LE PROPAGATEUR, ""S™ JOURNAL D'YPRES POUTIQUE, JUDICIAIRE, COMMERCIAL ET LITTERAIRE. ^MERCREDI, 20Mars, 1822. 4s ^AB OjfNEMENS. J OU BIS AUX. PoDH "Ï?«ES. Prix p. 3 m.5-5o 'o-00 Janu., 19-00 centimes par Ligne Pour l'Intérieur. •Prix p. 3 m., 6-a5 ,3-°0 l ann^ao-oo Franc de p., p. /o poste. POBTES DE LA VILLE. Ouverture. Do 16 au 31 mars, 5 heures. Fermeture. Au clichet7 ija h. Défin.,9— N.° 367. Quatrième Années. 19 Mars.1489, arrêt du parlera eut de Parisau sujet des mariages: Autrefoisles nouveaux mariés ne pouvaient pas s'aller mettre au lit, qu'il n'eut été béni: c'était un droit ponr les curés qui Ton devait aussi ce qu'on, appelait le plat ae noces 5 c'est-a dire leur dîner en argent ou en espèces, Charmante époque eu vérité 1629, on exécute, Vénise un liorame qui achetait au nom du diableles âmes des forçats pour dix écus 9 et les empoisonnait si promptement, qu'ils ne pouvaient s'en repentir. 20 1492décou verte de l'Amérique par Christophe Colomb Génois. Vires acquirit eimdo. R. Gamb art-DujardinImprimeur-Libraire, Editeur-Propriétaire de Journaux a l'honneur de prévenir le public que de concert avec plusieurs bibliophiles, il tiendra, le 17 avril prochain, et jours suivans, une Vente considé rable de Livres. En conséquence il invite les personnes qui désireraient profiter de l'oc casion lui transmettre, avant le i.er dudit moisleurs Livres ou la Notice d'iceux. ce ui est urgent pour le conjectionnement du talogue. qui Gai EXTÉRIEUR. lus Iomemkes. Corfou28 février. Lors Je la rédui-tiou du château de Corinthe, les Grecs doivent avoir trouve un trésor de 24 millions de piastres, que les Turcs qui s'y étaient retirés avaient pris. Toute l'armée grecque s'est ensuite portée par l'isthme de Corinthe en Livadie et en Thessalie. Le siège du gouvernement a été aussitôt transféré Mégare; s'il est vrai que le château d'Athènes se soit rendu le 3 février, on ne tardera pas l'établir dans celle antique capitale de la Grèce. Le gouvernement hetlénien a décrété une solde pour les matelots peu peu on organise les dif férentes branches de l'ailminLtraiion. Après une lutte sanglante de dix m ispresque toute la Mo. rée est maintenant délivrée du joug des Turcs, sans aucun secours étranger. Quelques bàtimens algériens se sont montrés sur la tôle d'Egypte, pour s'y réunir l'escadre du pacha. Ce dernier a été dangereusement malade, et ne se trouve même pas encore eutièrement rétabli. y - Russie. Odessa, 28 février. Des rapports ont annoncé que Chourschid-Pacha avait fait décapiter Ali-Pacha; aujourd'hui notre gazette donne une lettre de Corfou du i3, portant, d'après une autre lettre de Neu-Prévësa, qu'Ali- Pacha a été décapité par les siens dans sa forte resse voici comme cette lettre raconte les circon stances de cet événementsans toutefois les garantir Le manque de vivres se faisant sentir dans la forteresse d'Ali-Paiha. les chefs de sa garde cherchèrent le déterminer accepter la libre sortie pour sa personne et pour les siens que lui avait offerte Chourschid-Pacha. Aliqui savait mieux quoi s'en tenir sur les promesses Jes Turcs, s'y refusa avec fermeté. Son beau-frère insistant avec plus de fvfcseAli lui lira un coup de pistolet qui lui cassa le bras. Alors les chefs s'emparèrent de ce cruel tyranlui coupèrent la tête et l'envoyèrent au camp turc. Enfind'après une lettre de Semlin du 25 fé vrier reçue par voie extraordinaireChourschid a envoyé celte fameuse tête Constantinople par trois Tartareset le sultan, après l'avoir fait pro mener en triomphe sur les principales places de la capitale, l'a fait exposer dans l'endroit ordinaire. Les Turcs, l'aspect de cette tête redoutée, doi vent avoir témoigné une joie qui tenait de l'ivresse. Çet événement, dit la même lettrea sûrement ranimé Constantinople le courage et le fanatisme des Turcset même influera sur les résolutions du Divan. Déjà l'on prétend Belgrade que le grand- visir Selim-Pacha s'est misle 11 févrieren marche pouf se porter sur le Danubeavec toute l'armée campée Andrinople. Les affaires sont ici dans la plus grande stag nation. Le pavillon russe, qui flottait sur quelques- uns de nos vaiseeaux de commerce et la presque totalité des navires de l'Archipela disparu de la Méditerranée. Les consuls de l'empereur Alex andre n'existent plus dans aucun des ports de l'empire ottoman, personne n'ose plus s'y présenter sous les couleurs russes, et le commerce de la Mer-Noire n'a plus lieu qu'à la dérobée, et par des neutres. Quelle que sott la politiqueon ne peut pas croire que le cabinet de Saint-Pétersbourg puisse renoncer montrer le glorieux pavillon de Catherine IX dans des parages où il a joui autrefois des hon neurs du triomphe. Les Anglais ont laissé percer leurs desseins ambitieux ils tolèrent les Autrichiens, les Français, les Napolitains; mais il épuiseront tous leurs moyens pour empêcher (si toutefois ils réussissent la Russie de reconquérir son ascen dant Constantinople, et surtout de laisser repa raître ses couleurs dans la Méditerranée. Ils ne cachent plus ce projetreste savoir si les choses se passeront de la sorte. En attendant, il est de fait que les consulsmarchands et sujets russes sont bannisspoliéset la merci de ceux qui veulent leur donner asyle. S'il faut en croire des bruits que nous sommes bieu loin de garantir .c'est le fameux Bdrogmau du consul d'Angleterre, qui a, dit-on, conseillé aux Turcs d'incendierau mois de décembre der nier ce qui restait encore d'établissemens publics et particuliers Patras. Avant de brûler le con sulat de Franceles brigands ont eu soin d'en en lever une multitude d'effets déposés par les Turcs de Patras, et se les sont appropriés, ainsi que les meubles de la maison. Tous ces objets ont été transportés Lépanleoù ils ont été'vendus; et il s'est trouvé des hommes qui n'ont pas rougi d'expédier Marseille, Gènes, et surtout

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