JOURNAL DTPRES, 1 I Xs 547. Sixième Àbn&. POLITIQUE, JUDICIAIRE, COMMERCIAL ET LITTERAIRE. ROYAUME DES PAYS-BAS. On lit l'article suivant dans le Sun t Janvier>8 M- avec supplémtMlorsque l'aMixlaucu des matières l'exigera, paraît tout |es Mercredi, et Vendredis. Le prix de l'abon- uemeut pour la ville d'Yprès, est fixé 5 francs, 5o centimes, par trimestre y 10 fr., par s mestre y et 19 fipour l'année. £t, pour les autres villes des Pays-Bas 6 fr.33 cent, par trimestre y 13 fr.par semestre y et ao fr. pour l'annee, port payé, par la poste. Les jnsertious, taut annonces judiciaires, commerciales, etc., que les avis particuliers, seront toujours faites avec exactitude, et se paieront a raison de 13 centimes par ligne, CL V'rtp// y prix inférienr de moitié celui des autres feuilles ou journaux Uelgiques. S'adresser, soit pour les insertions, soit £our des abonnemëns cher Robert Gambartu lujardin, éditeur, imprimeur - libraire au Beurre, n.° ija, Y près, et chea toi A les directeurs des postes aux 'lettres da royaume. PORTES DE LA PILLE. Ouverture. Du 1 au t5 fan., 6 b 1/1 Fermeture. Au clichet, 5 b.' Oéfiu., 8 b. mÊ l«M'ï V." V'I «ires acquiril eunda» Ypresjanvier. Malg ré les lettre* particulières de Paris qni repré sentent les gouvernement français et espagnol comme étant disposés traiter avec le* états de l'Amérique du •ud sur rette base que les nouveaux états paieraient une somme qui serait le prix de leur indépendance ou croit que le véritable projet est d'envoyer un prince espagooi avec les pouvoirs du roi pour orgaoiser un gouvérnement et pour travailler retenir la souverai- netède quelque- parties au moins des colonies espagnols dans la famille des Bourbons, ai l'espérance de les rat tacher la monarchie espagnole est entièrement aban donnée. On ne peut nier qu'une pareille entreprise soutenue par l'or de. la Fiance et les armemeua de l'Espagne ne puisse avoir beaucoup de succès. On a dans le teuips témoigne son étonnement de l'arrêté du gouverneur de la province de la Flandre occidentale, en date du 24 lévrier 1818 en vertu duquel toutes les communes au-dessus de 5oo ames devaient s'abonner une gazette de Bruges imprimée par M Bogaert on apprend que cet arrête vient d'être rapporté. -— Si l'on en croit des lettres de Madrid du 23 on y avait la nouvelle qu'une conspiration venait d'être découverte Lisbonne que trois ministres avaient été renvoyés et que le roi avait ordonné l'arrestation et la mise en jugement de plusieurs per sonnes de marqne. On saura sans doute bientôt ce que l'on doit croire de ces bruits. Un rapport de l'inspectenr de la vaccine dans lès colonies des Pays-Bas aux Indes orientales an nonce qua malgré les difficultés et les préjugés il a été vacciné dans les diverses résidences de l'île de Java, «34 ,0'i5 enfvns en 1821 et 1 19,096 en 1822 en semble 253,621.On continue employer sans relâi he les moyens les pla» propres propager celte opération salutaire. ANGLETERRE. Londres il décembre. Le nombre les Espagnols qus la force des circonaf tances ^oblige venir chercher un asyle en Angl eterre, augmente toos les jours surtout depuis la publication tlu manifeste (r&f-aVvére du gouverneur de Gibraltar qui a ordonné le prompt départ de ceux de leur com pagnons d'infortune qui s'étaient réfugiés dans cettn place. On assure qu'il y aura sous peu Londres prép de quatre-vingts députés et plusieurs des ministres espagnols. Les secours qu'une réun'on d'hommes généreux, sans distinction d'opinion a procures a Londres une partie de ces victimes des discordes civiles ne pouvant suffire l'étendue et surtout la continuatioa des dépenses nécessaires pour adoucir leur sort00 assure que le ministère anglais s'en chargera lui-méma en suivant en cela le noble exemple donné dans de* circonstance analogues par les gouveroemeos français et espagnol. Du reste cette charge ne devra pas êtré de très—longue durée si les ministres de Ferdinand VU veulent concilier les parus et ramener la paix au lieu de multiplier les germes de discorde. Le général Quiroga plus heureux que soaaoqiet}, camarade Riégoest toujours ici. Lord Byron est toujours Çéphalonie, en atlea- dant qu'il ait déterminé sur quel point de la Grèce il se dirigera. Il a loué une petite habitation deux mil les d'Argostoli. Il parait avoir fort se plaindre du, capitaine du vaisseau qui l'a amené de Livonrne mais il s'en est dédommagé dit-ilen écrivant deux nou veaux chants de son Don Juan et il se vengera en y faisant figurer ce capitaine. Il est arrivé dos gazettes de New-York du 9 dé», cembre. On y trouve le récit de quelques faits récë'n^ qui jettent un nouveau jour sur la situation de l'Amé rique méridionale.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1824 | | pagina 1