JOURNAL D'YPRES
jeper
V
Mars, i8j3.
N.8 363. Quatrième Année;
POLITIQUE, JUDICIAIRE, COMMERCIAL ET LITTERAIRE.
d'un jçuez grand nombre d'officiers. français Ceux-ci
cherchent organiser une artillerie qui manque
totalement aux Giecs. Ce grand mouvement opéré
contre une insupportable tyianme semble avoir
régénéré le caractère avili ei dégradé «les h.bilans
de ta Grèce Depuis quelque temps, une graille
amélioration sôiiale s'était l'ait sentir dans ce pays.
Beaucoup de jeiiue< gens venaient eu tirer les s. iences
dans les universités <l" Xlleniagne et cette impulsion
AVIS ESSENTIELS.
v*rr -r -
y S. - JOUKFtAUX.
Iplltl l'illfdtt».
Prix p. 3 m 6-x5
6 i3-00
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l5 centime* pur ligne. Franc Je p.. p. la pinte.
TES nt LA VILLE.
i/jr. .%-Of 15 tmr«, 5 iji heures.
*A» clichrt, j li Délia.,p
M4"$ Troisième mois de l'année.
Allai nommé du dierf Mort Sturtfntir t
GraJuvut J, qui il, fut consacré par Huma
in- i i55a M«aieré de raaiyen
Champagne. Entre les gens du duc de
Guise et les ealviuislea. J a 1798» pria®
de Fribour,» et de Sutenre Snii-e |>er
les FranSai.. Sous les géneranit Pigeon et
Schawrubnurg -a J io$( mort de Sain
te Cunegoude impératrice On connaît
sou histoire miraculeuse nupUo-incombuttible.
«a 4 Là loi dé* 5oo fie
- 5 15*8, mort de Henri l, prince d*
Çimde. (On l'a dit empoisnnué par sa femme
Charlotte de la Trem<iuiHe hns-Ute'sont 1«
lègue suivant -a- 6 1678, mort de les*
de Làano/. Célébré docteur de gurbpnno.
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STADSARCHÎEF
r J I -i
EXrÊHIEUH.
AFFAIRES DE LA GRECE.
Des lettres «lu Péloponèse annonc nt que cette
■esquile ne ^reseute qu'un vaste camp militaire.
c .1 1 rti_
'A*cè I Anique et la Lu aile, les Grecs pr- sentent
line forte armée «le jdtis de 5o.t>oo humilies dqnjt
la moitié an moins tient la campagne. Les secouijs
ien armes que.chaque jour ils reçoivent les rendent
plus redoutablesen même temps qu'ils se perfect
ionnent «laits la discipline et la tactique. Les étran
gers qui viennent au set oui s de la Giè«e sont
dirigé 80r Tr-polita* et forment une phalange
composée en grande partie de jeilucg lllentaud» et
ri date de 3b ans au plus éminemment contribué
la révolution Sctiiede. Dois la Lacpnie. les
Isotopes de Mi ûslra l'aneil nne Si-arte -m distinguent
par Igur exalîatioh pour soutenir la grandeur de
fat»" ppms "hpioiiques. Il est là heux pour les
Grecs que lé- îles loniiietiiies soient sous le joug
de l'Angleterre. Ils y eus-ent trouvé, au lieu
d'ennemis, des places lottes, des buinmes et des
secourt de toute espèce.
ftitti-acquirin—
J, L'Éditeur Propriétaire du Journal, dési-
rahtpar la suitese donner un successeur,
auquelde son vivant, il céderait son éta
blissement de typographiedemande, en con
séquence un eurte-kùmtne de bonne famille
dp cettç ville, intelligentayant l'instruction
suffisanteet même de pouvoir lui suc-
Lç même demande un compagnon im
primeur pour la casse idem un apprenti
de maison honnêtepour l'imprimerie.
L'Editeui-Pmpriéiaire de celte Fi
l'bonnettr de prévenir le public que de çbncei t
avec plusieurs bibliophiles il se.propose de tenir,
a la pi entière vacance après Pâques, une Vente
Considérable de Livres. F.n conséquenceil.
iqvite les personnes qui désireraient profiler de
l'occasion lui trafi-metire en temps utile,
leurs Livres ou la Notice «l'iceux ce qui est
Wgent pour le conffetionnement du Catalogue.
Fa vues. Parisa8 février.
Il est mort en Prusse un invalide noromd
Balvé, Agé de eoo ans. Ce vétéran de f,'ai rue#
prussienne avait servi rotante soldat pendant $4 f
il avait assisté presque toute les campagnes d«
Frédéric-le Grandsurtout celles de le guerre de
sept ans.
Il vient d'arriver h Saint-Annajontjpr^f
de Middelboorgun trait d'humanité extraordinaire.
Le 17 février, deux heures de l'après-midi le
nomme Michel Larooy, Agé de $7 ana, sauva en
bravant lès plus grands dangersun enfant de trois
ans, qui était sur le point de se noyer deri
te port immédiatement après Ja fiante marée,
j Voici quelques mots du discours de M de
leyrand outre la loi sur la prei-e. Nous en
lierons encore quelques passages Après avoir com
mente la belle déclaration de Si -Ouen dans laquelle
le monatque a si bien reconnu la rtpuvelle France,
il ajeute.-
k Ce renouvi llement d'allianceentendu par la
reconnaissance et la fidélité contient tous les secrets
de l'avenir.- avec la charte, la repos; sans file*
des ma'heurs.
11 me semble. Messieurs, que ce reour sur
le passé jette un grand jour sur l'eut actuel dfe
la France, et nous tendra aussi plus facile la solu
tion des questois qui nous ocrujient.
En elf I les lois présentera aux chambres
sont elles conformes l'esprit doux., coiifimt.,libé
ra qui a présidé ja redaenon de la charte^
notre devoir est de les atf p(er; sont-elles, au
contraire, empreinte* d'un esprit d'aigreur, de defl-
a»re et de petitesse?, nuira devoir est çfe lef
rejeter.
La loi du mois de mai 1819 déterminait des
peines contre Je* outrages l'autorité constitution
nelle «lu roi. La loi nouvelle supprime le mot
constitution telle pourquoi ce retranchement pari îa
qu'il Itm te dit-on «l'autorité royale. p*r« e qu'il
laisse sans défense l'autorité royale antérieure a fa
charte. A une question ai grave, de pareilles ré
ponses me paraissent bien faibles les finîtes dont
on se plaint, qui les a iraceejsi ce n'est la sagesse
du ro« -
Pius j'examine la loi, plus elle m'étonne,
cher«he doù peut venir cet espiit de d<fiance, da
craintéque-f ou aperçoit dans chaque article.
Dans tes aie'«en de l'industrie comme dans les
palais de la fortune, tout le monde sent te besoin
de la maison de Bourbon Messieursj ai le aryit
de le due.- une po-uiou personnelle m'a mi* en
relation avec mute la France, avec les individus
et avpc les masses, avec les chefs de l'armée et
avec les chefs de l'administration les amc# m'ont
ete ouvertes, et j'ai vu dans toutes ce voeu qusr
je proclame ici comme le sentiment français. Au jour-