LE PROPAGATEUR, JOURNAL D'YPRES A i SAMEDI 7 Décembre 1822. N.° 439. Cinquième Année. JTADSABCHIï? ieper POLITIQUE, JUDICIAIRE, COMMERCIAL ET LITTERAIRE. "2 DECEMBRE?, *549, mort de Marguerite Reine de Navarresœur de François ï.er Cette princesse fut comblée de tous les dons de ia nature. Ses poésies lui tirent donner le surnom de dixième blase. Si Marguerite eut la vertu que Pantiquiét attribue aux verges du Parnasse, du. moins elle ne fut pas aussi reservée dans ses écrits que dans sa conduite. Lafontaine a puisé le fond de plusieurs de ses coules dans les ouvrages de cette Reine. i8o5 bataille d'Auslerlilz. 3 1373 crime de Charles- le-Mauvais, Roi'idc Navarre. Ce prinGe qu'on a surnommé avec raison le Mauvais, avait épousé Jeanne de France, fille du Roi Jean 11, qui mourut subitement Evrenxdans le bain, de faiblesse ou d'avoir été mal gardée Ce sont les termes des dépositions juridiquement faite s ce le soupçon u avait^i«ie^eQ^trp séhWpouxde J'avoir périr, jfc*6 |queur.«H^J <^îa.i^pomrao-Sierra perenrw^pijléori, aveç iç Ccfiitre de l'armée aise, ^S^ivançair sur" Mp/rid poussant; ut lui Vs ^-pTiDes.eSpagnt)'^ qui fuyaient le plusq^ranâ' dçSbi^e^V-Le 2 décembre arriva avec sV.çavâl.ëfi^^r les hauteurs qui avoisinent la capiiatëf 'de l'Espagneet fit attaquer celle place qui ouvrit se portes deux jours après. PORTES DE LA VILLE. OuvertureDu i au 3i Dec., 6 \ii heures» Fermeture. Au clichet, 5 fc. Défin., 8 h. •V y, y. vj Vr.vf Vires acquirit eunJo Cette Feuille, avec supplément, lorsque l'abondance des matières l'exigeraparaît tons les Mercredis et Vendredis. Le prix de l'abonnement, pour la ville d'Yprès, est fixé 5 francs, 5o ceniimes, par trimestre; 10 fr., par semestre; et 19 fr., pour l'année Et, pour les autres villes des Pays-Bas, G fr., 10 cent., par trimestre; 12 fr., par semestre; et 20 fr., pour l'année, port paye, parla poste Les insertions, tant annonces judiciaires, commerciales, etc., que les avis particuliersseront toujours faites avec exactitude, et se f. paieront raison de t5 centimes par ligne, prix intérieur de moitié celai des autres feuilles ou journaux belgiques. S'adresser, soit pour les insertions, soit pour des abonnemens, clicz fi. Gambnrt-Dujardin, éditeur, imprimeur-libraire, rue au y' Beurre, n." 112, Ypres, et chez tous les directeurs des postes aux lettres du royaume. 1 N. vsl Tarragone, les ministres d'Ortaffa et Gispert leurs côte's le général Lagunale gouvernement deN^ \N ROYAUME DES PAYS-BAS. PROVINCE DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. Ypres 7 décembre Nouvelles des frontières d Espagne. Nos lettres de Bayonnedu a3 J novembre nous annoncent qu'un engagement sérieux a eu Heu entre les troupes constitutionnelles et les in surgés commandés par C. O'Donnel. Le combat s'est livré dans les environs de Salvatiéra. Les soldats de la Foi ont été extrêmement maltraités ils se replient sur Irati. Deux frères se sont trouvés en présence et c'est le régiment Impérial-Alexandre commandé par A. O'Donnel qui a décidé l'atfaire. Pendant que le général Mina battait le baron d'Eroles le général Milans était aux prises Roda avec plus de deux mille hommes commandés par Misas et Targaronalesquels ont été également battus et dispersés avec une perte considérable 170 cadavres ont été comptés sur le champ de bataille; il y a eu un grand nombre de blessés et de prisonniers. Un courier extraordinaire venant de Madrid et apportant des dépêches de l'ambassadeur français était chargé de lettres pour une maison de banque de cette ville dont les chefs sont connus pour leurs opinions constitutionnelles. Le procureur du roi a mandé le courrier comme coupable de contravention. Il parait que l'autorité ne veut pas que ses cou- riers se chargent dorénavant de dépêches pour les particuliers. Les voyageurs qui viennent de l'intérieur de la France et les négocians sont obligés maintenant de s'adresser au sous-préfet pour obtenir des cheveaux de poste. Jusqu'à présentil leur avait suffi, d'après les instructions du directeur-généralde l'exhibition de leurs passeports. Ces nouvelles mesures contra rient beaucoup le commerce. Nous recevons la lettre suivante de Mont-Louis elle est du 19 novembre.* La régence est partie de Puycerda le 18 de ce mois, deux heures et demie de l'après-midi, pour se rendre Liivia. Elle passa au pont de Llivia deux heures 5o minutes. Vingt cinq fantassins com mandés par un officier, ouvraient la marche; ve naient ensuite huit charrettes de bagagespuis la compagnies des gardes de la régence, forte de 54 hommes, y compris trois oificiers puis des cava- Pnycerda et quelques autres officiers quelques lan- yi cierschausses d'espardillesle fils de M. Mata- V flotida et deux cavaliers fermaient la marche. J'étais V? s y compris j M d'un cordpu bluuc après lui était l'archevêque de liers, puis M. le marquis Ue Maiafloridarevêtu au point de Llivia au nombre des les voir passer. Il parait positif que les troupes constitutionnelles v*. arriveront avant la fin delà semaine Puycerda j v. v elles sont du côté de Ripoll, de Prats-Llosanés et quatre lieues de la Seo-d'Urgel. (On sait ..L qu'elles y sont entrées Le baron d'Eroles a été complètement battu il lui reste peu de monde il s'est jeté du côté de de Gerry. Les blessés d'Urgel^è^j sont arrivés ce matin Puycerda. 5 Le 26.me régiment de ligne arrive pour renfor-O", 5 cer les troupes de la Cerdagnenous sommes dans la crainte qu'on n'en vienue aux prises. Une lettre de* Perpignandu 21 novembre, s'exprime en ces termes Depuis trois jours, les ordonnances venant de <j Mont-Louis ne succèdent; et la suite il part ici les bataillons qu'on fait rentrer des villages en- vironnans. Le 32e régiment de ligne est parti le u3 au soir et il ne nous reste presque plus de gar nison; il est vrai qu'on a donné l'ordre un ré giment qui se trouve Narbonne, de se rendre ici. Le général commandant l'artillerie est parti le 22 novembre 3 heures du matin pour Mont- Louis, après avoir reçu trois ordonnances. Le général Curial a partidit-on le a3 novembre. L'on parle -ici d'une affaire qui aurait eu lieu r entre les soldats de la Foi et le 6." régiment d'in fanterie légèrequi leur a réfusé l'entrée sur le territoire françaijs avant d'avoir mis bas les armes. Elle aurait eu lieu après plusieurs sommations inutiles du colonel de ce régiment. On dit aussi qu'on vient de donner avis l'hôpital de cette ville de préparer des lits pour 200 blessésqu'on suppose appartenir la Foi. vî 4 en grande partie l'armée de Le plus grand enthousiasme règne dans toute la Catalogneet la Cerdagne espagnole ne soupire qu'après le moment où elle sera tout-à-fait délivre de ses prétendus défeuseurs. Une députation de la ville d'Ulgel est allée audevant du général Mina pour implorer le pardon et l'assurer du dè'vouement des habitans la cause constitutionnelle. Nous apprenons de la Navarre sous la date du 22 uovembteles nouvelles suivantes

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Le Propagateur (1818-1871) | 1822 | | pagina 1