sucres raffinés qui seront importés d tus le royaume f 5, et pour tous Içâ ôuçrçs bruts4 par iOo livre* au 4&i,i kilogramme,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1819 | | pagina 2