M Pyeke, ancien Bourguemaitre de Comirai,
et ses co-accusés sont arrivés de Courirai la
maison de justice de Bruges dans la nuit du di
manche a4 «novembre au lundi.
Sous une escorte de huit cavaliers de la maré
chaussée.
France. Paris28 novembre.
Avant de présenter les réflexions que suggère
l'ordonnance qui supprime tout-à-coup la Faculté
de médecine de Paris nous ferons une simple
observation qui n'est pas sans quelque importance
peut-être. Le nombre des élèves appelés par leurs
études auprès de la Faculté de Pariss'elève
plus de six mille. Ces jeunes gensdont le grand
nombre appartient des familles aisees consomment
Paris en ne portant leur dépense annuelle qu'à
1800 francs, un capital de 10,800,000 francs qu'ils
tirent de leurs départemens.
Toute l'industrie du faubourg Saint-Germain re
pose sur l'existance des écoles de médecine et de
droit la suppression de la plus importante de ces
Ecoles peut porter uue atteinte grave au commerce
de-tout ce quartier populeux y causer des ban
queroutes et produire un malaise dont la réaction
se fera ressentir dans la capitale. Nous soumettions
l'administration supérieure ces considérations qui
iutéressent essentiellement la capitale que nous rois
se sont toujours plus traiter avec une bienveil
lance particulière et comme la première de leurs
bonnes avi!les.
MM. Outrequinbanquier, et Amédée Pas-
toret, maître des requêtes, viennent d'être nommés
membres du conseil-général du département de la
Seine, en remplacement de MM. Delessert et Ternaux,
démissionnaires.
La Gabarre de S. M., la Durance, a apporté
des nouvelles de Rio Janeiro jusqu'au a5 septem
bre le prince royal est décidément proclamé empe
reur constitutionnel du Brésil. Son acclamation
solennelle devait avoir lieu le 12 octobrejour de
la naissance du prince.
La municipalité de Rio Janeiro a adressé le 2t
septembre uue proclamation au peuple et. la
troupe ce sujet. v
M. le comte Bertrand a adressé aux journaux
la lettre suivante.*
J'appreods qu'il vient d'être publié deux tomes
ayant pour titre: L'Écho cle Sainte-Hélènedont
l'écrivain paraît avoir invoqué mon témoignage.
Je crois devoir la mémoire de Napoléon, la
France, et j'ose dire l'Europe, de décorer que
je suis entièrement étranger la publication de
cet impriméet que je n'ai point entendu les
conversations que celui dont les deux tomes portent
le nomdit avoir eues avec l'illustre prisonnier de
Sainte-Helène.
Le comté± Bertrand.
TRIBUNAUX.
Le 2 septembre dernier, le sieur Feret, libraire
Bordeaux-, a été condamné par la cour d'assises
du département de la Gironde un an de prison
et 5oo fr. d'amendecomme ayant vendu un
ouvrage en 4 *°'- 1 intitulé Histoire de Napoléon
Bonaparte. Le 4e vol. portant pour titre: Huit
années de Napoléon, contenait, pages 284 et
suivantes, une diatribe contre la personne du roi.
Le sieur Feret s'était pourvu en cassation. Cette
affaire a été rapportée et plaidée jeudi dernier
et la cause mise eu délibéré. A I ouverture de
l'audience de vendredi la cour a rejeté le pourvoi.
Le samedi 16 novembre, l'arrêt de In cour
d'assises de l'Aisne, de i3 août 1822, qui con
damne la peine de mort Eléonore Caramelie,
âgée de quarante-quatre ans, femme de Pierre
Clerctisseur et maneuvrier au Mont d'Origny
pour crime d'incendie volontaire, dans la nuit du
a avril dernier, a reçu son exécution sur la place
de Saint-Quentin trois heures de l'après-midi.
Angleterre. Londres29 novembre.
Le duc de Wellington a écrit sa sœur lady
Anne Culling Smith, qu'il comptait partir de Véroune
le i5 novembre pour revenir en Angleterre, et
que sa santé était entièrement rétablie. La duchesse
son épouse est actuellement Straihfieldsay avec
sa famille.
Le 22 après l'arrivée de plusieurs malles de
France et d'autres parties du coniinuv.u, les fonds
anglais ont éprouve une hausse d'environ ij4 p.
c. et le cours des rentes et autres effets étrangers
s'est aussi élevé, quoique dans une moindre pro
portion. Lespoir de la conservation de la paix a
produit cette bonification. Il avait été reçu dans
la matinée diverses lettres de Véronnedu 10 au
12 de ce mois qui tendaient dissiper toute crainte
d'une guerre immédiate entre la France et l'Espagne.
Ces lettres portent que jusqu'à cette époque la plus
grande cordialité régnait dans le congrès, et qu'on
espérait que les arrangemens définitifs seraient favo
rables au maintien de la paix. On assure de nou
veau que trois propositions ont été faites au gou
vernement espagnol, au nom des puissances alliées,
et que sa réponse était attendue incessamment.
Ces propositions exigent, dit-on encore: i° que
la personne du roi soit inviolable, qu'il soit libre
de toute restreinte et puisse exercer pleinement ses
fonctions de souverain 2° que la constitution soit
modifiée de manière rendre le gouvernement de
l'Espagne semblable celui de la Franceet
contrebalancer l'influence démocratique qui le dirige
présent, 3° que l'Espagne s'abstienne de dissé
miner par des agens secrets ou autrement les prin
cipes de sa révolution dans d'autres paysou d'ex
citer parmi d'autres peuples un esprit d'insurrection
et de mécontentement.
Le Éreeman's Journal rapporte l'aventure
suivante
Il est survenuil y a quelques joursdans
le comté de Wieklowune occurence extraordi
naire, qui vraisemblablement donnera lieu des
discussions dans une des cours de justice d'Irlande.
L événement a plongé deux familles dans uue afflic
tion inexprimable. Deux mariages ont été célébrés:
le jour des nocesles épouses on été conduites
par leurs maris dans uue auberge peu éloignée de
Dublin ils y ont dîné tous ensemble, ont pris le
thé ont soupe et ensuite les dames se sont rétirées.
Les époux malheureusement ont fait un sacrifice
trop-copieux Bacchus, et lorsqu'ils sont allés se
coucher chacun d'eux est entré dans l'appartement
destiné l'autre.
Allemagne. Francfort, 22 novembre.
Le grand-duc Michelaprès un séjour de plu
sieurs semaines, a quitté Varsovie, pour retourner
Pétersbourg.
Une nouveau recrutement de l'armée s'opère
depuis *peu en Saxe c'est le second qui a lieu
cette année.
Le gouvernement hanovrien a prescrit une stricte
quarantaine sur l'Ems, en conséquence des maladies
epidémiques qui régnent la HavaneAlger
en Moree et New ïorck.
Pologne. Cracovic10 novembre.
En vertu d'une ordonnance de notre gouverne
ment, la loge maçonnique de cette ville a été
supprimée. Une somme de 1600 florins de Pologne,
qui se trouvait de la caisse, a été, par les mem
bres de cette logemise la disposition de la
régence, pour en faire tel usage philantrophique
qu'elle jugerait convenable.
SUISSE.
De Zurich le 22 novembre.
M. le comte de Capo-dlstria est parti hier, avec
M. son frère, pour Berne, d'où il se rendra
Genève- La duree de son séjour dans cette der
nière villedit une de nos feuillesdépend de
celle de son congé. Il en est de même l'égard
de M. de Golowkindernier ministre de Russie
Vienne, qui s'est rendu récemment dans le
canton de Vaud.